L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI : Ces midinettes-là
On ne parle plus du coronavirus qui continue de tuer dans le monde faisant toussoter l’économie de ce même monde pendant qu’en Italie la population est priée de rester à la maison jusqu’au 3 avril. Parait que sa population est vieille. Un baby-boom en perspective… Dans notre charmant pays, il est établi que grâce à nos saints qui y sont enterrés rien de fâcheux ne pourrait nous arriver. Qu’il en soit ainsi… En tout cas, personne ne se préoccupe de cette épidémie. On continue de se serrer les pinces et de s’encanailler. L’actu qui fait vendre pour le moment, c’est l’affaire qui oppose le directeur d’un réputé établissement à une prétendue mineure. Oui, pour ceux qui en doutaient encore, la gonzesse n’a pas encore atteint l’âge légal qui autorise les mecs à lui tourner autour. Du moins, c’est ce qu’elle prétend. Juste que chez nous, dans ce beau pays qui se nomme Sénégal, nos midinettes sont si délurées qu’elles se sentent offensées quand on leur rappelle leur statut d’impubères. Très tôt affranchies, certaines d’entre elles fréquentent les mêmes endroits que leurs daronnes et s’échangent même des amants, ne se gênant pas pour leur jouer de vilains tours. Bien entendu, l’argent est en jeu. C’est pour la bonne cause, soutirer le maximum de thunes à l’infortuné. Il faut bien faire vivre la famille. Elles savent comment consumer l’homme le plus placide. Ils sont nombreux dans ces assemblées souvent païennes à chercher l’occasion pour déshabiller ces demoiselles loin d’être des innocentes. Derrière l’histoire de la « petite » Dieyna se cache toute la misère qui s’est emparée de ce pays. Et puisque certaines émissions vous font entrer par effraction dans le monde des célébrités… Tous ces parents qui veulent sortir de la crasse y poussent leurs enfants ainsi livrés à des prédateurs et pédophiles. M. Diop doit en tout cas prier le Seigneur de bénéficier de la même baraka que d’autres célébrités qui, empêtrés dans des scandales comme celui dans lequel il se trouve, avaient eu la chance de s’en sortir. Sans avoir trop duré en prison.
KACCOOR BI
CONCOURS DE PLAIDOIRIE LA GENDARMERIE ET LA POLICE EN FINALE !
Dans notre édition d’hier, nous avions révélé la tenue du concours de plaidoirie organisé par la Division de la Justice militaire pour le recrutement d’avocats destinés aux Cours et Tribunaux militaires. Un concours qui s’est d’ailleurs tenu hier au Cercle mess mixte de la Gendarmerie nationale (caserne Samba Diery Diallo) transformé en prétoire pour l’occasion avec comme acteurs des juges et des prévenus militaires. Chaque corps militaire et paramilitaires avait présenté deux candidats : l’Armée, la Gendarmerie nationale, la Brigade nationale des Sapeurs pompiers, la Police, les Eaux et forêts, l’Administration pénitentiaire, la Douane et les Parcs nationaux. Au finish, la Gendarmerie et la Police vont disputer la finale. Cela n’est pas surprenant puisque policiers et gendarmes sont de grands procéduriers, une maîtrise qu’ils tirent de la rédaction quotidienne de procès-verbaux qu’ils dressent au quotidien. Seulement voilà, la surprise est venue d’ailleurs car personne n’aurait imaginé que les Parcs nationaux et les Eaux & forêts regorgent de brillants officiers voire de cracks alors qu’on les considérait comme des corps « marginaux ». A preuve, les Eaux & Forêts ont crée la surprise en éliminant l’Armée et les Sapeurs-pompiers ! En effet, c’est une brillante femme officier du nom de Mme Seynabou Fall qui a porté l’estocade verbale aux militaires et aux soldats du feu avec une plaidoirie de très haute facture qui a laissé bouche bée presque tous les participants. C’est d’ailleurs de peu que cette « forestière » a raté la finale ! Les colonels Moumar Guèye et Mame Balla peuvent être fiers de cette dame, assurément ! Quant aux Sapeurs-pompiers, ils ont été éliminés dès le premier tour. Une élimination qui s’explique puisque tout le monde se demandait comment comme les pompiers ont-ils pu présenter un lieutenant presque « sourdmuet ». En ce sens que personne n’entendait ce que disait ce sapeur-plaideur ! Rappelons-le, les lauréats issus de ce concours de plaidoirie auront l’honneur et le privilège d’être agréés devant toutes les juridictions militaires comme avocats. Mais des avocats en tenues !
COVID 19 MACKY S’INQUIETE DU SORT DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR…
Le chef de l’Etat Macky Sall s’est dit ‘’affecté’’ par la situation des compatriotes vivant dans les pays touchés par l’épidémie du Coronavirus notamment l’Italie, la France et la Chine. « Nous vivons une crise mondiale provoquée par le Covid 19. Nos compatriotes de la diaspora confrontés au confinement et autres contraintes en souffrent. Cela nous affecte directement», a-t-il écrit dans un tweet posté ce mardi. Macky Sall a tenu à leur témoigner le « soutien » et la « solidarité » de toute la nation face à l’épreuve. Et il ne se trouve personne pour demander le rapatriement de tous ces compatriotes ? Où sont donc ceux qui réclamaient le rapatriement de nos 13 malheureux étudiants de Wuhan ?
…IDY SECK AUSSI…
Le président de Rewmi Idrissa Seck a aussi affiché son soutien à nos compatriotes vivant à l’extérieur. « Je suis profondément préoccupé par le risque et les difficultés résultant du confinement, auxquels sont confrontés nos compatriotes de la Diaspora dans certains pays comme la Chine et l’Italie. Je leur exprime ma totale solidarité et encourage leurs familles et proches qui, je l’imagine, vivent quotidiennement dans la peur et l’inquiétude. Je salue les efforts des autorités sanitaires des pays hôtes et prie pour qu’ils soient couronnés de succès » indique l’ancien Premier ministre.
SUSPICION DE CORONAVIRUS DECES D’UN TOURISTE FRANÇAIS A TAMBA
Un ressortissant français du nom de Serge Moulinier âgé 78 ans est décédé, hier, à l’hôpital régional de Tambacounda où il avait été évacué par des hôteliers. Est-il décédé de Covid-19 ? Personne ne saurait vous le dire ! Mais selon les premières informations cliniques, le défunt ne présentait aucun symptôme du coronavirus (fièvre, mal de gorge et toux). Son décès pourrait plutôt être lié à une crise cardiaque. Toujours est-il que le préfet de la commune, le médecin-chef de la région et le chef du Service d’Hygiène ont fait des prélèvements pour ensuite les acheminer vers l’Institut Pasteur de Dakar pour des tests Covid-19. En attendant les résultats, tous les autres touristes et hôteliers qui ont accompagné le défunt font actuellement d’un confinement dans le campement touristique de Tamba.
INSTITUT PASTEUR
Les journalistes étaient curieux de savoir hier pourquoi seul l’Institut Pasteur peut analyser les prélèvements pris sur les patients suspectés de coronavirus. Quid de nos autres établissements de santé ? La réponse est venue hier de la directrice générale de la Santé, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye. Devant les patrons de presse, elle a expliqué que ce n’est pas parce que les autres structures hospitalières n’ont pas ces compétences médicales mais c’est tout simplement parce que c’est l’Organisation mondiale de la santé qui a choisi les Instituts Pasteur du continent ou du moins dans la zone Ouest-africaine pour une homologation. D’ailleurs, c’est à ce titre que l’Union africaine a désigné l’Institut Pasteur de Dakar comme un des deux centres de référence en Afrique pour la détention du nouveau coronavirus apparu en Chine. C’est ainsi que l’Institut Pasteur avait organisé en début février (du 06 au 08) une grande rencontre de riposte africaine. Pendant trois jours, des experts venus d’Ethiopie, d’Afrique du Sud, du Ghana, de Zambie, de Côte d’Ivoire avaient échangé avec leurs collègues du Sénégal. D’ailleurs, le premier cas burkinabé a été confirmé à Dakar où des prélèvements avaient été envoyés.
COLLECTE DE SANG 25 % DE DEFICIT A CAUSE DU CORONAVIRUS
La pandémie du virus Covid-19 installe le Centre National de Transfusion Sanguine (Cnts) dans la peur. Sur la période du 15 février au 10 mars, un déficit de 25 % a été enregistré sur les collectes de sang. Une inquiétude soulevée par le directeur du Cnts, Pr Saliou Diop, qui s’exprimait, ce mardi, en prélude au 10e congrès de la Société Africaine de Transfusion Sanguine (Sats) qui se tiendra cette fois-ci à Dakar du 20 au 23 avril. «Nous avons constaté que depuis la communication qui est faite pour éviter les attroupements, on a une réduction importante du nombre de donneurs de sang. D’ailleurs, les collectes que nous devions faire le 8 mars ont été annulées. Quand on fait la comparaison sur ce que nous attendions en termes de don de sang et ce que nous avons obtenu, il y a eu moins de 25 %. Et c’est sur la période du 15 février au 10 mars. Donc effectivement il y a des conséquences avec la propagation du coronavirus» précise le Professeur Saliou Diop. Mais à en croire le directeur du Cnts, les populations doivent savoir que toutes les dispositions ont été prises pour que les collectes se fassent sans aucun risque de contamination. « Nous avons fait attention à ce que les lieux de collecte soient des lieux très aériens, que ça ne soit pas dans des lieux très confinés. Également des mesures d’hygiène ont été mises en place, des médecins veillent à cela. De ce fait, il n’y a pas de raison de reporter ou d’annuler les collectes. Parce que ça aggrave le déficit de sang», alerte le Pr Diop qui annonce une campagne d’information et de sensibilisation suivie de Journées portes ouvertes, et d’une randonnée pédestre.
LE PRESIDENT EMBALO A DAKAR «LE SENEGAL A OBLIGATION D’AIDER LA GUINEE BISSAU...»
Rendant la monnaie au président Macky Sall pour son soutien, le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a effectué ce mardi sa première visite officielle à Dakar. Accueilli en terre sénégalaise ce mardi 10 mars par son homologue Macky Sall, le président Embalo a explicité le choix porté sur le Sénégal comme première destination de cette tournée. «Comme vous le savez, la Guinée et le Sénégal, c’est deux pays frères. C’est pour réaffirmer la volonté du gouvernement (bissau-guinéen) de coopérer et de renforcer les relations qui lient les deux pays», a indiqué le chef de l’Etat bissau-guinéen. Umaro Sissoco Embalo a profité de l’occasion pour renseigner qu’un nouveau gouvernement vient d’être mis en place et qu’il a besoin du soutien de la communauté internationale. À ce sujet, l’appui du Sénégal est attendu. «On a connu beaucoup de guerres et à chaque fois, le Sénégal en souffre. (Donc), on ne peut mettre le Sénégal en second plan. Il a l’obligation de veiller et d’aider la Guinée Bissau et d’être son porte-parole auprès de la Communauté internationale», a ajouté le président Embalo qui s’est aussi adressé à ses compatriotes qui sont à l’extérieur. Il leur a demandé de rentrer car il appartient aux Bissau-guinéens de travailler pour le développement de leur pays. Le président de la République de Guinée Bissau passera 24 heures à Dakar avant de s’envoler pour Niamey. Abuja est la troisième étape de cette tournée africaine entamée après son investiture le 27 février dernier...
COMMUNE DE DJILASSE, UN SEUL VILLAGE ELECTRIFIE
Venu s’enquérir de la situation des étudiants de la commune de Djilasse (région de Fatick) dans leur appartement à Grand Dakar, le président du mouvement Doolel Sunu Gokh a promis d’accompagner les étudiants de sa localité dans leurs très difficiles conditions de restauration. Le cadre au ministère de l’Urbanisme Djiby Thiam s’engage à octroyer une ration alimentaire mensuelle aux étudiants dont un sac de riz, un bidon d’huile de 20 litres, du sucre et du café. Les étudiants appellent la jeunesse à s’unir pour le changement de leur localité tout en dénonçant les autorités qui ne viennent jamais à leur secours malgré leurs conditions difficiles et la cherté de leur appartement. Selon eux, les cadres de la commune négligent les étudiants qui vivent dans des conditions difficiles. « Les autorités n’ont de considération pour les étudiants que pour leurs intérêts au lendemain des élections », déploré Babacar Ndour. Selon ces étudiants, l’écriture même du nom de Djilasse cause problème dans les actes d’état civil. Les étudiants déplorent que dans toute la commune de Djilasse composée de 12 villages et 10 hameaux, seul le chef-lieu de la commune soit électrifié. Le président Djiby Thiam s’engage à s’investir pour le changement de Djilasse. Fustigeant le retard dans le processus de développement de cette commune, Djiby Thiam, candidat à la mairie de Djilasse déclare « Quand on refuse de faire la politique, on subit les conséquences de la politique »
DETENTION ILLEGALE D’ARME
Le vigile Cheikh Ahmed Tidiane Bâ a été appréhendé à bord d’une voiture alors qu’il détenait une arme. Interrogé par les limiers, il déclare ne pas détenir de permis de port d’armes mais qu’il avait déposé une demande pour l’obtenir. A la barre, le prévenu a soutenu qu’avec l’insécurité galopante qui règne actuellement dans le pays, il a estimé nécessaire d’avoir une arme même si par ailleurs il reconnait avoir enfreint la loi. Le tribunal l’a reconnu coupable et l’a condamné à un mois de prison assorti du sursis.