Ligue des champions: l'Atletico fait la bonne opération au PSV

L'Atletico Madrid, finaliste malheureux de la précédente édition de la Ligue des champions, a réussi son entrée dans la compétition à sa manière, solide et réaliste, en s'imposant 1 à 0 mardi au PSV Eindhoven.
Dans un groupe où le principal adversaire s'appelle le Bayern Munich (large vainqueur de Rostov 5 à 0), ce premier match était déjà important. Les Madrilènes, parfois bousculés, n'ont pas manqué le rendez-vous.
Les hommes de Diego Simeone ont été secoués par les champions des Pays-Bas qui les avaient déjà menacés la saison passée en huitième de finale (0-0, 0-0 victoire madrilène 8 tirs au but à 7).
"Ils ont peur de nous", avait déclaré lundi l'entraîneur du PSV, Phillip Cocu.
Et cela s'est vérifié sur le terrain, les Madrilènes, sans Yannick Carrasco ni Fernando Torres, sur le banc à l'entame du match, évoluant de façon très prudente.
Les Néerlandais ont débuté eux pied au plancher. Un but de Luuk de Jong a été annulé dès la 3e minute pour une position de hors jeu peu évidente. Ensuite, la domination locale s'est confirmée jusqu'à la 43e minute et l'ouverture du score de Saul Niguez.
Mal payé, le PSV, s'offrait ensuite le luxe de manquer la conversion d'un penalty généreux quelques secondes avant la pause, l'envoi d'Andres Guardado étant détourné par Jan Oblak (45+2).
Le PSV connaît une vraie malédiction dans cet exercice: toutes compétitions confondues, les Néerlandais n'ont transformé l'essai qu'à trois reprises lors de leurs neuf dernières tentatives !
Cette tentative non transformée a-t-elle traumatisé Luuk de Jong et les siens ? Possible, car les joueurs locaux ont été beaucoup moins dangereux en deuxième période face à des adversaires très disciplinés et organisés. La marque de Simeone.
"C'était un match fermé même si nous avons tout tenté, a expliqué l'international néerlandais Luuk de Jong. L'Atletico est une équipe très difficile à jouer. Nous le savions et nous n'avons pas trouvé la solution".