Dakar, 28 fév (APS) - La Linguère de Saint-Louis, lanterne rouge de la Ligue 1 de football, a procédé à "un réaménagement technique" à l’issue duquel Djilali Bahloul a été porté sur le banc du club de la capitale du nord, en remplacement d’Ibrahima Diop Pelé, a appris l’APS, dimanche.
"Les discussions avaient commencé depuis plus d’un mois, entre le nouvel entraîneur et les dirigeants du club qui se sont donné le temps de la réflexion, mais avec la situation actuelle, il a été décidé de procéder à ce réaménagement", a expliqué le chargé de la communication de la Linguère de Saint-Louis, Abdoul Aziz
Selon M. Bathily, le nouvel entraîneur sera sur le banc lors des prochaines rencontres, même si "Pelé" est retenu pour conduire l’équipe saint-louisienne à Ziguinchor, où elle va jouer le Casa-Sports en coupe de la Ligue, mardi.
Aux côtés du nouvel entraîneur de la Linguère, "il y a Samba Ndiaye et l’entraîneur des gardiens est Samba Fall", a-t-il par ailleurs ajouté, précisant que "Pelé" sera chargé de la ‘formation et de "toutes les petites catégories, en dessous des cadets".
La Linguère de Saint-Louis (14 points), dernière de la Ligue 1 de football, à un point du premier non relégable, la Suneor de Diourbel (15 points), est le deuxième club de Ligue 1 à avoir changé d’entraîneur depuis le début de la saison
En début de semaine, le Stade de Mbour avait aussi changé d’entraîneur, faisant remplacer Al Ousseynou Sène par Ndouta Ndiaye, son adjoint.
LA QUESTION DE LA RÉDUCTION DU MANDAT PRÉSIDENTIEL NE PEUT SE RÉGLER QUE PAR VOIE RÉFÉRENDAIRE, SELON TANOR
Mbour, 28 fév (APS) - La question de la réduction du mandat présidentiel ne peut se régler que par voie référendaire, a soutenu, dimanche, à Mbour, le secrétaire général du Parti socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng.
"Il est vrai qu’il y a certaines mesures qui auraient pu être réglées au niveau de l’Assemblée nationale, mais pour celles qui touchent le mandat et sa durée, c’est l’article 27 de la Constitution qui impose qu’elles soient réglées par référendum", a-t-il déclaré.
Le 16 février dernier, le président Macky Sall annonçait la tenue, le 20 mars prochain, d’un référendum sur des réformes constitutionnelles parmi lesquelles la réduction de 7 à 5 ans du mandat présidentiel.
Si elle est adoptée par les électeurs, la réduction du mandat présidentiel ne concernerait pas celui en cours, que Macky Sall compte exercer jusqu’en 2019, soit un septennat, au lieu du quinquennat promis en 2012.
Pour Ousmane Tanor Dieng, si l’Assemblée nationale avait été saisie de cette question, "les partisans du +non+ allaient dire que, oui, ils sont majoritaires", raison pour laquelle ils sont passés par la voie parlementaire.
"Ce sont les mêmes qui nous disent : +vous pouvez passer par l’Assemblée nationale, parce que ce serait du gaspillage d’organiser un référendum", a-t-il souligné au cours d’une rencontre regroupant les partis et mouvements membres de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle) du département de Mbour.
Elle portait sur le référendum, notamment sur "le défi de la participation" que le SG du PS veut "forte" pour une victoire du ’’oui’’.
"Ce ne sera pas une affaire de l’une ou l’autre des composantes de BBY, mais une affaire du département de Mbour dans ses différentes composantes appartenant à la mouvance présidentielle. Il faut que l’union sacrée soit faite autour de l’objectif que nous visons", a indiqué M. Dieng.
"C’est le Conseil constitutionnel qui a estimé que ces réformes ne peuvent pas s’appliquer au mandat en cours, notamment en ce qui concerne la durée du mandat, indiquant que la prochaine élection présidentielle devrait lieu en 2019", a-t-il, soutenu.
"Nous avons parcouru les quinze mesures majeures qui constituent de véritables acquis par rapport à ce qui existait jusque-là. Dire, une fois pour toutes, que le mandat du président de la République est de cinq ans renouvelable une fois et est intangible, suffisait pour organiser un référendum", a-t-il estimé.
"Nous voulons qu’on parle de ses réformes-là, parlons au peuple sénégalais du contenu, de la signification et de la portée de ces réformes qui, à mon avis, sont absolument essentielles", a fait valoir Ousmane Tanor Dieng.
Se disant convaincu qu’un scrutin n’est jamais gagné d’avance, le leader du PS pense que "chacun peut faire une déclaration à sa guise, mais c’est sur le terrain que les choses se passeront et nous sommes confiants".
"Ici, dans le département de Mbour, nous sommes absolument majoritaires sur le terrain et les populations et nos militants nous font confiance", a-t-il assuré.
LE FRONT DU ’’NON’’ AU RÉFÉRENDUM ANNONCE ’’UNE SÉRIE D’ACTIVITÉS"
Dakar, 28 fév (APS) - Le "Front du Non ÑAANI BAÑNA", composé d’organisations, mouvements et personnalités opposés au référendum du 20 mars prochain, portant sur la révision de la Constitution, annonce une série d’activités, parmi lesquelles des visites de proximité, caravanes d’information et des rencontres avec les leaders d’opinion.
Ce Front "compte investir le terrain dans les meilleurs délais pour battre une campagne déterminée jusqu’à la victoire finale", c’est-à-dire celle du non au référendum, annoncent ses responsables dans un communiqué transmis à l’APS, dimanche.
"Dans cette perspective, écrivent-ils, le Front du NON organisera une série d’activités parmi lesquelles des visites de proximité dans les quartiers, les marchés, les universités et les lieux de culte, etc., pour expliquer aux sénégalais la non pertinence" de cette initiative référendaire.
Ils disent également prévoir des caravanes d’information, de "grandes mobilisations et des rencontres avec les leaders d’opinion, pour prouver aux Sénégalais ce projet de réforme constitutionnelle ‘’est construit sur du sable mouvant car il est expurgé de l’éthique et de la morale qui doivent en constituer la sève nourricière".
Le 16 février dernier, le président Macky Sall annonçait la tenue, le 20 mars prochain, d’un référendum sur des réformes constitutionnelles parmi lesquelles la réduction de 7 à 5 ans du mandat présidentiel.
Si elle est adoptée par les électeurs, la réduction du mandat présidentiel ne concernerait pas celui en cours, que Macky Sall compte exercer jusqu’en 2019, soit un septennat, au lieu du quinquennat promis en 2012.
"Le Front expliquera le fond et la forme des véritables réformes refondatrices qui seules peuvent permettre au Sénégal d’opérer les ruptures salvatrices indispensables à la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie, au respect des droits humains et de la bonne gouvernance", promettent ses responsables.
"Cette stratégie sera déployée partout dans le pays, à Dakar et sa banlieue comme dans les régions, les départements, les communes rurales et les villages, ainsi qu’au niveau de la diaspora sénégalaise à travers les réseaux sociaux. Le discours du refus sera entendu partout. Le Front s’est doté d’un état-major souple et opérationnel pour dérouler son programme sur le terrain", ajoutent-ils.
Ce Front se dit "ouvert à tous les Sénégalais et Sénégalaises qui comptent œuvrer pour la patrie en mettant l’intérêt général au-dessus de toute autre considération".
Il ajoute ne pas écarter "l’éventualité d’ouvrir des discussions avec d’autres fronts poursuivant les mêmes objectifs pour échanger sur des actions communes, tout en maintenant sa propre identité, son indépendance d’action et de pensée".
S’agissant de la volonté de dialogue exprimée par le chef de l’Etat, Macky Sall, "le Front se dit ouvert au dialogue par principe et attend d’être saisi sur le fond, la forme et les modalités d’un éventuel dialogue".
"Dans tous les cas de figure, peut-on lire dans ce communiqué, le Front devra réunir ses membres pour apprécier ensemble le contenu de ce dialogue avant d’exprimer publiquement sa position"
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, SALIOU GUÈYE
DIGUES ROMPUES
Il est aberrant de vouloir constitutionnaliser le renforcement des droits de l’opposition alors que ses membres, à la moindre incartade, sont traqués, intimidés ou jetés en prison pour délit d’opinion
Saliou Guèye, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 28/02/2016
Depuis le Burundi où il s’est rendu pour réconcilier le président Pierre Nkurunziza en conflit permanent avec son opposition, le Président Macky Sall, par la voix de son ministre-conseiller en communication, El Hadji Kassé, est décidé à rencontrer finalement l’opposition sénégalaise et la société civile afin de discuter sur les réformes institutionnelles à soumettre à référendum le 20 mars prochain.
Avant de réconcilier les parties antagonistes à des milliers de kilomètres de Dakar, le président de la République sénégalaise a compris que charité bien ordonnée commence par soi-même et qu’il vaut mieux commencer par balayer devant sa propre porte.
Mais déjà dans son camp, des fédayins comme Aminata Touré élèvent la voix pour asséner que le Président ne reviendra pas sur certaines réformes notamment celle qui concerne la réduction du mandat présidentielle. Puisque le Conseil constitutionnel a déjà tranché le débat, la décision-avis revêt l’autorité de la chose jugée.
Depuis que le Président, visiblement embarrassé d’avoir abusé de la confiance des Sénégalais durant quatre ans, a déclaré au soir du 16 février dernier, à son corps défendant qu’il est astreint, en vertu de l’article 92 de la Constitution qui stipule que les décisions du Conseil constitutionnel sont insusceptibles de recours, de prolonger son mandat jusqu’en 2019, le régime face à une véritable bronca de l’opposition, de la société civile et de ces citoyens qui considèrent le respect de la parole comme une valeur imprescriptible.
Déjà le pays baigne dans l’effervescence d’une campagne électorale avec, d’un côté, les militants de l’Alliance pour la République à qui leur leader a enjoint de battre campagne pour le triomphe d’un oui massif et de l’autre les opposants qui s’activent à faire barrage aux réformes du président en remplissant pleinement les urnes d’un non de rejet.
Déjà les deux forces principales de l’opposition en l’occurrence le Pds et le Rewmi ont décliné l’appel au dialogue présidentiel. Sûrement d’autres segments de l’opposition et de la société civile adopteront la même position. Dès lors, il faut supputer que l’offre de concertation prônée par le chef de l’Etat risque de ne pas trouver preneur. C’est donc dire qu’entre le pouvoir et l’opposition, les digues du dialogue se sont affaissées pour ne pas dire effondrées. C’est après que le coup est parti, que la balle a atteint sa cible et que les dégâts sont constatés que le président de la République veut jouer au médecin pour atténuer la douleur.
Dans cette situation tendue, il faut préciser que le président de la République est le premier responsable. Non pas qu’il ait rabâché durant quatre ans l’engagement de réduire le septennat en quinquennat et de se l’appliquer mais qu’il n’a jamais ouvert les portes du dialogue à son opposition. Ses propos comminatoires de Kaffrine allant dans le sens de réduire l’opposition à sa plus simple expression ont montré qu’il est disposé à exclure du champ politique un des pans les plus important, c’est-à-dire son opposition et la société civile. C’est pourquoi il est absurde dans le chapelet des réformes de vouloir donner plus de poids à l’opposition au moment où il s’attelle lui-même à la démanteler en la privant illégalement d’un groupe parlementaire qui jouerait sa partition dans l’animation démocratique de l’Assemblée nationale.
Il est aberrant de vouloir constitutionnaliser le renforcement des droits de l’opposition et de son chef si ce dernier et ses partisans, à la moindre incartade, sont traqués, intimidés interpellés ou jetés en prison pour délit d’opinion.
Depuis 2012, l’opposition et la société civile appellent instamment le chef de l’Etat au dialogue. Certes un pas avait été franchi en confiant les réformes à la Commission nationale des réformes institutionnelles (CNRI) dirigée par Amadou Makhtar Mbow et en y associant toutes les forces politiques et sociales. Mais depuis la fin des travaux de la CNRI, le président a donné un coup d’arrêt au processus de concertation et de dialogue devant mettre en œuvre les réformes prônées par Mbow en déclarant qu’il ne prendrait que ce qui l’y intéresse depuis la Chine où il effectuait une visite économique. Une telle déclaration faisait suite aux clameurs de haro soulevées par son camp qui rejetait avec morgue la quasi-totalité des travaux de la CNRI. Les railleries, les quolibets, les algarades d’Ismaïla Madior Fall, d’Abdoul Mbow, de Moustapha Diakhaté et de Thérèse Diouf Faye pour décontenancer M. Mbow et son équipe surnagent encore dans nos mémoires.
Par la suite, il faut noter que le traitement judiciaire unilatéral du dossier des biens mal acquis a creusé le fossé de la division entre le président Sall et son ex-mentor Abdoulaye Wade. Ce dernier en plein procès de son fils Karim avait joint sa voix dans le concert des appels au dialogue pour juguler cette tension qui sourdait entre le pouvoir et l’opposition. Mais en guise de réponse, le président Sall, a priori consentant, avait fait savoir qu’il n’accepterait jamais sur la base de la séparation des pouvoir que l’on parlât d’affaires judiciaires. Et c’était le meilleur moyen pour torpiller toute initiative de dialogue.
Le radicalisme des fédayins
Il faut ajouter que dans son entourage, certains fédayins n’ont jamais aidé le président à ouvrir les portes du dialogue à son opposition. Au contraire, ils l’ont entraîné dans une logique politiquement mortifère où il s’en sortira difficilement. C’est à même se demander si certains conseillers extrémistes du président nichés au palais et d’autres tapis dans les officines de l’Apr, avec leur agenda politique caché, ne travaillent pas à sa perte.
Si aujourd’hui, Macky Sall s’est embourbé dans cette situation périlleuse où il lui sera difficile de s’extirper, c’est à cause de ce nœud de vipères qui exclue de ses civilités avec l’opposition toute inclination au dialogue ou aux échanges contradictoires. Leur seul credo, c’est d’engager un bras de fer ou de jeter l’opprobre sur tous ceux-là qui ne partagent pas leur schéma de pensée.
Maintenant sur quel point de la révision constitutionnelle le président qui s’est fait déjà une doctrine sur ses réformes institutionnelles veut-il engager un dialogue avec son opposition ? Si l’essence des réformes qui est la réduction du mandat présidentiel avec application immédiate est exclue de la plateforme de discussion comme l’a soutenue Aminata Touré, cet appel au dialogue risque d’être un simple prêche dans le désert. On se refuserait de croire que le président de la République veuille engager une discussion profonde sur des réformes déjà ficelées et dont la date de la soumission à référendum est déjà fixée. Tout débat ne serait que quodlibétique. Et l’opposition qui analyse cet appel tardif au dialogue comme une reculade croit tenir le bon bout en rejetant l’initiative présidentielle et en décidant d’aller faire triompher le «non» majoritaire au soir du 20 mars prochain.
Ainsi après cet appel présidentiel, les interstices qui laissaient échapper quelques lueurs d’espoir de dialogue risquent de laisser place aux démons ténébreux de la rupture.
VIDÉO SENEPLUS – Près de deux ans après l’alternance à la mairie de Saint-Louis, les habitants de l’ancienne capitale de l’AOF sont-ils satisfaits ou déçus de leur choix ?
(SenePlus.Com, Dakar) - Mansour Faye a pris la succession de Cheikh Bamba Dièye en devenant maire de Saint-Louis au détour des Locales de 2014. Près de deux ans après, les Saint-Louis sont-ils satisfaits d’avoir opté pour l’alternance ou regrettent-ils déjà leur choix ? Les avis divergent. SenePlus s’est rendu à Saint-Louis pour les recueillir.
MADY TOURÉ PRÉFÈRE RETENIR L’AVANCE PRISE PAR GÉNÉRATION FOOT SUR SA FEUILLE DE ROUTE
Dakar, 28 fév (APS) - Le président de Génération Foot, Mady Touré, a mis en avant "les progrès énormes" effectués par les joueurs et l’encadrement de cette académie de football, même s’il dit regretter son élimination en phases préliminaires de la coupe de la CAF.
"Sur notre feuille de route, on pensait jouer l’élite dans cinq ans, se retrouver à jouer la coupe de la CAF, cette année, c’est du bonus", a retenu le président de la structure de formation, à l’issue du match nul de (0-0) de son équipe contre Nasavara United FC.
Ce résultat qualifie l’adversaire nigérian de Gnénération Foot, vainqueur (2-1) de la phase aller.
"Les joueurs ont montré beaucoup de qualité et ils ont appris lors des deux rencontres de football en Afrique", a-t-il dit, en rappelant que son équipe est un pensionnaire de National 1, équivalant de la troisième division.
"Les joueurs, l’encadrement et tout le monde, nous avons appris et on aurait aimé passer ce tour, mais ça n’a pas été possible", a déclaré Mady Touré, avant de mettre en cause l’arbitrage.
"A l’aller, on offre un penalty de dernière minute à notre adversaire. Ce soir, les arbitres laissent passer les gestes d’anti-jeu, c’est dommage pour le football, parce que ce soir (samedi), il y a eu de la place pour passer", a-t-il retenu, parlant d’une "bonne leçon pour le futur".
"GÉNÉRATION FOOT FAIT MIEUX QUE RESPECTER SON PARTENARIAT AVEC LE FC METZ"
Dakar, 28 fév (APS) - Génération Foot "fait mieux que respecter" la feuille de route mise en place dans le cadre du partenariat liant cette académie sénégalaise au FC Metz (Ligue 2 française), a indiqué le président du club lorrain, Bernard Seurin.
"Nous sommes très satisfaits de ce partenariat qui a donné de très bons résultats", a dit le président du club français, venu assister au match ayant opposé samedi Génération Foot à Nasarawa United (Nigeria), comptant pour les préliminaires de la coupe de la CAF.
Cette rencontre s’est terminée par un nul vierge (0-0), un résultat qui qualifie le club nigérian, vainqueur (2-1) de la manche aller.
Le partenariat Génération Foot-FC Metz a déjà permis de faire éclore des internationaux sénégalais tels que Sadio Mané (Southampton), Papiss Demba Cissé (Newcastle) et Diafra Sakho (West Ham), qui évoluent dans l’une des ligues les plus relevées du monde.
"Nous sommes contents qu’ils (ces anciens de Génération Foot) puissent donner satisfaction au football sénégalais à travers l’équipe nationale", a dit le dirigeant français, qui a regretté "la tournure du match" contre Nasarawa United.
"Il y a de la place pour passer, mais les attaquants ont raté des occasions’’, ce qui "normal, ils sont jeunes et perfectibles", a indiqué le président du FC Metz.
Selon Bernard Seurin, l’arbitre également "n’a pas joué le jeu en ne sanctionnant pas les gestes d’anti-jeu de l’équipe nigériane".
"S’il avait sifflé les nombreuses fautes commises, peut-être le jeu allait connaître moins de déchets et je n’ai pas compris qu’il n’ait pas comptabilisé tous les arrêts de jeu", a-t-il regretté.
"Mais sur l’ensemble, les joueurs ont montré qu’ils ont de la qualité et ils ne sont pas loin de pouvoir évoluer dans des championnats européens", a-t-il par ailleurs ajouté.
L’académie Génération Foot est en partenariat avec le FC Metz depuis 2003. Ses meilleurs pensionnaires, dans ce cadre, poursuivent leur post formation et la première partie de leur carrière professionnelle au sein du club français.
Sadio Mané, Papiss Demba Cissé et Diafra Sakho, les trois internationaux sénégalais cités, sont passés par cette équipe évoluant cette année en ligue 2 française, avant d’évoluer en Premier League.
YAYA JAMMEH, AU POUVOIR DEPUIS 21 ANS POUR UN 5E MANDAT
Banjul (Gambie), 28 fév 2016 (AFP) - Le président Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 21 ans, a été investi candidat par son parti pour briguer un cinquième mandat à l'élection présidentielle prévue en décembre, et s'est dit opposé à toute limitation de mandat, selon la télévision publique.
M. Jammeh, arrivé au pouvoir en 1994 après un putsch et réélu quatre fois, a été désigné candidat de l'Alliance pour la réorientation et la construction patriotique (APRC, au pouvoir) au scrutin présidentiel du 1er décembre 2016 lors d'un congrès vendredi, selon des images diffusées samedi soir par la télévision publique gambienne.
"Continuons d'être au service du peuple de Gambie et gardons notre détermination à mieux le servir et lui donner les standards de vie parmi les plus élevés dans le monde", a déclaré M. Jammeh à ses partisans, lors de ce congrès tenu à Kanilai, sa localité natale dans l'ouest du pays.
"Nous sommes en démocratie et ils parlent de limitation de mandat. N'importe quel chef d'Etat occidental ou autre dirigeant d'Etat qui viendrait parler de limitation de mandat en Gambie verra ce que je lui (dirais)," a-t-il ajouté, en allusion aux critiques de pays occidentaux et de défenseurs des droits de l'Homme.
"Pendant mille ans, nous avons été assujettis à l'idéologie occidentale qui nous a ramenés en arrière," a-t-il affirmé, ajoutant que ses détracteurs ont échoué à combattre son régime, soutenu, selon lui, par Dieu.
Yahya Jammeh a par ailleurs ajouté que l'opposition pouvait boycotter les élections mais n'avait pas le droit de déstabiliser le pays.
Le scrutin du 1er décembre 2016 doit précéder les élections législatives prévues le 6 avril 2017.
La Gambie, petit Etat anglophone d'Afrique de l'Ouest enclavé dans le territoire du Sénégal hormis sa façade sur l'océan Atlantique, est dirigée d'une main de fer par le président Jammeh depuis 21 ans.
Son régime est accusé par des ONG de disparitions forcées, assassinats, exécutions extra-judiciaires et harcèlement de la presse et des défenseurs des droits de l'Homme, accusations qu'il a régulièrement rejetées.
Porté au pouvoir en 1994 par un coup d'Etat militaire, M. Jammeh a été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois (en 2001, 2006 et ensuite en novembre 2011 avec 72 % des voix).
L'APRC a remporté une victoire écrasante aux dernières législatives (43 des 48 élus, cinq parlementaires étant nommés par le président) en mars 2012. Ces scrutins ont été boycottés par six des principaux partis d'opposition accusant le régime "d'abus de pouvoir".
(SenePlus.Com, Dakar) - Cheikh Bamba Dièye, leader du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno jubël (FSD/BJ), est au micro de Maodo Faye dans l'émission dominicale "Diano-bi" (Wolof) sur Sud Fm. L'ancien ministre de la Communication estime que le chef de l'État pouvait bien se conformer à son engagement de réduire de 7 ans à 5 ans son mandat en cours. Il avait quatre moyens à sa disposition. Il les liste avant d'évoquer les raisons de son départ du gouvernement, entre autres sujets.