La Chambre Africaine Extraordinaire d’Assises rendra sa décision sur les intérêts civils, dans la procédure suivie contre Hissein Habré, le vendredi 29 juillet 2016, à la salle 4 du Palais de Justice Lat Dior de Dakar, à partir de 10 heures (GMT), informe un communiqué de la Cellule de communication des Chambres africaines extraordinaire (CAE).
La source précise que les journalistes pourront accéder à la salle d’audience et à la salle de presse munis de leur carte d’accréditation ou de leur carte de presse. Il est également rappelé que les caméras et appareils de photo ne seront pas admis dans la salle d’audience. L’utilisation du téléphone portable est formellement prohibée. Aussi, les organes de presse qui le désirent pourront reprendre le signal de la RTS ou suivre l’audience en streaming sur le site des CAE, poursuit la même source.
LE PRIVE MALAISIEN EN MISSION DE PROSPECTION A DAKAR
Une rencontre B to B de quatre jours entre opérateurs économiques Malaisiens et Sénégalais, s’est ouverte hier, mardi, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad). A cet effet, Alioune Sarr, ministre de Commerce a invité les deux partenaires à dénicher les opportunités d’affaires en vue de booster les échanges commerciaux, jugés jusqu’ici faibles.
Bien que vieille de longues décennies, la relation de développement économique durable, soutenue par les échanges commerciaux entre le Sénégal et la Malaisie, est largement en deçà des opportunités d’affaires. En effet, «en 2014, le volume des échanges est 30,9 milliards de francs CFA, mais largement en faveur de la Malaisie», a dit Alioune Sarr, ministre du Commerce, du secteur informel, de la consommation de la promotion des produits locaux et des Pme. Il présidait hier, mardi, à Dakar l’ouverture du Forum de partenariats d’affaires et d’investissements Sénégal-Malaisie. Selon le ministre: «Les exportations sénégalaises qui se sont accrues de 247% entre 2010 et 2014 portent sur une gamme limitée de produits comme les minerais, le coton, les mangues fraîches ou séchées». Fort de ce constat, poursuit le ministre, «j’invite tous les partenaires économiques Malaisiens, ici présents, à saisir les nombreuses opportunités d’investissements et de partenariats multiformes qu’offre l’Etat du Sénégal à travers cet important programme».
SIGNATURE DES MEMORANDA
Aux structures respectives des deux pays qui ont signé des memoranda (l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (Asepex), l’union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), les Organisations patronales d’une part et d’autre part Matrade et Mape, le chef du département du commerce les a exhortés à consolider les acquis de la coopération économique et commerciale.
Sharrina Abdullah, ambassadrice de Malaisie au Sénégal dira: «En 2015, le total des échanges commerciaux de la Malaisie avec le Sénégal a diminué de 29,6% soit 78,6 millions de dollars Us. Et les exportations de la Malaisie vers le Sénégal se chiffrent à 75,7 millions de dollars Us pour la même période. Par conséquent, il s’impose un besoin réel et urgent de redoubler d’efforts pour élargir et approfondir notre relation commerciale», a-t-elle dit.
Adrienne Diop, ambassadrice du Sénégal en Malaisie et Daouda Thiam, premier vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad) ont magnifié le modèle économique malaisien, ainsi que le dynamisme de son secteur privé. Lequel secteur privé pourrait inspirer beaucoup le nôtre, apprécient-ils.
Le coton de masse, les phosphates et les crustacés mollusques coquilles sont les principaux produits exportés vers la Malaisie contre les produits chimiques et électroniques.
FPDR EXIGE L’ANNULATION DU DECRET
DESTITUTION DE NAFI NGOM KEITA A LA TETE DE L’OFNAC
Le limogeage de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Mme Nafi Ngom Keïta continue de faire couler beaucoup d’encre. Dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, mardi 26 juillet, le Front patriotique pour la défense de la république (Fpdr) a demandé une annulation immédiatement et sans condition de l’acte de destitution signé par le chef de l’État.
«La conférence des leaders exige de Macky Sall qu’il annule immédiatement le décret destituant la Présidente de l’OFNAC, pris en violation de l’article 10 de la loi portant organisation et fonctionnement dudit Office. Alors que le mandat en question n’expire qu’en mars 2017, cette défenestration précipitée traduit une volonté de bloquer certaines enquêtes en cours, notamment celle concernant l’implication du frère de Sall dans le scandale Petrotim», ont déclaré Mamadou Diop Decroix et compagnie.
Par ailleurs, ces derniers, loin de s’en tenir, disent interpeller la «conscience civique de tous les magistrats et cadres de l’administration et leur demandent de refuser de se conformer à des actes manifestement illégaux, et en particulier de refuser d’occuper des fonctions auxquelles ils ont été nommés en violation des lois en vigueur au Sénégal».
S’exprimant sur les propos du chef de l’État lors de la cérémonie d’inauguration des échangeurs de l’émergence le samedi dernier, la conférence des leaders du Fpdr dit prendre acte des «propos discourtois et menaçants tenus à cette occasion par le chef de l’Apr-Benno, à l’encontre de l’opposition démocratique sénégalaise». «Aux critiques fondées de l’opposition et des observateurs indépendants qui dénoncent l’ouverture prématurée d’une campagne de électorale illégale, Macky Sall n’a pu opposer que l’argumentaire puéril d’un contrevenant pris en flagrant délit : “ moo ma neex” (je fais ce que je veux)», ont notamment regretté Decroix et compagnie.
"UN MAUVAIS SIGNAL POUR SEYNABOU NDIAYE DIAKHATÉ"
Seydi Gassama sur les contours du remplacement de Nafi Ngom Keïta
La manière dont est survenu le remplacement de Nafissatou Ngom Keïta à la tête de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) "est un mauvais signal pour son remplaçant", Seynabou Ndiaye Diakhaté. C'est du moins la conviction du président de la section sénégalaise d'Amnesty international. Seydi Gassama pense, en effet, que le départ de Mme Ngom, qui n'avait pas bénéficié du soutien politique du chef de l'État, sans occulter la volte-face du procureur de la République sur le "protocole de Rebeuss", sonnent, en réalité, comme une fin de la lutte contre la corruption.
La nomination de Seynabou Ndiaye Diakhaté à la tête de l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption en remplacement de Nafissatou Ngom Keïta en fin de mandat (?) pousse certains observateurs à s'interroger sur des dossiers ouverts par l'ex-présidente de l'Ofnac, en l'occurrence l'affaire Pétro Tim, tout comme le "protocole de Rebeuss", sans oublier le rapport 2014-2015 ?
Interpellé par la rédaction de Sud Quotidien au lendemain de la destitution de Mme Ngom, le président de la section sénégalaise d'Amnesty international affiche ses inquiétudes. En effet, Seydi Gassama dit être inquiet sur le "sort qui sera réservé à la lutte contre la corruption". Selon lui, l'Ofnac est une institution qui doit bénéficier de toute la détermination, de tous les moyens, sans oublier le soutien politique de l'État, pour mener à bien son travail de lutte contre la corruption.
Hélas, se désole-t-il, "pour ce qui concerne Nafy Ngom Keïta, nous savons très bien qu'elle n'a pas eu le soutien politique qu'il fallait pour faire son travail". La preuve reste incontestablement, selon lui, le lynchage médiatique dont a fait l'objet la désormais ex-présidente de l'Ofnac, venant de la part de hauts responsables du gouvernement. Pis, à son avis, "certaines personnes mises en cause, au lieu de se défendre devant la justice, se sont rués dans les médias pour l'attaquer".
Le "droit de l'hommiste" s'est en outre inquiété de la tournure prise par l'affaire dite "protocole de Rebeuss", portant sur 74 milliards. De l'avis de Seydi Gassama, le départ de Nafissatou Ngom Keïta, lié à la volte-face du procureur dans l'affaire citée ci-dessus, poussent à se poser un certain nombre de questions.
Ainsi, il se demande "est-ce que la volonté du président de la République de lutter contre la corruption, contre l'enrichissement illicite, existe toujours ? Est-ce que nous ne sommes pas en train d'assister à un rétropédalage ?". Mieux, M. Gassama s'interroge aussi en se posant les questions suivantes : "est-ce que celle qui a remplacé Nafy aura le même courage qu'elle ? Est-ce qu'elle ne connaitra pas le même sort à la fin de son mandat ?".
Répondant lui même à son propre questionnement, il trouve qu'il y a de quoi s'inquiéter. Pis, selon lui, si on se fie aux propos du chef de l'État, ainsi que ceux de son entourage, qui estime qu'il vaut mieux une stabilité sociale qu'une lumière sur le protocole de Rebeuss, "on se rend compte que ce n'est plus une priorité". "Tout cela montre que la lutte contre la corruption, toutes ces institutions qu'on a mis en place, c'est fini, c'est terminé", se désole-t-il.
Par conséquent, partant du fait que "la personne qui était à la tête de l'Ofnac n'a pas eu tout le soutien de la part du chef de l'État, pour faire son travail", Seydi Gassama en a déduit que "c'est un mauvais signal pour son remplaçant". A son avis, Seynabou Ndiaye Diakhaté risque de connaitre le même sort à la fin de son mandat, si toutefois elle empruntait la même voie que son prédécesseur.
Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a procède hier, mardi 26 juillet à une visite du dernier lot des six-cent quinze (615) véhicules destinés aux élus locaux. Au nombre de 400, ces véhicules évalués dont le prix est estimé à 3.8 milliards, sont destinés aux élus qui n’ont été bénéficiaires du premier lot.
Les 400 élus locaux qui étaient en attente de possession de leur véhicule peuvent pousser un ouf de soulagement. Et pour cause, ils vont bientôt disposer de leur 4x4 pick-up. Le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire a procède d’ailleurs, hier, mardi 26 juillet à une visite de ces 400 véhicules exposés au Centre international du commerce extérieur (Cices). C’est le dernier lot d’un marché de six-cent quinze (615) voitures remporté par la société Tracto Service Équipement (Tse) de l’homme d’affaires, Cheikh Amar. Estimés à 3.8 milliards F Cfa, ces 400 pick-up de marque Foton seront remises selon le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, très prochainement par le chef de l’État aux différents élus locaux au cours d’une cérémonie officielle.
«C’est un lot important parce que c’est le grand lot d’un montant environ 3.8 milliards. Ce sont des véhicules de très bonnes qualités, de très hautes factures mais aussi très adaptés au travail de terrain qui attend des exécutifs locaux. La cérémonie de remise sera présidée par le chef de l’État dans les jours à venir», a déclaré le ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr au terme de cette visite en compagnie du patron de Tse.
Poursuivant son propos, le ministre Diouf Sarr tout en félicitant Cheikh Amar, a indiqué que les véhicules sont «très adaptés mais aussi conformes avec la commande de l’État», devant aussi leur permettre d’être opérationnelles conformément à la vision du chef de l’État dans l’acte III de la décentralisation.
«La mise à la disposition des exécutifs locaux de ces véhicules entre dans le cadre de la politique d’appui et d’assistance de l’État aux collectivités locales. Le véhicule est un moyen très important dans le travail de proximité d’un maire. Avec ces moyens de locomotion, les populations vont pouvoir voir régulièrement leur maire surtout dans les zones rurales où les villages sont souvent assez éloignés du centre la commune». «Ce que je recommande, c’est que les maires utilisent ces véhicules dans les conditions optimales en termes de vigilance sur l’entretien, sur tout ce qui est suivi», a-t-il ajouté.
Prenant la parole à son tour, le patron de Tse, a remercié les autorités pour leur «compréhension et leur soutien». «C’est avec un grand bonheur que nous présentons ces véhicules au ministre en charge de la décentralisation à qui, nous demandons de transmettre au chef de l’État et au Premier ministre nos remerciements pour leur soutien et leur compréhension. Au moment où nous remportions ce marché, le dollar était à 460 F Cfa. Mais entretemps, il a grimpé jusqu’à 620 F Cfa. C’est pourquoi, on a enregistré ce retard. L’État pouvait casser alors le marché mais les autorités ne l’ont pas fait tout simplement parce qu’elles nous faisaient confiance». Par ailleurs, l’homme d’affaires a informé que Tse automobile se chargera du service après-vente notamment de la vidange de l’ensemble des véhicules à partir de 50.000 kilomètres mais également de la disponibilité des pièces de rechange.
Par Abdoulaye THIAM
DE "RÉPUBLICAINS" À APÉRISTES !
Comment comprendre, au moment où le Président de la République prône "la patrie avant le parti", ses collaborateurs se mettent à peindre les bus de Dakar-Dem-Dikk, une société nationale, aux couleurs de l'APR. Les arrêts aussi
On peut reprocher tout à Léopold Sédar Senghor sauf, qu'il ne tenait pas, comme à la prunelle de ses yeux, à des symboles qui fondent la République. Sous son magistère, les autorités avaient de la tenue et de la retenue, nous informent certaines hautes personnalités de l'État qui ont servi sous ses ordres. Très nostalgiques, elles soutiennent qu'à l'époque, la République était débout. Le Sénégal aussi !
Avec Abdou Diouf, notre pays a, certes, subi des agressions sauvages des institutions du Bretton Woods, mais l'image ne s'est pas dégradée. Elle est restée intacte. Plus ou moins. Même si démocratiquement, son régime laisse à désirer. Tout comme celui de Senghor d'ailleurs.
Après un long processus parsemé d'embuches, le Sénégal réalise sa première alternance démocratique le 19 mars 2000. L'opposant d'alors, Abdoulaye Wade, prend les rênes du pouvoir. Paradoxalement, c'est là que tout se détériore. La société se désagrège. L'argent prend le dessus sur tout, avec l'arrivée d'une certaine oligarchie qu'il a sortie de ses comptes.
Les Sénégalais prennent un sacré coup en plein envol, mais n'abdiquent pas. En 2012, ils décident contre vents et marées d'arrêter, à eux seuls, le pape du Sopi. C'est alors qu'ils envoient Macky Sall à la magistrature suprême. L'homme incarne la rupture. Il est "jeune" et surtout né après les indépendances. L'espoir est alors permis surtout avec la ribambelle de slogans, tous aussi porteurs de "Yaakaar" (d'espoir).
Seulement quatre années après, même si Macky Sall peut se targuer d'avoir mis le Sénégal sur les pistes de l'émergence, les méthodes et styles posent beaucoup de problèmes. Surtout du côté de son entourage. Par excès de zèle ou volonté de lui faire plaisir, certains "Apéristes" adoptent des comportements qui étonnent plus d'un.
Sinon comment comprendre, au moment où le Président de la République prône "la patrie avant le parti", ses collaborateurs se mettent à peindre les bus de Dakar-Dem-Dikk, une société nationale, aux couleurs de l'APR. Les arrêts aussi.
Qu'on ne nous sorte surtout pas l'argument que le Président Wade avait fait la même chose. D'ailleurs, l'ancien président de la République avait justifié les couleurs bleue et jaune comme étant celles de la région de Dakar. Il nous est revenu que chaque région aurait des couleurs qui lui seraient propres. Soit ! La confusion s'était quand même installée et on s'attendait à ce que le nouveau régime adopte une autre posture que celle de "cloner" les méthodes wadiennes.
Hélas, rien ne semble rappeler à la raison les "Baye Fall" de Macky. Ils ont encore remis ça avec l'échangeur de l'Émergence. Ce joyau qui a coûté au trésor public 7 milliards a été encore peint aux couleurs de l'APR. Diantre !
Mais que dire surtout de l'attitude du ministre d'État, Mbaye Ndiaye ? Quelle mouche l'a piqué pour subtiliser le micro des mains de notre Président de la République, pour juste entonner un slogan en sérère dont la majeure partie de l'assistance ignore d'ailleurs la signification.
Et dire que notre ministre d'État qui n'est pas à son premier coup d'éclat, somnolait devant les caméras, quelques minutes avant le discours en français du Chef. Macky Sall lui-même était visiblement surpris et gêné de l'entrée en scène de son ami, Mbaye Ndiaye.
Il doit donc arrêter l'hémorragie parce que ça commence à bien faire. Après les gamineries de son secrétaire d'État, qui s'est illustré par une spectaculaire démission avant de faire volte-face quelques heures après ;
les attaques d'un autre secrétaire d'État contre son ministre des Affaires étrangères dans l'affaire Tamsir Ndiaye, sans occulter, le refus de ce même secrétaire d'État de regagner son poste à Bruxelles et les autres cacophonies notées dans certains dossiers au plus haut sommet de l'État (le dernier en date est la réouverture-fermeture du protocole de Rebeuss, alors que celui Qatar reste à élucider), le Président Macky Sall devrait taper sur la table pour éviter que notre République ne s'en aille à vau-l'eau.
Le tour de l’actualité en continu sur le continent. Au menu : Le célèbre chanteur congolais, Koffi Olomidé a été interpelé ce matin à son domicile de Kinshasa, il doit être entendu par un magistrat. Il avait été expulsé vendredi du Kenya pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses. L’UDPS, le parti de l’opposant historique congolais Etienne Tshisékédi a confirmé son retour au pays après 2 ans passé à l’étranger. Il doit participer à une manifestation de l’opposition le 31 juillet. Grève illimitée pour les employés de la poste au Gabon, ils réclament la régularisation du paiement de leurs salaires et l’ouverture des négociations. Au moins 13 personnes ont été tuées en Somalie près de l’aéroport de Mogadiscio dans un double attentas suicide au voitures piégées.
Ça pourrait beaucoup bouger au niveau du ministère de l’Economie et des Finances, précisément de la Direction générale des Impôts et Domaines, après la décision de suspendre Ousmane Sonko de ses fonctions au sein de cette structure de l’Etat.
Pour sûr, cette affaire ne risque pas de laisser les fonctionnaires indifférents. Mais si beaucoup s’attendent à une levée de boucliers au niveau du syndicat pour défendre un des leurs, qui l’a d’ailleurs dirigé, il ne manque pas de hauts fonctionnaires de cette institution qui pensent qu’Ousmane Sonko est allé trop loin dans ses révélations. Ils invoquent à tort ou à raison une tradition et des règles qui imposent la réserve aux fonctionnaires surtout lorsqu’ils occupent des fonctions stratégiques.
Dans tous les cas, c’est une affaire qui est partie pour faire couler encre et salive. Selon les textes, le ministère de l’Economie et des Finances, (comme toute autre structure de l’Etat) saisit en ces circonstances le Ministère de la Fonction publique qui est en réalité l’employeur.
La suite de la procédure consistera à tenir un Conseil de discipline qui est saisi d’une ‘’accusation’’, en la circonstance, d’un rapport de la hiérarchie du fonctionnaire incriminé. La personne sur le banc des accusés aura l’opportunité de se défendre devant le collège qui le juge.
Le dossier d’accusation doit lui être communiqué. En attendant, Ousmane Sonko va recevoir son salaire et pourra accéder à tous ses autres droits de fonctionnaire jusqu’à ce que le verdict tombe…
LE PARQUET DEMANDE L'OUVERTURE D'UNE ENQUETE, LES FILLES RECHERCHEES
AFFAIRE DE LA VIDEO DU POLICIER « CORROMPU » QUI CIRCULE DANS LE NET
Rebondissement dans l'affaire de la vidéo qui fait le tour de la toile depuis avant-hier et dans laquelle, on voit un policier se faire corrompre par des filles qui étaient au volant d'un véhicule. Une vidéo, qui, disons-le, ternit l'image de marque de la police nationale. Eh bien, l'affaire qui est sur toutes les lèvres et qui alimente les discussions dans les chaumières et les bureaux, vient de prendre une nouvelle tournure.
Ça craint aussi bien pour le sieur Diallo, le policier incriminé qui est en service à la Compagnie de la Circulation de Dakar, lui que des filles ont filmé en de train de se faire corrompre, avant que video ne soit diffusée sur le net et particulièrement les réseaux sociaux.
Selon des sources dignes de foi, le parquet a demandé l'ouverture d'une enquête pour situer les responsabilités aussi bien pour le policier que pour les filles. Ce qui veut dire que la machine judiciaire est actionnée. Aussi, nous informe-t-on, que la Brigade nationale de lutte contre la cybercriminalité a été actionnée pour rechercher les filles en question et éventuellement procéder à leur arrestation.
Mais au niveau interne, nous indiquent toujours nos sources, la Brigade prévôtale va mener une enquête interne pour voir ce qui est réellement passé. A ce propos, il faut d'ores et déjà dire que le policier en question risque une sanction disciplinaire.
Pour rappel, il s'agit d'une vidéo montrant un policier en service dans la circulation qui a été filmé par un téléphone portable en train d'encaisser des pots de vin. Le policier, qui contrôlait des jeunes dans la circulation, s'était alors saisi des papiers de la voiture à bord de laquelle se trouvaient les filles. Tout de suite, il a commencé à rédiger une contravention qu'elles doivent payer une fois à la police contre la somme de 6000 francs Cfa.
Mais les filles, qui ne voulaient certainement pas en aller jusque-là, ont commencé à négocier avec le policier pour qu'il les laisse partir, mais en vain. C'est ainsi qu'elles lui ont finalement proposé une somme de 2000 francs Cfa que le policier a refusé de prendre. Il a demandé 3000 francs Cfa, puisque la contravention était de 6000 francs Cfa.
Ainsi après moults négociations, les filles ont fini par céder. Et le policier qui ignorait qu'il était filmé a alors pris l'argent. Les filles lui demandent par la suite de déchirer la souche de la contravention. Et là, le ripou a fait mieux que de la déchirer. Il a simplement mis le bout de papier dans sa bouche avant de le mâcher. Un geste qu'il va regretter toute sa vie, avec les derniers rebondissements que connaît cette affaire.
UNE ETUDIANTE AMERICAINE MANQUE DE PEU D'ETRE VIOLEE PAR LE GARDIEN DE SA MARRAINE
C'est à se demander si R. Sarr jouit de toutes ses facultés mentales. Gardien d'une villa sise à Mermoz, le mis en cause n'a rien trouvé de mieux à faire que de vouloir abuser sexuellement de la jeune américaine, hébergée par sa patronne. Interpellé par la police de Dieuppeul, il a été déféré au parquet pour tentative de viol et attentat à la pudeur commis avec violence.
De nationalité américaine et pensionnaire d'un institut d'étude de la place, L. B. D. ne va pas oublier de sitôt son séjour au Sénégal. Pour cause, elle y a échappé de justesse à un viol. Une tentative d'abus sexuel qui, paradoxalement, lui a été causé par celui-là même qui était chargé d'assurer sa sécurité.
Dans sa plainte introduite à la police de Dieuppeul, l'étudiante américaine qui est au pays de la “Téranga” depuis quelque temps, explique que pour mieux intégrer les réalités africaines, ils sont hébergés dans des familles d'accueil. C'est donc dans ces circonstances qu'elle s'est installée chez une dame, à Mermoz.
Le jour des faits, raconte-t-elle, sa marraine qui avait une course à faire, l'avait laissée seule dans la maison en lui conseillant de bien fermer la porte, jusqu'à l'arrivée du gardien prévu dans moins de 2 heures. La dame lui a également dit de remettre une chaise au gardien à son arrivée, ainsi que son repas. C'est donc vers les coups de 20 heures que le gardien R. Sarr a sonné à la porte.
Et comme c'était prévu, la jeune femme lui a sorti une chaise, avant de lui remettre son repas. Mais au moment de retourner à l'intérieur, dit-elle, ce dernier lui a saisi la main pour la caresser et lui gratter la paume de la main. Choquée et surprise par l'attitude du gardien, elle dit avoir retiré violemment sa main, avec réprobation. Mais pour autant, son bourreau n'a pas déchanté.
“Il m'a prise par la force pour me plaquer contre le mur. Il s'est mis à me palper le corps et a voulu m'embrasser coûte que coûte”, a expliqué l'étudiante américaine aux hommes du commissaire Marème Diao. Toutes choses qui font, poursuit-elle, qu'elle s'est mise à crier de toutes ses forces pour demander de l'aide. C'est en ce moment, dit-elle, que quelqu'un a frappé à la porte.
“Lorsqu'elle a ouvert, j'ai été pris par le diable”
Le geste qui va sauver la fille d'un viol certain. Voulant d’éveiller le moindre soupçon, le gardien est allé devant la porte pour sortir son buste et parler à cette personne qui est repartie. Mais, entre temps, la fille a couru pour prendre son téléphone portable afin d'appeler un de ses amis américains via Whatsapp. Ce dernier ayant finalement décroché au bout de quelque temps, elle a mis l'appareil en mode haut-parleur.
C'est ainsi que ce dernier s'est mis à invectiver le malfaiteur pour lui ordonner de lâcher sa compatriote sur le champ. Un moment que la fille a mis à profit pour se dégager de son bourreau qui avait perdu la tête et qui était à un point de satisfaire sa libido. Le gardien étant finalement parti, elle dit avoir appelé entre deux sanglots, une de ses compatriotes qui a dare dare rappliqué sur les lieux en compagnie de sa tutrice.
Face à de telles accusations, le gardien R. Sarr qui a finalement été interpellé, n'a pas cherché à nier l'évidence. Il a, en effet, reconnu sans ambages les faits.
Devant les enquêteurs, le mis en cause a invoqué le diable pour justifier son acte. “Lorsqu'elle a ouvert la porte, j'ai été pris par le diable. Je me suis dit que je pouvais profiter de la situation. C'est ainsi que je l'ai plaquée contre le mur. Elle s'est débattue en parlant anglais”, a dit le gardien indélicat. Ce dernier de poursuivre que malgré la résistance de la fille, il a continué à la palper et à chercher à l'embrasser sur la bouche.
“J'étais persuadé qu'elle finira par céder quand je l'aurais excitée. Ce qui n'a pas été. Elle s'est plutôt mise à hurler davantage”, a dit le mis en cause qui regrette son geste. R. Sarr qui dit avoir été pris par un moment de folie a été déféré au parquet pour tentative de viol et attentat à la pudeur commis avec violence.