Contagieuse, la lèpre ne tue pas, mais cause des infirmités. Dans cet entretien, Docteur Zouby explique le mode de transmission de la maladie, ses complications, la situation dans laquelle se trouve le pays, et les différentes stratégies de lutte.
Qu’est-ce que la lèpre ?
La lèpre est une maladie infectieuse. L’agent infectieux responsable de la lèpre est la bactérie Mycobacterium leprae découverte par un chercheur norvégien. C’est une maladie qui touche essentiellement les nerfs et la peau du patient. Elle est due à un manque d’hygiène des personnes qui logent dans de petites pièces et à la mauvaise alimentation.
Comment se manifeste-t-elle ?
La lèpre débute par une "lépride" indifférenciée. Il s'agit de lésions cutanées, non spécifiques, sèches (anhidrose) bien limitées et planes. Elles peuvent être précédées de sensations de picotements. Au niveau des lésions de la peau, le patient présente une anesthésie cutanée : il ne sent ni la douleur ni la chaleur. Ce sont des taches banales insensibles au toucher. Le bacille de la lèpre se multiplie très lentement. La période d’incubation de la maladie est de 5 ans en moyenne.
Mais les symptômes peuvent parfois n’apparaître qu’au bout de 20 ans. La maladie provoque des lésions cutanées et nerveuses. Sans traitement, ces lésions progressent et deviennent permanentes, touchant la peau, les nerfs, les membres et les yeux.
On distingue deux types de lèpre : paucibacillaire (une à cinq lésions cutanées insensibles) et multibacillaire (plus de cinq lésions cutanées insensibles). Donc, quand on voit des taches insensibles sur la peau, il faut se rendre à l’hôpital, parce que beaucoup de gens les assimilent à des taches dermatologiques.
On la considère souvent comme une maladie des pauvres. Est-ce que c’est vrai ?
Oui. C’est une maladie des pauvres, parce que la bactérie circule en milieu défavorisé. Ce sont les personnes qui vivent dans des conditions difficiles qui ont généralement cette maladie. C’est pourquoi on ne trouve pratiquement pas de lèpre en Europe.
Comment est-ce qu’elle se transmet ?
La lèpre se transmet par des gouttelettes d’origine nasale, de salive et par le mucus nasal, lors de contacts étroits et fréquents avec des personnes infectées et non traitées. Mais il faut savoir que cette maladie se guérit depuis que l’Organisation mondiale de la Santé a mis à la disposition des pays endémiques la biochimie thérapie qui est composée de trois molécules. Le malade qui est multibacillaire, quand il est notifié et suit le traitement, n’est plus contagieux.
C’est cette forme qui est contagieuse et son traitement, c’est pour une période de 12 mois. Pour la paucibacillaire, le traitement est pour 6 mois. Le traitement est gratuit. Mais parfois, on a des cas de rechute. Compte tenu de la durée du traitement, certains abandonnent ou ne respectent pas l’observance des traitements.
Maintenant, en ce qui concerne la mutilation, ce sont des malades qui sont restés longtemps sans se rendre dans une structure de santé pour se prendre en charge. La maladie atteint la peau et les nerfs, quand vous restez chez vous, pensant que c’est une infection banale. Avec l’évolution, vous présentez des mutilations. Donc, elles sont dues à l’atteinte des nerfs par la bactérie.
16 nouveaux cas sont dépistés dans la région de Diourbel, plus particulièrement à Touba. Quels sont les moyens déployés à votre niveau ?
Touba nous cause d’énormes problèmes. Nous avons un plan de communication, parce que les populations ignorent que la maladie est réellement présente. Il y a même certaines personnes qui sont dans le système de santé qui ne savent pas reconnaître la maladie.
Donc, imaginez-vous que ces gens qui sont censés dépister la maladie ne savent pas reconnaître la lèpre ! C’est sûr qu’il y a des malades qui vont leur échapper. C’est pour cette raison que plusieurs stratégies sont mises en place. Il s’agit du renforcement de capacités des agents de santé et des relais communautaires, de faire des visites à domicile pour discuter avec les chefs de ménage.
Cette maladie est aussi stigmatisée, des malades se cachent chez eux. Donc, les relais communautaires jouent un rôle important dans ce dépistage. Ils vont discuter avec les malades pour les convaincre de se faire soigner, avant qu’ils ne développent des signes de mutilation.
Et que comptez-vous faire pour rompre la chaîne de transmission ?
Ce sont les malades qui ont la forme MB qui sont contagieux. Donc, tous les nouveaux cas dépistés et qui sont des MB, nous allons faire une enquête sur le taux de ces malades. C’est-à-dire faire des descentes au domicile de ces malades pour essayer d’examiner leur entourage.
C’est ainsi que nous comptons pouvoir rompre la chaîne de transmission. Toutes les personnes qui seront contaminées seront directement mises sous ACP. Parce qu’une fois que le malade est sous ACP, il ne peut plus développer des invalidités.
Est-ce que ces nouveaux cas ne remettent pas en cause le fait que le pays ait déjà éliminé la maladie ?
Quand on parle d’élimination, c’est selon une norme. L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) dit que tout pays qui fait moins d’un cas pour 10 000 habitants a éliminé la lèpre. Le Sénégal, depuis 1995, fait moins d’un cas pour 10 000 habitants. Tout dernièrement, elle a revu cette norme, avec le taux d’accroissement de la population. Maintenant, c’est moins d’un cas pour 100 000 habitants.
Y a-t-il de nouveaux cas détectés au Sénégal ?
Depuis 1995, date à laquelle le Sénégal a éliminé la lèpre, il y a eu toujours de nouveaux cas. Il faut savoir que le pays a éliminé la lèpre, selon les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais depuis lors, on notifie de nouveaux cas qui varient entre 200 et 250 cas. Pour 2013, nous avons notifié 247 nouveaux cas ; 2014, 240 nouveaux cas et pour 2015 on a détecté 248.
Quelles sont les complications de cette maladie ?
Ce sont les mutilations. Les malades qui se présentent de façon tardive avec des doigts sous forme de griffe. Ces complications sont irréversibles. C’est pour cette raison que le programme préconise le dépistage précoce. Parce que si les malades sont dépistés précocement, ils peuvent être guéris sans trace de mutilation. Les médicaments sont disponibles et gratuits. Donc, c’est facile de guérir.
Ne pensez-vous pas qu’il est temps d’éliminer les villages de reclassement ?
Il y a un projet de loi pour abroger la loi 76-03 du 25 mars 1976 qui régit les villages de reclassement social, afin de faciliter l'intégration des personnes qui y vivent, au sein de leur collectivité locale. La Direction générale de l’Action Sociale s’en occupe. Dans un délai proche, le dossier sera à l’Assemblée nationale.
Il n'y a plus de malades de lèpre dans les villages de reclassement. La loi 76-03 du 25 mars 1976 portant création des villages de reclassement social (Vrs) est une politique de prise en charge que l'Etat avait déroulée au lendemain de l'Indépendance, en remplacement des méthodes isolationnistes consistant à incarcérer en léproserie des malades dans les lazarets de Saint-Louis et Dakar, entre 1878 et 1888, qui a abouti à l'implantation au Sénégal de neuf villages de reclassement social (Vrs): Mballing, Peycouk, Koutal, Sowane, Kolda, Fadiga, Diambo, Djibélor, Teubi et Darou Salam.
Code électoral
Les travaux de revue du Code électoral ont pris fin hier. Mais, d'après nos capteurs, il y a eu des désaccords sur des questions majeures, notamment la refonte partielle du fichier, sur les dispositions relatives à la confirmation et à la radiation, mais également sur le nombre de députés à l'Assemblée nationale. Le pôle de la majorité souhaite que le nombre de députés soit porté à 160, soit 10 de plus. Ce que le pôle de l'opposition refuse catégoriquement, arguant que la situation économique du pays ne s'y prête pas. A en croire nos machins, les plénipotentiaires de l'opposition accusent "Kor" Marième Faye, de par ses actes, d'avoir rompu le consensus qui prévaut depuis 1992. Au vu des nombreux désaccords, il incombe maintenant à SMS de procéder à des arbitrages.
Imam Ndao
Et l’on reparle de l’imam Ndao de Kaolack, ce religieux arrêté par la police, dans la capitale du Saloum, en octobre dernier, et qui est en prison depuis lors dans une affaire de lien avec des milieux terroristes. L’imam qui continue de contester toujours les faits qui lui sont reprochés a encore fait face au Doyen des juges hier. Au sortir de cette audition, ses avocats ont dit qu’ils vont introduire une nouvelle demande de mise en liberté. Ce, après qu’une première requête dans ce sens a été rejetée par les instances judicaires. Selon l’un de ses avocats, Me Babacar Gaye, l’imam devait être entendu sur un certain nombre de points que le juge d’instruction avait estimés nécessaire qu’il éclaire. D’où sa nouvelle audition de ce mercredi.
Imam Ndao (bis)
«C’était une audition complémentaire. Mais il avait déjà été entendu avec ses co-accusés. Seulement, le juge d’instruction a estimé nécessaire de faire une nouvelle audition pour avoir des informations complémentaires sur un certain nombre de points», a-t-il expliqué, avant de dire que son client, comme il l’a toujours soutenu, «conteste les faits qui sont reprochés relativement à cette affaire de terrorisme». «L’imam Ndao n’est ni de près ni de loin impliqué dans les affaires qu’on lui reproche. C’est un enseignant coranique qui gère un ‘daara’ et qui est très connu à Kaolack», a-t-il plaidé. «Nous allons déposer un nouvelle demande de liberté provisoire, puisque que la première a été rejetée. Cela, tout en espérant que cette demande va aboutir. Parce que nous sommes conscients que notre client est innocent et n’a rien n’à voir dans cette affaire».
Le Dg de Petrosen…
Il y a trois jours, le Bureau politique de l’Act, le parti d’Abdoul Mbaye, révélait que la Banque Centrale de Norvège avait exclu Cairn Energy Plc et Kosmos Energy Ltd (qui ont des filiales au Sunugaal) de l’univers d’investissement du Fonds de Pension d’Etat, sur recommandation de son Conseil de l’Ethique. Des exclusions prises, sur la base d’une évaluation qui a montré un risque de violations sérieuses de normes éthiques fondamentales. Ces informations ont été démenties par… Mamadou Faye, Directeur général de Petrosen qui monte au créneau suite à l’interpellation de l’Act qui réclamait «que des explications claires et précises soient données aux (Sunugaaliens) par les hautes autorités de l’Etat » ainsi que «les entreprises concernées». Ainsi en tant que « co-contractante pour le compte de l’Etat du (Sunugaal) dans l’Accord d’association», la Société nationale des Pétroles du (Sunugaal) (Petrosen) apporte des précisions.
…Fait des précisions…
Son Dg estime que «si le bureau politique de l’Act avait vis-à-vis de lui-même les soucis de transparence qu’il exige des hautes autorités, il n’aurait pas omis, sciemment, de préciser que les compagnies en question n’ont pas été mises en cause pour des malversations financières ni pour des pratiques frauduleuses, encore moins contraires à l’Ethique…». Selon le Dg de Petrosen, «le fonds norvégien qui détenait des parts dans l’actionnariat des compagnies Cirn et Kosmos a estimé nécessaire, pour des raisons politiques, de vendre ses parts suite à la signature par ces dernières de contrats de recherche dans le territoire non autonome du Sahara occidental».
…A Abdoul Mbaye
Mamadou Faye précise, en outre, que «de manière générale, Petrosen, à l’image du (nguurnement) du (Sunugaal), se soucie dans ses relations de partenariat, d’observer et de faire observer rigoureusement les lois et règlements en vigueur dans le pays et à ce jour, aucune violation n’a été commise à cet égard par ces compagnies». Par ailleurs, souligne-t-il, «la société Petrosen tient à rappeler que la compagnie Cairn est entrée dans le permis Rufisque et Sangomar Profond, initialement détenu par Petrosen et First Australien Resources (Far), en 2013, c’est-à-dire lorsque Abdoul Mbaye était chef du (nuurnement)». Par conséquent, dit-il, «l’arrêté consacrant cette transaction a été numéroté par ses services et publié dans le journal officiel. Dès lors, si le bureau politique de l’Act se pose encore des questions, il lui est loisible de les adresser au Premier ministre Abdoul Mbaye.»
Mbayang Diop sauvée ?
L’affaire de la Sénégalaise qui risque la décapitation en Arabie-Saoudite a également plané lors de la conférence de presse organisée par le gouvernement. A cet effet, le porte-parole Seydou Guèye a rassuré que l’Etat du Sénégal ne va pas déroger à son principe de protection de citoyens Sénégalais vivant à l’étranger. Il a toutefois précisé que le gouvernement apportera tout son soutien et sa solidarité à la compatriote Mbayang Diop. Une déclaration qui fait suite au séjour du ministre Saoudien des affaires étrangères à Ndakaaru. En tout cas, hier, beaucoup d’infos faisaient état d’un début de solution dans cette affaire avec notamment Mbayang qui aurait échappé à la décapitation après que la famille de sa victime a pardonné et décidé de retirer sa plainte, moyennant le paiement du prix du sang qui sera fixé par la famille de la victime.
Hommage
Le chef de l'Etat qui procédait, hier, au lancement du Recensement général des entreprises (Rge) a rendu un vibrant hommage au président de la chambre de commerce Ndakaaru. Même si l'assemblée avait observé une minute de silence en sa mémoire, le prési des goorgoorlus a, lors de son discours salué la mémoire du disparu. «Permettez-moi de rendre hommage à une éminente personnalité sénégalaise qui vient de quitter ce monde. Un homme pétri de valeurs, pleinement engagé pour l'entreprise nationale, par son rôle d'entrepreneur, mais également, par son implication dans les organisations patronales. Je veux citer le président Lamine Niang», a déclaré SMS avant de prier pour le défunt : «Paix à son âme. Que Dieu l'accueille dans Son Paradis. Nous aurons l'occasion de lui rendre hommage et le (Sunugaal) vient de perdre un homme d'une grande dimension».
Tenues traditionnelles
Restons à cette rencontre pour dire que «kor» Marième a révélé son secret sur le fait qu'il porte des boubous traditionnels. En effet, SMS ne porte pas les tenues traditionnelles pour faire plaisir à son épouse ou encore moins parce que ces 3 pièces lui vont à merveille. Bien au contraire, selon lui, il porte les tenues africaines pour «faire la promotion des tailleurs». «Je m'habille en traditionnel pour que les couturiers et les tailleurs puissent améliorer leurs secteurs et que les populations s'habillent en mode traditionnelle», a déclaré le chef de l'Etat avant d'ajouter : «On peut copier les Occidentaux, mais il faut garder sa tradition». Il n’a pas manqué de saluer le fait que les femmes aient réussi à conserver cette tradition : «Les femmes ont eu leur indépendance en habillement. Mention spéciale à vous les femmes».
Miraculé sunugaalien…
Un miraculé, rien de plus. Le jeune Assane Diop, 13 ans, a survécu après une noyade de plus de 15 minutes dans l’eau du lac Iseo à Sarnico en Italie. Il y était tombé le 7 juillet 2016 en jouant avec son frère Ousseynou. Ne sachant pas nager, le garçon est resté sous l'eau 15 minutes. Il était dans un état grave. Quand les secours ont sorti son corps de l’eau, il était en arrêt cardiaque. Mais l’opiniatreté des secourites à le ramener à la vie sera payante. Après les premiers gestes de secours pour faire rebattre son cœur et vider l’eau qui avait envahi ses poumons et son estomac, les urgentistes ont dû lui administrer de l’adrénaline sur place pour faire reprendre ses fonctions vitales vu que sa température corporelle avait chuté.
…En Italie
Après l’avoir couvert pour le réchauffer, le jeune sunugaalien a été transféré par hélicoptère à l’hôpital Pape Jean XXIII. Sur place, il a été placé sous ECMO (Oxygénation par membrane extra-corporelle), une machine qui remplace la fonction des poumons et du cœur, les gardant au repos pour faciliter leur récupération fonctionnelle et assurer en même temps la circulation sanguine et l'oxygénation optimale du sang. Il est resté sous Ecmo jusqu'au 11 juillet avant que son état ne s’améliore. Le 14 juillet, l’enfant recommence à respirer par lui-même. Le 20 Juillet, il a été transféré en pédiatrie et le 28 Juillet, il a été sorti de l'hôpital, "en bon état et sans aucun dommage au cerveau».
Passation
Les choses s'accélèrent au niveau de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac). Selon nos capteurs, la cérémonie de passation de service entre la présidente sortante, Mme Nafi Ngom Keïta, et sa remplaçante, la magistrate Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, aura lieu demain vendredi à partir de 10 heures. Le discours que l'inspectrice générale d'Etat va délivrer à cette occasion est très attendue. Les gens s’attendent à ce qu’elle y solde quelques comptes.
Coris bank
Le paysage financier sénégalais déjà riche d’une vingtaine de banques, s’enrichira très bientôt de l’arrivée prochaine de Coris Bank International (CBI). Ce sera, indique-t-on, d’ici à la fin de cette année. La banque burkinabé, appartenant à l’homme d’affaires Idrissa Nassa qui a fait fortune dans le commerce, aura dans un premier temps, une succursale au Sénégal. Elle sera dirigée par Mme Soukeyna Niang Sakho (elle est l’épouse du Professeur agrégé Abdoulaye Sakho), ci-devant Directrice générale adjointe de Ecobank Sénégal. La nouvelle banque va s’installer à l’immeuble Kébé dans les anciens locaux de la Caisse de dépôts et consignation (Cdc). Après une quinzaine d’années de bons et loyaux services à Ecobank, Mme Sakho tente ainsi une nouvelle aventure avec la banque burkinabè qui s’installe pour la première fois au Sénégal après avoir essaimé au Burkina, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Mali. CBI compte transformer sous peu sa succursale en filiale. Bonne chance à Mme Sakho, loin d’être impressionnée par la floraison des banques au Sénégal.
Assemblée générale de l’Ums
L’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal sera organisée à Saly Portudal (Mbour) du 5 au 7 août prochain. Une rencontre entre magistrats qui survient dans un contexte de tensions entre l’exécutif et le judiciaire. En effet, tout récemment, le président de l’Ums, Magatte Diop, avait demandé le retrait de l’exécutif du Conseil supérieur de la magistrature en vue de renforcer l’indépendance de la Justice. D’autres doléances ont été également soulevées comme la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. A cette occasion, le patron de l’Ums avait invité ses collègues à faire bloc autour de l’union pour l’indépendance et le renforcement de la Justice.
Vacances citoyennes interdites à Touba
Le ministre Mame Mbaye Niang risque de rencontrer de gros ennuis au cours de ses vacances citoyennes à l’intérieur du pays. Les jeunes aperistes favorables à Thérèse Faye gardent encore en travers de la gorge, son attitude vis à vis de la coordonnatrice de la Cojer qui a été zappée lors du lancement. A Diourbel, Touba et dans plusieurs localités, les jeunes sont sur le pied de guerre et entendent saboter la caravane. Selon nos informations, c’est justement à cause des velléités de tension que le préfet a interdit la caravane des Vacances citoyennes dans la cité religieuse de Touba
Hôpital El Hadji Ibrahima Niasse
La situation n’est toujours pas décantée à l’hôpital El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack. Alors que le directeur minimise le blackout qui a paralysé durant toute une journée les services médicaux en le qualifiant de «simple panne technique», hier le même centre de transmission électrique a repris feu vers de 12 heures. Conséquence, l’hôpital était à nouveau privé d’électricité. La tournure laisse entrevoir le contraire d’un simple incident. D’après le Pcme (Ndlr président de la commission médicale d’établissement) les coupures de courant sont récurrentes dans le centre hospitalier. Moustapha Diakhaté, très surpris devant ce qu’il tenait pour un mauvais souvenir, demande l’audit d’un marché précédemment soumissionné et dont la clause ayant pour objet de remédier à ce problème, garde à ses yeux ses zones d’ombre non encore élucidées.
500.000 retraités pour réélire Macky
Une malencontreuse erreur nous a fait dire dans notre édition d’hier, rendant compte de la rencontre préparatoire au lancement officiel du «Mouvement pour l’Emergence et le bien-être des Séniors», que ledit mouvement compte s’appuyer sur 500 retraités. Des personnes retraitées nous ont saisis pour dire qu’en réalité le mouvement table sur un objectif de 500.000 retraités, pour marquer de son empreinte la éélection de Macky Sall.
Hommage
L’ombre de Mamadou Lamine Niang, président de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) rappelé à Dieu, a plané, hier, au Centre de conférences de Diamniadio lors du lancement officiel du Recensement général des entreprises (Rge). Dès l’arrivée du Président Macky Sall dans la salle, il y a eu une minute de silence à la mémoire du disparu. A l’entame de son discours, le chef de l’Etat a rendu hommage au défunt président de la Cciad qui est, à son avis, «une éminente personnalité sénégalaise, par son rôle d’entrepreneur mais aussi par son implication dans les organisations professionnelles ». Macky Sall soutient que le Sénégal vient de perdre un homme de grande dimension. Le président du Cnp a soutenu la même thèse en rappelant que Lamine Niang leur a légué un secteur privé uni. Pour Baidy Agne, Lamine Niang a voulu démissionner plusieurs fois de son poste de président de la Chambre de commerce de Dakar, mais c’est le secteur privé qui lui a demandé personnellement de rester et même en sollicitant sa famille.
Zakaria Diaw reçu par Macky Sall
Coucou revoilà l’ancien ministre de la Fonction Publique sous le régime de Me Abdoulaye Wade. Il s’agit de l’ancien gouverneur Zakaria Diaw propulsé au cabinet du Président Wade qui refait surface après une longue hibernation. Zakaria Diaw a été reçu hier par le Président Macky Sall. L’ancien directeur de Cabinet du Président Wade a répondu à l’appel du Président Macky Sall pour, dit-on, participer à l’oeuvre de reconstruction nationale. A la sortie de son tête-à-tête avec Macky Sall, Zakaria Diaw a promis de travailler au côté du chef de l’Etat en mettant son expérience au service de la Nation. Pour M. Diaw, les ambitions du Président Macky Sall permettront d’atteindre l’émergence.
Karim en tournée africaine
C’est Dakarposte qui a donné l’information Karim Wade, récemment exilé, est attendu en Guinée Equatoriale les 8, 9 et 10 Août prochains. Selon les sources de ce site, il doit y rencontrer le fils du Pr Obiang Nguema avant de se rendre chez Denis Sassou Ngesso au Congo puis de faire cap chez Paul Kagamé au Rwanda et Afrique de Sud avant de boucler la boucle par le Gabon. Le fils de l’ancien président de la République quitte la première ville des Emirats à bord d’un jet privé pour se rendre à Singapour où il séjournera, pour on ne sait quelle raison, jusqu’au 7 de ce mois d’août.
Transhumance de chefs religieux
Des chefs religieux de la commune de Marsassoum (Sédhiou) qui étaient favorables jusqu’à une date récente au fils de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade, Karim Meissa Wade, ont décidé de rejoindre le parti présidentiel. Réunis autour du Collectif des chefs religieux de Marsassoum et environs, fort de 310 membres, Serigne Babacar Faty et Cie ont décidé, hier, selon Ibrahima Ngom Damel, d’accompagner les actions du Président Macky Sall. Disons que cette transhumance vers les prairies marron-beige a été facilitée par le Président de la Fédération nationale des Laobés du Sénégal et de la Diaspora, Bara Sow. Un grand meeting de ralliement est prévu, prochainement, pour officialiser leur départ
Le ministre saoudien et l’affaire Mbayang Diop
L’affaire Mbayang Diop du nom de cette jeune sénégalaise menacée de décapitation en Arabie Saoudite our le meurtre de la femme de son patron a été abordée hier par Seydou Guèye. Face à la presse, le porte-parole du gouvernement a d’abord exprimé sa solidarité à l’endroit de notre compatriote détenu en Arabie Saoudite. Seydou Guèye en a aussi profité pour rassurer l’opinion publique sur les discussions entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite autour de cette question. Une question qui, ajoute-t-il, sera bien au menu des discussions entre le ministre des Affaires étrangères avec son homologue saoudien en visite dans notre pays. Selon lui, le Sénégal mettra tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de nos ressortissants à l’étranger. Selon notre source (secrétaire général du gouvernement), le Sénégal est plus que jamais disposé à secourir les Sénégalais en proie à des difficultés judiciaires y compris Alkaly Cissé, qui est aussi détenu en Arabie Saoudite. «Le gouvernement est en train de voir toutes les dispositions pour obtenir le retour de Alkaky Cissé parmi nous», conclut-il.
Alerte rouge en Gambie
Pendant que Yaya Jammeh gouverne son pays d’une main de fer, au point de semer la peur chez ses opposants, certaines personnes n’ont pas manqué de s’en prendre aux biens de leur chef de l’Etat. En effet, des pyromanes non identifiés ont mis le feu, vendredi, à la station d’essence Total située non loin du stade de l’Indépendance de Bakau et appartenant au Président Yaya Jammeh. A en croire, certains témoins, les assaillants au nombre de deux personnes, étaient habillés en rouge. Ils ont versé de l’essence à la pompe de la station service, avant d’y mettre le feu et de repartir en trombe à bord d’un véhicule rouge. Depuis l’acte criminel, les assaillants courent toujours. Auparavant, c’est le dépôt d’essence de la ville d’Abuko qui a été la cible des pyromanes. Le dépôt a été incendié ainsi qu’un camion citerne rempli d’essence. Alerte rouge en Gambie (bis) Des actes similaires ont créé la panique chez les habitants de Banjul. En tout cas, ces attaques aux dommages impressionnants, ont eu le mérite de secouer le cocotier. D’autant que ce sont les investissements du Président Jammeh qui ont été les cibles des assaillants. Ainsi, pour ne pas avoir des surprises désagréables, le président gambien a déployé, sur recommandation de la National Intelligence Agency (Nia), le déploiement d’une unité d’intervention de la police (Police intervention unit) pour surveiller les investissements de Yaya Jammeh à travers tout le territoire gambien. Mais également pour protéger certaines installations du gouvernement désormais considérées comme des cibles à haut risque. Pour le moment, les pompistes de la station service Total ont été entendus par la police.
Promotion de la recherche sur la santé en Afrique
Des chercheurs et praticiens venant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des universités, des centres de recherche, du secteur privé, et du Kenya ont échangé hier sur la Recherche équitable en atière de santé. Cet atelier de deux jours, organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche entre dans le cadre d’un renforcement de la collaboration entre l’Ue et l’Afrique sub-saharienne dans le domaine de la recherche et l’innovation. Le Sénégal a été choisi avec trois pays africains pour l’organisation d’ateliers de consultation avec le Kenya et le Nigeria. Ce réseau de 26 organisations organise des réflexions sur les défis globaux de la recherche. Il est constitué de plusieurs groupes de travail qui font des propositions et recommandations aux décideurs politiques pour améliorer la coopération en Sciences Technologies et Innovation (STI) entre les deux régions. Pour le Directeur général de l’enseignement supérieur Le Sénégal est pleinement engagé dans ce projet, car nos autorités considèrent la recherche comme un levier important du développement, souligne-t-il.
Tout va mal
«Le mouvement Tout va mal» a tenu un point de presse hier, pour demander la réouverture de l’enquête sur la mort du policier Fodé Ndiaye tout en exigeant qu’il soit confié à la gendarmerie. «Tout va mal» soutient qu’il est hors de question pour eux, d’accepter que ce dossier puisse être bâclé ou rangé aux oubliettes à l’image de ceux de l’étudiant Omar Blondin Diop et de feu le juge Me Babacar Sèye. Ce mouvement n’a pas manqué de déclarer que toute personne ayant participé d’une manière ou d’une autre à ces manifestations jugées illicites et prévues par l’article 98 du Code pénal, demeure un suspect.
PSG : Youssouf Sabaly en prêt à Bordeaux
Après avoir prolongé son engagement avec les champions de France, le natif du Chesnay prend la direction de Bordeaux. Officialisée ce mercredi, l’opération porte sur un prêt sans option d’achat pour celui qui a été envoyé à Evian et à nantes ces dernières années. Polyvalent, le Parisien reste sur une saison aboutie et vingt- huit apparitions parmi l’élite avec les Canaris. D’après la presse hexagonale, Sabaly qui sera mis en concurrence avec le Serbe Milan Gajic aura aussi la lourde tâche de remplacer Mathieu Debuchy reparti à Arsenal.
Everton : Baye Oumar Niasse vers la sortie
Les jours de Baye Oumar niasse semblent comptés à Everton. Selon Sky sports, l’international sénégalais devrait quitter les Toffees cet été puisqu’il ne fait plus partie des plans de Ronald Koeman. Le Tabloïd anglais croit savoir que le joueur de 26 ans serait sur les tablettes du Sporting CP, Besiktas, Fenerbahçe. Mais, l’ancien joueur de l’US Ouakam pourrait aussi se retrouver en Bundesliga où il est demandé avec insistance du côté de Hambourg.
Saint-Étienne : bras de faire entre Bayal et les verts
Annoncé tout proche d’Al-Arabi, Moustapha Bayal Sall pourrait finalement revenir à l’ASSE. Le défenseur n’avait pas l’autorisation de son club pour négocier avec son nouveau club. L’Équipe a annoncé que les Verts ont fixé un ultimatum aux deux parties. «Oui, il est parti sans autorisation, mais il ne sera pas payé. Par contre, il n’y a toujours rien d’officiel et il faut trancher. Ou il y a accord ce mercredi, ou il revient», a annoncé Roland Romeyer.
Amical : doublé pour Djibril Sow
En match amical de pré-saison, le Borussia Mönchengladbach a écrasé la modeste formation de Kassel, hier, sur le score sans appel de 6-1. À cette occasion, le jeune attaquant sénégalo-suisse Djibril Diallo a réalisé un retentissant doublé (9’, 18’).
France: Cheikh Ndoye encore buteur
Le SCO Angers a battu l’En Avant Guingamp (4-3), ce mercredi, dans un match amical très prolifique en buts. Le milieu de terrain international sénégalais Cheikh ndoye a marqué le premier but du SCO Angers à la 18ème minute de jeu et Alexandre Mendy s’est aussi illustré du côté de l’EAG avec un but à la 42ème minute.
Espagne: Younousse Diop décisif
En match amical préparatoire de la nouvelle saison, CD Tenerife a dominé Ibarra (3-2), hier, avec une réalisation du Sénégalais Younousse Diop en toute fin de partie (88’). À noter que le Tenerife était mené au score 2-0, après seulement 19 minutes de jeu, avant de renverser la vapeur.
Le batteur de Sa Thiès fait le show
Les amateurs qui ont manqué la chorégraphie de Sa Thiès risquent de le regretter pendant très longtemps. Son batteur vêtu d’un «sabador» vert, un gros chapelet autour du cou, a fait le show pour le plus grand plaisir des nombreux fans du fils de Double Less qui étaient massés sur les gradins. Avec des pas de danses endiablées, il a ravi la vedette à certains lutteurs de la journée.
Arrivée des officiels du CNG à 17 heures
Pour la 68ème et dernière journée de la saison disputée au stade Demba Diop le dimanche passé, les officiels du CNG se sont présentés à l’heure pile. À 17 heures, ils étaient déjà là. Le trio arbitral ne tarda pas à pénétrer dans l’enceinte pour voir si le sable était suffisant. Un quart d’heure plus tard, le premier combat de la journée fut sifflé.
Assurance défie Elton
Pour la clôture de la saison, beaucoup de lutteurs de la plac e ont effectué le déplacement. C’est le cas d’Assurance de Mbour et Elton de l’école de lutte Balla Gaye. Le premier nommé n’a pas manqué de défier à outrance le Bul ldozer de Guédiawaye. Ce dernier qui sort d’une victoire contre Tyson 2 n’a pas daigné lui répondre.
Les fans de Gris lancent du charbon de bois
Du charbon de bois dans un stade, une première dans l’histoire de la lutte. Pour mettre la pression sur leur adversaire, Modou Lô, les fans de Gris Bordeaux de Fass n’ont pas manqué de lui lancer des morceaux de charbon de bois. Le mystique reste toujours présent dans l’arène.
Mbaye Guèye veille sur Gris
Mbaye Guye, 1er Tigre de Fass, était au stade Demba Diop. Lui qui croit dur comme fer à la réussite de son poulain veillait sur le 3ème Tigre de Fass pour qu’il puisse battre son adversaire Modou Lô. Mbaye Guèye ne cessait de prodiguer des conseils à Gris Bordeaux qui l’écoutait religieusement. Mais ça n’a pas suffit puisque son poulain a été battu à plate couture.
Touss de Gris Bordeaux à 19h00
C’est très tard dans la soirée, à 19 heures, que le 3ème Tigre de Fass a offert son traditionnel touss à ses nombreux fans et inconditionnels qui avaient effectué le déplacement. Le stade Demba Diop a vibré par la même occasion. Il s’est versé du lait caillé sur le visage, un cure-dents à la bouche, le tout sur un air de «bara bouki».
Birame Gningue a téléphoné Mbaye Guèye et Gris…
48h après la défaite du 3ème Tigre de Fass, l’homme de confiance de Modou Lô a téléphoné vers les coups de 13h le 1er Tigre de Fass Mbaye Guèye. Après des encouragements, Birame Gningue a ensuite donné un coup de fil à Gris Bordeaux. Un appel téléphonique que le chef de file a bien apprécié.
…Modou Lô aussi
Vainqueur de Gris Bordeaux dimanche dernier, Modou Lô a profité de sa visite chez son parrain mardi dernier pour donner lui aussi un coup de fil à Gris Bordeaux en présence de son tuteur. Un appel téléphonique placé sous le sceau d’encouragements.
Ngor Sémou Diouf honoré ce samedi
Le président de l’arène Adrien Senghor, Ngor émou Diouf, sera honoré par Alioune Sène, un artiste qui magnifie le travail du patron du temple de la lutte simple. La cérémonie aura lieu ce samedi à Adrien Senghor à partir de 19h et va démarrer par un nguel. Les parrains de cette fête sont le maire de Dakar Khalifa Sall, Aminata Touré, ancien Premier ministre, Mbagnick Ndiaye ministre de la Culture, Alioune Sarr et Alpha Samb.
EQUIPE PIONNIERE - LONGEVITE DES MEMBRES DE LA CENA : Onze ans au poste
Dans l’équipe actuelle de la Commission électorale nationale autonome (Cena) figure 4 membres qui font partie de l’équipe pionnière, notamment celle de 2005, année de sa création. Une longévité qui s’expliquerait par une «mauvaise loi», selon une source qui a gardé l’anonymat. Elle informe en effet que la loi n’avait pas prévu un renouvellement exceptionnel d’une partie de la première équipe au bout de 3 ans, afin d’assurer une sorte de transition, quand l’équipe pionnière finira son mandat de 6 ans
ALY HAÏDAR, ANCIEN MINISTRE DE L’ECOLOGIE, SUR LE TRAFIC ILLICITE DE BOIS EN CASAMANCE : «Actuellement, les dépôts de bois sont hautement surveillés par l’armée gambienne»
L’écologiste et ancien ministre de l’Environnement, Ali El Aïdar qui passe désormais le plus gros de son temps en terre casamançaise, revient, dans cet entretien, sur le trafic de bois dans la région méridionale du pays. interrogé avant-hier, mardi 2 août, quelques heures seulement après son retour sur Dakar, il a indiqué qu’après l’annonce des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre ce trafic illicite, la Gambie a décidé de tenir tête au sénégal en mettant sous haute surveillance les dépôts du bois pris en zone sénégalaise. Mieux, a-t-il ajouté, seul une présence permanente sur le terrain et la pénalisation de la coupe illicite de bois peuvent mettre fin à l’action des braconniers. ali El haïdar s’est aussi attaqué au ministre de l’Environnement et du Développement durable. son investissement dans la lutte contre ce trafic traduit son souhait d’avoir une meilleure gestion des ressources naturelles, a-t-il dit. toutefois, à ceux qui trouvent dans son engagement une manière de revenir aux affaires, il rétorque que ses ambitions dépassent un retour au ministère de l’Environnement et du Développement durable, poste qu’il a occupé dans le premier gouvernement du président Macky sall.
AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT : Macky veut que le Sénégal s’en débarrasse d’ici 5 ans
Le président de la République, Macky Sall, a procédé hier, mercredi 3 août, au lancement officiel du Recensement général des entreprises (Rge). Au cours de cette cérémonie, le chef de l’Etat a fait part de son engagement à faire en sorte que le Sénégal puisse se passer de l’aide publique au développement
POLEMIQUE AUTOUR DU REMPLACE-MENT DE NAFI NGOM KEITA : Les précisions de Seydou GUEYE
Pour couper court à la polémique qui enfle au sujet du remplacement ou «limogeage» de Nafissatou Ngom Keita à la tête de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), le ministre, porte-parole du gouvernement, Seydou Gueye a fait face à la presse nationale hier, mercredi 3 août. Comme précision, M. Gueye informe que l’ex-présidente de l’Ofnac a perçu le traitement salarial réservé au président de ladite institution, durant les 8 mois, allant de sa nomination à sa prestation de serment. Qui plus est, selon lui, «les actes administratifs à caractère individuel produisent immédiatement leurs effets dès leur notification aux intéressés». Il a, par ailleurs, trouvé normal la sanction contre l’inspecteur des Impôts et domaines, Ousmane Sonko.
QUI DIRIGE BOKO HARAM ?
Spéculations sur la disparition d'Abubakar Shekau à la tête du mouvement
Lagos, 3 août 2016 (AFP) - Boko Haram, groupe jihadiste nigérian qui a prêté allégeance à l'organisation État islamique, a un nouveau chef selon Al Nabaa, hebdomadaire officiel de l'EI, qui relance les spéculations sur la disparition d'Abubakar Shekau à la tête du mouvement.
L'insaisissable chef de Boko Haram, plusieurs fois donné pour mort, avait pris la tête de la secte islamiste en 2009, après l'exécution de son fondateur Mohammed Yusuf par les forces de l'ordre.
Homme réputé radical et très violent, coutumier de déclarations médiatiques fracassantes, Shekau a fait de Boko Haram une des rébellions les plus terribles de la planète. L'insurrection - et sa répression par les forces de l'ordre - ont fait au moins 20.000 morts et 2,6 millions de réfugiés dans le nord-est du Nigeria et les régions frontalières des pays voisins, autour du lac Tchad.
"Dans son premier entretien avec le journal Al Nabaa après sa désignation comme Wali (chef) sur l'Afrique de l'Ouest, cheikh Abou Mosab Al Barnaoui parle de l'histoire du jihad dans cette région", annonce le journal de l'EI dans son numéro 41 daté de mardi.
Jusqu'à présent, même si le groupe jihadiste nigérian apparaît divisé, Abubakar Shekau n'a jamais été officiellement démis de ses fonctions de leader.
Mais dans son entretien avec Al Nabaa, Al Barnaoui ne fait aucune référence claire au sort du chef reconnu du mouvement, qui se fait appeler Jama'at Ahl al-Sunnah Lil Dawa Wal Jihad (la Province ouest africaine de l'Organisation de l'État Islamique) depuis son allégeance à l'EI en mars 2015.
Barnaoui est apparu à plusieurs reprises dans des vidéos relatant les attaques du groupe, ce qui lui valait d'être considéré comme le porte-parole de Boko Haram par les experts, ce qu'a toujours réfuté Shekau lui-même, affirmant "qu'il n'y a qu'un seul porte-parole", Abou Zinnira.
"Il (Barnaoui) est très expressif et précis sur l'organisation et sur ses objectifs", analyse Kyle Shideler du Center for Security Policy, basé à Washington. "Si Shekau est toujours vivant, ça montre que l'EI veut le remplacer" par Barnaoui.
- Un mouvement divisé et affaibli -
Les spéculations sur la disparition de Shekau sont monnaie courante. L'armée nigériane a prétendu plusieurs fois l'avoir tué. Sa dernière apparition date de mars, où il paraissait affaibli dans une vidéo postée sur Youtube et déclarait : "Pour +moi+ la fin est venue".
Selon des sources locales proches de la mouvance jihadiste, Shekau était alors blessé à l'estomac. Il n'y a eu depuis aucune autre preuve de vie, ce qui laissait penser que le chef était soit dans l'incapacité de commander, soit mort.
Un expert nigérian proche de la mouvance islamiste, contacté par l'AFP mais qui souhaite rester anonyme, reste convaincu que Shekau est "toujours vivant".
Romain Caillet, chercheur à l'Institut français du Proche-Orient et spécialiste des questions de jihad, va dans ce sens sur son compte twitter, déclarant qu'"aucun élément dans cette interview ne laisse penser qu'Abu (Bakar) Shekau a été tué, ce qui indiquerait qu'il a probablement été limogé".
Il est "possible" qu'Al Barnaoui ait pris la succession de Shekau à la tête Boko Haram, explique Yan St Pierre, spécialiste des questions du jihadisme pour le Modern Security Consulting Group. Sous le leadership de Shekau, "Boko Haram a perdu son prestige et est devenu difficile à contrôler. Aujourd'hui, Boko Haram est divisé en plusieurs petits groupes", certains proches de l'EI, d'autres d'Ansaru et de la mouvance d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).
Ba'na Bulachira, représentant du groupe dans le nord du Cameroun, avait été considéré également comme un leader potentiel pour succéder à Shekau. "Tous utilisent le même nom, mais Boko Haram est devenu un groupe très hétérogène", explique M. St Pierre.
Avec cet entretien, en suggérant eux-mêmes un nouveau leader, l'EI fait un nouveau pas en direction de Boko Haram, de plus en plus divisé et affaibli par les offensives de l'armée dans ses fiefs du nord-est.
Le mouvement, qui réclame l'instauration d'un État islamique dans le nord du Nigeria, avait atteint le faîte de sa puissance en 2014, en proclamant un"califat" dans le nord-est, et en perpétrant le kidnapping massif de plus de 200 lycéennes, un acte qui avait suscité une réprobation internationale.
La semaine dernière, la force armée régionale anti-Boko Haram a repris le contrôle de Damasak, ville stratégique à la frontière du Niger, où les jihadistes avaient tué plus de 200 personnes et kidnappé des centaines d'enfants il y a deux ans.
Le tour de l’actualité en continu sur le continent. Au menu : Dix soldats maliens ont été tué aujourd’hui dans une attaque contre leur camp dans la région de Tombouctou en dépit de la présence des forces militaires nationales et étrangères. Un casque bleu camerounais a trouvé la mort en Centrafrique et 8 autres ont été blessés dans une opération visant à arrêter un responsable de l’ex-Séléka lancée par minusca et la police locale. Au Burundi, l’assassinat du bras droit du président Nkurunziza, le patron de la sécurité intérieur, le général Adolphe Nshimirimana tué hier à Bujumbura dans une attaque à la roquette lance des crainte sur une nouvelle escalade de la violence. Le secrétaire d’Etat américain, John Carry relance au Caire le partenariat stratégique avec l’Egypte.
Dakar, 3 août (APS) – Les communes de Sangalkam, Bambylor, Diamniadio et Sébikotane ont mis plus de mille hectares à la disposition du projet du Domaine agricole communautaire (DAC) de Sangalkam, a appris l’APS.
Ce DAC urbain d’un coût de 6,5 milliards était mardi l’objet d’une réunion à la mairie de Sangalkam, selon un communiqué reçu des services du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
La rencontre a enregistré la présence du maire de la commune, Oumar Guèye, et du coordonnateur national du PRODAC, Jean Pierre Senghor, entre autres.
Lors du Conseil des ministres décentralisé consacré à la région de Dakar, le chef de l’Etat avait lancé l’idée d’un domaine agricole urbain pour la région.
La zone de Sangalkam dispose de plus de mille hectares de terres, selon le communiqué, qui précise que le DAC de Sangalkam va créer plus de 7.000 emplois.
PLUS DE 44 MILLIARDS DU FIDA AU VOLET AGRICOLE DU PSE
Kaolack, 3 août (APS) - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) va débloquer plus de 44 milliards de francs CFA, soit 76 millions de dollars, pour financer le volet agricole du Plan Sénégal émergent (PSE), a annoncé mercredi à Kaolack (centre), son président, Kanayo F. Nwanzé.
’’Nous avons mis de côté d’ici à 2021, environ 76 millions de dollars US pour financer les projets proposés par l’Etat du Sénégal’’, a déclaré M. Nwanzé lors d’un point de presse animé conjointement avec le ministre sénégalais de l’agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck.
Il a toutefois demandé au gouvernement sénégalais de proposer à son organisation financière ‘’ses priorités d’investissements. Kanayo F. Nwanzé a d’ores-et-déjà assuré que le FIDA, un organisme spécialisé des Nations-Unies est disposé à soutenir le PSE, dans son volet agricole à hauteur de 44 milliards de francs CFA.
Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Pape Abdoulaye Seck et le président du FIDA, Kanayo F. Nwanzé, ont visité des réalisations du Projet d’appui aux filières agricoles (PAFA), réalisées dans les communes de Ndiendieng (Kaolack) et de Sokone (Fatick).