IL FAUDRA TROUVER UNE SOLUTION À LA PRATIQUE ACTUELLE DE L’AGRICULTURE
Le Directeur de la Protection des Végétaux (DPV), Docteur Saliou Ngom, a souligné, lundi, la nécessité de trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture qui, dit-il, ‘’est fortement marquée par les changements climatiques

Toubab Dialaw (Rufisque), 23 mai (APS) - Le Directeur de la Protection des Végétaux (DPV), Docteur Saliou Ngom, a souligné, lundi, la nécessité de trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture qui, dit-il, ‘’est fortement marquée par les changements climatiques, l’utilisation des intrants agricoles et un environnement dégradé’’.
‘’Il va falloir trouver une solution à la pratique actuelle de l’agriculture marquée par les changements climatiques et l’utilisation des intrants chimiques qui a entraîné un environnement fortement dégradé’’, a-t-il dit.
M. Ngom représentait le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé, à l’ouverture du forum inter régional TAPSA-Sahel sur le thème : ‘’Transition agroécologie et territoires sahéliens : Enjeux, expériences et perspectives’’.
C’est pour cette raison, selon lui, que les autorités du Sénégal et de la sous-région, à travers la politique agricole de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), ont orienté leurs activités vers une transition écologique, qui ‘’va permettre l’utilisation de produits organiques qui respectent l’environnement’’.
‘’Cette transition va aussi permettre la production des aliments de qualité pour la santé publique, mais également accroître les exportations avec des produits de meilleure qualité’’, a fait savoir le Dr Ngom, par ailleurs correspondant national du projet axé sur la transition écologique de la CEDEAO.
Le Directeur de la DPV ajoute que l’agroécologie est une agriculture qui va permettre la reconstitution des bases productives, aussi bien pour les sols et l’eau.
‘’Avec l’agroécologie, les agriculteurs ne vont pas cultiver pour aujourd’hui, mais pour demain. C’est dans ce sens qu’elle va participer à la souveraineté alimentaire en se basant sur des pratiques durables et compétitives par rapport aux intrants chimiques’’, a aussi expliqué Saliou Ngom.
D’ailleurs, a-t-il insisté, il va falloir éradiquer la conception selon laquelle les gros producteurs ne peuvent pas produire sans les engrais. ‘’Cela va leur permettre de s’engager vers une agriculture durable’’, a-t-il soutenu.