Au lendemain du Conseil interministériel tenu à Rufisque, le maire de Bargny et porte-parole de ses pairs à cette occasion, aborde, dans cet entretien, les problèmes majeurs du département et de sa commue. Un tour d’horizon qui a permis à Gaye Abou Ahmed Seck d’éplucher certains dossiers tels que la centrale à charbon, la Sococim, l’érosion côtière.
Vous avez porté la parole des élus du département de Rufisque devant la délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre, dans le cadre du Conseil interministériel tenu à Rufisque. Quel bilan tirez-vous du Conseil des ministres décentralisé à Dakar ?
C’est un bilan très positif. D'abord, dans la démarche consistant à se rapprocher des acteurs du territoire. Dans le cas d’espèce, il s’agissait de la région de Dakar. Il y a des choses qu’on peut identifier dans le cadre d’une recherche documentaire, mais il y a un certain nombre de ressentis. Seuls les acteurs qui vivent et agissent sur le territoire peuvent sortir un certain nombre d'éléments.
261 milliards de F Cfa ont été inscrits dans le budget d’investissement triennal pour le département de Rufisque. Quelle appréciation en faites-vous ?
Nous avons beaucoup d’investissements qui ont été prévus dans notre département. Ces investissements profitent à toute la région, notamment au département de Rufisque, et en particulier, les communes limitrophes au pôle. A partir de là, il nous appartient, nous, acteurs locaux, de nous organiser, pour mettre en place une stratégie de développement économique qui permettrait à nos jeunes de trouver du travail dans le pôle. Nous l’avons évoqué devant le chef de l'État qui nous a dit de faire ce travail, et le gouvernement, au niveau national, va tout faire, pour que les entreprises prennent de la main d’œuvre locale. Juste pour dire que les 261 milliards injectés dans le pôle urbain profitent au département, et en particulier, les communes qui sont limitrophes. Il y a les communes existantes. Nous l'avons clairement expliqué au Premier ministre pour dire que le pôle urbain, oui nous en voulons, mais il ne faut pas que l’on refasse les mêmes erreurs qu’à Dakar où on a démarré avec des quartiers lotis, mais après, on a laissé s'installer dans la périphérie des habitats désorganisés qui créent, aujourd’hui, toutes les situations que nous connaissons dans la capitale.
En tant qu'environnementaliste, que préconisez-vous face à ce déséquilibre que beaucoup de personnes ont évoqué, au sortir du Conseil interministériel ?
Je l’ai dit lors du Conseil interministériel, devant le Premier ministre Mahammad Boun Abadallah Dionne. La commune de Bargny a un projet dénommé Bargny ville verte. La limite de la partie du pôle qui va, de Bargny, jusqu’à la route nationale, c’est à peu 250 hectares. Nous avons une stratégie offensive. C'est-à-dire, rapprocher la voirie du pôle urbain, pour qu’il y ait une parfaite harmonie. C’est exactement, ce qu’il faudrait faire du côté de Bambilor, de Diamniadio, du côté de Sébikotane. Et à partir de là, nous aurons, dans une large échelle, un territoire cohérent, d’un point de vue aménagement voirie réseau et services.
Qu’est-ce que la municipalité de Bargny a prévu de faire pour ne pas être en reste ?
Nous avons mis en place une maison des entreprises et de l’innovation qui va répertorier les emplois existants ou à venir. Donc, c’est à nous qu’il appartient de nous préparer et d’avoir une démarche d’animation économique, de nous rapprocher de ces promoteurs industriels, pour qu’ils puissent recruter au niveau local. C’est à nous, collectivités, de nous organiser, pour que les emplois puissent bénéficier aux locaux.
Le président de la République était en visite, le week-end dernier, à Bargny Guedji, pour constater de visu les dégâts causés par l’érosion côtière. Que peut-on retenir de cette visite de terrain du chef de l'État ?
Nous avions convenu de donner un document au président de la République en deux parties. La première partie reprend les problèmes communs aux douze communes. Et la deuxième partie s’intéresse aux difficultés de chaque commune. Nous avons présenté le phénomène de l’érosion côtière comme un problème commun avec le désenclavement d’une certaine partie du territoire, notamment les quatre C, l’insertion des projets d'État dans le tissu urbain. Voici les trois problèmes majeurs qu’on a présentés au chef de l'État comme étant un problème commun à toutes les communes. Après, chaque commune a présenté un certain nombre de projets. Il y a eu beaucoup de discussions avec le Président sur la meilleure solution. Va-t-on reloger ? De toute façon, si on reloge les sinistrés, il faut arrêter la furie de la mer. Va-t-on d’abord faire une digue, pour ensuite, engager un recasement. Mais, avec la rareté foncière, ce n’est pas évident, sachant que la question du délogement n’est pas simple. En somme, les discussions ont porté sur ça. Le président de la République a instruit le ministre de l’Environnement de convoquer les acteurs, les collectivités, les services de la direction de l'environnement et les autres acteurs concernés, pour que l’on trouve la meilleure des formules.
Bargny est une localité victime des dégâts des mines. A Rufisque, les autorités se sont plaintes de la patente qui serait modique. Quand est-il pour Bargny ?
Officiellement, l'État nous a notifié, sur la base du décret 99, que l’usine fait partie de Rufisque. Et que les carrières font partie de Bargny. Je le rappelle, il y a eu au moins 491 hectares d’exploitations dûment signés par le ministre des Mines de l’époque et attribués à la Sococim, validés par le Conseil municipal de Bargny. C’est en toute légalité que la Sococim déploie ses activités sur les terres de Bargny. Quand nous sommes arrivés à la tête de la municipalité, nous avions trouvé trois situations qui, pour nous, n’étaient pas normales. Le premier aspect, c’est le foncier. Le Conseil municipal de Bargny de l’époque a validé et l'État a validé. Mais, vu la rareté foncière, nous souhaitons récupérer un certain nombre d’espaces sur ces sites. Le deuxième élément a trait aux pollutions atmosphériques, mais aussi aux pollutions aux tirs de mines. Nous avons eu moult réunions avec la Sococim pour qu’elle utilise des mines électriques, parce que nous savons qu’il y a d’autres systèmes. Nous allons poursuivre les négociations et exiger que ces mines s’arrêtent selon un échéancier à discuter avec la cimenterie. C’est une question d’investissements, et je pense qu’elle a les moyens d’investir pour réduire les nuisances vécues par les populations. Le troisième aspect, c’est la patente. Vous savez, pour nous, c’est clair, les carrières font partie de Bargny. Mais, il n'y a absolument aucun sou qui sort de la Sococim pour entrer dans les caisses de Bargny. La première chose, c’était de définir précisément les aires où se trouvaient les installations de la Sococim. Parce que l’impôt, c’est lié à la territorialité. Je ne peux pas habiter à Bargny et payer des impôts à Rufisque. Et on a obtenu du préfet la mise en place d’une commission destinée à préciser les limites administratives des communes. Ça a été fait, et l’Etat nous a notifié que l’usine est à Rufisque, et que les carrières sont à Bargny. Le préfet a écrit à la Sococim pour leur demander de prendre connaissance de cette précision et d’en tirer les conséquences d’un point de vue fiscal. C’est un dossier qui est en cours. Nous exigeons clairement que le Code des impôts soit respecté. Les carrières sont à Bargny, par conséquent, les impôts doivent être payés à Bargny. Je sais qu’on n'aura une issue heureuse, parce que les responsables de la Sococim sont conscients de cette situation et ont envie d’avoir un rapport de bon voisinage avec Bargny.
Restons dans le domaine environnemental pour parler du dossier de la centrale à charbon. Les travaux sortent de terre. Elle va bientôt démarrer ses activités, malgré les nombreux cris de détresse des populations...
J’en ai parlé lors du Conseil interministériel. Ils ont obtenu une autorisation du Conseil municipal de Bargny. Les autorisations d’urbanisme ont été délivrées. Les études d’impact ont été faites. A partir de là, la légalité a été bien assise. A notre arrivée à la tête de l’institution municipale, une discussion a été ouverte entre les autorités de cette centrale, la Senelec et la mairie. Il y a la compensation foncière, parce que le site est un lotissement régulier attribué aux personnes victimes de l’érosion côtière. Le préfet nous a écrit noir sur blanc pour nous dire que l'État va compenser un site. Il est vrai qu’on s’active depuis avec les services du cadastre pour trouver un site. Nous avons des habitations qui sont dans la bande des 500 mètres. Nous exigeons que ces habitations soient déménagées aux frais, bien entendu, des promoteurs. Une série de réunions a été initiée avec l’Adec, la mairie, les promoteurs de la centrale, la Senelec, et tous les acteurs de la dynamique environnementale, pour clarifier, point par point, les normes qui sont appliquées. Entendons nous bien, nous sommes des légalistes, nous sommes pour le respect de la loi. Les textes disent qu’il ne faut pas qu’il y ait des habitations à moins de 500 mètres. Il faut que les promoteurs agissent en conséquence.
Eu égard à ces problèmes qui ont un dénominateur commun, l’environnement, vous avez proposé lors du Conseil interministériel, la mise sur pied d’un réseau des villes du littoral. Quel sera le rôle de cette entité ?
J’ai proposé, effectivement, au président de l'Association des maires du Sénégal (Ams), de mettre sur pied un réseau des villes côtières. On s'est promis de nous revoir très rapidement pour mettre en place ce réseau, à l’image de ce qui se fait en France. Je lui ai proposé aussi un conservatoire du littoral qui est une sorte d’agence qui est chargée de dégager la bande des 100 mètres sur tout le long de la bande du littoral. C’est les deux idées que je lui ai proposées. Un réseau des villes côtières et un conservatoire du littoral au sein de l’AMS, d’abord, et ensuite, on élargit en Afrique et dans le monde.
Oumar Guèye a été conforté dans son statut de coordonnateur de l’Apr au niveau départemental. Tandis que Homère Seck a été désigné président d’honneur de l’Apr à Rufisque. Qu’est-ce que cela vous inspire, si l’on sait que la guerre de positionnement à l’échelle départementale, a des répercussions au niveau communal, avec le fossé qui se creuse de plus en plus entre vous, Woré Gana Seck, votre 1ere adjointe, et Taha Samb,un pro Homère ?
Le Président est venu pour rencontrer ses militants et ses responsables. Des tentatives de réconciliations ont été initiées. Le Président Macky Sall a clairement expliqué que le coordonnateur départemental, c’est le ministre Oumar Guèye. Le doyen Homère a été désigné président d’honneur. Les maires Apr en place sont les coordonnateurs de "Benno bokk yakaar". C’est le président de notre parti qui l'a dit. Moi, j’ai pour habitude de me conformer tout simplement aux consignes. Donc, je demande à notre doyen Homère, de s’inscrire dans cette dynamique de réconciliation que le président de la République nous a instruite. Qui ne respecte pas ce schéma nuit aux intérêts du parti. J’ose espérer que cet appel sera entendu par le doyen Homère, et qu’il va, en conséquence, se ranger dernière Oumar Guèye. Au niveau local, dès le lendemain (jeudi) des audiences, j’ai pris contact avec Taha Samb et Woré Gana Seck, pour leur dire que je suis dans une démarche de construction dans la ligne indiquée par le président de la République. Je n’ai pas eu de retour. Je poursuivrai mes démarches pour que toute l’équipe municipale se réconcilie pour le bonheur de Bargnois.
"DISCUSSIONS AUTOUR DE L'UNITÉ ET DE LA COHÉSION"
Cacophonie et communication "désorganisée" au sein du Parti socialiste
Un terme doit être mis à la cacophonie qui règne dans les rangs du Parti socialiste (Ps), avec à la clé une désorganisation au plan communicationnel. C'est la résolution prise, hier, par le Secrétariat exécutif national (Sen) des "verts"qui, dans ce dessein, a instruit Abdou Khadre Cissokho d'initier "des discussions autour de l'unité et de la cohésion".
Le Parti socialiste (Ps) - qui a réuni, hier, à la Maison Léopold Sédar Senghor,à Colobane, son Secrétariat exécutif national (Sen) - a décidé de mettre fin à la communication désorganisée qui le mine chaque jour davantage.
"Le Secrétariat exécutif s'est réuni, et la réunion s'est très bien passée. Nous avons abordé la situation du parti. A ce titre, le doyen Cheikh Abdou Khadre Cissokho a été instruit par les membres du Secrétariat exécutif d'organiser des discussions autour de l'unité et de la cohésion, et il le fera avec l'appui de quelques organes internes du parti, notamment Vision socialiste, au niveau des jeunes également, pour qu'on puisse arrêter cette communication désorganisée au niveau de la presse, et que les gens reviennent au niveau des instances, pour poursuivre les discussions sur les sujets qui nous concernent", a clairement indiqué Alpha Bayla Guèye, porte-parole du jour du Sen des "verts".
M. Guèye de poursuivre : "Les socialistes ont accepté, délibérément, de communiquer, en marge des instances du parti. C'est de ça qu'il s'agit y compris ce meeting qui a été organisé. Nous pensons que, si nous voulons avoir l'unité et la cohésion qu'on revendique, il est important que les camarades puissent revenir dans les instances, que les discussions se fassent dans les instances, que les manifestations soient préparées par les instances habilitées du parti. Comme ça, à l'avenir, s'il y a des défections, qu'on puisse se prononcer".
Par rapport aux accusations des partisans de Khalifa Sall, pointant du doigt Ousmane Tanor Dieng d'être derrière l'interdiction du meeting qui devait se tenir, samedi dernier, à la Médina, le leader de Vision socialiste de marteler : "Cette question n'a pas été abordée, parce qu'en réalité, tout doit partir du parti. Un meeting qui a été organisé par l'Union départementale doit avoir la caution et l'encadrement du parti. Le Secrétariat exécutif national n'a pas abordé formellement cette question, bien que certains camarades l'aient évoquée, et que ces camarades ont déploré la démarche".
Selon lui, "le parti n'a pas été averti de l'organisation de ce meeting". "Le Secrétaire général chargé de l'organisation n'a pas été saisi officiellement. C'est un militant qui a démissionné des instances qui organise. Vous comprendrez que cette question ne peut pas être formellement débattue au Secrétariat exécutif national", a asséné Alpha Bayla Guèye.
Il faut relever que les membres du Sen du Ps ont abordé la question liée à l'organisation du prochain Bureau politique (Bp) de leur parti qui aura lieu ce samedi autour du thème "L'évaluation des élections du référendum".
Suspension
Au lendemain de sa suspension de ses fonctions d’inspecteur des Impôts et domaines, Ousmane Sonko, leader du Pastef réagit. Il a investi sa page facebook pour écrire : «Très très touché par les nombreuses manifestations et témoignages de soutien des (Sunugaaliens). Soyez en remerciés. Sachez qu’il s’agit là d’un fade épisode d’une bataille qui dure depuis plus de dix ans, sous diverses formes, entre ceux qui veulent servir l’Etat et donc le peuple, et ceux qui veulent se servir de l’Etat pour des intérêts bassement personnels». Poursuivant, il défie les tenants du pouvoir : «J’aimerai simplement dire à monsieur (SMS) que, quelle que soit l’issue de cette affaire, lui et sa bande d’affairistes d’Etat ne l’emporteront pas».
Le Syndicat des Impôts…
Toujours au sujet de l’affaire Sonko, sa suspension suscite des réactions. Le syndicat des travailleurs des impots et des domaines a rué dans les brancards pour dénoncer une instrumentalisation de l’administration pour solder des problèmes qui sont plutôt d’ordre politique. C’est pourquoi il réclame les démissions du ministre des Finances et du Dg des Impôts et des Domaines, rappelant leur appartenance politique au parti au pouvoir l’Apr. D’ailleurs, selon Elimane Pouye, Secrétaire général du Syndicat autonome des agents des impôts et des domaines, lors de sa conférence de presse d’hier, «le Directeur général a été utilisé pour prendre la décision alors qu’il n’en a aucune compétence».
…Menace d’aller en grève
«C’est pourquoi, dit-il, le syndicat a décidé d’attaquer la décision en justice parce que si cela passe, aucun fonctionnaire ne sera désormais plus à l’abri. Ils seront contraints de fermer la bouche, faire leur travail, sans aucun droit de s’exprimer sur ce qui se passe dans le pays». Il estime d’ailleurs que «c’est un combat syndical. Et le syndicat a des moyens de lutte que lui confère la loi dont la grève». Il annonce même qu’ils vont «déposer un préavis de grève» et qu’ils ont déjà commencé à informer leurs bases pour qu’elles se préparent «car on va vers le combat».
«Y en a marre» se…
Le mouvement «Y en a Marre» a condamné la mesure de suspension d’Ousmane Sonko. «L’acte de suspension de M. Sonko constitue un précédent dangereux qui ne doit prospérer», commente «Y en a marre» qui se joint à «toute initiative du syndicat des travailleurs des impôts et domaines pour exiger la réhabilitation sans délais de ce compatriote».
Selon les "Y en a marristes", «ce énième acte liberticide posé par le pouvoir contribue davantage à fragiliser notre démocratie après d'énormes sacrifices consentis par le peuple (sunugaalien). Une telle décision ne laisse plus planer de doute sur la volonté du gouvernement de Macky de museler toutes les voix contradictoires qui s’élèvent, fussent-elles pour défendre des positions de principe».
…Joint au combat
Ils disent qu’«aucune loi dans notre chère République n’interdit à un fonctionnaire de l’Etat de militer dans une formation politique d’opposition, et d’alerter le peuple sur les dérives d’un pouvoir pilleur des ressources du citoyen».
Et cela d’autant plus que «Y en a marre» pense que «le régime de (SMS) a fini de prouver son manque de sincérité dans l’assainissement des finances publiques et la lutte contre la corruption». Ils en veulent pour prevue, «la présidente sortante de l’Ofnac, Mme Nafi Ngom Keïta (qui) a payé pour avoir rendu publics des cas de détournement de deniers publics au sommet de l’Etat et d’avoir demandé des poursuites contre certaines personnalités».
Les jeunes Ps de Kaffrine…
Entre Wilane et Barth Diaz, c’est la guerre à mort. Après la virée de Barth dans le fief kaffrinois du porte-parole du Ps, les ouailles de ce dernier sont montés au créneau pour fusiller le député-maire de Mermoz-Sacré Cœur. Après ce qu’il qualifie de «sortie discourtoise, irréfléchie, indécente et politiquement insensée du tonitruant Barthélémy Diaz contre le camarade Abdoulaye Vilane, Secrétaire général de l’Union régionale de Kaffrine», Malick Ndao, Secrétaire général de l’Union régionale des jeunesses socialistes de Kaffrine dit tenir à «rétablir la vérité en rappelant à l’opinion le contexte et les circonstances de cette soi-disant tournée qui est de nationale que le nom».
…Mettent en garde Barth et…
Selon lui, «après avoir été chassé de Tambacounda, l’ingrat Barthélémy Diaz pensait se relever de son humiliation en choisissant Kaffrine comme refuge. Hélas, Kaffrine ne saurait être un lieu de repli pour des comploteurs, des maîtres dans l’art de la trahison, des orfèvres de la manipulation, des délateurs professionnels qui n’ont aucune vision prospective de l’avenir politique de notre parti si ce n’est de renouveler leur mandat de député, justifiant ainsi leur comportement inouï». Malick Ndao et ses camarades soulignent que «le camarade Abdoulaye Vilane ne saurait être, ni leur objet de discussion, encore moins leur interlocuteur dans leur débat enfantin, leurs actes fractionnistes et scissionnistes. Il bénéficie de la confiance totale de l’Union régionale de Kaffrine et du parti dont il porte la parole avec engagement, détermination, loyauté et fermeté».
…Réclament des sanctions
Pour Ndao & Cie, «ce rappel est une mise en garde, car la seconde tentative de poser ses actes d’indiscipline militante de défiance vis-à-vis de la direction du parti dans la région de Kaffrine peut être fatale à l’enfant à la gâchette facile». Brrrr !!!! Finissant, la jeunesse socialiste de la région de Kaffrine «derrière son Secrétaire général Abdoulaye Vilane, réitère son engagement et sa fidélité au camarade Secrétaire générale Ousmane Tanor Dieng et demande à la Direction du Parti, à défaut d’exclure Barthélémy Diaz du parti pour actes d’indiscipline et fractionniste, de le démettre de son poste de Secrétaire national à la vie politique parce qu’il ne mesure pas la pleine mesure des responsabilités qui lui sont confiées».
Solidarité aux sinistrés
Premières pluies, premiers dégâts dans quelques localités du pays. Une situation qui n’a pas laissé insensible le Conseil des ministres. Le chef de l’Etat en a parlé pour d’abord «exprimer la solidarité agissante de la Nation aux populations sinistrées, suite aux fortes pluies enregistrées ces derniers jours». Avant d’engager son «nguurnement» à «prendre toutes les dispositions requises pour déployer, en urgence, les moyens logistiques sollicités et les soutiens appropriés aux populations touchées par les inondations». Il a, à ce propos, rappelé «son attachement à l'exécution effective, dans les délais prescrits, des travaux projetés dans le cadre du Programme décennal de lutte contre les inondations» et réitéré «les directives qu’il a données, le 27 avril 2016, pour la réalisation optimale, dans les villes capitales régionales et départementales, des opérations de pré-hivernage et de gestion des eaux pluviales, en mettant en synergie les actions des collectivités territoriales et de l'Office national d'assainissement du (Sunugaal). En outre, SMS exhorte le Premier ministre Momo Dionne à «réactiver, sans délai, le cadre gouvernemental et le dispositif territorial de gestion stratégique et de suivi opérationnel des inondations».
Sens des responsabilités
Restons au Conseil des ministres durant laquelle, SMS qui doit présider aujourd’hui la cérémonie du Concours général leur a adressé par anticipation ses félicitations auxquelles il a associé les établissements d'excellence classés, les parents d'élèves, ainsi que les enseignants encadreurs qui ont accompagné le succès des élèves et le déroulement normal de ce concours d’excellence. Il a profité de l’occasion pour appeler encore, «au sens des responsabilités de chaque acteur du système éducatif, afin que l'école publique retrouve, à partir de cette année, sa sérénité indispensable, une situation académique normale, et son caractère historique de creuset de formation à l'excellence citoyenne». SMS a aussi estimé qu’ «outre la consolidation de l'encadrement et du soutien aux établissements scolaires privés, il convient d’engager le processus d'évaluation de l'année scolaire 2015 - 2016, ainsi que la préparation, dans les meilleurs délais, de la prochaine rentrée scolaire».
SMS et ses ouvrages
Pour finir avec cette rencontre «nguurnementale», soulignons que SMS a magnifié «le travail de qualité remarquable des ingénieurs et experts (sunugaaliens) ainsi que la contribution précieuse et significative des entreprises locales qui ont démontré leur savoir-faire déterminant dans la réalisation, à temps, des infrastructures qu’il a inaugurées, lors de sa tournée économique dans la région de (Ndakaaru)». Aussi a-t-il tenu à adresser «ses félicitations au ministre chargé des Infrastructures, à la direction générale d'Ageroute, qui viennent de confirmer, à travers les ouvrages réalisés, l'exemplarité, le pragmatisme et le professionnalisme de leurs services». SMS a demandé à son «nguurnement» d'«assurer, en relation avec les collectivités territoriales et dans le respect scrupuleux du cadre de vie des populations polarisées, le fonctionnement optimal et l'entretien adéquat des ouvrages de débarquement de produits halieutiques et des infrastructures routières, scolaires et sanitaires inaugurées, visitées ou dont les travaux ont été lancés». Il a aussi invité son Pm à «veiller à l'exécution, à date, de tous les engagements pris, notamment du programme triennal régional d'investissements prioritaires consacré à la Région de (Ndakaaru)».
Affaire de la vidéo…
Du nouveau dans l’affaire du policier qui a été pris en flagrant délit de corruption par des personnes qui l’ont filmé à l’aide de leur téléphone portable. En effet, rapporte le site Jotay, le journaliste Seydina Aliou Mbow, administrateur et gérant de la page facebook de Sénégal7 a été convoqué à la Division des investigations criminelles (Dic). Pendant 10 heures, il a été entendu par les enquêteurs de la Dic qui lui ont dit qu’il ne sera pas libéré tant qu’il n’aura pas donné l’identité des filles qui ont posté la vidéo. Le site renseigne que le journaliste a fini par lâcher le morceau, en se faisant aider de l’informaticien Mamadou Mansour Diop pour l’identification des deux filles dont on entend les noms dans la vidéo. L’une se nomme Aïda et l’autre Sokhna. Et pour vous dire que ces filles risquent gros, la Dic est plus que jamais à leurs trousses, maintenant qu’elle a leurs prénoms.
…Du policier ripou
Du reste, hier, tard dans la soirée, l’info a couru qu’elles avaient été arrêtées. Mais nos capteurs disent qu’il n’en est rien. Cependant, il se dit que ça ne saurait tarder. Car la police se fait un point d’honneur de leur mettre la main dans les plus brefs délais. Pour ce qui est de l’agent de police Diallo, qui a été mis aux arrêtés de rigueur au camp Abdou Diassé, c’est la consternation au niveau de sa famille qui habite les Sicap. Son arrestation a été accueillie par les siens par des larmes et des cris de détresse. Du côté de ses collègues et de se proches, l’agent Diallo est dépeint comme étant «un homme très serviable, quelqu’un de bien qui n’hésite jamais à rendre service à son prochain, même à son détriment». Il est dit aussi de lui qu’il est «un homme de commerce facile, qui aime faire plaisir aux autres, souvent avec humour».
Abdoul Mbaye promet de faire «face au vaste complot d’Etat»
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) devait passer hier devant le Doyen des juges pour une affaire de faux et usage de faux en acte de mariage, qui exhale un fort parfum de règlement de compte politique. D’ailleurs, l’ancien Premier ministre ne s’y trompe pas outre mesure, puisqu’il a choisi les réseaux sociaux pour s’en offusquer. Abdoul Mbaye qualifie même cette histoire de vaste omplot d’Etat, orchestré contre lui. Sur sa page Facebook, le nouvel opposant de Macky Sall est revenu sur cette affaire. Initialement prévue hier, son audition auprès du Doyen des juges a été finalement reportée jusqu’à demain vendredi. «Avec sérénité, nous attendons notre rencontre avec le Doyen des juges, initialement prévue ce mercredi à 17h 00 et reportée à vendredi midi. Avec impatience, nous attendons que nos avocats puissent accéder au fond du dossier et nous ferons face à ce vaste complot d’Etat», écrit Abdoul Mbaye. Poursuivant, le Premier chef du gouvernement de la deuxième alternance martèle : «rien, ni personne, ne pourra nous détourner de l’essentiel, à savoir la sauvegarde des intérêts du Sénégal, en particulier de ses ressources pétrolières et gazières».
Conseil des ministres marathon
Le Conseil des ministres était bel et bien suspendu, le chef de l’Etat l’avait annoncé à ses ministres lors du dernier conseil des ministres. Certes, il veut leur accorder un mois de farniente, mais avec la menace des inondations, il fallait s’assurer que la machine est en branle pour faire face. Aussi, fallait- il évacuer les dossiers urgents. Hier donc, il a convoqué ses ministres, une semaine après le Conseil des ministres délocalisé de Dakar qui s’est tenu à Pikine. Ayant démarré à 11 heures, la réunion ne s’est terminée qu’à 17 heures. Un conseil des ministres marathon. Les discussions ont tiré en longueur, c’est certainement parce que c’était la dernière réunion avant les vacances. Plusieurs dossiers ont été abordés lors de ce dernier Conseil des ministres, surtout en cette période d’hivernage.
Macky réquisitionne des ministres
Même si beaucoup de ministres peuvent aller en vacances à partir d’aujourd’hui après avoir assisté au dernier Conseil, certains n’auront pas ce privilège. Macky Sall a réquisitionné et «interdit» de voyage les ministres qui s’occupent des questions sensibles liées aux inondations, à l’assainissement entre autres. Ainsi Diène Farba Sarr, ministre de Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Fatou Tambédou, ministre en charge de la Restructuration des banlieues, Thierno Alassane Sall, ministre de l’Energie, pour ne citer que ceux là ont été invités à se tenir prêts pour pallier tout effet de surprise que pourraient entraîner les pluies. Ils seront obligés de passer leurs vacances au Sénégal.
La Matrice d’actions prioritaires en branle
Il faut dire que cette année le Gouvernement n’a pas attendu l’arrivée des pluies pour se préparer. En dehors des réunions de coordination, il a été mis en place une Matrice d’actions prioritaires drivée par le ministre Diène Farba Sarr. En fait, il s’agit d’un outil qui permet de faciliter les secours aux sinistrés. De manière prosaïque, cette Matrice a mis en place un accord cadre avec le Direction des Marchés publics qui lui permet, de traiter avec des fournisseurs triés au volet et qui sont prêts à réagir pour que les populations sinistrées soient soulagées à temps. Une bonne trouvaille pour contourner les longues procédures imposées par le Code des marchés publics pour leur permettre d’intervenir avec célérité sur le terrain, afin de dérouler la riposte en cas de nécessité.
Le front anti-Tanor Dieng se forme
Khalifa Sall et ses poulains sont plus que jamais déterminés à tenir leur meeting à la Médina. Après l’interdiction par le Préfet de Dakar du meeting de l’Union départementale du Parti socialiste de Dakar, Khalifa Sall et Cie remettent ça. Ils entendent l’organiser samedi prochain à la Médina, si le préfet l’autorise. La nouveauté, c’est que cette fois-ci les responsables socialistes de Dakar ont reçu le soutien de Mme le maire de Podor et responsable de la coordination du Ps de Saint-Louis. Me Aïssata Tall Sall est annoncée au meeting. C’est dire ainsi que le front anti-Tanor Dieng est en train de prendre forme quand on sait que Me Aïssata Tall Sall n’est plus en odeur de sainteté avec l’establishment du Ps, depuis belle lurette et ne participe même plus aux réunions des instances du parti. Avec Bamba Fall, Barthélémy Dias, Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall, autant dire que le front anti-Tanor est en action. La demande d’autorisation a été déposée depuis lundi auprès du Préfet de Dakar. Le meeting est placé sous le sceau des valeurs, des principes, de l’unité et de la cohésion pour un Parti socialiste fort et conquérant.
Y en a marre soutient Sonko
Le mouvement Y en a marre condamne avec la dernière énergie la mesure de suspension de Ousmane Sonko, inspecteur des Impôts et Domaines. Y en a marre considère que «cet énième acte liberticide posé par le pouvoir contribue davantage à fragiliser notre démocratie après d’énormes sacrifices consentis par le peuple sénégalais». Une telle décision, soutiennent Fadel Barro et Cie, ne laisse plus planer de doute sur la volonté du régime de Macky Sall de museler toutes les voix contradictoires qui s’élèvent, fussentelles, pour défendre des positions de principe. «Aucune loi dans notre chère République n’interdit à un fonctionnaire de l’Etat, de militer dans une formation politique d’opposition, et d’alerter le peuple sur les dérives d’un pouvoir pilleur des ressources du citoyen», affirment Fadel Barro et ses camarades qui sont convaincus que le régime de Macky Sall a fini de prouver son manque de sincérité dans l’assainissement des finances publiques et la lutte contre la corruption.
Y en a marre tacle
Pour preuve, disent les Y en a marristes, «la présidente sortante de l’Ofnac, Mme Nafi Ngom Keita, a payé pour avoir rendu public, des cas de détournements de deniers publics au sommet de l’Etat et d’avoir demandé des poursuites contre certaines personnalités». En conséquence, le mouvement Y en a Marre pense que l’acte de suspension de Ousmane Sonko «constitue un précédent dangereux qui ne doit prospérer, et se joint à toute initiative du Syndicat des travailleurs des impôts et domaines (Said) pour exiger la réhabilitation sans délai, de ce compatriote».
Le Sénégal traîne le pas en matière d’électrification rurale
Le Sénégal a raté le coche. Malgré le sentiment de satisfaction exprimé par le Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dione, le Sénégal n’a pas atteint les objectifs de la Cedeao en matière d’électrification rurale. Le Sénégal a enregistré entre 2012 et 2015, une progression de 72% du nombre de villages électrifiés. Il est passé de 1648 à 2840 villages électrifiés. D’après Africa Check, ce taux reste en deçà de l’objectif fixé par la Cedeao, dans son Livre blanc consacré à la politique régionale en matière d’accès aux services électriques. Ainsi, il fallait 36% points pour atteindre l’objectif de l’organisation régionale. Et le Sénégal se retrouve malgré les avancées enregistrées, avec 31,5% en 2015. Pour dire qu’il a du chemin à fer.
Exposition Santé, Action sociale
Le Premier ministre préside aujourd’hui l’ouverture de la 2e édition de l’exposition santé et action sociale (Exposas) à la Place du Souvenir sous le thème : «les maladies non transmissibles, une priorité des autorités». Plusieurs activités figurent au programme. Les différentes directions et les nombreux services rattachés du ministère de la Santé vont faire des expositions durant trois jours. Des consultations gratuites seront organisées également au stade Amadou Barry et à l’hôpital Dalal Jamm pour le troisième âge, les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
Poteaux défectueux
La population du quartier Kasaville de Kaolack est terrorisée par un poteau électrique en fer défectueux. Celui-ci a déjà électrocuté un porc en divagation. L’animal est mort sur le coup. Les riverains inquiets ont alerté la Senelec depuis des semaines, mais la société nationale d’électricité tarde à réagir. Des cas similaires sont dénombrés dans d’autres quartiers tels que Thiofac entres autres. Avec les inondations qui touchent de nombreux quartiers, les populations sont en danger
Plus de 300 élèves primés
Malgré la crise qu’a connue le système éducatif, certains élèves se sont distingués par leurs excellents résultats. C’est dans ce cadre que l’Ief de Dakar-Plateau a organisé, hier, la troisième édition de la fête de l’excellence. Plus de 300 élèves du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen secondaire ont été primés et des prix spéciaux ont été décernés. «Nous sommes dans une période de crise scolaire et ce n’est plus un épiphénomène, car elle est permanente. Nous avons voulu offrir l’excellence à nos invités, pour montrer que la crise n’a pas fondamentalement brisé notre élan vers le culte de l’excellence», a indiqué le secrétaire général de l’Ief de Dakar-Plateau, Babacar Seck. N’empêche, il prône un dialogue permanent entre l’Etat et les enseignants. «Le dialogue doit se poursuivre toujours, même si il y a une accalmie due aux examens. Les enseignants se sont ressaisis pour terminer l’année scolaire, il n’y a pas eu de problème pendant les examens. Les autorités continuent de dialoguer avec l’ensemble des partenaires de l’éducation», dit M. Seck.
La Diaspora offre 1,2 Million Cfa à 4 lauréats du Concours général
La Diaspora Sénégalaise va offrir cette année 1,2 million Fcfa à 4 Lauréats du Concours Général 2016 dans les matières scientifiques et techniques. Ainsi, la Diaspora va donner 350.00 Fcfa à Alhousseynou Dabo du Lycée Malick Sall, 1er prix Sciences de la vie et de la Terre, le même montant à Demba Diop du Lycée Technique André Peytavin, 1er prix Electronique Electrotechnique. El Hadji Abdoul Aziz Ndiaye du Lycée De Thiaroye qui a reçu le 2e prix Mathématiques va bénéficier d’une somme de 250.000 Cfa. Idem pour Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye du Lycée Seydina Limamou Laye, 2e prix Construction Mécanique. C’est un geste de Modibo Diagne, un expatrié vivant au pays de l’Oncle Sam et patron de la radio online «Allo Dakar».
Angleterre : Chelsea tient la corde pour Koulibaly
Depuis qu’il est annoncé à la tête de Chelsea, Antonio Conte a fait du recrutement de Kalidou Koulibaly une affaire personnelle. Naples qui avait dans un premier temps refusé le départ de son défenseur central a finalement fixé le montant du Sénégalais à 45 millions d’euros (29,5 milliards FCFA). Selon SkySports, les Blues se sont alignés et sont prêts à payer le prix pour s’attacher les services du Franco-Sénégalais.
Abdoulaye Sané au Red Star pour deux saisons
Mis à l’essai à Red star depuis deux semaines, Abdoulaye Sané a finalement convaincu les dirigeants du club qui ont enrôlé l’attaquant sénégalais pour deux ans. L’ancien Gabelou dont le contrat est arrivé à son terme au mois de juin dernier à Rennes n’a eu aucune proposition de prolongation dans ce sens même s’il a été le meilleur buteur de la réserve du club, lors de la saison écoulée.
Yékini / Lac 2 : La TFM déploie 8 caméras
Lors de la confrontation entre Lac de Guiers 2 du Walo et Yékini de l’école de lutte Ndakaru, la TFM avait déployé les gros moyens pour permettre à ses téléspectateurs de ne rien rater de l’événement. Mao Cissé et sa bande ont mis la barre très haut avec notamment 8 caméras, pour une meilleure retransmission en direct de ce grand événement.
Alioune Guèye sur la coproduction Aziz - Gaston
Pour la coproduction, je dirais que c’est Aziz Ndiaye, Gaston Mbengue et la TFM. Le groupe Futurs Médias a déployé les gros moyens. Quand deux leaders s’associent, le résultat ne peut être que parfait. Il suffit de voir l’organisation qui a été mise en place. Que tout se déroule en toute sportivité. Que le meilleur gagne ! avait déclaré Alioune Guèye avant le début des hostilités entre Yékini et Lac 2.
Fine pluie à Demba Diop lors de Yékini / Lac 2
On craignait que la pluie ne perturbe la journée du promoteur Aziz Ndiaye. Mais vu les conditions climatiques, il fallait s’y attendre. Ainsi, à 17h, les gouttes de pluie ont commencé à tomber sur Demba Diop. Pour ceux qui sont près de l’enceinte, la solution est simple : on utilise une chaise pour se protéger.
Mbaye Gouye Gui réclame son poster…
Pensionnaire de l’école de lutte Bada Dione, l’excellent lutteur Mbaye Gouye Gui réclame son poster aux journalistes de Sunu Lamb. Le récent vainqueur de Iba Mécanicien de l’écurie Falaye Baldé le 24 juillet dernier au stade Demba Diop l’a fait savoir lors de la confrontation entre Guine de Yoff et Boy Pouye de Cheikh Mbaba.
…Pape Diagne Séras veut son combat contre Omar Séras
Présent au stadium Iba Mar Diop mardi dernier, le manager Pape Diagne Séras n’a pas manqué d’interpeller le lutteur Mbaye Gouye Gui de l’écurie Bada Dione. Il lui a proposé son poulain qui n’est autre qu’Omar Séras de l’école de lutte Bathie Séras. «Si vous êtes partants pour affronter Omar Séras, on l’organise tout de suite», a dit Pape Diagne Séras. Le lutteur Mbaye Gouye Gui de répondre favorablement à l’invite du manager. La balle est maintenant dans son camp pour concrétiser cette affiche.
Ndèye Ndiaye Tyson souhaite revenir
L’une des premières femmes promotrices de la lutte avec frappe souhaite revenir dans l’arène après quelques saisons d’absence. Ndèye Ndiaye Tyson était samedi dernier au face to face Gris / Mod’Lô. D’un ton taquin, elle a lancé ce message : «Prier pour moi, je souhaite revenir dans l’arène.» Un retour vivement attendu.
Mbaye Diallo joue son rôle de président
Élu président des entraîneurs de lutte du Sénégal, Mbaye Diallo a tenu à jouer son rôle. Après la victoire de l’Enfant Noir, les limiers ont interdit le coach Fadel d’aller féliciter son poulain. Malgré les explications de ce dernier, les policiers n’ont rien voulu entendre. C’est ce qui a valu l’intervention de Mbaye Diallo. Il a tenu à rappeler les droits des entraîneurs. Il faut dire qu’il défend bien ses associés.
DCE : Ablaye Sarr handicapé par une blessure
Ablaye Sarr nous a joints hier pour revenir sur sa première participation à la 17ème édition du Drapeau du chef de l’État qui a eu lieu à Kaffrine. Selon le protégé de Cheikhou Ousmane Sarr, il a été handicapé au dernier moment par une blessure à l’épaule.
Mbaye Diagne, manager de Balboa
Mbaye Diagne est un manager qui a duré dans l’arène. Depuis que Rocky Balboa a décidé de nouer son nguimb, c’est lui qu’il a approché pour faire de lui son manager. Depuis lors, le très disponible Mbaye Diagne fait son job avec rigueur et professionnalisme.
SUSPENSION DU LEADER DU PASTEF : Les boucliers de SONKO
Les responsables du parti politique, Patriote du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Fastef) s’érigent en bouclier contre la suspension de leur leader, Ousmane Sonko de sa fonction d’inspecteur des impôts. En conférence de presse hier, mercredi 27 juillet, les patriotes ont accusé directement le ministre des Finances, Amadou Bâ d’être derrière cette décision politique qui selon eux, est nulle et non avenue
ELABORATION DE RAPPORTS ANNUELS D'ACTIVITES ET DE PERFORMANCES DE QUALITE : Macky dope sa com’
Moins d’une semaine après la clôture de sa tournée économique, dans le cadre du dernier Conseil des ministres délocalisé dans la région de Dakar, Macky Sall demande au gouvernement d'assurer le fonctionnement optimal et l'entretien adéquat des ouvrages et des infrastructures visitées ou dont les travaux ont été lancés. Par ailleurs, le président de la république en appelle à élaborer des rapports annuels d'activités et de performances de qualité pour promouvoir une communication publique dynamique sur les réalisations de l'Etat.
UN POLICIER ARRÊTÉ APRÈS AVOIR ÉTÉ FILMÉ EN FLAGRANT DÉLIT
Dakar, 27 juil 2016 (AFP) - Un policier sénégalais filmé à Dakar alors qu'il accepte de prendre de l'argent pour effacer une contravention a été arrêté et une enquête a été ouverte sur cette affaire largement relayée par les médias locaux, a appris l'AFP auprès de la police mercredi.
La vidéo du policier, filmé à son insu, vraisemblablement par un téléphone portable, et clairement identifiable, circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux et sites de partage de vidéos.
On y voit l'agent incriminé d'abord exiger des automobilistes ayant commis une infraction à la circulation routière, non précisée, de payer une amende légale de 6.000 FCFA (9,14 euros) destinée au Trésor public.
Les occupants de la voiture - on entend surtout des voix féminines mais leurs visages n'apparaissent pas sur la vidéo - lui proposent 2.000 FCFA (3 euros), qu'il décline, mais il accepte 3.000 FCFA (4,57 euros) à la place de l'amende.
Pour prouver qu'il n'y aura pas de contravention, il mâche le papier devant eux. "Le policier a été mis aux arrêts (depuis lundi) pour faute professionnelle, non respect de ses obligations et de son code de déontologie", a affirmé à l'AFP un responsable de la communication de la police.
Cette mise aux arrêts peut durer "entre 10 et 40 jours" en fonction de la décision de la hiérarchie et "une enquête administrative a été ouverte pour voir son implication et la suite à donner", a indiqué la même source.
La police recherchait également mercredi "celles qui ont essayé de le corrompre". Le parquet a aussi demandé l'ouverture d'une enquête distincte de celle de la police, a-t-elle ajouté.
Cette affaire était jeudi à la Une de plusieurs médias locaux. "Le policier ripou arrêté, les corruptrices traquées", titrait par exemple le quotidien privé "Le Populaire".
Par ailleurs, quatre autres policiers ont été condamnés mardi à dix ans de travaux forcés pour le meurtre en novembre 2013 d'un chauffeur d'un car de transport en commun par un tribunal de Diourbel (centre), d'après le service de communication de la police.
Ces policiers doivent en outre payer 20 millions de FCFA (près de 3.050 euros) à la partie civile. Ils avaient arrêté puis enfermé, pendant plusieurs heures dans la malle arrière de leur voiture, le conducteur, après une rafle, avant de le retrouver mort le lendemain.
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L’IST SERA TRANSFORMÉ EN ECOLE SUPÉRIEURE DES MINES ET DE LA GÉOLOGIE
Saly-Portudal (Mbour), 27 juil (APS) - L’Institut des sciences de la terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) va changer de dénomination et de statut pour devenir l’Ecole supérieure des mines et de la géologie, a annoncé son directeur, mercredi, à Mbour.
Aux termes de cette mue dont il n’a pas précisé la date, l’établissement sera logé à l’Université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio, selon Mababa Diagne.
La raison "la plus évidente qui a poussé les pouvoirs publics à prendre cette décision, c’est que nous sommes un peu à l’étroit là où nous sommes actuellement", a expliqué M. Diagne au cours d’un séminaire d’élaboration des cadres de référence des centres et instituts de l’UAM.
L’Université Amadou Makhtar Mbow "est une zone qui est très favorable à l’épanouissement de notre institut", a fait valoir le directeur de l’IST.
"Le statut de l’IST va changer, puisque d’un institut qui dépendait de la faculté
des sciences et techniques, il va devenir une école d’université. Les ressources financières nous manquent terriblement pour le bon développement de notre institut’’, a-t-il souligné.
"A Diamniadio, nous allons, pas pour être un institut du pétrole et du gaz, mais en tant qu’école supérieure des mines et du gaz", a soutenu Mababa Diagne.
Il précise toutefois que ce changement de statut ne va pas empêcher son institution de "garder les mêmes missions qui lui sont assignées, même si on va y adjoindre d’autres types de formation".
"Et comme c’est toujours le cas à l’IST, l’adéquation formation-emploi sera davantage améliorée", a-t-il précisé.
Pour Jean-Pierre Pavannec, consultant et professeur d’universités, "il est clair qu’avec les découvertes de pétrole et de gaz ainsi que les probables productions sénégalaises, la création d’un institut du pétrole et du gaz est une initiative extrêmement importante pour le Sénégal et pour la sous-région".
"Même si, en faisant des calculs très simples, on se rend compte que ces découvertes de pétrole et de gaz vont représenter des quantités d’argent très importantes qu’il faut bien gérer et faire en sorte que ça profite au maximum aux collectivités, j’insiste sur le fait que les prix du pétrole et du gaz sont des éléments extrêmement très fluctuants", a-t-il toutefois ajouté.
"La présence de beaucoup de pétrole et de gaz sur les marchés ainsi que leurs bas prix encouragent la consommation et découragent la production. Dans cette situation", ce qui selon lui ne milite pas forcément pour le développement de projets, a-t-il soutenu.
"Il faut donc être prudent et accompagner tout cela avec beaucoup de compétences et d’imagination. Cet Institut du pétrole, d’une façon ou d’une autre, verra le jour, peut-être en collaboration, sur une forme déterminée, avec l’Ecole supérieure des mines et de la géologie’’, a indiqué Jean-Pierre
Pavannec.
"Il est nécessaire de former de jeunes Sénégalais et de la sous-région voire du monde, mais il faut commencer très rapidement, parce que les formations, par définition, prennent du temps et s’étendent sur plusieurs années", a-t-il signalé.
"Et si on veut, au moment où les opérations démarreront, avoir des personnels compétents, il faut commencer assez rapidement, pas en se précipitant trop pour prendre les mauvaises décisions, mais en prenant les bonnes décisions en matière de programmes de formation, de personnels formés et de niveau de formation", a encore dit Pavannec.
MACKY SALL EN APPELLE AU SENS DE RESPONSABILITÉ DES ACTEURS
Dakar, 27 juil (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a fait appel à nouveau mercredi au "sens des responsabilités" des acteurs du système éducatif sénégalais, afin que l’école publique retrouve à partir de l’année scolaire 2016-2017, "une situation académique normale", annonce le communiqué du Conseil des ministres.
Le chef de l’Etat "en appelle encore, au sens des responsabilités de chaque acteur du système éducatif, afin que l’école publique retrouve, à partir de cette année, sa sérénité indispensable, une situation académique normale, et son caractère historique de creuset de formation à l’excellence citoyenne’’, rapporte-t-il.
"Outre la consolidation de l’encadrement et du soutien aux établissements scolaires privés, il convient d’engager le processus d’évaluation de l’année scolaire 2015-2016, ainsi que la préparation, dans les meilleurs délais, de la prochaine rentrée scolaire", ajoute la même source.
"Abordant par ailleurs la place primordiale de l’école dans le Sénégal émergent", le président Sall a adressé "ses félicitations aux lauréats primés du concours général, dont il va présider la cérémonie du 50ème anniversaire, le jeudi 28 juillet 2016", indique le communiqué.
"Il confond dans ses félicitations, les établissements d’excellence classés, les parents d’élèves, ainsi que les enseignants encadreurs qui ont accompagné le succès des élèves et le déroulement normal de ce concours d’excellence", fait savoir la même source.