Ousmane Sonko, encore Ousmane Sonko, toujours Ousmane Sonko contre le pouvoir en place. Le leader du Pastef est estampillé : «élément dangereux» pour le pouvoir en place. C’est ce que semble démontrer le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Et pour cause, le séminaire CESTI-OXFAM qui était prévu ce samedi à la Case-Foyer du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information, a été délocalisé au Centre de Bopp.
Le professeur Ibrahima Thioub, recteur et président de l’UCAD, dans une lettre confidentielle a adressée vendredi à la nouvelle directrice du CESTI tard dans la soirée, interdit la tenue de la rencontre sur les hydrocarbures et les finances publiques, avec invité du jour, le tonitruant inspecteur des Impôts et Domaines, radié de la fonction publique par le pouvoir en place.
Sur les motifs de l’interdiction, des informations soutiennent que «c’est la présence de Sonko dans l’espace universitaire qui dérange».
Force est de constater que cette interdiction est un précédent très dangereux, parce que ces actes de cette nature, n’honore guerre le temple du savoir qu’est l’Université Cheikh Anta Diop. Un lieu d’échange, ô combien stratégique pour le monde du savoir, doit être épargné de tout combat politique.
Avec Igfm
ATTEINTE À LA DÉMOCRATIE
Le ministère des Postes et Télécommunications légalise la censure d’internet et menaces nos libertés
Le projet de code des communications électroniques révisé de mai 2017 du ministère des Postes et Télécommunications du Sénégal, aux frais du contribuable sénégalais, se servant des citoyens comme alibi dans une pseudo-consultation, en plus de contenir beaucoup d’articles problématiques, imprécis, flous, et des manquements délibérés comporte des dispositions qui portent atteinte directement aux droits fondamentaux des Sénégalais.
En effet, après avoir consacré un accès ouvert à internet en son article 26; l'article 28 du même code insère des exceptions à la neutralité du net sous le couvert de mesures raisonnables de gestion du trafic. Ces dernières peuvent être mises en œuvre par les opérateurs sur la base de considérations techniques et sécuritaires ou l’autorité de régulation (ARTP) peut en donner l’autorisation pour motif économique.
Cela aboutira à des situations où des contenus, des services ou, plus généralement, des communications peuvent être surveillés, filtrés, ralentis, ou bloqués par les opérateurs, c’est la censure d’internet. A l’inverse, ils peuvent aussi les favoriser, mettre en avant, ou imposer, c’est la discrimination, en somme un internet à deux vitesses, un pour les riches et un autre pour les pauvres dans un pays ou la fracture numérique est déjà béante. Autrement dit l’ARTP et les opérateurs décideront désormais de ce que les Sénégalais doivent voir et faire sur internet.
En outre, il y a le risque certain de comportement anticoncurrentiel dans la gestion du trafic de la part d’opérateurs ayant une position dominante sur au moins un des segments de la chaine de valeur du marché de l’accès à internet.
Dorénavant, la liberté d'expression, le libre accès à l'information, la liberté de choix des utilisateurs et le pluralisme des médias ainsi que la compétitivité et l'innovation sont menacés au Sénégal.
ASUTIC estime que dans le contexte du Sénégal, aucun argument technique ou économique fondé ne peut être avancé pour justifier les mesures raisonnables de gestion du trafic, excepté l’application d’une décision de justice.
Certes, la neutralité du net a bien sûr ses limites, elle implique le respect des lois en matière de mœurs, et les mêmes restrictions légales que les autres médias, mais à l’analyse, on constate que le Ministère n’aborde la question de l’accès ouvert à internet que sous l’angle des pertes de chiffre d’affaire sur le trafic voix par les opérateurs.
La préservation d’une situation de rente, du profit à court terme pour les opérateurs a ainsi conduit le Ministère à élaborer un projet de code comportant des dispositions potentiellement attentatoires aux libertés d’information, d’expression des sénégalais et à la concurrence. Ainsi, le ministère des postes et télécommunications du Sénégal se soumet aux intérêts des opérateurs et ignore ceux des citoyens sénégalais qu'il est censé représenter et protéger, servant ainsi de courroie de transmission au lobbying permanent de l’opérateur historique dont il espère qu'il servira le Gouvernement du Sénégal en retour.
Légaliser et entamer un processus de surveillance, de filtrage, de censure c’est mettre le doigt dans un engrenage dangereux. Aujourd’hui, c’est le blocage des OTT (Viber, Whatsup, etc), le filtrage de contenus jugés gênants, demain, ce sera les œuvres protégées par le droit d’auteur. Après demain, ce sera une surveillance des correspondances privées des citoyens, des opposants politiques, des journalistes ou encore des lanceurs d’alertes. Une fois que les outils de surveillance sont installés sur les réseaux, il peut être tentant d’étendre leur usage. Cela peut facilement mener jusqu’aux types de surveillance de masse. Les citoyens perdent ainsi la souveraineté sur leurs vies numériques.
Aussi, au-delà des questions techniques, économiques et juridiques, cette loi soulève un véritable enjeu de société. La vie des sénégalais se passe de jour en jour dans les réseaux téléphoniques et internet, qui donnent des moyens sans précédents de surveillance aux opérateurs, fournisseurs de services et à l’appareil d’Etat. Voulons-nous vivre sous surveillance permanente?
Allons-nous accepter que, petit à petit, l’ARTP et les opérateurs soient les seuls juges des contenus à publier ou à consulter sur internet, le juge judiciaire étant progressivement écarté de ses fonctions ? Ce serait une défaite de la séparation des pouvoirs et des droits des citoyens. Le premier acte légal de cette défaite vient d’être posé par le Ministère des postes et télécommunications du Sénégal.
Le développement du secteur des télécommunications est une nécessité, mais elle ne doit pas être recherchée à n'importe quel prix; elle ne doit porter atteinte ni aux libertés ni à la vie privée des sénégalais. Telle doit être la position du Gouvernement du Sénégal ! Par conséquent, en élaborant un tel article qui donne des pouvoirs de surveillance des sénégalais aux opérateurs et appauvrit leurs droits, le ministère des Postes et Télécommunications ne place pas au cœur de la politique numérique du Sénégal la question du respect des droits et libertés des citoyens sénégalais.
Parce que cette loi :
· Génère des pratiques anticoncurrentielles,
· N’est pas en conformité avec l’article 19 de la Déclaration universelle des droits humains,
· N’est pas en conformité avec l’article 9 de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples,
· N’est pas conforme aux articles 3, 5, 7 de la loi d‘orientation sur la société de l’information,
· N’est pas conforme aux articles 8, 10, 11, 13 de la Constitution du Sénégal
L’Association Sénégalaise des Utilisateurs des TIC «ASUTIC»:
· Rejette l'article 28 dans sa formulation actuelle,
· Invite le Ministère à supprimer toutes les clauses, excepté celle relative à l’application d’une décision de justice afin que cet article consacre un véritable accès ouvert à internet, qui est à la fois :
1. Une garantie d’une économie numérique sénégalaise stimulant équitablement la compétition, l'innovation et la concurrence,
2. Une garantie pour la liberté d'expression et d'information, réduisant les risques de censure et de surveillance des citoyens sénégalais.
· Lance un appel pour un débat national sur les enjeux qui entourent la question de la neutralité du net afin que le citoyen puisse, décider souverainement de la société numérique sénégalaise d’aujourd’hui et de demain.
Fait à Dakar, le 30 Juin 2017
Le Président Ndiaga Guèye
Courriel: infos@asutic.org
Tél: 77 307 18 18 / 76 650 63 63
VIDÉO REPORTAGE DE FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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EST-ELLE CRÉDIBLE, LA PRESSE AU SÉNÉGAL?
EXCLUSIF SENEPLUS - Des journalistes sénégalais se jugent
Dakar, 1er juil (APS) – Mamadou Diagna Ndiaye a été réélu président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) pour un mandat de quatre ans, lors d’une assemblée générale organisée samedi au stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar, a constaté l’APS.
Unique candidat à la présidence du CNOSS qu’il dirige depuis 2006, il a été réélu par acclamation, lors de cette rencontre qui s’est déroulée au salon d’honneur du stade.
Mamadou Diagna Ndiaye est également membre du Comité international olympique.
Le CNOSS regroupe des fédérations et groupements sportifs. Il est l’interface entre l’Etat du Sénégal et ces structures, entre autres missions.
UNE TRENTAINE DE CLUBS SOUTIENNENT LA CANDIDATURE D’AUGUSTIN SENGHOR
Ziguinchor, 1er juil (APS) – Une trentaine de clubs membres de la Ligue régionale de football de Ziguinchor (sud) ont pris samedi l’engagement de soutenir la candidature d’Augustin Senghor à l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Les délégués de ces clubs ont adopté une résolution allant dans ce sens.
Les clubs de la ligue de football de Ziguinchor (…) ont décidé de porter la candidature de Me Augustin Emmanuel Senghor à la présidence de la FSF et celle d’Abdoulaye Sow à la présidence de la Ligue de football amateur’’, lit-on dans cette résolution signée par 27 clubs sur la trentaine que compte la région.
"La Ligue régionale de Ziguinchor compte 34 clubs, dont trois équipes de football féminin. Tous les clubs de la région sont derrière Me Augustin Senghor", a déclaré Daouda Badji.
Ce dernier, président de la Ligue régionale de football, a fait cette manifestation de soutien en marge d’une visite à Ziguinchor d’Augustin Senghor et de ses partisans.
Les auteurs de la résolution évoquent le bilan "plus que positif" de M. Senghor à la tête de la FSF, qu’il dirige depuis 2009.
Ils font valoir "le sérieux et l’engagement de Me Senghor, les efforts fournis dans l’assainissement des finances de la FSF, le retour des subventions allouées aux clubs, les efforts consentis dans la formation des cadres et la réalisation du Centre de développement technique Jules-François Bocandé".
Les clubs signataires de la résolution louent aussi "la régularité et le respect du calendrier des compétitions, les résultats probants des équipes nationales de football, qui laissent espérer un futur proche et radieux".
"Nous sommes venus à Ziguinchor pour rendre compte du mandat qu’on nous avait confié. Nous sommes revenus à la base pour rencontrer les responsables des clubs et mouvements associés. Nous avons aussi échangé sur le travail que nous avions fait lors de notre mandat et demandé l’accompagnement des clubs pour achever ce travail", a dit Augustin Senghor.
Il est candidat à sa propre succession à la présidence de la Fédération sénégalaise de football.
A Ziguinchor, il était accompagné de ses collaborateurs, dont Mayacine Mar et Abdoulaye Sow.
LE SÉNÉGAL ET LA TUNISIE VONT ORGANISER L’AFROBASKET MASCULIN 2017
Dakar, 1er juil (APS) – Le Sénégal et la Tunisie vont organiser ensemble l’Afrobasket masculin 2017, en septembre prochain, a annoncé la samedi la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB).
"La Fédération sénégalaise de basketball a le plaisir de vous informer que le Sénégal est pays co-organisateur du 29ème Championnat d’Afrique des nations masculin", est-il écrit dans un communiqué parvenu à l’APS.
Les deux pays vont accueillir les matchs de deux poules de quatre équipes chacune, pour la première phase de la compétition, une phase prévue du 8 au 10 septembre.
Ensuite, la deuxième phase aura lieu en Tunisie, du 14 au 16 septembre, annonce le communiqué.
L’ETAT VEUT FAIRE DE L’INSTITUT DES JEUNES AVEUGLES "UN CENTRE DE RÉFÉRENCE"
Thiès, 1er juil (APS) - Le gouvernement veut faire de l’Institut national d’éducation et de formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Thiès (ouest) "un centre de référence" en matière d’"éducation inclusive" au Sénégal, a dit samedi le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam.
"La volonté que nous avons, c’est de faire de l’INEFJA un centre de référence pour la vulgarisation de l’éducation inclusive au Sénégal", a-t-il affirmé lors d’une cérémonie de remise de prix aux élèves de cet institut national dédié aux aveugles et déficients visuels.
Une cinquantaine d’élèves de l’INEFJA ont été récompensés pour leurs efforts fournis dans leur cadre de leur formation.
Le Sénégal veut arriver, en matière d’"éducation inclusive", à "une meilleure prise en charge des enfants à besoins éducatifs spéciaux", selon Serigne Mbaye Thiam.
Il estime que la cérémonie de ce samedi à l’INEFJA doit servir à faciliter l’"émulation chez les jeunes en situation de handicap" et faciliter "le développement qualitatif de leurs performance scolaires".
"Ce n’est pas normal que des enfants du Sénégal, parce qu’ils vivent avec un handicap, n’aient pas l’opportunité de développer toutes leurs potentialités. Il s’agit de la responsabilité de l’Etat et du gouvernement", a souligné M. Thiam.
L’Etat a le devoir de "mettre ces enfants à besoins éducatifs spéciaux dans les meilleures conditions" d’apprentissage, a-t-il ajouté, en parlant des jeunes aveugles pensionnaires de l’INEFJA.
Le directeur de cet institut, Mansour Ndior, a souhaité que les éducateurs spécialisés soient associés aux décisions prises par le gouvernement en vue de la "mutation" de l’INEFJA.
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KHALICE, YOU ET AKON
Avec Senghor, Diouf, Wade Macky, Obama, El Hadj Diouf... Travailler dur pour gagner de l'argent - L'appel des deux Sénégalais les plus populaires dans le monde
Pour visiter les règles de l’exercice de la fonction de magistrat, un manuel de déontologie a été mis à la disposition de ce corps. Hier, lors de l’ouverture de la journée de partage de ce document, le ministre de la Justice a fait savoir que les règles consignées dans ce manuel vont permettre de mieux assurer l’indépendance et renforcer la confiance des citoyens à la justice.
C’est une première dans l’histoire judiciaire du Sénégal : un manuel de déontologie à l’usage des magistrats. Hier, lors de la journée de partage de ce document, le ministre de la Justice a soutenu que «ce manuel est une sorte de bréviaire à la disposition des magistrats pour mieux visiter les règles qui les concernent», c’est-à-dire celles du comportement «lorsqu’ils sont dans l’exercice de leur fonction dont la pratique pourrait mieux assurer l’indépendance, mais surtout la sécurité des justiciables». Et le ministre d’étayer ses propos : «Parce qu’il n’y a rien de plus important que la perception que les justiciables sénégalais ont de leur justice» ; d’où, d’après lui, l’importance de «renforcer cette confiance». «Ce sont les magistrats qui doivent avoir un comportement éthique et en même temps qui respectent quotidiennement les règles qui sont consignées dans ce manuel et qui constituent les règles de déontologie», a-t-il déclaré.
Justifiant l’opportunité de doter les magistrats d’un tel outil, M. Sidiki Kaba souligne que «tous les grands corps qui veulent aller de l’avant doivent continuellement essayer de visiter leur propre comportement à travers la manière dont ils servent l’institution qu’ils ont en charge». Et le ministre d’ajouter : «Aujourd’hui sur le plan politique, on cherche à moraliser, à faire en sorte que les politiques aient un comportement qui ne soit pas en porte-à-faux avec ce que les citoyens attendent d’eux. En matière judiciaire, il est important qu’il en soit ainsi.» Pour M. Kaba, «la justice doit être au-dessus de tout soupçon de corruption parce qu’elle est ravageuse dans une société, mais ses effets sont beaucoup plus désastreux dans le cadre de la justice». Poursuivant ses explications, il a insisté sur la nécessité d’avoir «des magistrats éthiquement et moralement forts, en capacité de rendre la justice en respectant les principes et règles qui sont contenus dans leur déontologie et serment». L’ambassadeur de la France au Sénégal, dont le pays a apporté son appui dans l’élaboration de ce document, souligne que c’est une étape importante pour le renforcement de l’Etat de droit. Selon Christophe Bigot, c’est un outil précieux qui va renforcer la confiance des citoyens envers la justice.
Selon la présidente du Conseil d'administration de la Sénégalaise du droit d'auteur et des droits voisins (Sodav), la Rts est un mauvais élève en ce qui concerne le paiement des droits d'auteur et droits voisins. Sur une dette globale de 236 millions de F Cfa, la chaîne publique sénégalaise a une créance de 150 millions de F Cfa. Elle invite le chef de l'État à faire éponger cette dette et régler définitivement ce problème pour le bien des artistes.
"Tous les radiodiffuseurs du Sénégal sont de mauvais élèves et le cas de la Rts est pire", a déclaré hier Ngoné Ndour en sa qualité de Pca de la Sénégalaise du droit d'auteur et des droits voisins (Sodav), en marge d'une réunion de travail qu'elle a tenue avec une mission de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), présente au Sénégal depuis quelques jours. C'était dans les locaux de la direction du Patrimoine. En réalité, la Sodav chiffre aujourd'hui la dette globale des radiodiffuseurs sénégalais, privés comme publics, à 236 millions de F Cfa. Sur cette assiette financière, la Rts doit la plus large part : 150 millions de F Cfa de créances. "Au Sénégal, aucun des radiodiffuseurs n'est en règle", a malheureusement constaté la Pca de la Sodav. Le non-respect du paiement du droit d'auteur des radiodiffuseurs est une réalité. Et malgré ses multiples tentatives et incessants rappels à l'ordre, la Sodav peine à rentrer dans ses fonds. Pour amener les radiodiffuseurs à s'acquitter de leurs redevances vis-à-vis des auteurs, artistes et autres ayants droit, la Pca de la Sodav n'exclut pas l'idée de faire intervenir les personnalités haut placées de l'État, notamment le ministère de la Culture et de la communication et le président de la République.
"Au niveau de la Rts, des courriers ont été envoyés, des relances faites. Le ministère de la Culture qui a sous sa tutelle la Rts est au fait de ce problème. Il faut saisir le président de la République pour que cette dette soit épongée. Et je pense qu'il n'est pas juste nécessaire de régler cette dette, mais il faut aussi régler cette problématique pour un paiement constant et permanent des droits d'auteur", a-t-elle soutenu. Mme Ndour exige en outre plus de respect vis-à-vis des artistes. "Qu'ils respectent les artistes, qu'ils sachent que c'est un salaire qu'ils doivent payer. Ils ne peuvent pas exploiter et ne pas payer", vocifère-t-elle. En attendant de trouver la solution durable et définitive, Ngoné Ndour et son équipe travaillent et se félicitent d'avoir reçu une mission de l'Ompi qui va les aider à avoir une meilleure organisation en ce qui concerne la gestion des ressources humaines et leur permettre d'accélérer la mise en œuvre effective de la loi sur les droits d'auteur et droits voisins votée depuis 2008 et qui permettra aux auteurs, artistes et producteurs de percevoir leurs droits. "Si le Sénégal ne respecte pas ses créateurs, cela deviendra un petit pays sur le plan culturel. Pour rester un grand pays culturel, le Sénégal doit protéger ses créateurs. Et on protège ses créateurs en leur permettant de vivre de leur travail", a pour sa part affirmé Xavier Blanc, membre de la mission dépêchée par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle. Il est aussi directeur des Affaires juridiques de la société qui gère les artistes en France, Aspedidam, et Sg Aepo (Ndlr, nous reviendrons sur son intervention dans notre prochaine édition).
Pour ce qui est des difficultés liées à la perception de leurs redevances, Mme Ndour a informé que les auteurs ont déjà perçu en mars dernier et ils continueront à percevoir ce mois de juillet leurs droits. Pour ce qui est des autres ayants droit – les artistes-interprètes, les producteurs… – elle soutient que ça va prendre un peu plus de temps. Mais "ils pourront commencer à percevoir leurs droits d'ici à 15, 18 mois", selon ses prévisions.