L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI – CONFUSION
Bon, c’est sérieux ! Pas de quoi s’alarmer ! Des mesures énergiques ont été prises. Et ça ne concerne que Dakar. Pas les autres villes de l’intérieur du pays où d’autres mènent à la baguette des citoyens prêts à trucider l’énergumène qui oserait regarder de haut l’autorité religieuse qui n’a de compte à rendre à personne. Sur ce point, il faut que cela soit clair. Donc aux dakarois de se tenir tranquilles, loin des plages déjà privatisées et interdites d’accès aux pauvres qui ne cessent de croitre. Tant pis pour eux. Quant aux nouveau riches et autres gens d’en haut, ils se fichent des plages, ils ont leurs piscines et peuvent faire trempette quand ça leur chante. Adieu donc le grand bleu pour trois mois. Les artistes et autres mbandkatt, qui auraient perdu des millions, ont toutes les raisons pour gueuler. Le chef surveille là ou semble s’arrêter son autorité. Les rassemblements y compris religieux peuvent se faire ailleurs. Et ils n’auront même pas besoin de la permission de l’Etat. Les organisateurs décident, un point, un trait. Et quand ils décideront, l’Etat s’engagera à les assister et se faire représenter sans broncher. Et gare à un seul manquement, un petit marabout bottera les fesses à celui qui y représente ce qui reste de l’Etat. Parait que l’un de ses serviteurs de l’Etat a eu sa part d’humiliation sans daigner placer un petit mot. Et la presse en a fait un boucan en poursuivant celui qui a été rapetissé plutôt que de condamner un tel comportement. Renversant ! Bon, il faut que les spécialistes de ce que l’on appelle encore droit et qui a perdu de toute sa substance, veuillent bien nous dire ce que signifie rassemblement. Dans la petite tête de ce Kàccoor que l’on veut priver de zieuter les nouvelles tendances coquines des meufs pour l’été, y a une grande confusion. Comme cette façon que nous avons, nous autres journalistes, à travestir les propos de ceux qui parlent français et non créole. N’est-ce pas Meury ?
Kaccoor bi
CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE (CSM) ELECTION DES MEMBRES CE MARDI
L’élection des membres du conseil supérieur de la magistrature (Csm) aura lieu ce mardi 11 août 2020. À l’issue de ce scrutin, les magistrats élus siégeront au Csm que préside régulièrement le chef de l’Etat Macky Sall. « Le témoin » quotidien a appris que plusieurs magistrats sont en lice. il s’agit de Serigne Modou Diakhaté, Souleymane Téliko, Abasse Yaya Wane, Mme Aminata Fall, El Hadj Malick Dembélé, François Jean Paul Diop, Racky Deme Diagne et Abou Dièye. Une fois élus, ces membres seront aux côtés du président de la république et du ministre de la Justice pour défendre les intérêts de leurs collègues magistrats pour la bonne marche de la Justice. ils auront également le droit de proposer des nominations (promotion) ou de demander des sanctions. Les membres élus du Csm peuvent être saisis concernant des faits susceptibles de motiver une sanction disciplinaire à l’égard d’un magistrat. Mais le dernier mot revient toujours au président de la république en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature.
GUY MARIUS SAGNA DEVANT LE PALAIS UNE ARRESTATION ANTICIPATIVE ET PREVENTIVE
Hier, les policiers en faction devant le Palais présidentiel ont illustré l’adage selon lequel « on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu». En tout cas, les policiers jurent qu’ils ne vont plus se faire prendre de court par l’activiste Guy Marius Sagna qui avait réussi à s’agripper aux grilles sacrées du Palais de la république. Après les sauvageons de la coJer… depuis lors, tout ce qui est « noir » aux alentours du Palais de Macky sall ressemble à un loup, s’il n’est pas un loup ! Venu déposer une lettre d’information pour des plateformes politiques et citoyennes désirant organiser une marche le vendredi prochain, Guy Marius Sagna a été immédiatement appréhendé dès sa sortie de la Préfecture de Dakar. Une institution située non loin du Palais de la république. Pour « Le témoin » quotidien, cette interpellation de Guy Marius Sagna n’était qu’une mesure anticipative voire préventive de la Police. Et surtout quand il s’agit d’un loup qui rode aux alentours des lieux du crime où il a failli à l’époque dévorer des têtes. Conduit au commissariat central de Dakar pour « attroupement » illégal, Guy Marius Sagna a été finalement relâché. Ouf ! Car les étudiants du privé et non-orientés avaient décidé d’investir la rue pour faire libérer leur porte-parole, pardon « porte-niakhtou » !
INSPIRATION DEMOCRATIQUE DES RESEAUX SOCIAUX MACKY, UN CAS SUSPECT !
Depuis une semaine, des internautes ont fait circuler sur la toile des slogans inspirés du genre : « Condé et Ouattara, deux cas confirmés en Afrique. Et Macky sall, un cas suspect… » « Mobilisons les gestes barrières contre une 3e contamination communautaire », « réchauffons les gestes barrières contre la propagation d’un 3e virus mandataire » etc. trop inspirés, nos internautes font allusion aux présidents alpha Condé et Alassane Ouattara qui ont décidé de briguer un 3e mandat de trop. tandis que le président Macky sall entretient toujours le flou et le doute au point d’être taxé d’un…cas suspect. En attendant d’être communautaire, le virus du 3ème mandat circulation au niveau de toute la communauté (des Etats de l’Afrique de l’ouest) !
LIBAN
A la suite de la double explosion meurtrière survenue jeudi dernier à Beyrouth, faisant 156 morts, 300.000 sans-abris et ayant détruit la quasi-totalité du port de la capitale libanaise, les manifestations populaires se multiplient pour exiger la démission du gouvernement du Pays du cèdre. Justement, hier, le Premier ministre Hassan Diab a annoncé la démission de son gouvernement. Mais avant cette annonce, quatre ministres avaient déjà rendu le tablier parmi lesquels le titulaire du portefeuille de…l’environnement. Un poste qui ne vous dit rien au Sénégal ? Mais si, mais si, c’est celui qu’occupe le kidnappeur de gazelles propriété de l’Etat, dans sa ferme de Bambilor. Malgré le tollé suscité par ce rapt, notre homme, lui, refuse de démissionner. Droit dans ses bottes. Ah, s’il avait le sens de l’honneur de son alter égo libanais !
APPLICATION DES MESURES A BALLOU 2 GENDARMES BLESSES, LA BRIGADE ATTAQUEE, 13 JEUNES ARRETES!
A Ballou, localité située à quelques encablures de la ville de Tambacounda, les mesures prises par Aly Ngouille ndiaye ce vendredi ont provoqué des échauffourées entre des jeunes du village et les gendarmes. Tout est parti de la volonté des hommes en bleu de la localité d’arrêter un match de football des jeunes de la localité suite aux instructions d’interdiction du ministre de l’intérieur. Les jeunes, mécontents de l’intervention des pandores, ont décidé d’attaquer la brigade. Des échauffourées au cours desquelles deux gendarmes ont été blessés tandis que la brigade a été mise à sac. De la brigade. Près de 13 jeunes ont été arrêtés par la gendarmerie. Le gouverneur de la région de Tambacounda, Mamadou Oumar Baldé, a laissé éclater sa colère suite à ces graves incidents. « D’abord, je condamne ce que ces jeunes ont fait. Quand l’Etat décide qu’il n’y aura pas de manifestations, tout le monde doit l’accepter. Ils ont refusé cette interdiction et ils s’en sont pris aux gendarmes. Ils ont lancé des pierres sur la brigade de Ballou et ont blessé deux gendarmes. Personne ne peut accepter cela. Dans la nuit, j’ai donné des instructions claires pour que l’escadron de Bakel et la Garsi descendent à Ballou marquer l’autorité de l’Etat. Ce matin à 6 heures, tous les 13 jeunes indiqués ont été interpellés et seront amenés au tribunal de Bakel », a déclaré le gouverneur de Tamba Mamadou Oumar Baldé au micro de la Rfm.
MESURES D ‘ALY NGOUILLE AND SUXXALI SENEGAL AKK HABIB NIANG SURSOIT A TOUTES SES ACTIVITES
Face à la propagation inquiétante de la pandémie de covid19 dans le pays, le président de la république Macky Sall a instruit le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye de faire respecter les mesures barrières. vendredi dernier, le ministre de l’intérieur a réitéré l’obligation du port de masque et l’interdiction des rassemblements et manifestations dans les lieux recevant du public notamment dans les régions de Dakar, Thiès et diourbel épicentres de la covid19. a la suite de cela, le président du mouvement and suxxali Sénégal ak Habib niang a salué les mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. depuis le début de la pandémie, le président Habib niang n’a cessé de poser des actions et des actes allant dans le sens de la lutte contre la propagation du covid-19 dans la région de Thiès et au-delà. avec cette avancée inquiétante de la maladie, il est important de redoubler d’efforts et de vigilance face à cet ennemi qui est petit, mais très redoutable. dès lors en se conformant aux mesures prises par le président Macky sall et publiées par le ministère de l’intérieur, le président du mouvement and suxxali Sénégal ak Habib niang a décidé de surseoir à toutes les activités qui occasionnent des rassemblements favorisant les contaminations dites communautaires. comme durant les trois mois de l’état d’urgence, les plateformes de communication qui avaient été mises en place pour continuer le travail vont à nouveau être réactivées afin de permettre de poursuivre les programmes du mouvement tout en respectant les consignes et mesures barrières édictées par l’autorité supérieure.
BAGARRE ENTRE COLOCATAIRES
Pour une banale histoire, Anta Sarr et Marième Ndiaye se livrent à une violente altercation. Anta Sarr et Marième Ndiaye sont deux voisines qui partagent le même appartement avec une cuisine et une toilette communes. sur l’origine de leur différend, un manque d’urbanité de Anta Sarr qui n’aurait pas salué sa voisine au lendemain de la tabaski. et durant toute la journée celle-ci ne lui a pas adressé la parole. insistant pour savoir l’origine de cette mésentente, la dame Anta Sarr a ignoré sa voisine. et c’est au moment où celle –ci rentrait dans les toilettes pour prendre une douche que la dame Anta Sarr et sa fille Ndèye Astou se sont jetés sur elle, la rouant de coups. « J’étais incapable de me défendre. Ma jambe droite et mon nez sont cassés. N’eut été l’intervention des voisins qui sont venus me secourir, mes blessures seraient plus graves », explique la victime. La mise en cause Anta Sarr tout en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, convoque la provocation de la victime qui s’était désengagée de sa tache dans le nettoiement de l’appartement le rendant sale. Et ne pouvant supporter la saleté, elle s’est fâchée pour régler leur différend avec la bagarre au cours de laquelle elle et sa fille ont blessé leur voisine.