LE PRIX DU KG FIXÉ À 200 F
Commercialisation de l’arachide

Le prix de l’arachide n’a pas varié. A l’instar de la précédente campagne de commercialisation, le prix au producteur a été fixé à 200 francs Cfa hier, par le gouvernement qui, pour une bonne campagne arachidière, a pris 11 mesures dont la mise en place d’un fonds de commercialisation d’un montant de 11,5 milliards de francs Cfa pour l’achat des semences.
Le kilogramme d’arachide sera encore vendu à 200 francs Cfa cette année. Le prix a été fixé hier par les acteurs et le gouvernement à l’issue d’un conseil interministériel sur la prochaine campagne de commercialisation de l’arachidière, qui va débuter le 16 novembre 2015. «Ce prix est un prix planché», a précisé Seydou Gueye, porte parole du gouvernement à la fin du conseil.
Le Premier ministre a ainsi retenu 11 mesures dont la mise en œuvre devrait permettre une bonne campagne de commercialisation de l’arachide. Pour éviter un bradage de la production agricole très prometteuse cette année, sécuriser les revenus des agriculteurs mais aussi le capital semencier, Mahammad Boun Abdallah Dionne a validé la proposition de la mise en place d’un fonds de commercialisation doté d’un montant de 11,5 milliards de francs Cfa destiné à l’achat des semences.
Il a aussi retenu la subvention des graines écrémées pour un volume global de 25 mille tonnes, «étant entendu que pour les graines certifiées, le volume porte sur 50 mille tonnes, ce qui porte le capital semencier à 50 mille tonnes», a détaillé Seydou Gueye. Autres mesures prises, la reconduction du protocole d’accord entre l’Etat et les huiliers, afin de contrer les situations du marché.
La sixième mesure a trait aux factures en instances et aux encours. «Le ministre de l’économie et des finances prendra toutes les dispositions nécessaires pour que ces factures soient réglées et que l’encours soit traité avant le démarrage de la campagne», rassure le porteparole du gouvernement, qui fait part de l’instauration d’une réserve de 9 mille tonnes constituée au niveau des semences destinée à la région du Sud par soucis d’équité territorial, «mais également du fait de l’implantation des usines dans cette partie du territoire».
La huitième mesure porte sur le renforcement du contrôle sanitaire et phytosanitaire pour les produits d’exportation ; alors que la neuvième à trait à la formule à mettre en place pour engager et impliquer la Suneor dans cette campagne avec la perspective de faire fonctionner toutes les usines de cette société, pour la collecte et le traitement des graines.
Il a aussi, été retenu la création par arrêté du ministre, informe M. Gueye, d’un fonds de commercialisation sous la tutelle du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural avec une bonification «C’est un fonds de commercialisation avec une bonification étant donné que le taux est fixé à 10%».