L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - LA FARCE
Il est beau notre pays tandis que charmante est sa scène politique. Quant à certains de ses acteurs, ils sont d’une déconcertante niaiserie. Pouvoir et opposition confondus. Ils ont cet art spectaculaire et proche de la bouffonnerie de défendre avec conviction une chose pour revenir le lendemain tenter de nous convaincre du contraire ! Ce avec une assurance qui frise l’imbécilité. Le premier à nous avoir seriné avec docte que son mentor est à son dernier mandat avant d’être décapité, est revenu nous tenir un autre discours qui est tout le contraire premier. L’art de la pirouette par excellence. Et il n’est pas le seul à s’exercer à cette contorsion oratoire. C’est dans l’AdN de ce genre d’individus porteurs des plus exécrables tares que seule la politique sénégalaise peut sécréter. Ils sont toujours dans le jeu des intérêts. Leurs intérêts crypto-personnels s’entend. On leur sert un os à ronger, et ils sont là à se disputer un titre de chef de l’opposition ou un report du calendrier électoral républicain. Ceux qui veulent prolonger leur règne leur opposent une pandémie pour de nouveau renvoyer les locales aux calendes sénégalaises. Ce qui entrainerait, ipso facto, le décalage des législatives et, subséquemment, de la présidentielle ! Pendant donc qu’ils sont dans une logique de report avec comme prétexte la présence d’un salaud de virus, celui qui est garant de notre sécurité ferme les yeux et dégage toute responsabilité sur la tenue d’un évènement religieux qui mobilisera dans un même endroit plus de monde que lors d’une élection. de qui se moque-t-on ? Il faut que ces bouffons apprennent à nous respecter et à se défaire des serres des religieux. Ils usent de la crédulité des gens pour leur vendre des vessies. Comme ce médecin qui fait peu cas du serment d’Hippocrate pour vouloir nous faire gober avec beaucoup d’hypocrisie qu’une immunité collective s’est rapidement installée dans une ville religieuse. On nous prend pour des cons !
Kaccoor Bi
BIG FAM
On le sait, puisque beaucoup de confrères en ont parlé, le Comité de Pilotage du dialogue national a vu sa mission prolongée par le président de la République à travers un décret. Les travaux dudit dialogue avaient été suspendus à la suite de l’apparition de la pandémie du coronavirus dans notre pays. si la commission politique de ce dialogue, dirigée par l’ancien ministre de l’Intérieur, le général Mamadou Niang, a recommencé à sa réunir, il n’en est pas de même pour les autres commissions. Il est vrai que cette commission politique est spéciale en ce qu’elle préexistait au dialogue national puisque créée juste après la dernière élection présidentielle pour, justement, évaluer celle-ci et aussi s’occuper de diverses questions relatives au processus électoral. ses travaux étaient déjà fort avancés lorsqu’elle a été intégrée au dialogue national. si donc les autres commissions ne peuvent pas encore reprendre le travail, c’est parce que, tout simplement, une formalité substantielle n’a pas encore été remplie par le président de la République. En effet, Macky sall n’a pas encore signé le décret prolongeant la mission du président du Comité de Pilotage du dialogue national. Or, connu comme étant formaliste et très attaché au respect des textes, Famara Ibrahima sagna, alias big Fam, n’entend donc pas bouger tant qu’il n’aura pas reçu le précieux décret !
NOUVEAU PARTI : OUMAR SARR, ME AMADOU SALL, BABACAR GAYE... LANCENT LE PLD/AS
Après avoir consommé leur rupture avec le Parti démocratique sénégalais, Oumar sarr, Me Amadou sall, Babacar Gaye… ont officialisé hier la création de leur nouvelle formation politique dénommée Parti des libéraux et démocrates/And suqali (PId/As). Des sources informent que ces trois leaders politiques ont déposé un dossier à la préfecture de dakar pour la reconnaissance de leur nouveau parti. Oumar Sarr, ancien coordonnateur du Parti démocratique sénégalais, a déclaré à cette occasion que «mandatés par l’assemblée générale constitutive du Parti des libéraux et démocrates/And suqali (Pld/As) tenue le 31 août 2020, nous avons déposé ce jour, à la préfecture de Dakar, le dossier pour l’enregistrement et la reconnaissance de notre parti»). A l’en croire, «dans ce contexte de pandémie de Covid-19, il n’était pas possible d’organiser de grands rassemblements tout en respectant les mesures barrières. C’est pourquoi, nous remercions les milliers de Sénégalaises et de Sénégalais, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, qui se reconnaissent déjà dans notre projet politique et qui, de fait, avec ceux qui ont pu prendre part à l’assemblée générale constitutive, nous ont fait confiance pour les représenter».
PRESSE PLUS DE 4 MILLIARDS DE PERTES ENTRE AVRIL-JUIN
déjà à l’article de la mort, la presse sénégalaise a été mise complétement à terre par la covid-19. d’après le Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse (Cdeps), elle a connu une perte de plus de 4 milliards de son chiffre d’affaires, rien que durant le trimestre avril-juin. Le CdEPs appelle le président Macky sall à la rescousse. si l’on se fie à Mamadou Ibra Kane (Africom) et Cie, les pertes vont de 45 à 70 % du chiffre d’affaires, en fonction des supports. des chiffres basés sur le rapport d’un expert-comptable indépendant qui a été commis pour évaluer l’impact. « Le rapport final de l’expert assermenté, validé par les entreprises de presse, fait ressortir une baisse moyenne de 70 % du chiffre d’affaires de la presse écrite depuis l’avènement de la pandémie au mois de mars. Les revenus des télévisions ont aussi chuté de 54 % et autour de 45 % pour les autres supports et activités (radios, presse en ligne, imprimeries de presse et distributeurs de journaux) » indique le président du Cdeps. Comme riposte, les patrons ont élaboré une stratégie dénommée « Plan de résilience du secteur de la presse face à la crise COVId-19 ». Lequel est destiné à solliciter un appui de l’Etat. Le document a d’ailleurs été déposé, ce jeudi, sur la table du ministre de la Communication. Le Cdeps attend du président Macky sall des réponses urgentes financières et non financières déjà identifiées. « Au titre des mesures non financières, il est préconisé l’amélioration des dispositions fiscales auxquelles la presse est soumise, accompagnée d’un arrêté spécifique au secteur et relatif aux conditions d’accès fiscal, l’établissement de conventions entre le CDEPS et les Institutions sociales (IPRES et CSS), l’apport de diligences d’accompagnement et de préparation à la recapitalisation des entreprises de presse » explique Mamadou Ibra Kane. des mesures qui, selon le Cdeps, devront être accompagnées d’un cadre réglementaire spécifique et d’un comité de suivi composé de l’Etat, du Cdeps, des travailleurs des médias et d’un expert indépendant. Quant aux mesures financières, elles se résument en 4 actions, « à savoir une remise fiscale sectorielle, un fonds de compensation, une ligne de crédit revolving et une ligne de garantie ».
DAKAR DEM DIKK LE NOUVEAU DG OMAR BOUNKHATAB SYLLA SE SIGNALE
Omar Bounkhatab Sylla s’est déjà mis dans la peau du nouveau dg de dakar dem dikk. Il s’est signalé hier par sa première sortie après sa nomination ce mercredi en Conseil des ministres en remplacement de Me Moussa diop. sur sa page Facebook, le natif de Louga indique que «J’exprime toute ma gratitude à Son Excellence Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal, pour la confiance renouvelée. Avec dévouement et patriotisme, nous nous mettrons au travail, de concert avec toute la grande famille des transports, pour améliorer le quotidien de l’entreprise Dakar Dem Dikk et le confort des usagers». Revenant sur ses ambitions à la tête de la structure, il déclare qu’«après avoir recueilli les instructions des plus hautes autorités, notre combat sera pour un service public de meilleure qualité et des conditions de travail améliorées. Je remercie, chaleureusement, la digne et patriotique famille du Chemin de Fer sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir». Thiey ce pays, il suffit de faire de la politique pour être nommé aux plus prestigieuses fonctions. Ce même si l’on est un politicien et que l’on ne dispose que d’une base politique lilliputienne. L’essentiel c’est de crier haut et fort « vive l’APR » ou de chanter la prétendue « vision » du président Macky sall. A preuve par Oumar boun Khatab sylla !
ROND-POINT BEL AIR
Notre bulle d’hier dans laquelle nous évoquions le mauvais état de l’avenue Cheikh Ahmadou bamba, jonchée de nids-de-poule et devenue un calvaire pour les conducteurs en cette période d’hivernage, nous a valu un coup de fil des habitants de la cité Hann Marinas. Qui ont tenu à attirer notre attention sur le mauvais état du rond-point de bel Air. Lequel est traversé par des rails empruntés par les trains se rendant ou en provenance du port de dakar tout proche. Eh bien, du fait de la pluie, la chaussée s’est dégradée, voire affaissée, laissant à découvert les rails que les camions chargés de lourds conteneurs traversent en zigzagant. Autrement dit, sur un équilibre précaire, les lourds conteneurs étant ballotés dans tous les sens. Chaque jour que dieu fait, c’est donc la peur au ventre que les conducteurs empruntent cette route et que les piétons la longent. Tous vivent en effet dans la peur de voir un de ces camions tomber ou un conteneur se détacher. Imaginez qu’il tombe sur de petites voitures ou sur des passants…bref, il est d’une urgence vitale de refaire la route sur ce rond-point de bel-Air. Le ministre des Infrastructures routières et le directeur général du Port autonome de dakar sont prévenus !
COVID-19 83 NOUVEAUX CAS ET AUCUN CAS DE DECES
depuis plusieurs jours, la barre des 100 cas quotidiens n’est plus atteinte. Ce qui contribue à entretenir l’espoir d’une prochaine victoire sur la pandémie. Ça a encore été le cas hier où, sur les 1032 tests réalisés, 83 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 8,04 %. Parmi les 83 nouveaux cas, il y a eu 42 cas issus de la transmission communautaire. 33 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Aucun cas de décès lié au covid-19 n’a été enregistré. depuis le premier cas enregistré le 2 mars dernier à hier, le Sénégal a enregistré 13826 contaminés dont 9556 guéris, 287 décédés et 3985 sous traitement