LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

1644 ha de Khoumbé…
Les autorités municipales de Diamniadio ont apporté un éclairage relatif à la désaffectation de 1644 hectares sis à Khoumbé. En conférence de presse hier, le premier adjoint au maire a soutenu que «cette superficie a été désaffectée par l’Etat du (Sunugaal) dans un souci de décongestionner (Ndakaaru) et de réaliser de façon coordonnée des programmes importants de construction de logements et d’équipements. Le président de la République avait par décret n°2013-1043 du 25 Juillet 2013, déclaré d’utilité publique, le nouveau pôle de développement urbain de Diamniadio». «Et dans le souci de rationaliser la gestion du pôle urbain, l’Etat a par décret n° 2014-968 du 19 août 2014, procédé à l’immatriculation en son nom de l’ensemble des terres comprises dans ce site qui s’étend sur une superficie de 1644 hectares dont les lotissements de Khoumbé et Khoumbé Extension de la commune de Diamniadio» poursuit Alioune Sané selon qui les promoteurs, frustrés ont réclamé leurs 46 hectares.
…La mairie de…
A en croire le 1er adjoint au maire, la désaffectation de ces lotissements avait été prononcée par l’article 2 du décret n° 2014-968 et cela en application des dispositions des articles 36 et suivants du décret n° 64-574 du 30 juillet 64 portant application de la loi sur le domaine nationale. Pour le secrétaire municipal Abdou Ndiaye, la mairie de Diamniadio n’est pas l’auteur de cette désaffectation. Et d’argumenter : «Tout le monde peut constater l’effectivité de la désaffectation par l’Etat de la totalité des parcelles comprises dans ces deux lotissements et leur réaffectation par la Délégation générale au pôle urbain de Diamniadio, à l’entreprise Keyrode».
…Diamniadio se blanchit
Selon lui, «contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, il faut savoir que dans cette affaire, la commune n’a même pas été informée ni son avis sollicité. Et c’était pareil à Dougar avec la Sn Hlm et à la Cité des fonctionnaires où les ouvriers travaillent sous escorte de la gendarmerie». Par ailleurs M Ndiaye révèle : « La mairie n’a pas compétence à désaffecter une zone immatriculée par l’Etat et que le maire n’a pas signé de convention avec le pôle urbain. Les lotissements de Khoumbé et Khoumbé Extension ont été effectués dans la légalité avec un procès-verbal d’attribution. Le maire s’est toujours battu pour que le site soit laissé aux ayants droit, en vain».
L’Onu recule
Le combat des Femmes africaines leaders pour protester contre la nomination d’un homme à la tête du bureau régional d’Onu-Femmes basé à Ndakaaru par les autorités onusiennes vient de connaître un épilogue favorable. En effet, quelques jours après qu’elles ont engagé la bataille, l’Onu a reculé en jugeant légitime la revendication et en décidant de revoir son premier choix en nommant, dans les prochains jours, une femme expérimentée à la tête d’Onu-Femmes à Ndakaaru. Selon nos capteurs, cette décision a été prise, jeudi, par les autorités onusiennes suite à un article paru mardi dans nos colonnes et dans lequel on révélait la colère des Femmes leaders africaines suite à la nomination d’un homme à la tête du bureau régional d’Onu-Femmes de Ndakaaru.
L’Onu recule (bis)
«Félicitations aux autorités onusiennes pour leur sens d’écoute, leur capacité d’analyse, mais surtout le courage de reconnaître l’argument avancé par ces braves femmes leaders. Merci à tous ceux qui ont soutenu ce noble combat des femmes», s’est réjouie, hier, une d’entre elles. Pour rappel, ces femmes africaines leaders avaient lancé une pétition pour exprimer leur colère contre les Nations unies, suite à la sélection d’un homme pour diriger la Direction régionale d’Onu-Femmes basée à Ndakaaru. Elles avaient même saisi SMS par ailleurs prési en exercice de la Cedeao), Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’Onu et Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, Sous-secrétaire générale des Nations unies et directrice exécutive d’Onu Femmes. Dans leurs correspondances, ces dernières manifestaient toute leur colère face à cette décision.
Prési de l’Ugaaco
Le Directeur général de l’Agence des Aéroports du Sénégal (Ads) arbore une nouvelle casquette sur sa tête. Papa Maël Diop a été porté hier vendredi 12 juin 2015, à la présidence de l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique du Centre et de l’Ouest (Ugaaco) à l’issue de la 9e Assemblée générale qui avait débuté ici à Ndakaaru le 10 juin 2015. Le nouveau prési de l’Ugaaco entend œuvrer durant son mandat à la modernisation de la structure et développer des partenariats avec les autres acteurs aéroportuaires. Il a, en outre, décidé de faire du thème de la présente Ag («Aéroports et qualité de services») son cheval de bataille. Il faut noter, entre autres décisions prises lors de cette Ag que Tchalla Abdoulaye Germain du Bénin est reconduit au poste de Secrétaire exécutif de l’Ugaaco pour un second mandat de 2 ans.
Amnesty en colère…
Les relations entre Amnesty International et les autorités marocaines continuent de se dégrader. En effet, l’organisation a annoncé, hier, que le 11 juin dernier, la police marocaine a arrêté séparément John Dalhuisen, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International, et Irem Arf, chercheuse sur les droits des migrants et des réfugiés. Cela, alors qu’ils commençaient leurs investigations sur la situation des droits des migrants et des réfugiés au Maroc. «Tous deux se sont vus confisquer leur passeport et ont été interrogés respectivement au poste de police de Rabat et d’Oujda, avant d'être expulsés à bord d'un avion pour Londres et via un vol pour Paris», a déploré Amnesty international. Selon l’organisation, en expulsant les deux experts, les autorités marocaines tentent «d’entraver des recherches légitimes sur les droits humains et de museler toute critique dans le pays».
…Après le Maroc
«Les propos ambitieux du Maroc se targuant d’être un pays ouvert ont été réduits à néant par ses actes», a déclaré Anna Neistat, directrice générale chargée des recherches à Amnesty International. Pour elle, à travers cette attitude, les autorités marocaines incitent à penser qu’elles ont quelque chose à cacher. «Au lieu de nous expulser, les autorités marocaines devraient montrer qu’elles n’ont rien à cacher, en permettant aux chercheurs sur les droits humains d’entrer librement en contact avec les personnes les plus exposées aux violations de ces droits», a indiqué Anna Neistat. Elle a par ailleurs souligné que «ces efforts des autorités marocaines visant à entraver» le travail d’Amnesty International dans le pays et ses enquêtes sur des atteintes aux droits humains présumées, s’inscrivent dans «un renforcement des restrictions imposées aux organisations locales de défense des droits humains».
Modernisation
De grands pas vers la modernisation de l'administration des transports routiers. Après des réunions sectorielles menées avec les différentes parties prenantes, le ministre de tutelle réunit, hier et aujourd’hui à Saly (Mbour), l'ensemble des structures de l'administration centrale intervenant dans le secteur des transports. Selon le service de Com du ministère, la Douane, les Impôts, le Trésor, le ministère de la Justice, la gendarmerie, le ministère de l'Intérieur et l'Agence de l'informatique de l'Etat ont pris part à cet atelier technique dont la finalité est d’aligner l'administration des transports sur les standards internationaux en matière de délivrance de titres de transports fiables et sécurisés.
Modernisation (bis)
Mais aussi améliorer la qualité des prestations de service par la célérité dans le traitement fiable des dossiers indépendamment du lieu de résidence du citoyen. Il s’agit également de créer une synergie entre les différents acteurs du secteur (transport, concessionnaires, auto-école, centres de visite technique, police, gendarmerie...) pour moderniser et mettre à niveau leurs activités et de renforcer la prévention et le contrôle de la sécurité routière par un suivi rigoureux des infractions au Code de la route grâce à l'introduction d'un dossier portable sur les permis de conduire et les cartes grises, permettant aux corps de contrôle un accès instantané aux données encodées et l'enregistrement immédiat de nouvelles infractions.
Audiences
SMS est arrivé hier vendredi 12 juin à Johannesburg où il prend part, d’aujourd’hui 13 au 15 juin 2015, à la 33ème Réunion du Comité d'orientation des chefs d'Etat et de Gouvernement du Nepad suivie du 25e Sommet de l'Union africaine. Tambour battant, renseigne le Palais, SMS a mis à profit la première journée de son séjour en Afrique du Sud pour s’entretenir avec des acteurs économiques et politiques. Recevant Ibrahim Mayaki, SMS a échangé avec lui sur l’intégration régionale sous l’angle du renforcement de la capacité des commissions économiques régionales à travers qui, l’Afrique parvient, désormais, à parler d’une seule voix. L’audience que SMS a par la suite accordée au docteur Mabouba Diagne, Directeur régional de Barclays, accompagné d’investisseurs Sud-africains a permis d’étudier plusieurs projets
Audiences (bis)
Il y a un projet de construction, au sein de l’université Amadou Makhtar Mbow de Ndakaaru, d’un campus universitaire d’une capacité de 10 000 logements entre octobre 2016 et octobre 2017. Il y a aussi la construction de centrales solaires de 5 mégawatts chacune pour, à terme, atteindre de 50 mégawatts sur 22 mois. Il y a un projet de construction de centres commerciaux et de supermarchés de standing pour décongestionner le centre ville de Ndakaaru et un autre qui, à travers des contrats de partenariat Public/Privé, vise la construction et l’amélioration de prisons et autres lieux de détention. Par ailleurs SMS a reçu Mme Catherine Samba-Panza, Présidente de la Transition en République Centrafricaine.
Cnls
Ça grince des dents au Conseil national lutte contre le Sida (Cnls). De grosses craintes sont nourries après que le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a décidé de diminuer ses financements. Selon nos capteurs, le Secrétaire exécutif du Cnls, Safiétou Thiam s’apprête à opérer une restructuration en profondeur avec des suppressions de poste en vue dans les régions. En faut ce sont kes unités d’appui régionales qui risquent pour beaucoup de disparaitre si elles ne sont intégrées dans les régions médicales. Mais le dégraissage ne concerne pas que les régions. Nos capteurs nus soufflent que la «ndawsi» a dans son viseur la tête de certains responsables au niveau de Ndakaaru. Et la fin des contrats avec la clôture du financement en cours du Fonds mondial en fin juin risque d’être une fenêtre de tir idéal pour en abattre certains malgré le fait que leurs postes ont été budgétisés avec le financement de 20 millions d’euros que le Fonds a alloué pour un nouvel accord de deux ans, déplorent nos capteurs qui renseignent qu’aussi bien au niveau des régions que de Ndakaaru, les gens s’organisent pour le combat au cas où Safiétou sortirait le sabre.
Exemption de visa
Un grand pas dans la coopération entre le Sunugaal et l’Afrique du Sud. Hier, les deux pays ont signé un accord d’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. Une cérémonie de signature à Prétoria entre Mankeur Ndiaye, ministre sunugaalien des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'extérieur et Malusi Gigaba, ministre sud-africain de l'Intérieur (Home Affairs) en présence de Momar Diop, Ambassadeur du Sunugaal en Afrique du Sud et Mme Miriam Saohatse, Directrice Afrique au ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération. Ainsi avec cet accord, les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels ou de service, en cours de validité, de l'une des Parties, peuvent entrer, transiter ou séjourner dans le territoire de l'autre Partie, pour une durée ne dépassant pas quatre-vingt-dix (90) jours, ou en sortir, sans avoir besoin d'obtenir un visa.