LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Macky attendu à Médina Baye
Sauf changement de dernière minute, le Président de la République est attendu, ce samedi, dans la Cité religieuse de Médina Baye. D’après des sources de L’As, il y sera pour présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu du Khalife Cheikh Ahmed Tidjane Ibrahim Niass (1932- 2020). Malgré la covid-19, certains apéristes voudraient lui réserver un accueil chaleureux. Une idée pas du tout approuvée avec la montée du coronavirus. Dimanche, Macky Sall sera à Diamniadio pour le lancement de la journée de l’arbre.
Cas communautaire de Nioro
Hier le communiqué a annoncé un nouveau cas communautaire à Nioro. Renseignement pris, il n’en est rien. D’après des autorités locales, aucun cas n’a été signalé. Une telle erreur des services de Diouf Sarr a été aussi signalée à Guinguinéo. Un peu plus de rigueur aiderait quand même.
Le cas communautaire de Tamba est décédé
Alors que le Gouverneur Baldé avait réussi à sauver Tamba , malgré le premier cas de Péte Niébé, le Sénégal oriental a renoué avec le coronavirus. Il s’agit d’un vieil homme de 66 ans qui est décédé peu après son arrivée à l’hôpital. D’ailleurs, c’est le test post mortem qui a révélé qu’il était atteint de la covid-19. Il a été enterré à Touba et des tests ont été effectués sur ses proches. Mais déjà le très efficace gouverneur de Tamba a pris des mesures : fermeture des discothèques et interdiction des rassemblements.
Le lycéen vole un collier en or pour acheter du Yamba
La drogue conduit à toute sorte de dérive. Et ça, la dame Amy Tine, domiciliée au quartier Médinatoul de Diourbel, l’a appris à ses dépens. Son drogué de fils lui a volé son collier en or massif d’une valeur de 800 000 Fcfa pour acheter de la drogue. L’histoire se passe dans la commune de Diourbel, au quartier Médinatoul. Alors que toute sa famille était dans les bras de Morphée, mercredi passé, le jeune drogué Momar Ba, dix-huit ans, élève exclu depuis 2018 du lycée technique Ahmadou Bamba de Diourbel, s’introduit dans la chambre de sa mère pour trouver de quoi s’acheter du chanvre indien. N’ayant trouvé aucun centime, il décide de forcer la boîte à bijou de sa mère Amy Tine. Il s’empare du collier en or massif 21 carats et file, ni vu ni connu. Lorsqu’elle rentre de voyage le lendemain jeudi, la dame s’aperçoit de la disparition de son collier. Elle constate aussi que son coffre à bijoux avait été forcé. Sachant que son fils est un drogué invétéré, elle soupçonne aussitôt ce dernier. Mais le jeune homme avait éteint son téléphone et avait disparu dans la nature. Convaincue que son voleur est son fils, la dame porte plainte. Et dès que l’affaire s’ébruite, Momar Ba reprend contact avec sa mère pour s’excuser, promettant de lui restituer son collier si elle lui remet 70 000 Fcfa, somme qui lui a servi à s’acheter du chanvre indien auprès de son dealer. Tentant alors le tout pour le tout pour entrer en possession de son bien, la mère feint d’accepter le deal. Mais au dernier moment, Momar Ba se rétracte et déclare qu’il se rend en Gambie et qu’il reviendrait plus tard pour lui restituer le collier. Et depuis, plus aucune nouvelle ni du jeune drogué ni du collier. Les recherches entreprises par les services de sécurité n’ont encore rien donné.
Une femme tuée dans sa chambre à Vélingara
La quarantaine, une femme du nom de Dado Ndiaye a été sauvagement assassinée dans la nuit de mercredi à jeudi aux environs de quatre heures par une personne non encore identifiée. Les faits ignobles se sont déroulés à Sinthiang Koundara, chef chef-lieu de commune dans le département de Vélingara. Selon nos informations, la victime a été retrouvée, dans sa chambre, gravement blessée à la tête, par son fils. Ce dernier est allé aussitôt alerter le voisinage. Un témoin apparenté à la défunte raconte : «En pleurs, son enfant m’a réveillé tard la nuit en pleurant pour me dire que sa maman était agressée mortellement par un inconnu. C’est ainsi que je me suis dirigé vers leur concession où nous avons trouvé Dado Ndiaye couchée à même le sol dans une mare de sang. Dans la panique, nous avons crié au secours. Quelques personnes nous ont rejoint», raconte le témoin qui est apparenté à la victime. Une femme tuée dans sa chambre à Vélingara (bis) Un autre proche de la défunte pense à un règlement de comptes. A l’en croire, Dado Ndiaye était une battante et menait beaucoup d’activités génératrices de revenues pour subvenir aux besoins de sa famille. «Elle s’activait aussi dans des tontine et vendait du café aux abords de la route», dit notre interlocuteur qui était en sanglots. De l’avis du deuxième adjoint au maire de la commune de Sinthiang Koundara, Mamadou Yéro Touré, des tirs de fusils ont été entendus dans certains endroits du village au cours de la même nuit. Les gendarmes ont effectué une descente sur les lieux du crime avant d’ouvrir une enquête afin de déterminer les circonstances de l’assassinat de la pauvre dame dont la tête a été fracassée à l’aide d’une arme blanche. La dépouille a été remise aux parents sur instruction du procureur de la république.
Le Sytjust compte ses soutiens
L’indifférence affichée par l’Etat face au mouvement d’humeur déclenché par les travailleurs de la justice depuis plusieurs semaines a fait sortir de leurs gonds les organisations de défense de droit de l’homme. Dans un communiqué conjoint, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Amnesty International Sénégal (AiS) s’émeuvent profondément de l’exacerbation de la crise dans le secteur judiciaire. Prenant fait et cause pour le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust), ces organisations ne comprennent pas l’absence d’ouverture de négociations réelles entre le Gouvernement et le Syndicalistes. Pour elles, le Gouvernement du Sénégal semble s’inscrire dans une dynamique de pourrissement et une stratégie de substitution du personnel des greffiers par un personnel militaire et paramilitaire formé sur le tas en violation des principes gouvernant les statuts des juridictions de droit commun. Le Sytjust compte ses soutiens (bis) Se rangeant totalement du côté de Me Boun Aya Malick Diop et Cie, les droits de l’hommiste fustigent l’enlisement de la crise. Pour Sadikh Niasse, Alassane Seck et Seydi Gassama, «la panoplie de pseudo solutions irréalistes mises en œuvre ne saurait perdurer sans entrainer une dislocation irrémédiable de la chaine judiciaire dont le greffe constitue le socle pyramidal. Raison pour laquelle, ils invitent de nouveau le Gouvernement à renouer sans délai le fil du dialogue avec les travailleurs de la justice afin qu’une solution heureuse puisse être trouvée dans le respect des acquis déjà actés et des concessions auxquelles ces derniers ne manqueront pas de consentir.
Le MESRI et les bacheliers de 2019
Après les instructions du Président Macky Sall demandant, lors du dernier conseil des ministres, l’orientation de tous les bacheliers de 2019, les services de Cheikh Oumar Hann sont sortis de leur réserve pour faire quelques précisions. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) soutient que tous les bacheliers de 2019 qui avaient formulé la demande d’orientation dans les Universités et autres Etablissements publics en respectant les procédures édictées par la plateforme Campusen, ont été tous orientés. Toutefois, si des omissions existent malgré le respect des procédures établies, souligne le Mesri, les concernés sont invités à se rapprocher, preuves à l’appui (notifications de Campusen, validation), de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur pour leur prise en charge.
La veuve de Alioune Badara Niang rejoint son époux
C’est ce qu’on pourrait appeler des «destins liés». L’histoire entre Alioune Badara Niang, ancien responsable du Pds et Pca de la Lonase et son épouse est une belle leçon de vie et donne beaucoup à réfléchir. En effet, trois jours seulement après la disparition du père de Ibrahima Condetto Niang et de Marie Louise Niang, sa veuve s’est éteinte hier à l’hôpital Principal de Dakar où elle était en réanimation. Ce qui veut dire qu’en l’espace de 72 heures, la famille Niang a été doublement endeuillée.
«Infox» du décès de Imam Moustapha Guèye
Hier en début de soirée, «l’information» selon laquelle l’imam Moustapha Guèye (celui qui a fait les beaux jours de la Rts avec ses prêches restés mémorables) est décédé a circulé sur les sites internet avant d’être reprise par sur les réseaux sociaux. Alors que beaucoup de Sénégalais ont été effondrés et atterrés par la nouvelle, il se trouve qu’on était en face d’une véritable fakenews. Non seulement imam Moustapha Guèye est bien vivant, mais aussi il se porte comme un charme. Le meilleur démenti qu’il a fait, c’est d’apparaître, très relax, dans une vidéo à travers laquelle il a rassuré ses proches, amis et autres Sénégalais qui sont très attachés à sa personne.
Ouattara et Condé briguent un 3e mandat
Les Présidents ivoirien et guinéen, Alassane Dramane Ouattara et Alpha Condé, ont déclaré leur candidature pour la prochaine présidentielle de leurs pays respectifs. Comme s’ils s’étaient passés le mot, les deux dirigeants ont annoncé la nouvelle hier. Leurs candidatures risquent de poser d’énormes problèmes puisqu’ils briguent un troisième mandat. Ce que leur contestent leurs opposants ainsi que les membres de la société civile de leur pays. Condé a longtemps laissé planer le suspense, tandis que Ouattara avait publiquement déclaré, en mars dernier, qu’il ne se représenterait pas. Le Président ivoirien avait désigné son dauphin en la personne de Amadou Gon Coulibaly, alors Premier ministre. Ce dernier est décédé il y a un mois.
Mamadou Talla rend hommage au SOURANG
«Il fut un grand soldat de l’éducation», écrit le ministre de l’Education dans une note parvenue à L’As. «Le Sénégal vient de perdre un de ses illustres fils le professeur Moustapha SOURANG. Un homme multidimensionnel aux qualités humaines exceptionnelles. Le Pr Moustapha SOURANG a servi l’université mais aussi la cité. Il a été ancien Doyen de la faculté de droit, puis recteur de l’UCAD avant d’être nommé ministre de l’éducation nationale et ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Sous son magistère, il a conduit beaucoup de réformes aussi bien pédagogiques qu’institutionnelles qui ont largement contribué à élargir l’accès à l’éducation, diversifier les offres éducatives et améliorer la qualité des enseignements apprentissages. Feu Moustapha SOURANG était un citoyen digne, un brillant intellectuel et un militant du dialogue et du consensus », ajoute-t-il avant de conclure : « Je voudrai, au nom de tous les acteurs de l’Education, au nom de tous les agents du ministère de l’Education et à mon nom propre présenter mes condoléances à Monsieur le Président de la République Macky SALL, au Khalif général des mourides, au khalif de Darou khoudous, à sa famille biologique et professionnelle. Puisse Allah SWT l’accueillir au Paradis Firdawsi».