«AMA BALDE A PEUR DE MOI !»
GARGA MBOSSE RAILLE LE PIKINOIS

Garga Mbossé s’est payé hier la tête d’Ama Baldé. Le pensionnaire de l’écurie «Door Doraat» estime tout simplement que le fils de Falaye Baldé a peur de lui. D’après le frangin de Zoss, leurs chemins s’étaient croisés à maintes reprises, mais Ama a tout fait pour éviter un combat contre lui.
PREPARATION HIVERNALE
«J’y suis à fond. Et je travaille pour avoir plus de force. Il me le faut pour bien préparer la saison prochaine. Le poids est le cadet de mes soucis. Tout ce que je veux, c’est augmenter ma force interieure. C’est pourquoi mon staff m’a concocté un planning qui s’articule autour de la musculation et des courses de longue distance».
UN SEUL COMBAT EN 2014
«Moi je suis un lutteur, mais pas un promoteur. Si donc cela ne dépendait que de moi, je serais redescendu dans l’arène à chaque dimanche. Mais ce n’est pas de mon ressort. Il y a aussi que la lutte devient de plus en plus serrée. Les combats se font rares. Si ce n’était pas le report de mon combat contre Lac Rose, j’aurais fait une année blanche. La plupart de mes adversaires potentiels ont lutté en fin de saison, et cela a été très difficile pour moi de trouver preneur. Tout le monde connaît mes potentiels adversaires. Je n’ai jamais cité de nom et ce n’est pas aujourd’hui que je vais le faire. Mais les amateurs savent quelles sont mes prochaines cibles»
UN COMBAT CONTRE AMA BALDE?
«Ama a peur de moi. C’est un poltron ! Il parle pour amuser la galerie, mais il n’a pas le cran de me faire face. Je l’ai défié à plusieurs reprises et il a fui. Ama Baldé cherche la facilité. Il parle pour ne rien dire. Je suis sûr que si demain on lui propose un duel contre moi, il dira non. Il a peur de moi. Il cherche la facilité encore une fois, alors qu’il n’y a rien de facile ici. Il a peur de moi, c’est tout. Sa dernière victoire (contre Malick Niang) me laisse de marbre. Je lui fait peur. Et j’avoue que j’étais très surpris de l’entendre me citer comme son potentiel adversaire. Pour moi, il voulait juste mettre de l’ambiance comme il était à la télé, mais il ne croit pas en ce qu’il dit. Un promoteur m’avait dit de le défier et qu’il s’occupera du reste. Ce que j’ai fait, mais il n’a jamais accepté de m’affronter. J’en ai conclu que je lui fous la trouille».
DES DUELS ENTRE ESPOIRS
«C’est une bonne chose. Je l’ai toujours dit et je pense être le premier à le faire. J’ai pris Lac Rose, alors qu’il n’était même pas dans mes plans. Et je suis sûr que s’il avait terrassé Tonnerre, Lac Rose ne m’aurait jamais affronté. Mais j’ai accepté de le prendre car nous sommes de la même génération. Si on ne lutte pas entre nous, on ne va affronter que des vieux. Que ça soit clair, je ne veux pas croiser mes aînés, mais plutôt les lutteurs de ma génération. Il le faut pour prouver qui est le meilleur entre nous avant de songer à affronter ceux qui sont en haut».
LA LUTTE INDESIRABLE DANS LES STADES DE FOOTBALL
«C’est un faux débat car le ministre des Sports Matar Bâ a clairement dit qu’il y aura toujours la lutte à Demba Diop. C’est une discipline comme toutes les autres. Par conséquent, elle doit être pratiquée partout dans le pays. C’est notre gagne-pain et il y a des milliers de gens qui n’ont que la lutte pour vivre. Il faut donc la préserver et essayer de la promouvoir. Mais je reste persuadé que si on avait notre propre arène nationale, on n’en serait pas la. Aussi, s’il y avait assez de stades omnisport, le problème serait résolu. La lutte est un sport de chez nous. Et je pense qu’il urge que nous possédions notre propre stade. Que l’arène nationale soit construite à Pikine, Diamniadio ou ailleurs, ce n’est pas un problème. A mon avis, l’Etat doit prendre ses responsabilités et faire ce qu’il a à faire. C’est tout. Et j’en profite pour suggérer à mes collègues lutteurs de véhiculer une image positive de ce sport. De par notre comportement et notre langage, on se doit d’être des modèles. Nous sommes des responsables et on doit tout faire pour sauvegarder la lutte».