Autant gagner une guerre requiert de disposer d’armes, autant protéger et jouir de ses richesses demande leadership, vision et compétences. Pour l’ex-président du Nigeria, l’Afrique a besoin d’une masse critique de compétences aguerries, pointues et patriotes pour rester maîtresse de ses gigantesques ressources naturelles. La malédiction des contrats mal négociés reste un de ses talons d’Achille dans le domaine des négociations avec les bataillons d’experts des compagnies et multinationales.
L’ancien chef d’Etat du Nigeria, Olusegun Obasanjo, a appelé les pays africains et les communautés qui parlent en leur nom à plus de responsabilités dans la gouvernance des ressources naturelles. L’ex-chef d’Etat du Nigeria, en sa qualité de président du Forum de Haut Niveau sur la Sécurité en Afrique, estime que les dirigeants africains ont le devoir de « résister aux parties avec lesquelles (ils) négocient » les modalités d’exploitation et de gestion de ces ressources afin d’éviter leur captation par des intérêts locaux et/ou extérieurs au continent ne prenant pas assez en compte ceux des populations africaines.
En prélude à la rencontre annuelle de Tana prévue les 22 et 23 avril prochains, Obasanjo, très critique à l’égard des pouvoirs africains sur le sujet, a clamé son dépit en fustigeant une situation globale qui favorise la captation des ressources par certaines forces économiques.
« Nous ne sommes pas là où nous devrions être sur la gestion des ressources naturelles », a-t-il souligné dans le communiqué rendu public par le Secrétariat du Forum le 14 mars dernier. Ce qui suppose, selon lui, une évaluation globale drastique et objective de l’état actuel de « la gouvernance des ressources naturelles », thème central du Forum.
« Nous devons examiner toutes les questions soulevées par ce dossier de manière holistique et non plus de façon séparée, à l’échelle du continent, voir exactement ce que nous devons faire de manière différente et comment le faire », a ajouté Olusegun Obasanjo, pour qui l’objectif final demeure que ces richesses soient bien gérées.
Dans les réflexions partagées à travers ledit communiqué, l’ancien président du Nigeria juge indispensable l’amélioration qualitative et quantitative des compétences actuelles dont disposent les Etats africains en matière de négociation dans le secteur des ressources naturelles.
Ici, en effet, commencent les difficultés pratiques que rencontrent les Africains dont les représentants ne sont pas toujours outillés comme il le faudrait face aux puissants bataillons d’experts armés par les compagnies et multinationales désireuses de mettre le pied sur le continent. Ici, également, débutent les pertes de contrôle et de souveraineté des Etats africains sur leurs propres ressources naturelles et, comme dans un enchaînement…naturel, l’exclusion des communautés locales qui auraient dû en bénéficier en premier lieu.
Outre l’investissement personnel requis des communautés et des dirigeants du continent, le président du Forum de Tana préconise donc une plus grande coopération avec les institutions internationales partenaires comme la Banque mondiale, notamment en termes de « formation et d’assistance », afin de « combler les lacunes en matière de connaissances » et pour un accès plus important à l’information dans le secteur des ressources naturelles.
A ce niveau, le schéma directeur fondamental est que les gouvernements africains restent « au volant » de tout processus enclenché. Dans le même ordre d’idée et concernant spécifiquement les matières premières, Obasanjo enjoint les pays producteurs à une sainte alliance pour imposer des prix plus attractifs qui leur garantissent des rémunérations plus conséquentes en valorisant leurs efforts tant dans la productivité que dans la recherche de qualité. « Les bonnes intentions » affichés urbi et orbi « ne suffisent pas », même avec des « leaders efficaces ».
Rassemblement informel de dirigeants et de décideurs africains, le sommet de Tana est un espace d’échanges suggérant aux Etats africains des orientations optimales à même de favoriser leur émancipation dans le domaine de la sécurité en général, et dans l’administration de leurs ressources naturelles en particulier.
Deux femmes d’envergure seront au cœur de l’édition de cette année : la présidente du Liberia, Ellen Johnson-Sirleaf, invitée d’honneur appelée à délivrer un discours autour du thème retenu, et l’activiste kenyane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix pour son engagement en faveur de l’environnement. (Momar Dieng)
« KARIM M’A DEMANDE DE M’AGENOUILLER DEVANT OUMAR SARR »
Présent lors de l’atelier de formation de la Direction générale des élections (Dge) pour les acteurs politiques sous la bannière de l’And de Moustapha Diop Djamil, Farba Senghor que nous avons interpellé est revenu sur son exclusion du Pds avec Pape Samba Mboup, mais aussi sur son avenir politique en perspectives des élections législatives de juillet prochains. «La page Pds est tournée parce que c’est le Pds luimême qui a pris la décision de nous exclure définitivement, Pape Samba Mboup et moi. Nous nous engageons dans une nouvelle voie», promet-il.
Interrogé sur une probable médiation pour le réconcilier avec Abdoulaye Wade et Karim Wade. Farba Senghor répond : «Toute médiation est impossible parce qu’au départ, il n’y avait que deux grands responsables du parti qui ont fait une médiation sérieuse et qui sont des amis du Président et des confidents de Karim Wade en l’occurrence l’ancien député Talla Diouf et Aidara Sylla, mais Karim Wade a fermé la porte, après que j’ai demandé pardon au Président Abdoulaye Wade. Il m’a demandé de m’agenouiller devant Omar Sarr pour lui demander pardon, ce que j’ai refusé et Karim m’a fait exclure du Pds en même temps que Pape Samba Mboup», tonne-til.
Cependant, il estime qu’il n’a pas de nouvelles de Me Wade depuis son exclusion du parti. «Je n’ai pas eu des nouvelles de Wade et je n’ai pas tenté de le joindre car j’ai reçu un coup de massue qui a été très dur et je me suis évanoui. Je ne me suis pas encore réveillé pour contacter Wade mais il reste mon mentor car il a tout fait pour moi et pour le Sénégal. Je ne renierai jamais le Président Abdoulaye Wade car je ne connais que ce parti. Je sais qu’il y a des manipulations de Karim Wade et d’Oumar Sarr dans le cadre de l’héritage du Président Wade», avoue-t-il, avant de poursuivre : «Mes adversaires disent souvent que Farba Senghor n’a pas de base parce qu’ils m’ont fait un coup au Plateau.
Il faut se rappeler que Abdoulaye Wade n’a jamais gagné Dakar et il est devenu Président de la République, Karim Wade aussi n’a jamais gagné son bureau de vote et il est adulé par les sénégalais. J’ai une base nationale et je suis le seul responsable politique du Pds qui est connu au fin fond du Sénégal. Je pêcherai dans les eaux du Pds», déclaret-il
En termes de ressources humaines et d’équipements, les cardiologues peuvent être considérés comme les privilégiés du secteur de la Santé.
Les maladies cardiovasculaires sont les premières causes de mortalité au Sénégal. Il s’agit de pathologies chroniques aux soins coûteux. L’hypertension artérielle par exemple a une prévalence de 24% dans la population adulte. C’est pourquoi, il est important d’investir dans la prévention. Le gouvernement semble mesurer la menace à juste valeur.
Ce qui fait que le Sénégal est bien outillé pour prendre en charge les maladies cardiovasculaires, même s’il est en deçà des normes de l’OMS (1 cardiologue pour 10 000 habitants). ‘’Nous avons 89 cardiologues, soit 1 cardiologue pour 150 000 habitants et 39 sont en formation’’, se félicite Docteur Simon Manga.
Pour autant, il est d’avis que le pays a besoin de plus de spécialistes en cardiologie et équipements pour toutes les structures sanitaires pour le diagnostic et la prise en charge des affections cardio-vasculaires. Mais là aussi, les perspectives sont bonnes. ‘’L’évolution est favorable avec une augmentation de cardiologues et la diversification des sous-spécialités en cardiologie. Il faut juste un développement de la cardiologie interventionnelle et la disponibilité de la chirurgie cardiaque’’, fait-il savoir.
Ses propos sont confirmés par Serigne Abdou Bâ de l’Hôpital Aristide Le Dantec, ‘’Nous avons fait de gros efforts. Le Sénégal a la plus grande école de cardiologie. Nous faisons mieux que l’Afrique du Sud, le Nigeria et les autres pays africains. On a réussi à faire en sorte que dans chaque capitale régionale, il y ait au moins un cardiologue, sauf Kolda et Tambacounda parce que les cardiologues n’ont pas accepté d’aller dans ces 2 régions. Nous avons pris 12 Sénégalais des 14 personnes de la nouvelle promotion de cardiologie’’, renchérit professeur Bâ.
A l’en croire, on fait tout actuellement au Sénégal. La preuve par la coronarographie qui est devenue, selon lui, un acte très banal parce que depuis 2014, ils sont pratiquement à 537 coronarographies. ‘’On évacuait à raison de 5 millions par malade. On s’est battu pour que la coronarographie soit une réalité. Les résultats que nous avons obtenus avec la coronarographie sont meilleurs que les résultats obtenus en Europe ou au Maghreb. On a ce qu’il faut et les médecins qu’il faut’’, précise-t-il.
Malgré tout, le spécialiste vise loin. Il a à l’œil les ‘’techniques très sophistiquées’’ qui ne se font pas au Sénégal comme la resynchronisation cardiaque ou les techniques d’ablation. C’est pourquoi il y a une équipe de Français qui est là pour aider dans ces techniques avancées. Par conséquent, en dehors de quelques rares exceptions, il n’y a plus d’évacuation pour problèmes cardiaques.
Les aveux de la ministre
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, a évoqué la question de déficit de spécialistes au Sénégal. C’était lors de la revue annuelle conjointe (Rac) du plan national de développement sanitaire et sociale (Pnds) 2009-2018 tenu le jeudi 30 mars 2017. Awa Marie Coll Seck a reconnu l’existence de déficit des spécialistes et des techniciens supérieurs en santé.
‘’Que ce soit en néphrologie, en radiologie, biologie, il n’y en a pas assez sur tout le territoire national. Nous avons fait un grand effort en donnant des bourses depuis 4 ans. Nous espérons que nous allons avoir de plus en plus de Sénégalais qui sortent et qui acceptent d’aller dans les régions’’, a-t-elle fait savoir.
S’agissant des techniciens supérieurs, elle a révélé que dans certaines filières, il y a des échecs à l’examen d’entrée. Donc il y a un travail à faire pour qu’il y ait des techniciens supérieurs. Car il s’agit là d’un travail en équipe, puisque même s’il y un médecin chirurgien sans anesthésiste, la structure ne pourra pas bien fonctionner.
Par ailleurs, le Pr Seck soutient qu’il y a eu un bon qualitatif en ce qui concerne le nombre de personnes recrutées ces trois dernières années. Le gouvernement est en train d’atteindre d’une manière assez stable le recrutement de 1 000 agents par an. ‘’C’est vrai que la demande est très forte puisque je ne reste pas un jour sans avoir des infirmiers ou des sages-femmes qui écrivent et demandent à être recrutés. Mais on n’a pas ce problème de personnel comme dans d’autres pays’’, a-t-elle précisé.
A propos de l’équité territoriale, la tutelle dit avoir privilégié toutes les régions en dehors de Dakar et Thiès pour que tous les postes de santé puissent avoir un infirmier et une sage-femme. ‘’C’est le premier endroit où vont les gens et cela va permettre d’améliorer la qualité des soins au niveau communautaire’’, dit-elle. Ce, pour éviter que les gens n’aillent dans les départements ou même la capitale pour recevoir les soins.
Barrow en déclin
D’après les tendances la Gambie s’achemine vers l’équilibre des pouvoirs. Les électeurs gambiens qui se sont fortement mobilisés hier pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale ne semblent pas donner la majorité parlementaire au président Adama Barrow, porté au pouvoir par une coalition. D’après Sud fm, le chef de l’Etat gambien non moins militant du UDP de Ousainou Darboe est battu aussi bien dans son bureau de vote que son centre par Halifa Sallah du PDOIS qui a présenté 22 candidats. Dans l’ensemble, ce sont les partis qui ne sont pas allés sous la bannière de la coalition présidentielle qui ont gagné la majorité des sièges. Le président de la Commission électorale indépendante va donner les résultats aujourd’hui.
Kani Touré, soeur de Elimane Touré entendue aujourd’hui
Le policier Doudou Lo est dans de beaux draps. L’étau se resserre autour de lui dans le cadre de l’enquête sur le décès de Elimane Touré dans les locaux du commissariat du Port. Le procureur de la République a saisi la brigade prévôtale qui va entendre aujourd’hui la soeur de la victime, en l’occurrence Kani Touré. Cette dernière est témoin de l’arrestation de son frère qu’elle n’a plus revu jusqu’à sa mort. Kani Touré va faire des révélations fracassantes qui risquent d’enfoncer le policier. Déjà, il nous revient, que lorsque le policier s’est présenté chez la famille Touré, il avait trouvé Kani Touré qui l’a informée que son frère était chez le coiffeur. Doudou Lo accompagné de deux gaillards, tous en civil s’est présenté comme un simple visiteur. Mais Kani Touré a reconnu le policier. C’est en ce moment que le policier avoue qu’ils sont venus arrêter Elimane Touré. D’ailleurs, nous dit-on, le policier a commencé une perquisition de la chambre de Elimane Touré alors qu’il n’avait pas de mandat du procureur. En plus, c’était un dimanche. Ils ont arrêté Elimane Touré et l’ont embarqué à bord d’un taxi clando. C’est la dernière fois qu’elle a vu son frère qui est décédé par la suite dans les locaux du commissariat du Port.
L’adjoint au maire de Dialambéré arrêté
La coupe abusive de bois dans le département de Médina Yoro Foulah continue de faire des victimes. Tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent avec l’ampleur de la déforestation. Les agents des Eaux et Forêts ont mis hors d’état de nuire une bande qui se faisait passer pour des agents des Eaux et forêts et qui opérait dans le département de Médina Yoro Foulah. D’après Koldanews, la bande est composée de l’Intendant du Lycée de Dabo, Boubacar Baldé par ailleurs adjoint au maire de Dialambéré, de Oumar Baldé et de Mady Gaye Koïta. Ils ont été arrêtés dans la commune de Fafacourou, dans département de Médina Yoro Foula. C’est le 2 avril que les agents des Eaux et Forets ont eu écho de la présence de cette bande d’usurpateurs dans le Fafacourou lorsque ces derniers ont arrêté des trafiquants de bois. Pensant avoir affaire à des agents des Eaux et Forêts, les trafiquants ont monnayé leur liberté à 150 000 f. C’est ainsi que les forestiers ont mis en place une stratégie pour mettre la main sur la bande. Ils sont présentement en garde-àvue à la police de Kolda. Ils sont poursuivis pour «usurpation de fonction, extorsion de fonds, association de malfaiteurs, détention illégale d’arme».
Me Wade envoie les libéraux chez Y en a marre
Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) sonne la mobilisation pour soutenir le mouvement Y en a marre qui a pourtant farouchement combattu son régime. Depuis Paris, où il se trouve, Me Wade manoeuvre gravement contre le régime de Macky Sall. Dans un communiqué, Me Abdoulaye Wade dit exprimer la solidarité agissante du Pds au mouvement «Y en a marre» qui tient son premier grand rassemblement sous le magistère de Macky Sall. Ainsi, le pape du Sopi demande à tous les militants, jeunes, femmes et anciens, ainsi qu’aux mouvements de soutien, de prendre part à la manifestation de Y’en a marre à la place de la Nation ex Obélisque. Me Wade lance cet appel à l’endroit de ses militants et sympathisants parce qu’il est convaincu que la mobilisation de toutes les forces démocratiques participe au renforcement de la démocratie, à l’élargissement des espaces de liberté pour mettre fin à la politique de régression sociale conduite par Macky Sall et son Gouvernement.
Khalifa Sall
Le mouvement Y en a marre risque de réunir le pari de mobilisation sans faire d’efforts. Tous les partis de l’opposition ont invité leurs militants à se rendre à la manifestation pour dénoncer la gestion du régime de Macky Sall. A l’instar de Me Abdoulaye Wade, les partisans du maire de Dakar, Khalifa Sall appellent à une grande mobilisation à la Place de l’Obélisque pour dénoncer l’arrestation de leur leader. Les sympathisants du maire de la Médina, Bamba Fall, très remontés contre le régime en place ne seront pas en reste. Ils vont participer aussi pour réclamer la libération des édiles de Dakar et Médina. Sur sa page facebook, Khalifa Sall a invité ses proches à se rendre à la Place de l’Obelisque.
Youssou Ndour rend visite à Khalifa Sall et Bamba Fall
La star planétaire en musique et non moins ministre-conseiller est fidèle en amitié. Youssou Ndour tient à ses amis. La preuve, même s’il est de la mouvance présidentielle qui est accusée d’avoir envoyé en prison des adversaires politiques, Youssou Ndour a rendu visite hier au maire de Dakar Khalifa Sall et celui de la Médina Bamba Fall. Le leader de Fekke ma ci boole a témoigné à Khalifa Sall et Bamba Fall sa sympathie en ces moments de souffrance. C’est la deuxième fois que Youssou Ndour rend visite au maire de la Médina qui l’a élevé au rang de Citoyen d’honneur de la Médina.
Caravane «Président Banlieusard» du Grand Parti
Le Grand parti de El hadji Malick Gakou s’est lancé dans la conquête de la banlieue de Dakar en perspectives des prochaines échéances électorales. Ainsi dans le cadre de la Caravane «Président Banlieusard», Malick Gakou et ses partisans seront en tournée à partir du 8 avril dans le Département de Pikine. Il va sillonner le 8 avril prochain les rues de Thiaroye Gare, Tivaouane Diacksao, Diamaguene Sicap Mbao, Mbao. Le lendemain, Malick Gakou visitera les Communes de Djiddah Thiaroye-Kao, Guinaw- Rail Nord, Guinaw-Rail Sud et Dalifort. Le week-end, la caravane sera dans les Communes de Pikine Nord, Pikine Est et Pikine Ouest. La caravane sera clôturée le 30 avril dans l’Arrondissement des Niayes.
La Cojer organise son meeting le 13 Avril prochain
La Convergence des jeunesses républicaines (Cojer), même si elle a renoncé à manifester aujourd’hui, prépare une riposte à la gifle de Y en à Marre. La coordinatrice nationale de la Cojer a décidé d’organiser un meeting national le jeudi 13 avril prochain. Lors d’une assemblée générale tenue hier, Thérèse Faye a déclaré qu’ils vont faire connaître au gens ce que le président Macky Sall a fait dans ce pays. Pour la Cojer, le combat des élections législatives a commencé avant de soutenir que Y en a marre ne fait pas le poids face à la Cojer. Selon la coordonnatrice, il est temps d’aller sur le terrain et de montrer leur hargne. Pour la Cojer, maintenant, c’est oeil pour oeil, dent pour dent car si les jeunes de l’Apr se taisent, on les écrase. «Ce meeting sera fait à Dakar pour montrer notre poids afin de gagner les élections législatives et la présidentielle de 2019», dit Thérèse Faye. Poursuivant, elle précise que pour le moment, le lieu du meeting n’est pas choisi mais la rencontre se fera soit au terrain de l’Acapes ou sur le terrain de Yarakh.
Mariage fils Dg des Impôts et Domaines
Quand le fils du Dgid se marie tout le monde court vers le lieu de la célébration de cette union. La mosquée du Pr Rawane Mbaye n’a accueilli, hier, que de gros bonnets à l’occasion du mariage du fils du Directeur général des Impôts et Domaines, Cheikh Ameth Tidiane Ba. L’heureuse élue est une fille issue de la famille Paye. Nos radars ont aperçu plusieurs autorités sur place. Il y avait le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, le fils de Youssou Ndour, Birane Ndour, Me Mame Adama Guèye, Me El hadji Diouf, Serigne Mboup Ccbm, Babacar Ngom Pdg de Sédima, Ameth Amar, Me Diop, Bara Tall, le lutteur Modou Lo, le chanteur Pape Diouf, Me Boucounta Diallo, Me Khaly Niang, le député Abdou Mbow, le ministre Mansour Elimane Kane, les communicateurs traditionnels El hadji Mansour Mbaye et Mbaye Pekh entre autres
Finalement, Y en a marre sera à l’Obélisque. Et non à «Obérisque» ! Depuis quelques jours, la tension était palpable avec ce contre-rassemblement annoncé par Yakham Mbaye et Cie. Le préfet de Dakar a désamorcé cette bombe qui ressemblait plus à une arme factice pour créer une tension inutile. Il reste à savoir le poids populaire de Y en a marre qui joue cet après-midi avec sa crédibilité. Le pouvoir l’attend au tournant au crépuscule !
LE SOLEIL DE CE VENDREDI 07 AVRIL 2017
Mécanisation de l’agriculture : Une convention Saed-Padaer-Isra pour relever le défi
La mécanisation agricole est devenue incontournable dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal où l’ensemble des producteurs sont conscients de la nécessité de tout mettre en œuvre pour disposer de petites moissonneuses-batteuses qui leur permettraient de récolter le paddy dans de très bonnes conditions.
Samba Kanté, le Directeur général de la Saed a invité tous les producteurs sénégalais à contribuer au développement de la mécanisation agricole dans la vallée, en vue d’accélérer la cadence de l’agriculture dans notre pays. Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de clôture d’un atelier de formation organisé par le Padaer. M. Kanté s’est réjoui du partenariat entre la Saed, le Padaer et l’Isra axé sur la promotion de la mécanisation agricole.
Le Coordonnateur du Programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat rural (Padaer), Ngagne Mbao a rappelé que cette session de formation a regroupé 25 responsables de micro entreprises, venus de Kédougou, Kolda, Matam, Goudiry. Ils ont pu acquérir des connaissances sur les techniques de fabrication des équipements post-récoltes du riz qui les permettront d’accélérer les travaux de récolte du paddy et de produire du riz de très bonne qualité.
Ce renforcement de capacités des artisans permettra de rendre les technologies disponibles, d’augmenter leurs revenus, de créer des emplois pour la gestion des équipements et surtout baisser les pertes post-récoltes du riz.
Mamadou Camara, expert « Agriculture, développement des marchés et assurances agricoles » du Padaer a précisé que l’utilisation des batteuses de riz de type Asi et des décortiqueuses « Engleberg » est assez répandue en Afrique, de même que la trieuse « séparateur ».
Toutefois, depuis la fabrication du premier prototype de batteuse Asi qui remonte à une quinzaine d’années, la diffusion de la batteuse et de la décortiqueuse « Engleberg » n’a pas encore atteint l’envergure escomptée sur le territoire national même si le battage dans la vallée est totalement mécanisé.
Ces dernières années, la production pluviale de riz dans le sud et centre pays prend de l’ampleur. Le programme est financé par le Fida et le Padaer, appuyé par le service machinisme de l’Isra.
Dans le même sens, Pape Madiama Diop de l’Isra, expert en machinisme agricole, ingénieur technicocommercial en instrumentation scientifique, a laissé entendre que le Pracas, qui vient matérialiser ce plan, s’appuie sur une vision qui s’articule autour de la nécessité de «construire une agriculture compétitive, diversifiée et durable».
Pape Madiama Diop de l’Isra a souligné que le Pracas met l’accent sur l’émergence d’une agriculture capable de nourrir durablement les populations sur une base endogène. Au nom des participants, Saliou Kanté et Mamadou Niang de Kédougou, Cheikh Ngom de Matam, ont rendu un hommage au Padaer qui a organisé cette session de formation. Ils ont réitéré leur engagement à démultiplier leurs connaissances dans leur localité respective.
"Ne fais pas subir à tes prochains ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse subir". (Le Coran et la Bible).
Vandalisme d'État et arrogance : Sur la sortie "Yabaaté" du DG de Dakar Dem Dikk !
Décidément il ne manque pas de culot notre Directeur Me Mamadou Diop dont je salue cependant son habitude à communiquer régulièrement dans les réseaux sur ses activités. Un exemple à suivre par ses collègues ayant des charges publiques.
Donc disais-je, le responsable qui est aussi dirigeant APR a tenu à condamner des actes de vandalisme commis sur des bus.
Je partage la condamnation mais je trouve que l'expression "acte de vandalisme" est un Kaftan (costume) qui convient aussi à cet homme, à sa tutelle ainsi d'ailleurs qu'à L'État du Sénégal.
En effet, il est décevant de voir les Bus publics peints aux couleurs du Parti et encore avec la mention :"Patrimoine National" sur leurs flancs, comme une moquerie de mauvais goût aux gens.
À côté de cela, le syndicat de DDK avait informé l'opinion de la mise à disposition gratuitement des véhicules, personnels et carburants à des badauds recrutés pour aller crier et applaudir dans des villages lointains des séances de Mbapattes (lutte), pénalisant des malades allant à l'hôpital et usagers de la capitale en les laissant rôtir sous l'impitoyable soleil Sahélien.
Cela ne reflète-t-il pas le mépris, l'arrogance, le saccage des ressources publiques et aussi un "Vandalisme d'État" que lui-même dénonce ?
En définitive, ce (ir)-responsable est-il bien placé pour ameuter les caméras et tenir des sermons de faux imam scandalisé ??
Au Gabon, j'ai retenu une parole qui dit qu'il y a parmi nous des gens qui sont nés avant la honte !
À mon humble avis daal !