L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - KËR DOF
C’est à croire qu’Ils sont devenus fous. Que les derniers évènements les ont fait complétement disjoncter. Et ils ne savent plus ce qu’ils disent. La raison les a désertés si bien qu’ils ne font que débiter des âneries. Ce n’est pas de l’affolement. Mais plutôt cette sensation de se retrouver dans le précipice par la perte du pouvoir. L’un d’eux est lynché depuis hier sur les réseaux sociaux. S’agissant de l’autre, qui veut faire appliquer la loi du Talion, il lui faudra d’abord se doter de biceps. Le gringalet ! Il sera le premier à détaler face à une horde de jeunes désespérés qui veulent du travail comme ceux qui réclamaient du pain dans « Germinal » de Zola. La plèbe se meurt. Vous doutez de leur perte de lucidité ? Il fut un distingué professeur très couru. On se disputait ses préciosités. Sa parole était d’or, ses éclairages appréciés. Et voilà qu’on nous a complétement changé le constitutionnaliste, si bien que ses élèves peinent à le reconnaitre. Son fameux « en principe ». Il jouait ! C’est à s’arracher les cheveux. Il l’a déclaré hier face à des animateurs. Son intime conviction ne lui permet plus, en tant que ministre d’Etat, de se prononcer sur le 3ème mandat. Le pauvre ! Une autre preuve de sa perte de raison et sa malhonnêteté intellectuelle. Sans rigoler, il a déclaré être d'accord pour la suppression de la ville de Dakar, mais s'oppose pour celle de Rufisque pour laquelle il est candidat ! Vous doutez encore de leur schizophrénie ? Une chose est sûre : la perspective de perdre le pouvoir et de devoir rendre compte des diverses libertés qu’ils ont prises avec les deniers et les ressources publics, leur a fait perdre la raison apparemment. De là à vouloir brûler le pays !
KACCOOR BI
MOCTAR FOFANA NIANG
C’est à travers un hommage qui lui a été rendu par son vieux compagnon de lutte Alla Kane dans les colonnes de notre confrère « Libération », hier, que nous avons appris la triste nouvelle. Moctar Fofana Niang n’est plus. Le grand combattant qu’il fut a déposé les armes face à la mort samedi dernier à l’âge de 82 ans. De toutes les luttes politiques, syndicales et sociales de notre pays depuis 1957, Moctar Fofana Niang a participé à faire du Sénégal ce qu’il est aujourd’hui : un pays indépendant d’abord, démocratique ensuite même si, éternel insatisfait, il était toujours au front pour combattre l’injustice sous toutes ses formes et œuvrer à l’avènement d’un Sénégal plus égalitaire, plus juste et maître de ses ressources. Il fut un patriote courageux de la trempe des feus Sadio Camara, Mady Danfakha, Amah Dansokho et autres « lions » du Parti africain de l’Indépendance (PAI) devenu Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT). Ces dernières années, il militait à Yoonu Askan Wi/Mouvement de l’Autonomie populaire. Citant feu Sadio Camara qui a consacré des lignes au défunt dans son livre « Epopée du PAI au Sénégal 1957-1960 », Alla Kane écrit ceci : « Moctar Fofana Niang a été un de mes premiers compagnons à Tambacounda. Il a été une des victimes de la grande répression de 1965-1966 avec la torture à l’électricité. Malgré tout, il est resté debout pour la cause du PAI. Moctar Fofana Niang fut un militant de la première heure. Tout jeune, il participe à la diffusion du Manifeste du PAI et fut témoin du dépôt des statuts du PAI par Abdou Anta Ka auprès des autorités coloniales. Depuis lors, il s’illustrait dans l’implantation du PAI dans le pays ». Notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, a bien connu Moctar Fofana Niang qu’il a côtoyé au PIT où ils ont milité ensemble durant de longues années à l’époque où le défunt travaillait à la Sonadis aujourd’hui disparue. C’était durant la période charnière où ce parti était dans une semi-clandestinité avant sa reconnaissance par les autorités. MON garde du défunt le souvenir ému d’un homme courageux, sympathique, intègre. D’un patriote ardent aussi. Un homme qui a combattu pour les causes justes jusqu’à son dernier soupir et dont ni la féroce répression du régime senghorien, ni les tentatives de corruption des autres régimes n’ont su altérer la détermination et l’engagement. Le Témoin présente à sa famille ainsi qu’à ses compagnons ses condoléances attristées. Puisse Dieu accueillir Moctar Fofana Niang dans Son Paradis !
BOULIMIE FONCIERE A DAGANA LE FORUM CIVIL ALERTE SUR LA DISPARITION DE 20.000 HECTARES
Pendant que le pays reste secoué par une affaire de mœurs, le Walo est en proie au syndrome foncier ! En déplacement dans le département de Dagana, le Forum civile fait état d’une boulimie foncière sans précédent dans cette zone. Dans la commune de Ndiael où ils s’activent actuellement, Birahim Seck et Cie évoquent une « nébuleuse d’affairistes installée dans des paradis fiscaux. Selon le coordonnateur du Forum civil, cette tournée qu’effectue son mouvement dans le Walo vise à accompagner les populations de 37 villages dépossédées de 20.000 hectares de terres. Sur la situation sociale qui prévaut dans cette contrée, le Forum civil, en soutien à ces populations, parle d’une misère et une torture permanente.
GAMBIE UNE VINGTAINE D’INCULPATIONS APRES DES VIOLENCES CONTRE DES PECHEURS SENEGALAIS
Une vingtaine de personnes ont été inculpées hier en Gambie, une semaine après des violences contre des pêcheurs sénégalais installés dans le pays, a annoncé la police gambienne. Le 15 mars, la localité de Sanyang, à une trentaine de kilomètres au sud de la capitale Banjul, a été le théâtre de violences après le meurtre par un Sénégalais d’un Gambien qui l’avait surpris lors d’une tentative de cambriolage, selon les autorités. En représailles, les communautés locales ont mis le feu à un commissariat où le meurtrier présumé s’était réfugié, ont pillé une usine chinoise de farine de poisson employant des Sénégalais et détruit une douzaine de pirogues et plusieurs véhicules, a indiqué mardi la police gambienne dans un communiqué. Cinquante personnes ont été interpellées, dont 22 ont été inculpées notamment d’incendie criminel, de destruction de biens ou encore d’association de malfaiteurs.
PELERINAGE A LA MECQUE LA MISE AU POINT DE LA DELEGATION
Depuis quelques semaines, des informations relatives au pèlerinage à La Mecque font état d’une limite d’âge fixée à 60 ans cette année pour accéder aux Lieux saints de l’islam, entre autres mesures. La Délégation générale au pèlerinage, qui dit suivre la situation avec les représentations diplomatiques saoudienne et sénégalaise, déclare n’avoir connaissance d’aucune mesure arrêtée par l’Arabie Saoudite. «La Dpg informe qu’à la date d’aujourd’hui, aucune information relative à ces questions n’est encore communiquée aux responsables en charge du pèlerinage», soutiennent Pr. Abdou Aziz Kébé et ses collaborateurs. La Délégation promet de communiquer toute information officielle sur le pèlerinage. Les futurs « oudiadj » sont donc priés de prendre leur mal en patience…
VACCIN COVID-19 LA POLICE PREND SA DOSE
C’est hier qu’a débuté la campagne de vaccination contre le Covid-19 dans la police. La cérémonie a eu lieu au centre médical du camp Abdou Diassé en présence de l’inspecteur général Ousmane Sy, directeur national de la police. Face à la presse, le Général Ousmane Sy a exhorté la population en général et les policiers en particulier à s’approprier le vaccin.
MISE A TERRE DE L’AUTORITE DE L’ETAT ALIOUNE TINE AU SECOURS DU MALI
Au Mali, l’autorité de l’Etat est complètement à terre ! Face à cette situation, Alioune Tine, expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Mali, recommande à la communauté internationale de fournir à ce pays les ressources et l’assistance nécessaires pour l’aider à restaurer progressivement la présence et l’autorité de l’Etat. ’’Je recommande à la communauté internationale notamment de fournir au Mali les ressources et l’assistance nécessaires pour aider le pays à restaurer progressivement la présence et l’autorité de l’État ainsi que les services sociaux de base et la sécurité sur l’ensemble du territoire, y compris les services judiciaires’’, a notamment déclaré notre Alioune Tine national en présentant son rapport sur la situation des Droits de l’Homme au Mali. C’est à l’occasion de la 46ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, tenue à Genève en Suisse avant-hier. Alioune Tine a aussi suggéré aux autorités maliennes, entre autres, de ’’manifester davantage leur volonté inébranlable de lutter contre l’impunité par des actes concrets’’. Il leur a en plus demandé de ‘’s’engager activement dans la mise en œuvre des recommandations pertinentes que le pays a acceptées lors de l’examen périodique universel de 2018 relatif à la lutte contre l’impunité ainsi que dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission d’enquête internationale’’ sur le pays. Brave Alioune Tine, au four de la médiation dans notre pays suite aux événements sanglants du début de ce mois, et au moulin de la situation sécuritaire dégradée du Mali !
TRAFIC DE DROGUE AU MAROC FIN DE CAVALE DE MASSOUKHA MBENGUE
Notre confrère « Leral » révèle que le présumé trafiquant de drogue, notre compatriote Massoukha Mbengue, a été arrêté par la police marocaine. Cet individu avait été accusé par Fatou Kiné Ndiaye, étudiante sénégalaise au Maroc, de lui avoir remis de la drogue. C’est à l’aéroport Mouhamed V que la jeune étudiante « Gp » a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à embarquer pour Dakar. Selon « Leral.net », c’est le consulat du Maroc au Sénégal qui a mis en branle ses agents pour permettre aux policiers marocains de mettre la main sur le trafiquant Massoukha Mbengue. Il a été arrêté à Agadir (Maroc). La roublardise sénégalaise s’exporte bien !