Le batteur de Sa Thiès fait le show
Les amateurs qui ont manqué la chorégraphie de Sa Thiès risquent de le regretter pendant très longtemps. Son batteur vêtu d’un «sabador» vert, un gros chapelet autour du cou, a fait le show pour le plus grand plaisir des nombreux fans du fils de Double Less qui étaient massés sur les gradins. Avec des pas de danses endiablées, il a ravi la vedette à certains lutteurs de la journée.
Arrivée des officiels du CNG à 17 heures
Pour la 68ème et dernière journée de la saison disputée au stade Demba Diop le dimanche passé, les officiels du CNG se sont présentés à l’heure pile. À 17 heures, ils étaient déjà là. Le trio arbitral ne tarda pas à pénétrer dans l’enceinte pour voir si le sable était suffisant. Un quart d’heure plus tard, le premier combat de la journée fut sifflé.
Assurance défie Elton
Pour la clôture de la saison, beaucoup de lutteurs de la plac e ont effectué le déplacement. C’est le cas d’Assurance de Mbour et Elton de l’école de lutte Balla Gaye. Le premier nommé n’a pas manqué de défier à outrance le Bul ldozer de Guédiawaye. Ce dernier qui sort d’une victoire contre Tyson 2 n’a pas daigné lui répondre.
Les fans de Gris lancent du charbon de bois
Du charbon de bois dans un stade, une première dans l’histoire de la lutte. Pour mettre la pression sur leur adversaire, Modou Lô, les fans de Gris Bordeaux de Fass n’ont pas manqué de lui lancer des morceaux de charbon de bois. Le mystique reste toujours présent dans l’arène.
Mbaye Guèye veille sur Gris
Mbaye Guye, 1er Tigre de Fass, était au stade Demba Diop. Lui qui croit dur comme fer à la réussite de son poulain veillait sur le 3ème Tigre de Fass pour qu’il puisse battre son adversaire Modou Lô. Mbaye Guèye ne cessait de prodiguer des conseils à Gris Bordeaux qui l’écoutait religieusement. Mais ça n’a pas suffit puisque son poulain a été battu à plate couture.
Touss de Gris Bordeaux à 19h00
C’est très tard dans la soirée, à 19 heures, que le 3ème Tigre de Fass a offert son traditionnel touss à ses nombreux fans et inconditionnels qui avaient effectué le déplacement. Le stade Demba Diop a vibré par la même occasion. Il s’est versé du lait caillé sur le visage, un cure-dents à la bouche, le tout sur un air de «bara bouki».
Birame Gningue a téléphoné Mbaye Guèye et Gris…
48h après la défaite du 3ème Tigre de Fass, l’homme de confiance de Modou Lô a téléphoné vers les coups de 13h le 1er Tigre de Fass Mbaye Guèye. Après des encouragements, Birame Gningue a ensuite donné un coup de fil à Gris Bordeaux. Un appel téléphonique que le chef de file a bien apprécié.
…Modou Lô aussi
Vainqueur de Gris Bordeaux dimanche dernier, Modou Lô a profité de sa visite chez son parrain mardi dernier pour donner lui aussi un coup de fil à Gris Bordeaux en présence de son tuteur. Un appel téléphonique placé sous le sceau d’encouragements.
Ngor Sémou Diouf honoré ce samedi
Le président de l’arène Adrien Senghor, Ngor émou Diouf, sera honoré par Alioune Sène, un artiste qui magnifie le travail du patron du temple de la lutte simple. La cérémonie aura lieu ce samedi à Adrien Senghor à partir de 19h et va démarrer par un nguel. Les parrains de cette fête sont le maire de Dakar Khalifa Sall, Aminata Touré, ancien Premier ministre, Mbagnick Ndiaye ministre de la Culture, Alioune Sarr et Alpha Samb.
EQUIPE PIONNIERE - LONGEVITE DES MEMBRES DE LA CENA : Onze ans au poste
Dans l’équipe actuelle de la Commission électorale nationale autonome (Cena) figure 4 membres qui font partie de l’équipe pionnière, notamment celle de 2005, année de sa création. Une longévité qui s’expliquerait par une «mauvaise loi», selon une source qui a gardé l’anonymat. Elle informe en effet que la loi n’avait pas prévu un renouvellement exceptionnel d’une partie de la première équipe au bout de 3 ans, afin d’assurer une sorte de transition, quand l’équipe pionnière finira son mandat de 6 ans
ALY HAÏDAR, ANCIEN MINISTRE DE L’ECOLOGIE, SUR LE TRAFIC ILLICITE DE BOIS EN CASAMANCE : «Actuellement, les dépôts de bois sont hautement surveillés par l’armée gambienne»
L’écologiste et ancien ministre de l’Environnement, Ali El Aïdar qui passe désormais le plus gros de son temps en terre casamançaise, revient, dans cet entretien, sur le trafic de bois dans la région méridionale du pays. interrogé avant-hier, mardi 2 août, quelques heures seulement après son retour sur Dakar, il a indiqué qu’après l’annonce des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre ce trafic illicite, la Gambie a décidé de tenir tête au sénégal en mettant sous haute surveillance les dépôts du bois pris en zone sénégalaise. Mieux, a-t-il ajouté, seul une présence permanente sur le terrain et la pénalisation de la coupe illicite de bois peuvent mettre fin à l’action des braconniers. ali El haïdar s’est aussi attaqué au ministre de l’Environnement et du Développement durable. son investissement dans la lutte contre ce trafic traduit son souhait d’avoir une meilleure gestion des ressources naturelles, a-t-il dit. toutefois, à ceux qui trouvent dans son engagement une manière de revenir aux affaires, il rétorque que ses ambitions dépassent un retour au ministère de l’Environnement et du Développement durable, poste qu’il a occupé dans le premier gouvernement du président Macky sall.
AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT : Macky veut que le Sénégal s’en débarrasse d’ici 5 ans
Le président de la République, Macky Sall, a procédé hier, mercredi 3 août, au lancement officiel du Recensement général des entreprises (Rge). Au cours de cette cérémonie, le chef de l’Etat a fait part de son engagement à faire en sorte que le Sénégal puisse se passer de l’aide publique au développement
POLEMIQUE AUTOUR DU REMPLACE-MENT DE NAFI NGOM KEITA : Les précisions de Seydou GUEYE
Pour couper court à la polémique qui enfle au sujet du remplacement ou «limogeage» de Nafissatou Ngom Keita à la tête de l’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), le ministre, porte-parole du gouvernement, Seydou Gueye a fait face à la presse nationale hier, mercredi 3 août. Comme précision, M. Gueye informe que l’ex-présidente de l’Ofnac a perçu le traitement salarial réservé au président de ladite institution, durant les 8 mois, allant de sa nomination à sa prestation de serment. Qui plus est, selon lui, «les actes administratifs à caractère individuel produisent immédiatement leurs effets dès leur notification aux intéressés». Il a, par ailleurs, trouvé normal la sanction contre l’inspecteur des Impôts et domaines, Ousmane Sonko.
QUI DIRIGE BOKO HARAM ?
Spéculations sur la disparition d'Abubakar Shekau à la tête du mouvement
Lagos, 3 août 2016 (AFP) - Boko Haram, groupe jihadiste nigérian qui a prêté allégeance à l'organisation État islamique, a un nouveau chef selon Al Nabaa, hebdomadaire officiel de l'EI, qui relance les spéculations sur la disparition d'Abubakar Shekau à la tête du mouvement.
L'insaisissable chef de Boko Haram, plusieurs fois donné pour mort, avait pris la tête de la secte islamiste en 2009, après l'exécution de son fondateur Mohammed Yusuf par les forces de l'ordre.
Homme réputé radical et très violent, coutumier de déclarations médiatiques fracassantes, Shekau a fait de Boko Haram une des rébellions les plus terribles de la planète. L'insurrection - et sa répression par les forces de l'ordre - ont fait au moins 20.000 morts et 2,6 millions de réfugiés dans le nord-est du Nigeria et les régions frontalières des pays voisins, autour du lac Tchad.
"Dans son premier entretien avec le journal Al Nabaa après sa désignation comme Wali (chef) sur l'Afrique de l'Ouest, cheikh Abou Mosab Al Barnaoui parle de l'histoire du jihad dans cette région", annonce le journal de l'EI dans son numéro 41 daté de mardi.
Jusqu'à présent, même si le groupe jihadiste nigérian apparaît divisé, Abubakar Shekau n'a jamais été officiellement démis de ses fonctions de leader.
Mais dans son entretien avec Al Nabaa, Al Barnaoui ne fait aucune référence claire au sort du chef reconnu du mouvement, qui se fait appeler Jama'at Ahl al-Sunnah Lil Dawa Wal Jihad (la Province ouest africaine de l'Organisation de l'État Islamique) depuis son allégeance à l'EI en mars 2015.
Barnaoui est apparu à plusieurs reprises dans des vidéos relatant les attaques du groupe, ce qui lui valait d'être considéré comme le porte-parole de Boko Haram par les experts, ce qu'a toujours réfuté Shekau lui-même, affirmant "qu'il n'y a qu'un seul porte-parole", Abou Zinnira.
"Il (Barnaoui) est très expressif et précis sur l'organisation et sur ses objectifs", analyse Kyle Shideler du Center for Security Policy, basé à Washington. "Si Shekau est toujours vivant, ça montre que l'EI veut le remplacer" par Barnaoui.
- Un mouvement divisé et affaibli -
Les spéculations sur la disparition de Shekau sont monnaie courante. L'armée nigériane a prétendu plusieurs fois l'avoir tué. Sa dernière apparition date de mars, où il paraissait affaibli dans une vidéo postée sur Youtube et déclarait : "Pour +moi+ la fin est venue".
Selon des sources locales proches de la mouvance jihadiste, Shekau était alors blessé à l'estomac. Il n'y a eu depuis aucune autre preuve de vie, ce qui laissait penser que le chef était soit dans l'incapacité de commander, soit mort.
Un expert nigérian proche de la mouvance islamiste, contacté par l'AFP mais qui souhaite rester anonyme, reste convaincu que Shekau est "toujours vivant".
Romain Caillet, chercheur à l'Institut français du Proche-Orient et spécialiste des questions de jihad, va dans ce sens sur son compte twitter, déclarant qu'"aucun élément dans cette interview ne laisse penser qu'Abu (Bakar) Shekau a été tué, ce qui indiquerait qu'il a probablement été limogé".
Il est "possible" qu'Al Barnaoui ait pris la succession de Shekau à la tête Boko Haram, explique Yan St Pierre, spécialiste des questions du jihadisme pour le Modern Security Consulting Group. Sous le leadership de Shekau, "Boko Haram a perdu son prestige et est devenu difficile à contrôler. Aujourd'hui, Boko Haram est divisé en plusieurs petits groupes", certains proches de l'EI, d'autres d'Ansaru et de la mouvance d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi).
Ba'na Bulachira, représentant du groupe dans le nord du Cameroun, avait été considéré également comme un leader potentiel pour succéder à Shekau. "Tous utilisent le même nom, mais Boko Haram est devenu un groupe très hétérogène", explique M. St Pierre.
Avec cet entretien, en suggérant eux-mêmes un nouveau leader, l'EI fait un nouveau pas en direction de Boko Haram, de plus en plus divisé et affaibli par les offensives de l'armée dans ses fiefs du nord-est.
Le mouvement, qui réclame l'instauration d'un État islamique dans le nord du Nigeria, avait atteint le faîte de sa puissance en 2014, en proclamant un"califat" dans le nord-est, et en perpétrant le kidnapping massif de plus de 200 lycéennes, un acte qui avait suscité une réprobation internationale.
La semaine dernière, la force armée régionale anti-Boko Haram a repris le contrôle de Damasak, ville stratégique à la frontière du Niger, où les jihadistes avaient tué plus de 200 personnes et kidnappé des centaines d'enfants il y a deux ans.
Le tour de l’actualité en continu sur le continent. Au menu : Dix soldats maliens ont été tué aujourd’hui dans une attaque contre leur camp dans la région de Tombouctou en dépit de la présence des forces militaires nationales et étrangères. Un casque bleu camerounais a trouvé la mort en Centrafrique et 8 autres ont été blessés dans une opération visant à arrêter un responsable de l’ex-Séléka lancée par minusca et la police locale. Au Burundi, l’assassinat du bras droit du président Nkurunziza, le patron de la sécurité intérieur, le général Adolphe Nshimirimana tué hier à Bujumbura dans une attaque à la roquette lance des crainte sur une nouvelle escalade de la violence. Le secrétaire d’Etat américain, John Carry relance au Caire le partenariat stratégique avec l’Egypte.
Dakar, 3 août (APS) – Les communes de Sangalkam, Bambylor, Diamniadio et Sébikotane ont mis plus de mille hectares à la disposition du projet du Domaine agricole communautaire (DAC) de Sangalkam, a appris l’APS.
Ce DAC urbain d’un coût de 6,5 milliards était mardi l’objet d’une réunion à la mairie de Sangalkam, selon un communiqué reçu des services du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
La rencontre a enregistré la présence du maire de la commune, Oumar Guèye, et du coordonnateur national du PRODAC, Jean Pierre Senghor, entre autres.
Lors du Conseil des ministres décentralisé consacré à la région de Dakar, le chef de l’Etat avait lancé l’idée d’un domaine agricole urbain pour la région.
La zone de Sangalkam dispose de plus de mille hectares de terres, selon le communiqué, qui précise que le DAC de Sangalkam va créer plus de 7.000 emplois.
PLUS DE 44 MILLIARDS DU FIDA AU VOLET AGRICOLE DU PSE
Kaolack, 3 août (APS) - Le Fonds international de développement agricole (FIDA) va débloquer plus de 44 milliards de francs CFA, soit 76 millions de dollars, pour financer le volet agricole du Plan Sénégal émergent (PSE), a annoncé mercredi à Kaolack (centre), son président, Kanayo F. Nwanzé.
’’Nous avons mis de côté d’ici à 2021, environ 76 millions de dollars US pour financer les projets proposés par l’Etat du Sénégal’’, a déclaré M. Nwanzé lors d’un point de presse animé conjointement avec le ministre sénégalais de l’agriculture et de l’Equipement rural, Pape Abdoulaye Seck.
Il a toutefois demandé au gouvernement sénégalais de proposer à son organisation financière ‘’ses priorités d’investissements. Kanayo F. Nwanzé a d’ores-et-déjà assuré que le FIDA, un organisme spécialisé des Nations-Unies est disposé à soutenir le PSE, dans son volet agricole à hauteur de 44 milliards de francs CFA.
Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Pape Abdoulaye Seck et le président du FIDA, Kanayo F. Nwanzé, ont visité des réalisations du Projet d’appui aux filières agricoles (PAFA), réalisées dans les communes de Ndiendieng (Kaolack) et de Sokone (Fatick).
VERS UNE DÉMATÉRIALISATION INTÉGRALE DES SERVICES DOUANIERS
Dakar, 3 août (APS) - La Douane, très engagée sur le front du numérique avec des procédures informatisées, mise sur une dématérialisation intégrale pour rendre plus performants ses services, selon son Directeur général, Pape Ousmane Gueye directeur général.
’’Nous avons beaucoup de chantiers relatifs à l’utilisation de l’informatique’’, a indiqué M. Gueye estimant qu’il est parfois bon de marquer une pause de partage afin que tous les usagers acteurs de la chaîne douanière, puissent parler ’’le même langage’’.
Il s’exprimait, mercredi, à Dakar, au cours d’un atelier de partage et de sensibilisation sur les innovations des plateformes informatiques douanières qui assure, selon lui, ‘’un relais très important de sensibilisation des agents des douanes, acteurs et utilisateurs du système d’information’’.
Cette rencontre se veut aussi un cadre d’information, de sensibilisation en vue d’une mobilisation de toutes les parties prenantes pour leur présenter toutes les innovations qui ont été apportées dans l’automatisation des procédures douanières et administratives et recueillir leurs idées et suggestions.
Il a fait état des défis auxquels l’administration douanière est confrontée ’’dans sa marche résolue vers la performance’’, mais aussi pour ’’atteindre les objectifs de recettes’’.
La dématérialisation selon lui, aide à l’attractivité du Sénégal, permet aussi de gagner en temps.
’’La numérisation en informatique nous apporte beaucoup de chose’’, a indiqué le directeur général, tout en insistant sur les défis à la sécurisation de la chaîne logistique, de la collecte des recettes qui est une ’’mission fiscale permanente’’.
’’Aujourd’hui, nous faisons face à beaucoup de périls dans nos pays notamment la sécurité où la douane est interpellée sur ce terrain’’, a t- il relevé.
LE GÉNÉRAL VICTOR TINE VEUT DOTER TOUS LES DÉPARTEMENTS
Dakar, 3 août (APS) - L’érection de casernes de sapeurs-pompiers dans tous les départements du Sénégal à l’horizon 2017 figure parmi les chantiers du nouveau commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, général Victor Tine, a appris l’APS.
’’(...) Les autorités ont défini un objectif : couvrir l’ensemble des départements du Sénégal en casernes de sapeurs-pompiers. Donc, chaque département doit avoir une caserne de sapeurs-pompiers, à l’horizon 2017’’, a-t-il dit au cours d’une conférence de presse, évoquant comme objectif "la sécurité pour tous".
Ancien conseiller de défense au ministère des Affaires étrangères, Victor Tine a été promu général en juillet dernier, puis nommé à la tête de la BNSP, en remplacement du général Pape Samba Camara.
‘’Il y a un plan d’équipement en cours d’exécution. On espère qu’au terme de ce plan, les moyens de travail vont être augmenter afin qu’on ne reproche plus aux sapeurs-pompiers d’être en retard’’, a indiqué le nouveau commandant de la BNSP.
Le général Tine signale que, sur les 45 départements du pays, seuls 14 n’ont pas encore de casernes. Néanmoins, il a rappelé que 11 casernes ont été construites en deux ans.
NAFI ET ABDOUL SELON ABOU
Abel Thiam : "Il y a d'autres Abdoul Mbaye dans l'entourage du Président" - "Nafi Ngom s'accroche à son poste comme une naufragée" - "L'Apr n'est pas un parti"
Après plusieurs mois de silence, Abou Abel Thiam se connecte au débat politique pollué par les affaires Nafi Ngom Keïta et Abdoul Mbaye. L‘ex porte-parole du chef de l'État n'a pas perdu sa verve.
Déconnecté du débat public depuis plusieurs semaines, Abou Abel Thiam retrouve la parole pour commenter les affaires Nafi Ngom Keïta et Abdoul Mbaye. Qui charrient des polémiques. L'ancien porte-parole du chef de l'État a du mal à comprendre l'attitude de l'ancienne Vérificatrice générale d'État qui a décidé de saisir la Cour suprême pour annuler son départ de la tête de l'Ofnac. Abou Abel Thiam est embarrassé par la tournure prise par ce débat :
"Je pense que Nafi Ngom Keïta n'aurait pas dû installer un tel débat dans l'espace public. Ce n'est pas à son avantage. Les termes de l'affaire sont d'une clarté cristalline. Mme Ngom a été nommée par la seule volonté du chef de l'État à la tête de l'Ofnac, institution créée par le même Macky Sall, avec pour mission de lutter contre la corruption."
Selon le président du Conseil de surveillance de l'Autorité de régulation des postes et des télécommunications (Artp), Mme Ngom a été nommée le 25 juillet 2013 pour un mandat de 3 ans.
"A partir de cette date, cet acte de nomination, une fois publiée, s'est imposée à tout le monde. Elle a légalement commencé à jouir de tous les avantages rattachés à cette fonction. Pour des raisons que j'ignore, Mme Ngom n'a prêté serment que 8 mois après sa nomination. Aujourd'hui, elle s'accroche à cette fonction, au prétexte que son mandat n'aurait commencé qu'au moment de cette prestation de serment-là."
"Depuis 2012, beaucoup de castings sont sujets à caution"
Il trouve ce "raisonnement incohérent et très périlleux". Le président du Conseil de surveillance de l'Artp s'interroge : "Demandons donc à Nafi Ngom Keïta à partir de quelle date elle a commencé à percevoir son salaire, et ce qui justifierait la jouissance de ce salaire au-delà de la durée de son mandat ?"
Selon lui, elle devra "expliquer aux Sénégalais les fondements légaux, moraux et éthiques de la jouissance d'un tel salaire. Mme Ngom devrait faire attention aux arguments qu'elle tente de faire prévaloir. A-t-elle, oui ou non, été en jouissance de tous les effets induits par sa nomination. La prestation de serment n'est qu'un effet procédant de l'acte de nomination, lequel est pris par le Président. Si sa nomination ne court pas au jour de sa nomination, cela voudrait dire que tous les actes posés par elle, entre sa nomination et sa prestation de serment, sont illégaux. Et que donc, de tels actes, s'ils emportent des effets financiers, seraient susceptibles d'être instruits par l'Ofnac…"
Par conséquent, dit-il, on "serait dans une situation où même Kafka ne se retrouverait pas. C'est pour Mme Ngom que ce débat est mauvais et non pour le pouvoir".
L'ex porte-parole du chef de l'État n'est pas gêné par la tournure prise par cette affaire. Il dit :
"Ce qui m'aurait gêné, c'est une démission de Nafi Ngom Keïta qui expliquerait qu'elle quittait la fonction parce qu'elle ne pouvait pas mener à bien sa mission. On n'est pas dans un tel cas de figure. Au contraire, celle dont on dit que c'est un preux Parangon de la vertu à la toge immaculée, doublée d'une Mata Hari qui bretterait contre le vice, au corps défendant de celui qui l'a nommée, s'accroche à son poste comme un naufragé."
Abou Abel Thiam s'est aussi connecté à l'affaire Abdoul Mbaye, englué dans une affaire de faux et usage de faux qui lui a valu son placement sous contrôle judiciaire. Lequel multiplie les attaques contre le régime qu'il soupçonne de vouloir invalider sa candidature à la prochaine Présidentielle. Il affiche presque son indifférence :
"Je ne suis pas surpris par les prises de positions actuelles de celui qui fut le Premier ministre de Macky Sall. Je suis de ceux qui ont toujours soutenu que le choix de Abdoul Mbaye était un mauvais casting. Je l'avais d'ailleurs dit à qui de droit. C'est pourquoi son opposition actuelle, ni les arguments fallacieux qu'il emploie pour se construire un destin politique, ne me surprennent. Je constate et déplore que depuis 2012, beaucoup de castings sont sujets à caution et sont déroutants pour les compagnons de Macky Sall." Il pense que l'entourage du chef de l'État est rempli d'autres Abdoul Mbaye qui sortiront un jour du bois pour dérouler leur agenda politique.
"Ces individualités n'ont aucun mérite politique, propulsés à des positions de pouvoir, et ont une particularité double : leur obséquiosité quand ils sont en fonction et la violence de leur charge une fois qu'ils sont débarqués. Le Président Macky Sall doit maintenir le cap sur la base de ses options originelles, mais il doit surtout surveiller ses flancs, les nominations inexplicables ne pouvant conduire qu'à des situations fâcheuses", avance M. Thiam.
"Ceux qui ont farouchement combattu Macky sont aux manettes"
Pour éviter ces pièges, le chef de l'État doit se reposer sur son appareil politique. Ce qui n'est pas le cas. "L'Apr, à ce jour, n'est pas un parti politique, à mon sens", reconnaît-il. Pourquoi ?
"Un parti, ce sont des organes, une circulation de l'information de bas en haut et de haut en bas, la responsabilisation des combattants, mais aussi des prises de décisions à l'interne à travers lesdits organes. Depuis 2012, le groupe qui a porté Macky Sall au pouvoir n'est pas structuré, ne dispose pas de majorité à l'Assemblée ni au gouvernement, pas plus qu'il ne détient les positions de pouvoir les plus importantes. S'ajoute à cela qu'aujourd'hui c'est devenu un handicap que d'avoir été un compagnon de lutte de Macky Sall", charge-t-il.
Depuis 2012, c'est le triomphe des transhumants. "Les néo-politiciens, les transhumants et les nouveaux amis de Macky Sall, ceux qui l'ont farouchement combattu, sont aujourd'hui aux manettes. Et il se trouve dans le parti des gens pour armer, encourager et promouvoir ces gens-là, se faire les complices de leurs deals. Des complots nés de cet état de fait ont été éventés, d'autres sont en gestation et visibles pour qui sait observer", accuse-t-il. Fin de session !
Sauf rebondissement, Mohamed Diamé va s’engager à Newcastle pour un contrat de 3 ans avec une année d’option d’achat. Le milieu de terrain sénégalais soutient qu’il ne pouvait pas refuser l’offre des Magpies.
Malgré les affres de la Championship, Mohamed Diamé compte y rester. Pas avec Hull City dont il est l’acteur principal de la montée en Premier League, cette saison. Mais plutôt avec Newcastle. Certes les Magpies sont relégués en division inférieure, mais Rafael Benitez a pu convaincre le Sénégalais de le rejoindre à Saint-James Park.
À 29 ans, Momo a accepté la proposition du Espagnol qui a fait de la montée en première division anglaise son cheval de bataille. L’ancien entraîneur du Real Madrid veut en même temps bâtir un projet fécond avec Newcastle. C’est pour ces raisons que le natif de Créteil a répondu à l’appel de coach Rafa.
Toutefois, le vice capitaine des Lions qui séjourne à Newcastle depuis hier pour les besoins de la visite médicale n’a pas manqué de souligner sa motivation. «Aujourd’hui, il est clair qu’à Hull City il n’y a pas d’effectif pour prétendre aller jusqu’au bout de l’aventure. Je me suis bien épanoui. Tout le monde est blessé sans oublier le manque d’entraîneur. À un an de la fin de mon contrat, je ne veux pas prendre de risque surtout que jusqu’ici je n’ai pas eu de propositions de prolongation de contrat», a-t-il dit.
Revenant sur son choix de s’engager avec les Magpies, Momo a du mal à cacher sa joie. «Newcastle est un grand club avec une grande histoire. Une fois qu’on retrouve la Premier League, Rafael Benitez promet de mettre en place une équipe digne de ce nom. Franchement, ils m’ont proposé un contrat que je ne peux pas refuser du tout», s’est réjoui le milieu de terrain sénégalais qui avait pourtant souvent clamé son envie de retrouver la Premier League. «Je suis séduit par le solide projet que Newcastle vient de m’offrir. À moi de me battre pour ne pas décevoir le coach qui reste un très grand entraîneur au monde».