L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - FLAGRANTE INJUSTICE
Ainsi, ils veulent affamer le Mali et donc ses habitants. Un pays dont le « crime » est que des militaires y ont pris le pouvoir et refusent de le lâcher. Plutôt donc que de sanctionner ces putschistes, la glorieuse Cedeao a décidé d’asphyxier tout le peuple malien ! Un peuple coupable aux yeux des dirigeants de l’organisation régionale de n’avoir jamais manifesté pour le départ des militaires. Sa classe politique également. Les sanctions qu’on lui a infligées sont censées être prises au nom des pays de la Cedeao mais en réalité elles ne reflètent pas la volonté des peuples de cette même Cedeao. Des peuples plus humains, plus réfléchis et plus intelligents que leurs dirigeants. Hélas, elles viennent d’un syndicat de chefs d’Etat. Lesquels, bien souvent, ne sont pas plus légitimes que les militaires maliens. Des chefs d’Etat qui demandent à ces derniers de respecter l’ordre constitutionnel alors que, chez eux, ils tripatouillent leurs constitutions pour s’éterniser au pouvoir. Et personne n’est dupe ! C’est la voix du maitre que ces messieurs veulent appliquer à la lettre pour lui faire plaisir. Le Mali n’a jamais été aussi libre que maintenant. Ce sont des militaires jaloux de la souveraineté de leur pays qui y ont pris les choses en main avec la volonté ferme de faire retrouver au Mali son autorité perdue avec des présidents fantoches qui obéissaient au doigt et à l’œil à la France. Et voilà que des messieurs qui ont l’habitude de courber l’échine face à cette même France veulent leur faire quitter le pouvoir. Parmi ces présidents, certains ont déchiré la Constitution de leur pays faisant fi de l’interdiction d’un troisième mandat pendant que d’autres refusent tout simplement de se prononcer sur la question ! Ces très lourdes sanctions prises par ce syndicat de chefs d’Etat qui ne reflètent pas la volonté de leurs peuples nous parait absurde. C’est une injustice qui ne doit pas prospérer. Les peuples de la CEDEAO doivent s’y opposer
KACCOOR BI
NON PARUTION DE L’ÉDITION DU VENDREDI «LE TÉMOIN» PRÉSENTE SES EXCUSES
De nombreux fidèles lecteurs et partenaires annonceurs ont pu constater la non parution de l’édition du « Témoin » le vendredi dernier. Une édition non tirée (version papier) due à une panne technique de notre imprimerie alors que la version numérique était déjà sur les réseaux sociaux et dans la presse en ligne. D’où la fuite de quelques articles phares que les rares abonnés à nos Pdf et internautes ont pu lire. C’est à cause de cette non-parution que la rédaction a jugé nécessaire de reconduire quelques articles de l’édition du vendredi. A cet effet, « Le Témoin » présente ses excuses pour ces désagréments indépendants de sa volonté. Bonne lecture !
SANCTIONS CONTRE LE MALI LA GUINÉE « VIOLE » L’EMBARGO DE LA CEDEAO
L’info est du « Témoin » quotidien. Selon une source actuellement en séjour à Conakry, la Guinée du président Mamady Doumbouya semble ignorer les dures sanctions de la Cedeao infligées au Mali en raison du non-respect par la junte au pouvoir de l’échéance de février pour organiser des élections et ramener les civils au pouvoir. Hier, lundi, nous rapporte-t-on, les camions de transport de marchandises et les taxis brousse circulaient librement entre la Guinée et le Mali via les villages frontaliers tels que Siradjouba, Balandougou et Gnaouléni. Une libre circulation des personnes et des biens entre les deux pays comme si de rien n’était alors que la Cedeao avait exigé la fermeture « immédiate » des frontières entre le Mali et les pays membres de l’institution communautaire, le gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest, la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques, la coupure des aides financières et le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali. Pour « Le Témoin », la Cedeao veut une chose et son contraire. Comment peut-on sanctionner ou expulser la Guinée de toutes les instances de la Cedeao et vouloir que le même Etat guinéen applique des mesures d’embargo contre le Mali voisin ? Peut-être, les ambassadeurs, les ministres et autres députés sénégalais grands « constitutionnalistes » du dimanche, apporteront une réponse diplomatique, politique et juridique à cette question du « Le Témoin ».
ALKHAIRY L’EX-DG DE LA DSCOS MAMADOU DIÈNE DONNE LA MAIN DE SA FILLE
Ce mariage ou Alkairy de « yax bu réy » que nous allons raconter, va sans doute ouvrir l’année 2022 en beauté ! Il a été célébré le samedi 08 janvier 2022 à la mosquée du quartier Toundoup Rya à Yoff (Dakar) où l’ancien directeur de l’Urbanisme et ex-patron de la direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (Dscos) Mamadou Diène alias Modou Diène a donné la main de sa fille adorée Ndéye Fatoumata Diène. Le jeune époux, Abdoulaye Diagne, un fils prodige, travailleur et discipliné selon les témoignages. Mais l’essentiel, c’est que Abdoulaye Diagne et Ndèye Fatoumata Diène se sont mariés devant Dieu et les hommes. Les lieux ont refusé du monde puisqu’il y avait plusieurs personnalités politiques, religieuses, administratives, judiciaires et policières. La cérémonie religieuse a été également rehaussée par la présence des gendarmes ainsi que des cadres et agents de la Dscos et de l’Urbanisme qui ont eu à servir sous la direction de Mamadou Diène, un grand commis de l’Etat. Même le khalife général de Darou Khoudoss a envoyé une forte délégation venue le représenter sans oublier les grands dignitaires et notables de Toundoup Rya. Connu pour sa disponibilité, sa générosité et son humanisme, Serigne Modou Diène, comme ses amis et parents l’appellent, a eu droit à de nombreux témoignages qui ont presque fait pleurer l’assistance. Aux époux Diagne, « Le Témoin » leur souhaite bon ménage et beaucoup d’enfants qui vont devenir de grands cadres de l’Urbanisme à l’image de leur grandpère. Amine !
AL KHAYRI (BIS)
Restons dans ce registre des « Al Khayri » pour informer que notre collaborateur Abdoul Aly Kane, l’animateur de l’excellente chronique économique du « Témoin » paraissant tous les vendredis, donnait lui aussi sa fille en mariage. Cette fille, c’est la célèbre styliste Selly Rabi Kane. Elle a fait chavirer le cœur du jeune Massaer Diouf, qui n’est autre que le fils de l’ancien directeur des Pêches et ex-fonctionnaire international, Sogui Diouf. L’union a été célébrée à la mosquée de Mermoz en présence de nombreuses personnalités dont des magistrats, des avocats, des cadres de la SONES (société dont le banquier Abdoul Aly Kane a été le président du conseil d’administration durant une décennie). Le « Témoin » souhaite un heureux ménage aux tourtereaux Massaer et Sélly Raby et est convaincu que cette union-ci, au moins, durera. On va vous dire pourquoi…
CHOCOLAT AK TANDARMA !
Un responsable de la mosquée qui s’exprimait au nom de l’imam, dissertant sur le mariage, a dit que cette institution a ses bons et ses mauvais moments et comporte ses jours qui peuvent être aussi agréables que du sucre et d’autres aussi amers que du piment ! Pour l’illustrer, il a donné l’exemple de la boisson « ginger » faite de piment et de sucre. Une boisson agréable à condition qu’il n’y ait pas plus de sucre que de piment. Mais mieux, a dit le brave homme, si les ménages d’aujourd’hui ne durent pas, c’est parce que les noix de cola utilisées pour les sceller deviennent de plus en plus dures à croquer et on s’y casse les dents. Par conséquent, tous les mariages pour la célébration desquels ces colas dures sont utilisées risquent…de ne pas durer. « Mais heureusement que pour cette unionci, les parents ont eu l’intelligence d’apporter aussi du chocolat et des dattes que l’on peut consommer sans se casser les dents. Par conséquent, en plus de la cola rituelle, il faudra de plus en plus célébrer les unions avec du chocolat et de dattes ! » a dit ce responsable de la mosquée de Mermoz qui ne manque pas d’humour…et dont la recette mériterait d’être appliquée dans toutes nos cérémonies de « takk » !
RUFISQUE SEYDOU DIOUF SE DIT LA PRESSE SPORTIVE EN DEUIL DÉCÈS DU JOURNALISTE OUMAR DIARRA
Notre confrère Oumar Diarra, ancien reporter du défunt journal « Le Matin », a tiré sa révérence, hier lundi 10 janvier. Le jour même où les « Lions » du football débutaient la Can. Une compétition que le défunt a couverte plusieurs fois. A l’annonce de sa disparition, les témoignages ont été unanimes sur les qualités professionnelles et humaines du défunt rappelé à Dieu à l’hôpital Dalal Jamm à la suite d’une longue maladie. L’enterrement est prévu ce mardi 11 janvier à 11 h au cimetière de Yoff. Le Témoin présente à la presse sportive et à la famille biologique du défunt ses condoléances les plus attristées.