LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

. Le ministre de l'Intérieur…
Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, est revenu hier sur l'affaire, Walfadjri. Pour rappel, dimanche 20 mars 2016, jour du référendum, le Dg de l'Artp a débarqué sur place avec un car technique et une escouade de police, Sidy Lamine Niasse l'accusant de vouloir couper le signal de ses télé et radio, Abdou Karim Sall révélant qu'il était venu juste le mettre en garde. Pour le premier flic du pays, "il s’était agi tout simplement d’une sommation à apporter à l’autorité de cette télévision. Ce qu’il faut savoir c’est que nous ne pouvons pas permettre à un groupe de presse ou à une personne quelconque, de continuer la propagande en dehors des délais légaux fixés".
…Confirme le Dg de l'Artp
Il explique que "la campagne électorale a pris fin le 18 mars à minuit et il n’était plus possible qu’un Sénégalais de quelque bord qu’il soit, puisse continuer de faire la propagande après cette heure". M. Diallo de poursuivre : "Ce qui a été constaté ce jour-là, c’est que la propagande a continué sur Walf. Mais la décision est revenue à l’autorité habilitée qui est allée faire la sommation. Et comme cette autorité l’a bien dit, il n’était pas question de couper le signal". En attendant, le ministre de l'Intérieur prévient sur un ton menaçant : "Quoi qu’il en soit nous prendrons les dispositions appropriées pour qu’à l’avenir de tels manquements ne puissent être constatés".
Le meurtrier convoque…
Né en 1955, le sexagénaire René Mbaye Tine, marié depuis 23 ans et père de cinq enfants, avait été mortellement poignardé par un vigile reconverti en agresseur. C'était le jeudi 16 mars dernier, vers 13 h à hauteur de la rue qui mène vers les cimetières de Yoff. Une agression qui a viré au drame. Informés par téléphone, les éléments du poste de police des Parcelles assainies qui se sont déplacés sur les lieux ont découvert le corps sans vie d’une personne qui a été identifiée comme René Mbaye Tine né en 1955 à Mbaraglou. Et après les constats d’usage, les limiers ont conclu que ce crime commis par Abdoulaye Ba n’a d’autre mobile qu’une tentative de vol avec violence. Finalement interpellé sur place, le meurtrier Abdoulaye Ba, né en 1977 en Guinée et qui se dit vigile de profession, a reconnu, sans ambages les faits, lors de l’enquête préliminaire.
…Des forces surnaturelles
Mais ce qui est nouveau, c'est que le meurtrier qui risque les assises après avoir été déféré le 18 mars dit avoir agi sous la dictée d’une force surnaturelle qui l’a poussé à commettre ce crime. Selon lui, dans un premier temps, lorsqu’il a abordé le vieux, il a tenté de lui remettre la somme de 40 000 francs. Ce que ce dernier aurait refusé de prendre, selon ses propos. Une version tirée par les cheveux, selon les limiers qui rappellent que le mis en cause a assené trois coups de couteau à René Mbaye Tine au cœur, au poumon et à la nuque. Plus tard, le mis en cause est revenu sur ses déclarations, en indiquant que c’est une agression à l’issue de laquelle, il aurait soutiré la somme de 30 000 francs à sa victime avant de la poignarder. Il a également avoué que la victime ne lui a rien fait et qu’il ne l’avait jamais croisé auparavant.
Réplique
Après la sortie musclée du président de la Convergence pour une alternative citoyenne invitant le chef de l’Etat, SMS, à renouveler la classe politique à Mbacké, le Directeur général de la Société des pôles urbains de Diamniadio, par ailleurs président du Comité électoral de «Benno Bokk Yakaar» s’est senti visé. Pour les partisans de Gallo Ba qui tenaient une conférence de presse à la permanence du parti, hier, à Mbacké, la déroute de Bby est due à un vote-sanction contre certains responsables qui souhaitent que le Dg soit demis de ses fonctions, alors qu’il est l’homme de la situation dans la commune de Mbacké. Cette défaite, selon eux, est une cabale orchestrée au sein de l’Apr par des responsables alimentaires qui ont cherché à soutirer de l’argent au président Gallo Ba qui a opposé une fin de non recevoir. Le camp de M. Ba demande d’ailleurs l’organisation de primaires pour servir de baromètre permettant de designer le patron des «apéristes» de Mbacké. Très en colère, ils estiment que leur mentor n’a rien à se reprocher et compte poursuivre son travail de massification du parti, quel que soit l’obstacle qui se dressera devant lui.
Caravane
Une grande caravane de plus d'une cinquantaine de véhicules a sillonné toutes les artères de la commune de Kaffrine, avant hier soir, pour fêter la victoire du "Oui". Avec tous les responsables locaux de l'Apr que sont Abdoul Aziz Ndiaye, la députée Yaye Ndao Diop, l'ancienne député Adja Leyti Ndiaye, Mme Gnilane Ndiaye, Momar Talla Mergane, à l’initiative d’Abdoulaye Sow. Cette caravane s'est terminée en mini meeting de remerciements aux électeurs et marque une volonté nouvelle d'aller ensemble. Tous ces responsables ont félicité Abdoulaye Sow pour toutes les initiatives prises pour rassembler tous les responsables du parti et son apport décisif dans la victoire éclatante du Bby à Kaffrine
Echec de…
Que retenir du référendum ? Selon Amacodou Diouf, président du Conseil d’administration de l'Ong Ahdis, "le fait saillant du référendum est la faible mobilisation de nos concitoyens (…) conséquence de la non-appropriation des mesures soumises à l’appréciation du peuple". Selon lui, "cette faible mobilisation est une invite à davantage faire partager avec les citoyens des mesures qui les concernent, leur donner régulièrement l’opportunité de s’assurer d’une participation effective à la définition des politiques publiques". Rappelant que dans sa déclaration du 26 février 2016, il avait dit qu'il fallait donner aux Sunugaaliens un temps de réflexion, pour voter et pour dire "oui" ou "non", Amacodou Diouf réitère son appel à SMS. Visez la suite…
…L’appropriation…
C'est pour "une forte implication des acteurs intéressés dans l’élaboration des lois organiques ou tout autre texte législatif et/ou réglementaire pour l’applicationdes principes constitutionnels soumis au référendum. Un partage approfondi et inclusif de ces textes est utile et facilitera les contributions des acteurs aux réformes envisagées". Il souhaite aussi que le chef de l'Etat promeuve "une concertation plurielle avec tous les acteurs (acteurs de développement, partis politiques, pouvoirs religieux, partenaires techniques et financiers, etc.) pour un sursaut économique national" car estimant que "le pays doit aller au travail à la suite du Référendum". C'est pourquoi d'ailleurs Ahdis propose que soient approfondis, dans le futur proche, trois aspects. D'abord, "la définition du type d’Etat et la fonction du gouvernement dans un système (à renouveler) de régulation du jeu économique et social".
…Des réformes
Le "'trop d’Etat' monopoliste par essence, même dans le secteur du développement communautaire, est en déphasage avec l’édification d’un socle pour 'l’émergence' économique", dit-il. Ensuite, "relativement au financement de la société civile (Ong, syndicats et autres organisations corporatistes), l’Etat gagnerait à initier une réflexion stratégique à travers des 'Assises de la société civile' ou toute autre forme de concertations de la manière la plus inclusive possible avec une approche participative garantie par tous les acteurs". Enfin, "par rapport à la coopération économique et financière internationale que le gouvernement de notre pays mène, il importe de statuer sur l’efficacité de l’aide et d’exiger des partenaires de la coopération bi et multi latérale le respect des principes de la Déclaration de Paris. L’aide octroyée au Sénégalais doit rester au profit des (Sunugaaliens)".
Diène Farba
Selon nos capteurs, le ministre du Renouveau urbain a joué un rôle majeur dans la victoire du «Oui» dans la région de Kaolack. A en croire nos machins, Diène Farba Sarr alias Ppp a organisé 9 meetings et mis la main à la poche pour une victoire nette et sans bavure du «Oui» dans le Saloum. Il a appuyé les «apéristes» de la commune avec une enveloppe de 2 millions de F Cfa et du carburant. Il a remis 250 000 F Cfa à chaque commune et du carburant. Ppp s’est aussi singularisé en éteignant les foyers de tension.
Rapatriement
Les dépouilles de nos compatriotes Massar Bâ, tué en Argentine et Modou Diagne, chauffeur de taxi à Michigan (Etats-Unis), tué par balle, dans son taxi, le samedi 19 mars 2016 seront rapatriées à la charge du ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'extérieur, ont renseigné les services de Mankeur Ndiaye. Ce dernier a d'ailleurs, dès qu’il a été informé du meurtre du taximan sunugaalien aux Etats-Unis, instruit le Consul général du Sunugaal à New York de saisir les autorités policières et judiciaires pour que les auteurs de cet acte ignoble soient arrêtés et punis conformément aux lois en vigueur aux Etats-Unis.
10,3% en Côte d'Ivoire
L'Eléphant ivoirien se porte super bien et vogue tranquillement vers son émergence. En fait, notre rival au sein de l'Uemoa a commencé à flirter avec les taux de croissance à deux chiffres. Selon le site financialafrik.com, le président ADO a annoncé un taux de croissance de 10,3% en 2015, des chiffres sensiblement supérieurs à ceux du Fonds monétaire international (Fmi) d’après lequel le taux de croissance ivoirien a été de 8,6%. "J’ai reçu la mission du Fmi la semaine dernière. J’ai dit (aux délégués) que cela faisait quatre ans que nous avions des chiffres différents et que chaque fois, ils revenaient en disant que c’était la Côte d’Ivoire qui était dans le vrai", a dit le chef de l’Etat à l’ouverture de l’Africa CEO forum à Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. Pour la Côte d’ivoire, renseigne financialafrik, la confirmation d’une croissance à deux chiffres, à "10,3%", serait une belle cerise sur le gâteau pour son économie en pleine effervescence avec, selon les données officielles, "une croissance moyenne de 9%" depuis 2012. Un important pas supplémentaire qui rapprocherait un peu plus le pays vers son objectif d’émergence d’ici 2020.
Pelouse du…
"Quand nous aurons terminé nos travaux, ils (les Lions) verront l'une des meilleures pelouses d’Afrique". Voilà ce qu’avait dit l'entrepreneur Mbaye Faye le 8 août 2014 au moment de réceptionner la pelouse du stade Léo-poète que son entreprise avec réfectionnée pour la bagatelle somme de plus d’un milliard de nos pauvres francs dévalués. Voilà 7 mois après, l'inquiétude gagne les utilisateurs du stade quant à la qualité de la pelouse. En effet, des trous ornent le milieu du terrain et le sélectionneur national s'était plaint de l’état de dégradation avancée de ce gazon sur lequel on ne joue pourtant que très peu depuis sa pose. Et aujourd’hui, plus personne, même pas ceux qui ont réalisé cette pelouse et ceux-là même qui en ont la charge, ne doutent de la mauvaise qualité de ce gazon de Lss. Pour vous dire, même Cécile Faye, la directrice du stade, semble perdue face à cette pelouse défectueuse que ses techniciens ont du mal à entretenir.
…Stade Senghor
Mme Faye avoue ainsi que les "Lions" qui sont en regroupement, depuis lundi, en vue de leur match contre le Niger de samedi prochain, auront du pain sur la planche parce que la pelouse est "fragile". Raison pour laquelle, l’équipe d’Aliou Cissé est privée du terrain central et doit se rabattre sur le terrain annexe du stade qui, apparemment, a une bien meilleure pelouse. "On ne peut s'entraîner toute la semaine sur la pelouse. Parce que c'est un gazon naturel et les gazons naturels sont très fragiles. Mais la pelouse est prête, nous avons fait l'entretien nécessaire pour qu'on puisse jouer le match sur la pelouse", a tenté de justifier Cécile Faye sans convaincre. Car, a-t-elle fait comme précision de taille : "On fera ce qu’on pourra". Comprenez qu’on va colmater pour atténuer du mieux possible le problème, en étant sûr que les "Lions" vont jouer chez eux sur un terrain qui ne le sera que de nom.