Le tour de l’actualité en continu sur le continent. Au menu : Dix soldats maliens ont été tué aujourd’hui dans une attaque contre leur camp dans la région de Tombouctou en dépit de la présence des forces militaires nationales et étrangères. Un casque bleu camerounais a trouvé la mort en Centrafrique et 8 autres ont été blessés dans une opération visant à arrêter un responsable de l’ex-Séléka lancée par minusca et la police locale. Au Burundi, l’assassinat du bras droit du président Nkurunziza, le patron de la sécurité intérieur, le général Adolphe Nshimirimana tué hier à Bujumbura dans une attaque à la roquette lance des crainte sur une nouvelle escalade de la violence. Le secrétaire d’Etat américain, John Carry relance au Caire le partenariat stratégique avec l’Egypte.
Dakar, 3 août (APS) – Les communes de Sangalkam, Bambylor, Diamniadio et Sébikotane ont mis plus de mille hectares à la disposition du projet du Domaine agricole communautaire (DAC) de Sangalkam, a appris l’APS.
Ce DAC urbain d’un coût de 6,5 milliards était mardi l’objet d’une réunion à la mairie de Sangalkam, selon un communiqué reçu des services du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
La rencontre a enregistré la présence du maire de la commune, Oumar Guèye, et du coordonnateur national du PRODAC, Jean Pierre Senghor, entre autres.
Lors du Conseil des ministres décentralisé consacré à la région de Dakar, le chef de l’Etat avait lancé l’idée d’un domaine agricole urbain pour la région.
La zone de Sangalkam dispose de plus de mille hectares de terres, selon le communiqué, qui précise que le DAC de Sangalkam va créer plus de 7.000 emplois.
PLUS DE 44 MILLIARDS DU FIDA AU VOLET AGRICOLE DU PSE
Kaolack, 3 août (APS) - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) va débloquer plus de 44 milliards de francs CFA, soit 76 millions de dollars, pour financer le volet agricole du Plan Sénégal émergent (PSE), a annoncé mercredi à Kaolack (centre), son président, Kanayo F. Nwanzé.
’’Nous avons mis de côté d’ici à 2021, environ 76 millions de dollars US pour financer les projets proposés par l’Etat du Sénégal’’, a déclaré M. Nwanzé lors d’un point de presse animé conjointement avec le ministre sénégalais de l’agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck.
Il a toutefois demandé au gouvernement sénégalais de proposer à son organisation financière ‘’ses priorités d’investissements. Kanayo F. Nwanzé a d’ores-et-déjà assuré que le FIDA, un organisme spécialisé des Nations-Unies est disposé à soutenir le PSE, dans son volet agricole à hauteur de 44 milliards de francs CFA.
Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Pape Abdoulaye Seck et le président du FIDA, Kanayo F. Nwanzé, ont visité des réalisations du Projet d’appui aux filières agricoles (PAFA), réalisées dans les communes de Ndiendieng (Kaolack) et de Sokone (Fatick).
VERS UNE DÉMATÉRIALISATION INTÉGRALE DES SERVICES DOUANIERS
Dakar, 3 août (APS) - La Douane, très engagée sur le front du numérique avec des procédures informatisées, mise sur une dématérialisation intégrale pour rendre plus performants ses services, selon son Directeur général, Pape Ousmane Gueye directeur général.
’’Nous avons beaucoup de chantiers relatifs à l’utilisation de l’informatique’’, a indiqué M. Gueye estimant qu’il est parfois bon de marquer une pause de partage afin que tous les usagers acteurs de la chaîne douanière, puissent parler ’’le même langage’’.
Il s’exprimait, mercredi, à Dakar, au cours d’un atelier de partage et de sensibilisation sur les innovations des plateformes informatiques douanières qui assure, selon lui, ‘’un relais très important de sensibilisation des agents des douanes, acteurs et utilisateurs du système d’information’’.
Cette rencontre se veut aussi un cadre d’information, de sensibilisation en vue d’une mobilisation de toutes les parties prenantes pour leur présenter toutes les innovations qui ont été apportées dans l’automatisation des procédures douanières et administratives et recueillir leurs idées et suggestions.
Il a fait état des défis auxquels l’administration douanière est confrontée ’’dans sa marche résolue vers la performance’’, mais aussi pour ’’atteindre les objectifs de recettes’’.
La dématérialisation selon lui, aide à l’attractivité du Sénégal, permet aussi de gagner en temps.
’’La numérisation en informatique nous apporte beaucoup de chose’’, a indiqué le directeur général, tout en insistant sur les défis à la sécurisation de la chaîne logistique, de la collecte des recettes qui est une ’’mission fiscale permanente’’.
’’Aujourd’hui, nous faisons face à beaucoup de périls dans nos pays notamment la sécurité où la douane est interpellée sur ce terrain’’, a t- il relevé.
LE GÉNÉRAL VICTOR TINE VEUT DOTER TOUS LES DÉPARTEMENTS
Dakar, 3 août (APS) - L’érection de casernes de sapeurs-pompiers dans tous les départements du Sénégal à l’horizon 2017 figure parmi les chantiers du nouveau commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, général Victor Tine, a appris l’APS.
’’(...) Les autorités ont défini un objectif : couvrir l’ensemble des départements du Sénégal en casernes de sapeurs-pompiers. Donc, chaque département doit avoir une caserne de sapeurs-pompiers, à l’horizon 2017’’, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse, évoquant comme objectif "la sécurité pour tous".
Ancien conseiller de défense au ministère des Affaires étrangères, Victor Tine a été promu général en juillet dernier, puis nommé à la tête de la BNSP, en remplacement du général Pape Samba Camara.
‘’Il y a un plan d’équipement en cours d’exécution. On espère qu’au terme de ce plan, les moyens de travail vont être augmenter afin qu’on ne reproche plus aux sapeurs-pompiers d’être en retard’’, a indiqué le nouveau commandant de la BNSP.
Le général Tine signale que, sur les 45 départements du pays, seuls 14 n’ont pas encore de casernes. Néanmoins, il a rappelé que 11 casernes ont été construites en deux ans.
NAFI ET ABDOUL SELON ABOU
Abel Thiam : "Il y a d'autres Abdoul Mbaye dans l'entourage du Président" - "Nafi Ngom s'accroche à son poste comme une naufragée" - "L'Apr n'est pas un parti"
Après plusieurs mois de silence, Abou Abel Thiam se connecte au débat politique pollué par les affaires Nafi Ngom Keïta et Abdoul Mbaye. L‘ex porte-parole du chef de l'État n'a pas perdu sa verve.
Déconnecté du débat public depuis plusieurs semaines, Abou Abel Thiam retrouve la parole pour commenter les affaires Nafi Ngom Keïta et Abdoul Mbaye. Qui charrient des polémiques. L'ancien porte-parole du chef de l'État a du mal à comprendre l'attitude de l'ancienne Vérificatrice générale d'État qui a décidé de saisir la Cour suprême pour annuler son départ de la tête de l'Ofnac. Abou Abel Thiam est embarrassé par la tournure prise par ce débat :
"Je pense que Nafi Ngom Keïta n'aurait pas dû installer un tel débat dans l'espace public. Ce n'est pas à son avantage. Les termes de l'affaire sont d'une clarté cristalline. Mme Ngom a été nommée par la seule volonté du chef de l'État à la tête de l'Ofnac, institution créée par le même Macky Sall, avec pour mission de lutter contre la corruption."
Selon le président du Conseil de surveillance de l'Autorité de régulation des postes et des télécommunications (Artp), Mme Ngom a été nommée le 25 juillet 2013 pour un mandat de 3 ans.
"A partir de cette date, cet acte de nomination, une fois publiée, s'est imposée à tout le monde. Elle a légalement commencé à jouir de tous les avantages rattachés à cette fonction. Pour des raisons que j'ignore, Mme Ngom n'a prêté serment que 8 mois après sa nomination. Aujourd'hui, elle s'accroche à cette fonction, au prétexte que son mandat n'aurait commencé qu'au moment de cette prestation de serment-là."
"Depuis 2012, beaucoup de castings sont sujets à caution"
Il trouve ce "raisonnement incohérent et très périlleux". Le président du Conseil de surveillance de l'Artp s'interroge : "Demandons donc à Nafi Ngom Keïta à partir de quelle date elle a commencé à percevoir son salaire, et ce qui justifierait la jouissance de ce salaire au-delà de la durée de son mandat ?"
Selon lui, elle devra "expliquer aux Sénégalais les fondements légaux, moraux et éthiques de la jouissance d'un tel salaire. Mme Ngom devrait faire attention aux arguments qu'elle tente de faire prévaloir. A-t-elle, oui ou non, été en jouissance de tous les effets induits par sa nomination. La prestation de serment n'est qu'un effet procédant de l'acte de nomination, lequel est pris par le Président. Si sa nomination ne court pas au jour de sa nomination, cela voudrait dire que tous les actes posés par elle, entre sa nomination et sa prestation de serment, sont illégaux. Et que donc, de tels actes, s'ils emportent des effets financiers, seraient susceptibles d'être instruits par l'Ofnac…"
Par conséquent, dit-il, on "serait dans une situation où même Kafka ne se retrouverait pas. C'est pour Mme Ngom que ce débat est mauvais et non pour le pouvoir".
L'ex porte-parole du chef de l'État n'est pas gêné par la tournure prise par cette affaire. Il dit :
"Ce qui m'aurait gêné, c'est une démission de Nafi Ngom Keïta qui expliquerait qu'elle quittait la fonction parce qu'elle ne pouvait pas mener à bien sa mission. On n'est pas dans un tel cas de figure. Au contraire, celle dont on dit que c'est un preux Parangon de la vertu à la toge immaculée, doublée d'une Mata Hari qui bretterait contre le vice, au corps défendant de celui qui l'a nommée, s'accroche à son poste comme un naufragé."
Abou Abel Thiam s'est aussi connecté à l'affaire Abdoul Mbaye, englué dans une affaire de faux et usage de faux qui lui a valu son placement sous contrôle judiciaire. Lequel multiplie les attaques contre le régime qu'il soupçonne de vouloir invalider sa candidature à la prochaine Présidentielle. Il affiche presque son indifférence :
"Je ne suis pas surpris par les prises de positions actuelles de celui qui fut le Premier ministre de Macky Sall. Je suis de ceux qui ont toujours soutenu que le choix de Abdoul Mbaye était un mauvais casting. Je l'avais d'ailleurs dit à qui de droit. C'est pourquoi son opposition actuelle, ni les arguments fallacieux qu'il emploie pour se construire un destin politique, ne me surprennent. Je constate et déplore que depuis 2012, beaucoup de castings sont sujets à caution et sont déroutants pour les compagnons de Macky Sall." Il pense que l'entourage du chef de l'État est rempli d'autres Abdoul Mbaye qui sortiront un jour du bois pour dérouler leur agenda politique.
"Ces individualités n'ont aucun mérite politique, propulsés à des positions de pouvoir, et ont une particularité double : leur obséquiosité quand ils sont en fonction et la violence de leur charge une fois qu'ils sont débarqués. Le Président Macky Sall doit maintenir le cap sur la base de ses options originelles, mais il doit surtout surveiller ses flancs, les nominations inexplicables ne pouvant conduire qu'à des situations fâcheuses", avance M. Thiam.
"Ceux qui ont farouchement combattu Macky sont aux manettes"
Pour éviter ces pièges, le chef de l'État doit se reposer sur son appareil politique. Ce qui n'est pas le cas. "L'Apr, à ce jour, n'est pas un parti politique, à mon sens", reconnaît-il. Pourquoi ?
"Un parti, ce sont des organes, une circulation de l'information de bas en haut et de haut en bas, la responsabilisation des combattants, mais aussi des prises de décisions à l'interne à travers lesdits organes. Depuis 2012, le groupe qui a porté Macky Sall au pouvoir n'est pas structuré, ne dispose pas de majorité à l'Assemblée ni au gouvernement, pas plus qu'il ne détient les positions de pouvoir les plus importantes. S'ajoute à cela qu'aujourd'hui c'est devenu un handicap que d'avoir été un compagnon de lutte de Macky Sall", charge-t-il.
Depuis 2012, c'est le triomphe des transhumants. "Les néo-politiciens, les transhumants et les nouveaux amis de Macky Sall, ceux qui l'ont farouchement combattu, sont aujourd'hui aux manettes. Et il se trouve dans le parti des gens pour armer, encourager et promouvoir ces gens-là, se faire les complices de leurs deals. Des complots nés de cet état de fait ont été éventés, d'autres sont en gestation et visibles pour qui sait observer", accuse-t-il. Fin de session !
Sauf rebondissement, Mohamed Diamé va s’engager à Newcastle pour un contrat de 3 ans avec une année d’option d’achat. Le milieu de terrain sénégalais soutient qu’il ne pouvait pas refuser l’offre des Magpies.
Malgré les affres de la Championship, Mohamed Diamé compte y rester. Pas avec Hull City dont il est l’acteur principal de la montée en Premier League, cette saison. Mais plutôt avec Newcastle. Certes les Magpies sont relégués en division inférieure, mais Rafael Benitez a pu convaincre le Sénégalais de le rejoindre à Saint-James Park.
À 29 ans, Momo a accepté la proposition du Espagnol qui a fait de la montée en première division anglaise son cheval de bataille. L’ancien entraîneur du Real Madrid veut en même temps bâtir un projet fécond avec Newcastle. C’est pour ces raisons que le natif de Créteil a répondu à l’appel de coach Rafa.
Toutefois, le vice capitaine des Lions qui séjourne à Newcastle depuis hier pour les besoins de la visite médicale n’a pas manqué de souligner sa motivation. «Aujourd’hui, il est clair qu’à Hull City il n’y a pas d’effectif pour prétendre aller jusqu’au bout de l’aventure. Je me suis bien épanoui. Tout le monde est blessé sans oublier le manque d’entraîneur. À un an de la fin de mon contrat, je ne veux pas prendre de risque surtout que jusqu’ici je n’ai pas eu de propositions de prolongation de contrat», a-t-il dit.
Revenant sur son choix de s’engager avec les Magpies, Momo a du mal à cacher sa joie. «Newcastle est un grand club avec une grande histoire. Une fois qu’on retrouve la Premier League, Rafael Benitez promet de mettre en place une équipe digne de ce nom. Franchement, ils m’ont proposé un contrat que je ne peux pas refuser du tout», s’est réjoui le milieu de terrain sénégalais qui avait pourtant souvent clamé son envie de retrouver la Premier League. «Je suis séduit par le solide projet que Newcastle vient de m’offrir. À moi de me battre pour ne pas décevoir le coach qui reste un très grand entraîneur au monde».
Aston Villa relégué en Championship, Idrissa Gana Guèye restera néanmoins en Premier League anglaise. Le milieu international sénégalais a signé un contrat de 4 ans avec Everton.
Idrissa Gana Guèye n’évoluera pas en Championship, cette saison. Le milieu international sénégalais reste en Premier League où il s’est engagé avec la formation d’Everton. L’ancien pensionnaire de Diambars a paraphé un contrat de 4 années avec les Toffees. Gana évoluait l’année passée à Aston villa où il a disputé 38 rencontres pour 1 but inscrit.
Ses très bonnes prestations ont contrasté avec celles du collectif des Villans, bons derniers au classement et logiquement relégués en Championship. Idrissa Gana Guèye était aussi sollicité par l’Olympique de Marseille. Mais la formation phocéenne n’a pas pu s’aligner sur les offres émises par les clubs de Premier League. Très heureux de s’engager avec le club coaché par Ronald Koeman, Idrissa Gana Guèye a hâte de fouler à nouveau les pelouses de la Premier League. «Je suis très heureux d’être ici. Je suis aussi très content de porter le maillot bleu. Je suis excité à l’idée d’entamer une nouvelle saison avec mon nouveau club. Everton est un grand club avec de grands joueurs. La Premier League est un championnat difficile avec de grands matchs. Il n’y a pas de petites ou de grandes équipes. Il faut tout le temps se battre et rester concentré. J’ai hâte de commencer les entraînements et rencontrer mes nouveaux coéquipiers pour discuter avec eux. Le Goodison Park est un grand stade avec des fans passionnés. Ils poussent toujours leurs joueurs à aller de l’avant», a confié l’international sénégalais sur le site officiel de son nouveau club.
Ronald Koeman, le nouveau d’Everton, a, pour sa part, indiqué sa joie de voir un joueur de cette qualité rejoindre son effectif. «Idrissa apportera de la qualité au milieu de terrain d’Everton. L’année dernière, il était l’un des joueurs avec les meilleures statistiques en termes d’interceptions et de pressing au milieu. Nous avons besoin de ce genre de qualités et je suis très content de le voir rejoindre l’équipe», a déclaré l’ancien international néerlandais.
À Everton, Idrissa Gana Guèye retrouve son coéquipier de la Tanière, Baye Oumar Niasse. Si ce dernier ne fait pas l’objet d’un prêt. Il aura également à se taper un duel de la Mersey avec Sadio Mané. Lors du chaud derby entre Everton et Liverpool.
Après avoir perdu trois sorties par «quatre appuis», il est important de diagnostiquer le mal qui pourchasse Gris Bordeaux. Problème d’anatomie ou d’équilibre, limite tactique ou technique, Sunu Lamb tente d’éclairer la question.
C’est une lapalissade de révéler que le lutteur de Fass, en l’occurrence Ibrahima Dione plus connu sous le nom de Gris Bordeaux, a déjà perdu trois fois par la règle des «quatre appuis». Que ce soit contre Balla Bèye 2 Baboye, Yakhya Diop Yékini ou Modou Lô, Gris Bordeaux n’a pas réussi à garder son équilibre dans ces combats.
Le 3ème Tigre de Fass est devenu, de ce fait, le ténor qui aura perdu le plus de combats par «quatre appuis». Lors de sa dernière sortie, dimanche dernier au stade Demba Diop, Gris Bordeaux a encore commis le péché horrible de commettre cette position fatale.
Le successeur de Tapha Guèye à la tête de l’écurie Fass présente un problème d’équilibre manifeste. Plusieurs spécialistes avaient émis des alertes dans ce sens. Mais jusqu’à présent, le mal persiste et le remède reste introuvable pour le principal concerné ainsi que les membres de son encadrement technique. Cette défaillance physique ou technique est en train de nuire dangereusement la carrière du «Messi» de Fass après la retraite de Tapha Guèye et les départs de Zale Lô et Rock Mbalax.
La première alerte avec Baboye
Le 9 mars 2008, Baboye avait réussi à déséquilibrer son adversaire Gris Bordeaux. Sur une riposte mal négociée, Gris Bordeaux avait perdu le contrôle de son équilibre et fait un «quatre appuis».
Yékini remet ça
À la suite de son combat perdu devant Baboye, les commentaires sur la chute de Gris Bordeaux fusaient de partout. Mais on mettait l’accent plutôt sur le poids excessivement lourd du poulain de Tapha Guèye. Seulement, la confirmation que c’était un problème sérieux et récurrent survint lors de son combat raté également contre Yékini, le 26 juillet 2009. L’enfant de Joal avait fini de convaincre les sceptiques. Sur une tentative d’entrée en jambes, Gris Bordeaux se faisait emporter par le retrait tactique de Yékini pour commettre un autre «quatre appuis». Alors, il n’y avait plus de doute. Gris Bordeaux avait un problème d’équilibre. C’était la conviction de beaucoup d’observateurs.
PAR FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA
VIDEO
LE DÉCRYPTAGE DE MADIOR FALL
Politiques constitutionnelles - Bonne gouvernance - Enjeux de l'option du mandat unique - L'obsession de réduction de la durée des mandats électifs…
FRÉDÉRIC ATAYODI ET FODÉ MANGA |
Publication 03/08/2016
En marge de la soutenance de thèse de son étudiant Cheikh Diallo, nouveau docteur, SenePlus.Com a interrogé le Pr. Ismaïla Madior Fall, constitutionnaliste et ministre-conseiller juridique du président Macky Sall.
Au menu : l'apport scientifique de la thèse de son étudiant, les acquis de la démocratie, les mandats présidentiels et l'avenir de la démocratie en Afrique, la propension des Africains à s'accrocher à la réduction des mandats électifs.