LE PROCESSUS DE PASSAGE DE LA LOGIQUE DES BUDGETS DE MOYENS A CEUX ORIENTES VERS LES RESULTATS EN COURS
ELABORATION DE LA LETTRE DE POLITIQUE SECTORIELLE DE DEVELOPPEMENT

«La mise en œuvre du Pse ne saurait être assurée dans la durée sans Lettres de politiques sectorielles cohérentes, traduites en budgets et programmes et dûment financées». C’est là, la conviction du Directeur général de la planification et des politiques économiques au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Pierre Ndiaye.
Le ministère de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des télé-services de l’Etat, en partenariat avec le ministère de l’Economie, des Finances et du Pan, a lancé, hier, le processus d’élaboration de sa Lettre de politique sectorielle de développement. A cette occasion, le Directeur général de la Planification et des politiques économiques du département des Finances, Pierre Ndiaye, a rappelé que les Lettres de politiques sectorielles permettent de donner un contenu opérationnel aux missions des départements ministériels et aux autres structures en charge de la mise en œuvre des politiques publiques.
«Les Lettres de politiques sectorielles offrent un cadre consensuel de référence de documents de programmations pluriannuelles, des dépenses prévues par la loi organique relative aux lois des finances. Elles constituent, donc, un préalable important pour passer de la logique des budgets de moyens, aux budgets orientés vers les résultats. Il s’y ajoute que la mise en œuvre effective du Plan Sénégal émergent (Pse), devenu le référentiel des politiques publiques depuis son lancement en février 2014», a expliqué M. Ndiaye qui a précisé que «cette mise en œuvre ne saurait être assurée dans la durée sans des Lettres de politiques sectorielles cohérentes traduites en budgets et programmes et dûment financés».
Et pour un souci d’harmonisation des approches des guides méthodologiques ont été élaborées. «Ces outils de gestion ont pour but de contribuer à l’efficacité de l’aide publique au développement, à travers la bonne gouvernance et le respect de l’obligation de rendre compte associé à l’accès aux ressources publiques», a renseigné le directeur de la Planification et des politiques économiques qui est d’avis que «le changement de paradigmes qu’introduit la budgétisation axée sur les résultats, nous commande d’adopter un comportement nouveau, avec comme corolaire le passage d’une logique de budget moyen à une logique de performance dans la conduite des politiques publiques».
Par ailleurs, il a soutenu que «l’investissement privé est le moteur de l’accélération de la croissance qui est programmée dans la durée pour atteindre les objectifs fixés dans le Pse. La politique sectorielle dans ce domaine stratégique à donc besoin d’être la contribution de la participation de toutes les parties prenantes».
Pour sa part, le ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du Développement des télé-services de l’Etat, Khoudia Mbaye, de dire que «cette Lettre de politique sectorielle qui est le document de programmation pluriannuelle des dépenses apportera une meilleure visibilité des actions que nous aurons à entreprendre».