Mbour, 29 fév (APS) - Le Sénégal a besoin d’institutions solides, modernes et efficaces pour être émergent, a indiqué à Mbour, le maire de Guédiawaye et président de l’Association des maires du Sénégal, Aliou Sall.
Aliou Sall qui assistait, samedi au lancement du mouvement "Avec Macky pour l’émergence de Mbour (AMDEM)", a dit ne pas comprendre que "pendant quatre ans les gens défendaient la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans et qu’aujourd’hui ces mêmes personnes disent qu’elles vont voter "Non+".
"Voter non, c’est choisir que ce mandat présidentiel continue à être fixé à sept ans. C’est contradictoire !", selon Aliou Sall, expliquant que les quinze propositions contenues dans le projet de textes de réformes de la Constitution sont pour l’émergence du Sénégal.
"Il y a, au Sénégal, des gens qui n’aiment et ne respectent pas le travail. Ils sont habitués à des facilités, à de la magouille et à des détournements. Cette ère est révolue et certains esprits malins cherchent à la faire revenir dans ce pays et ce n’est pas dans notre intérêt", a soutenu Aliou Sall favorable au ‘’Oui’’ pour le référendum du 20 mars prochain.
Monrovia, 29 fév 2016 (AFP) - Il s'appelle "bajaj" en Tanzanie et en Ethiopie, "toktok" en Egypte, "raksha" au Soudan, "keke-marwa" au Nigeria: plus sûr que la moto-taxi et bon marché, le tuk-tuk, triporteur motorisé omniprésent en Asie, poursuit son inexorable avancée en Afrique, jusqu'au Liberia où il a débarqué sous le nom de "kekeh".
La moto-taxi, surnommée "deux-pneus", qui régnait autrefois sur les rues congestionnées de la capitale Monrovia ne s'est pas relevée de son interdiction en 2013, justifiée à l'époque par des accidents trop fréquents et une conduite chaotique.
Aussi le kekeh, importé d'Inde et de Chine, s'est-il rapidement engouffré dans la brèche, popularisé surtout par des Nigérians et des Guinéens qui emploient de jeunes Libériens.
A 25 cents (20 centimes d'euro) la course - ce qui est nettement moins cher qu'en taxi -, le kekeh est à la portée des milliers d'habitants de Monrovia qui seraient autrement contraints de faire des kilomètres à pied pour se rendre à leur travail.
"Je prends le kekeh tous les jours pour aller vendre mes marchandises", indique Akoi Jallah, un commerçant.
L'Inde produit chaque année quelque 800.000 rickshaws motorisés, dont plus du tiers est exporté. Fleuron de cette flotte, le TVS King, qui se vend dans une trentaine de pays africains, est doté d'un moteur à cylindre de 200 cm3 roulant à l'essence ou au gaz naturel comprimé, plus écologique.
L'entreprise Huasha, basée à Jiangmen, dans le sud de la Chine, commercialise sa propre version, qui ressemble à l'avant d'une moto tirant une remorque à deux roues pour passagers.
- 5.000 emplois -
"Ce qui rend le kekeh aussi important, c'est l'énorme besoin de transport dans notre pays", affirme Jenkins Zayzay, secrétaire général de l'Association des motos et tricycles du Liberia (LIMTCA).
"Auparavant, c'était les +deux-pneus+ qui circulaient en ville. Mais à cause des réglementations gouvernementales, nous avons dû introduire un autre type d'emploi pour les jeunes", explique-t-il. "C'est comme ça que nous avons décidé d'amener le kekeh" au Liberia.
Francis Mulbah, un conducteur de 23 ans, sillonne le marché de Redlight à la recherche de clients. "En ville, en ville, qui va en ville? Il reste deux places!", lance-t-il à la cantonade. "Quand le gouvernement a décidé de retirer les motos-taxis de la circulation, certains d'entre nous ont perdu leur travail", dit le jeune homme. "Mais j'ai gardé confiance".
Il évalue à un millier le nombre de kekehs circulant actuellement dans les rues de Monrovia.
Selon la LIMTCA, 5.000 emplois ont ainsi été créés à Monrovia, occupés en grande partie par des conducteurs de moto-taxi que l'interdiction de ce moyen de transport avaient réduits au chômage.
Un kekeh neuf, qui peut transporter trois passagers, coûte quelque 3.500 dollars (plus de 3.100 euros), mais il est possible d'en louer un pour environ 25 dollars (22 euros) par jour.
Les opérateurs assurent que ces véhicules sont strictement contrôlés en matière de respect du code de la route et de nombre maximal de passagers, avec pour conséquence une nette diminution des accidents.
Selon la police nationale, les accidents de moto ont baissé de 90% depuis l'entrée en vigueur de l'interdiction des motos-taxis.
A Monrovia, un organisme anime des ateliers pour enseigner aux conducteurs de kekehs à circuler en toute sécurité.
UNIVERSITE VIRTUELLE DU SENEGAL PLUS DE 3 ANS APRES SA CREATION
L’Université virtuelle du Sénégal (Uvs), pour les étudiants, porte bien son nom, tellement elle se signale par la perte de la réalité, aussi bien dans son existence que dans les services qu’elle est supposée offrir à des apprenants désemparés, parce que non orientés dans les universités traditionnelles. Un discours balayé d’un revers de main par le recteur de l’Uvs qui avance que cette institution universitaire «joue sa partition de l’accès à l’enseignement supérieur». Si pour les étudiants, plus de trois ans après sa création, l’Uvs est en mal d’infrastructures et de projet pédagogique, pour le recteur «tout est mis en œuvre pour permettre à l’étudiant d’être pris en charge par l’équipe enseignante, sans oublier l’apport de la mise à disposition d’outils d’autoévaluation dont le rôle dans l’accompagnement de l’étudiant n’est pas à négliger». Quid des problèmes d’évaluation soulevés par des étudiants, avec une première promotion (2013) qui n’a pas encore franchit la barrière de la 2ème année de licence ? Le recteur répond en brandissant ses statistiques : « 61% de taux de réussite». Plus de trois années après, le brouillard plus épais que jamais ! Sud s’est intéressé à une réalité qui a du mal à dessiner ses contours. Et si l’on n’y prend garde, risque d’hypothéquer l’avenir de toute une génération. Saut dans l’inconnu… qui nous parle.
UN SYSTEME QUI TRAINE DES LACUNES
Voilà une des réformes qui est passée aux forceps. Nullement mentionnée dans les 78 recommandations retenues lors des Concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes), l’université virtuelle du Sénégal a pourtant vu le jour. Il a fallu attendre le Conseil présidentiel sur les Cnaes pour voir la mesure être adoptée. C’est la décision 2 : mettre les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au cœur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche pour améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et l’efficacité du système. Lancée en 2013, l’Uvs semble amoindrir les espoirs des nouveaux bacheliers fraichement débarqués dans les lycées, après l’obtention de leur sésame, le Baccalauréat. Les étudiants de l’Uvs n’ont pas encore fini de crier leurs ras-le-bol sur leurs conditions d’apprentissage : les années académiques se chevauchent (la 1ère promotion de 2013 est toujours en 2ème année de licence), en plus d’une absence totale des œuvres universitaires, notamment le logement, la restauration et le service médical. Pendant qu’ils font cours, soutiennent-ils, dans des espaces provisoires non conformes aux standards de la qualité, le syndicat autonome de l’Enseignement supérieur parle d’échec total.
Les mesures prises, le 16 août 2013, par le président de la République, Macky Sall, avaient poussé les acteurs et nombre de Sénégalais à croire à un horizon dégagé pour l’Enseignement supérieur. Le Chef de l’Etat avait retenu 11 décisions relatives à ce secteur pour la refonte du système éducatif et universitaire. Parmi celles-ci, figurent la mise en place de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) et des Espaces numériques ouverts (ENO) dans chacune des régions du Sénégal pour améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et l’efficacité du système. L’espoir d’une université publique de proximité est né pour stopper les vagues d’étudiants frappant aux portes des universités Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Gaston Berger (Ugb) et autres. Mais il est vite rattrapé par un mauvais fonctionnement.
Lancée en septembre 2013, l’Uvs accueille respectivement en 2014 et 2015, 2000 et 5 000 étudiants. Pour 2016 aussi, l’Uvs accueillera aussi des centaines d’étudiants dans 5 filières proposées, notamment le Droit, Sciences économiques, Mathématiques, Sociologie et Anglais.
DES CHAMBRES OU SALLES DE BAIN TRANSFORMEES EN CLASSES
Sur financement de la Banque africaine de développement (Bad), l’Uvs coûtera 3,5 milliards de FCfa dont une contribution du Sénégal à hauteur de 800 millions de FCfa. D’une durée de trois ans, ce projet permettra de mettre sur pied le siège de l’Université virtuelle du Sénégal et cinq Espaces numériques ouverts Eno (Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor). Objectif : contribuer au développement du capital humain à travers une formation qualifiante et efficiente par les Technologies de l’information et de la communication (Tic).
En effet, trois ans après (2013-2016), cette ambition de faire du Sénégal un hub de formation de haut niveau semble voler en éclat. Tout est provisoire dans cette université dirigée par le professeur, Mouhamadou Mansour Faye. Du siège, sis sur la VDN, pour le personnel administratif de l’université, en passant par les locaux abritant des salles de classe, c’est la location totale, à part quelques Espaces numériques ouverts provisoires et obtenus grâce à l’appui des collectivités locales. C’est le cas à Guediawaye où les nouveaux bacheliers suivent les cours à la salle des fêtes de Hamo 6 que l’équipe municipale a mis à la disposition de la coordination de l’Uvs.
D’où les difficiles conditions d’apprentissage des étudiants de l’Uvs qui n’ont pas raté une seule occasion pour exprimer leurs inquiétudes.
«Depuis sa création, l’Uvs accueille ses étudiants dans des abris provisoires. Il n’existe pas encore un ENO prêt. Ces actuels Eno sont parfois des maisons libérées par leur propriétaire pour se faire de l’argent», a soutenu Mansour Diallo, porte-parole du collectif des étudiants de l’Uvs. Non sans préciser que «des chambres à coucher ou salles de bain sont transformées en salles de classe ».
En poussant plus loin dans son argumentaire, Mansour Diallo a fait savoir que « les étudiants sont obligés d’emprunter des classes dans les écoles à côté pour faire leur groupe de travail. Même les élèves de l’élémentaire sont plus épanouis que nous ».
LA 1ERE PROMOTION EST TOUJOURS EN 2EME ANNEE DE LICENCE
C’est à se demander si l‘Uvs répond véritablement à son crédo : “foo nek foofula ». Car, au-delà du problème d’accessibilité dans certaines localités, les étudiants de l’Uvs continuent de croire qu’ils sont les cobayes d’un projet précipité. Le chevauchement des années académiques est notoire, comme dans les autres universités. Pour preuve : la 1ère promotion orientée en 2013 à l’Uvs, est en 2ème année, après 3 années de cours. Ils ne savent plus à quel saint se vouer pour leur calendrier universitaire, d’autant plus que les étudiants de 2014 n’ont toujours pas été évalués. Du moins, il y a quelques semaines. Quid des étudiants orientés pour l’exercice 2015-2016 ?
Au mois de novembre 2015, les étudiants avaient annoncé le boycott de tous les examens et devoirs programmés pour dénoncer le retard notoire des années académiques qui se chevauchent.
ABSENCE DES «ŒUVRES UNIVERSITAIRES»
En plus d’être dans des abris provisoires et un calendrier universitaire sans limite, les inquiétudes des étudiants de l’Uvs sont loin d’être dissipées. Contrairement à leurs camarades des universités traditionnelles, les étudiants de l’Uvs ne bénéficient pas d’œuvres sociales, notamment de logement, de restauration et de « service médical ». Il n’en fallait pas moins pour le collectif de signaler que certains de leurs camarades n’habitent pas dans les villes où généralement les Eno sont implantés. « Le fait de pouvoir faire des cours est une bonne chose, mais contrairement aux autres, nous n’avons pas ni de campus social ni d’œuvres universitaires », a indiqué Mansour Diallo, tout en soutenant que «la Direction des bourses refuse d’augmenter le taux de nos bourses en dépit de notre admission en L2, ce que nous trouvons anormal et inacceptable ».
« Certains étudiants de l’Uvs de Thiès ne disposent pas de machines. Il est impossible de faire cours sans être muni d’un ordinateur », poursuit Mansour Diallo.
LES ETUDIANTS BOUDENT
Les dysfonctionnements notés dans les activités pédagogiques de l’Uvs démotivent certains étudiants. A en croire, le porte-parole des étudiants, Mansour Diallo, ils étaient 2000 à être orientés en 2013, mais 150 étudiants se sont désistés. Selon lui, « 6000 étaient orientés en 2016, mais 4900 se sont inscrits. Il n’y a que 2500 qui suivent toujours les cours. A cela s’ajoutent les 5000 bacheliers de cette année».
« Au total, l’Uvs se trouve aujourd’hui à 3900 étudiants de L1 et L2 sans compter les nouveaux bacheliers dont nous ne connaissons pas exactement le nombre qui va rester ou qui va fuir. Cette fuite est seulement due aux conditions difficiles », a t-il soutenu.
KAOLACK : CONDITIONS D’ETUDES ET D’APPRENTISSAGE RELATIVEMENT MAUVAISES
L’université virtuelle du Sénégal peine à apporter des réponses positives à la récurrente question d’offre pédagogique de qualité à Kaolack.
L’Espace numérique ouvert (Eno) est encore loin de garantir un enseignement de qualité. En effet, il dispose que d’une salle fonctionnelle de 100 tables-bancs. L’autre salle qui a été ouverte pour le même besoin n’est pas encore prête pour accueillir des étudiants. Ainsi au point de vue pédagogique, le Secrétaire général national des étudiants de l’Uvs, Serigne Bassirou Guèye, estime qu’il est « relativement impertinent et même impensable de regrouper cinq (5) filières pédagogiques dans une seule salle de classe. Il y a une cohabitation de trois promotions d’étudiants dans ce centre ». Selon lui, « malgré les promesses du Ministre de l’enseignement supérieur qui leur garantissait l’opportunité de prendre contact direct avec leur professeur au moins une fois par mois et d’être en permanent séjour avec leur tuteur, les étudiants tardent à bénéficier de ce privilège ».
Dans la foulée, Bassirou Guèye est revenu sur la disponibilité des ordinateurs portables pour suivre les cours. « Nous ne sommes jamais assistés par les autorités en cas de panne ou autre incident informatique de nos ordinateurs », soutient-il.
Concernant la question des bourses, les étudiants de l’Uvs dénoncent la discrimination dont ils sont victimes. Car, indiquent-ils, ils n’ont pas encore bénéficié d’augmentation du taux de bourse après passage en classe supérieure.
« Les étudiants sont obligés d’aller jusqu’à Dakar pour se faire soigner alors que l’idéale serait pour l’autorité universitaire de signer des contrats avec les structures médicales locales afin de faire éviter tout ce calvaire aux étudiants », regrette Bassirou Guèye.
L’Espace numérique ouvert (Eno) est encore loin de garantir un enseignement de qualité. En effet, il dispose que d’une salle fonctionnelle de 100 tables-bancs. L’autre salle qui a été ouverte pour le même besoin n’est pas encore prête pour accueillir des étudiants. Ainsi au point de vue pédagogique, le Secrétaire général national des étudiants de l’Uvs, Serigne Bassirou Guèye, estime qu’il est « relativement impertinent et même impensable de regrouper cinq (5) filières pédagogiques dans une seule salle de classe. Il y a une cohabitation de trois promotions d’étudiants dans ce centre ». Selon lui, « malgré les promesses du Ministre de l’enseignement supérieur qui leur garantissait l’opportunité de prendre contact direct avec leur professeur au moins une fois par mois et d’être en permanent séjour avec leur tuteur, les étudiants tardent à bénéficier de ce privilège ».
Dans la foulée, Bassirou Guèye est revenu sur la disponibilité des ordinateurs portables pour suivre les cours. « Nous ne sommes jamais assistés par les autorités en cas de panne ou autre incident informatique de nos ordinateurs », soutient-il.
Concernant la question des bourses, les étudiants de l’Uvs dénoncent la discrimination dont ils sont victimes. Car, indiquent-ils, ils n’ont pas encore bénéficié d’augmentation du taux de bourse après passage en classe supérieure.
« Les étudiants sont obligés d’aller jusqu’à Dakar pour se faire soigner alors que l’idéale serait pour l’autorité universitaire de signer des contrats avec les structures médicales locales afin de faire éviter tout ce calvaire aux étudiants », regrette Bassirou Guèye.
YANKHOBA SEYDI, COORDINATEUR SAES DE DAKAR : «L’UVS EST UN ECHEC TOTAL...»
Les étudiants des universités physiques ont du mal, compte tenu de la précarité, à trouver leurs marques. Les conditions ne sont pas réunies pour orienter les nouveaux bacheliers à l’Uvs. C’est un échec total. Les autorités en ont fait une réponse aux lancinantes questions d’orientation des bacheliers. Ce qui n’est pas possible. La boussole des décisions présidentielles devait être les 78 recommandations retenues au terme des concertations. Mais grande a été notre surprise de retrouver la création de l’Uvs dans les décisions présidentielles, alors qu’il n’a été jamais été question de cela lors des concertations. Nous avions recommandé une amélioration de l’usage des Tics dans nos stratégies d’enseignement. C’est Mary Teuw Niane qui l’a forcé, à la décharge du gouvernement Macky Sall. Il n’a jamais été question de prospectives. L’Uvs est la preuve de l’échec de la politique de l’Enseignement supérieur, au moment où ils mettent beaucoup de milliards dans le privé. C’est un forcing. Ils ont précipité la mise en place de l’Uvs. Nous savons toujours que ça ne marcherait pas. L’histoire nous a donnés raison.
PR MOUHAMADOU MANSOUR FAYE, RECTEUR DE L’UVS : «L’Uvs enregistre un taux de réussite de 61%»
Quelles sont les dispositions prises pour mettre vos étudiants dans les meilleures conditions d’apprentissage, si l’on sait qu’ils sont dans des abris provisoires ?
Il faut comprendre que la philosophie de l’Uvs relève d’un double défi : sociologique et technologique. Nous apprenons à nos étudiants à apprendre autrement. De ce point de vue, l’Uvs joue sa partition de l’accès à l’enseignement supérieur. Nous n’avons pas besoin d’avoir des infrastructures pour commencer les cours. L’essentiel du processus que nous faisons est un enseignement à distance. Techniquement, nous avons un dispositif centré sur l’apprenant. Concrètement, cela veut dire que tout est mis en œuvre pour permettre à l’étudiant d’être pris en charge par l’équipe enseignante, sans oublier l’apport de la mise à disposition d’outils d’autoévaluation dont le rôle dans l’accompagnement de l’étudiant n’est pas à négliger. Nous avons loué des villas, des maisons pour accueillir les étudiants.
A combien s’élève la facture mensuelle de la location des bâtiments ?
C’est variable d’un endroit à l’autre. Mais je ne peux pas vous dire la facture exacte de la location. Je peux vous dire que partout où nous sommes allés, nous avons essayé de trouver le meilleur. Le problème est que les conditions soient satisfaites. L’étudiant n’a pas besoin de venir dans son Eno pour faire une bonne partie de son travail. Il a besoin d’y venir effectivement de temps à temps.
L’Uvs s’échappe-t-elle à la contrainte du respect du calendrier académique ?
Nous allons échapper à cette contrainte avec la 3ème génération qui arrive. L’Uvs ne peut pas être extirpée de l’environnement dans lequel elle existe. Nos étudiants sont envoyés par Campus sen. Le premier lot d’inscrits a reçu leur dotation d’équipements. Nous allons commencer incessamment les cours transversaux.
Nous sommes en capacité de terminer l’année au mois d’août et les étudiants auront la possibilité de commencer leur année en octobre.
Quel est le nombre d’étudiants régulièrement inscrits à l’UVS et le taux de réussite ?
Nous avons 10.500 étudiants. La fin des inscriptions est prévue ce 29 février 2016. Pour la première génération des étudiants de l’UVS, lors des examens de la L1, nous avons eu les résultats suivant (rapportés au nombre d’étudiants qui se sont présentés aux examens) : un taux de réussite global de 61%. L’Eno de Mbour enregistre le meilleur score avec 70,8%. Les taux de réussite : Anglais : 69,3%, Sociologie : 69%
Mathématique Appliquées et Informatiique : 57%, Sciences Economiques et gestion : 72,2%, Sciences Juridiques et Politiques : 40,4%. La première génération de l’Uvs 2013 est en 2ème année qui va se terminer dans trois mois. Les étudiants de la deuxième génération vont terminer leur semestre dans quelques jours pour boucler leur année dans 3 mois, avant d’engager leur deuxième année. Nous sommes en train de normaliser les choses pour ces deux générations, afin de récupérer le temps perdu en 2017.
Quel est l’état d’avancement de la construction des ENO ?
Présentement, 14 ENO sont en construction ou en voie de l’être. 9 ENO sont construits sur le budget consolidé d’investissement (BCI) de l’Etat du Sénégal et seront livrés en 2016 (premières livraisons en mai 2016). Il s’agit des ENO de Kolda, Diourbel, Sedhiou, Louga, Fatick, Pikine, Tambacounda, Ourossogui, Mbour. A cela s’ajoute le démarrage imminent des travaux des ENO Guédiawaye, Thiès, Kaolack, Saint-Louis et Ziguinchor, sur financement de la BAD. Il est prévu enfin, la construction de 5 ENO sur le BCI en 2016. Ce qui fait un total de 19 ENO. Sans oublier le siège de l’UVS dont l’appel d’offre va être lancé.
Qu’en est-il des œuvres sociales, notamment la restauration et la prise en charge médicale ?
Notre format d’université ne nous permet pas de prendre en charge la nourriture et l’hébergement de l’étudiant. L’Uvs prend effectivement en charge ses étudiants sur le plan médical. Il n’y a pas un étudiant de l’Uvs qui a fait la demande, selon les voies vulgarisées, depuis l’hospitalisation jusqu’au frais d’analyses. Nous allons commencer à souffler avec la loi sur les Crous. Les étudiants ne sont pas démunis sur le plan médical. Nous sommes la seule université qui a un service d’assistance sociale.
LES CHERCHEURS ETRANGERS S’IMPREGNENT DES CAS D’ECOLE
IMPACTS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES SUR LE SENEGAL
Les participants à l’atelier du Projet d’inter comparaison et d’amélioration des modèles agricoles (AgMIP), tenu à Dakar du 22 au 27 février, ont effectué une visite de terrain, jeudi dernier 25 février à Diender, au lac Tanma et au lac Rose. Il s’agissait, pour eux, de s’imprégner des impacts des changements climatiques sur le Sénégal et des réponses apportées par les communautés.
Une centaine de chercheurs du monde entier, présents à Dakar dans le cadre de l’atelier du Projet d’inter comparaison et d’amélioration des modèles agricoles (AgMIP), s’est retrouvée, jeudi dernier 25 février, sur le terrain pour évaluer les impacts des changements climatiques au Sénégal et les réponses apportées par les communautés pour y faire face. C’est dans cette perspective que la délégation est accueillie par les membres de la Fédération des agropasteurs du Diender, avant de se rendre au lac Tanma et au lac Rose.
«La visite a été organisée afin de faire le lien entre le travail de recherche que nous faisons et ce qui se passe sur le terrain. AgMIP essaie de voir l’impact des changements climatiques, mais nous savons que les changements climatiques ne sont pas seulement dus au climat. L’effet du climat et l’effet de l’homme sont interconnectés. Et pour bien comprendre les orientations et ce qui va se passer dans le futur, il faut analyser ces interactions là», a souligné Ibrahima Hathie, directeur de la recherche à l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), coorganisateur, avec l’International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT) du Mali, de l’atelier de Dakar.
Cette visite de terrain, du point de vue du chercheur, est illustrative dans la mesure où on se rend compte qu’il y a une «interconnexion» entre «l’effet de la sécheresse, la baisse de la pluviométrie, mais aussi les effets de l’homme, les effets anthropiques». Selon lui, «l’augmentation de la population urbaine a un impact sur les activités, ce qui est illustrée par un basculement vers l’intensification de la production horticole et arboricole, alors que l’exploitation était céréalière au début».
LE LAC ROSE MENE DE DISPARITION, SI…
Le chercheur n’a pas manqué de citer le cas du lac Retba communément appelé lac Rose. «Pour le lac, vous vous rendez compte que les effets de l’exploitation abusive vont avoir un impact. Tout à l’heure, il est même souligné que la disparition du lac est envisageable si des efforts ne sont pas faits pour réguler son utilisation», a-t-il laissé entendre.
Pour sa part, Pierre Sibiry Traoré, chercheur à l’International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics (ICRISAT) du Mali, a signalé que «l’une des choses qui a été le plus clair dans cette visite est qu’elle a fourni un exemple très concret, une illustration très concrète de la concordance des changements climatiques et la simultanéité avec le développement des zones urbaines et des tendances technologiques qui caractérisent la société d’aujourd’hui». M. Traoré a illustré sa pensée en ces termes: «Cette visite, de manière très claire, a montré à quel point il est important pour nous de découpler les différents processus et de mieux comprendre qu’est-ce qui est attribuable aux changements climatiques, à d’autres facteurs, y compris la croissance de la population, l’urbanisation et le développement des infrastructures et des technologies».
Auparavant, Doudou Diop, secrétaire général de la Fédération des agropasteurs du Diender, a expliqué les stratégies adoptées par les membres de son association pour faire face aux changements climatiques, surtout par le reboisement et la reproduction des semences.
LE NIGERIA A FAIT DES ECONOMIES EN SUPPRIMANT DES FONCTIONNAIRES FANTÔMES
Lagos, 29 fév 2016 (AFP) - Le ministère nigérian des Finances a supprimé quelque 20.000 fonctionnaires "fantômes" et réalisé ainsi plusieurs millions de dollars d'économies mensuelles, a annoncé le gouvernement dans le cadre de sa campagne contre la corruption.
Ces salariés "fantômes" ne représentent qu'une "partie du personnel non existant" qui touchent chaque mois des salaires dans la fonction publique, a indiqué dimanche dans un communiqué Festus Abanki, conseiller du ministère des Finances.
"Le montant des salaires de février 2016 a été réduit de 2,293 milliards de nairas" (11,53 millions de dollars), affirme le communiqué du ministère.
Ces mesures, qui font partie d'un vaste plan de lutte contre la corruption et les dysfonctionnements dans le secteur public, doivent contribuer à renforcer les ressources budgétaires de l'Etat, mises à mal par la baisse des cours du pétrole, souligne le ministère.
"La réduction des coûts de personnel est cruciale pour le financement du déficit budgétaire, dans la mesure où les économies ainsi réalisées permettent de réduire les montants à emprunter", explique le conseiller du ministère.
Le président Muhammadu Buhari a annoncé début février un budget record de 27 milliards d'euros, prévoyant notamment de gros investissements en matière d'infrastructures, et qui devrait être partiellement financé par la lutte contre la corruption dont il a fait une des priorités de son mandat.
ALIOUNE TINE ET CIE «REAJUSTENT» LA COPIE DE MACKY
Alioune Tine, Pr Babacar Guèye et cie sont disposés à œuvrer de manière dynamique pour l’élargissement et l’approfondissement des réformes Institutionnelles devant être soumises au référendum. Dans un appel à l’attention du chef de l’Etat Macky Sall et en date d’hier, dimanche 28 février, ces acteurs de la société civile ont mis en exergue six propositions devant solidifier le corpus du projet de révision constitutionnelle et ancrer le Sénégal dans la démocratie.
Le projet de révision constitutionnelle en 15 points devant être soumis au vote des Sénégalais, le 20 mars prochain, n’a pas encore fini de susciter des réactions et des prises de position de part et d’autre de la classe politique, de la société civile comme du citoyen lambda. La dernière en date est celle d’Alioune Tine, Directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (ex-patron du Csdh), du Pr Babacar Guèye, agrégé de droit public et autre Valdiodio Ndiaye, vice-président du Réseau des observateurs citoyens (Resocit).
Dans un appel adressé au président de la République et dit de leaders de la société civile pour l’élargissement et l’approfondissement des réformes Institutionnelles, un appel relayé par Dakaractu, ces acteurs ont mis en exergue six propositions devant en fin de compte consolider le projet de révision en question et améliorer les pratiques politiques dans notre pays. Des propositions d’ailleurs élaborées, selon eux, bien avant même la réponse du Conseil constitutionnel suite à la saisine du président de la République.
Il s’agit tout d’abord, selon Alioune Tine et cie, de réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Celle-ci consisterait à diversifier la composition dudit conseil en y intégrant des membres autres que les seuls magistrats (notaires, avocats, professeurs de droit, défenseurs des droits de l’homme... D’ailleurs, dans le souci de renforcer l’autonomie du Parquet, Alioune Tine, Pr Babacar Guèye et autre Mohamed Ly, le président de Think Tank IPODE suggèrent entre autres que « les nominations proposées par le ministre de la Justice soient soumises à un avis conforme du CMS, et non un avis consultatif comme c’est le cas aujourd’hui». Voire même que « le CSM soit présidé par le Président de la Cour suprême et devienne ainsi le seul garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire au nom de la séparation des pouvoirs ».
S’inscrivant dans le même ordre d’idées, la deuxième proposition d’Alioune Tine et cie a trait à réformer la justice en libérant le Procureur de la République, en somme à faire dudit magistrat le véritable maître des poursuites. Une « prérogative encore détenue exclusivement par le ministère de la Justice, ce qui est souvent source d’entraves à l’indépendance de la justice ».
De même, il s’agira pour Alioune Tine et cie de « sanctuariser le président de la République en le hissant au-dessus des partis». Pour y arriver, le Président ne devrait pas être membre des instances dirigeantes d’un parti. En somme, dissocier les charges de chef de l’Etat et chef de parti. La constitutionnalisation du mandat du Président de l’Assemblée Nationale entre dans la même catégorie. Pour Alioune Tine et cie, cela devrait supposer un retour définitif du mandat de cinq années au perchoir. L’approfondissement de la réforme du Conseil constitutionnel (avec l’augmentation du nombre de ses membres et la diversification de leur origine) comme l’instauration du référendum d’initiative populaire pourraient aussi contribuer à raffermir significativement l’ancrage du Sénégal dans la démocratie et l’Etat de droit ainsi que l’appropriation de ses institutions par les citoyens, ont dit ces acteurs de la société civile. Non sans signifier à Macky Sall la nécessité et l’urgence des réformes institutionnelles ci-haut postulées !
«NOTRE OBJECTIF EST D’AVOIR UN OUI MASSIF»
OUSMANE TANOR DIENG, SECRETAIRE GENERAL DU PS SUR LE REFERENDUM
« Notre objectif est d’avoir un Oui massif dans le département de Mbour mais aussi d’être le premier département à le faire et se mobiliser pour avoir une forte participation ». Tel est le sentiment d’Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du Ps qui se prononçait sur le référendum, à l’issue d’une rencontre de la mouvance présidentielle organisée ce dimanche, au Coco Beach, dans le fief de l’ex-député Khadim Tabet. Occasion également pour le patron des Socialistes, porte-parole de cette rencontre, de répondre aux questions de la presse, relativement à la réduction du mandat présidentiel et aux autres points inscrits et proposés à la consultation par voie référendaire.
En marche vers le référendum, où en êtes-vous dans le département de Mbour, avec la coalition BBY ?
La rencontre avait pour but de regrouper les partis et mouvements du département de Mbour, membres de Bennoo Bokk Yaakaar pour partager un document de base, à l’initiative de Saliou Samb, le président du Conseil départemental sur le défi de la participation et notre objectif d’avoir un Oui massif dans le département de Mbour mais aussi d’être le premier département à le faire et se mobiliser pour avoir une forte participation et que le Oui l’emporte au référendum. Pour cela, nous avons indiqué qu’il ne s’agit pas de l’affaire d’une ou d’une autre composante de Bennoo Bokk Yaakaar, mais une affaire du département de Mbour et de tous les membres de la coalition. J’ai donc demandé et tout le monde après moi, l’union sacrée soit faite autour de l’objectif que nous visons .Nous avons considéré que, dans le cas d’espèce, le président Macky Sall a fait ce qu’il devait faire, c’est-à-dire respecter son engagement en souhaitant au peuple sénégalais,, ensuite au Conseil constitutionnel, le souhait que les réformes qui ont été adoptées s’appliquent à son mandat.
Pourquoi la consultation est-elle d’un si grand intérêt ?
C’est le Conseil constitutionnel qui a estimé que ces réformes adoptées ne peuvent pas s’appliquer au mandat en cours notamment en ce qui concerne la durée du mandat présidentiel et donc que la prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu en 2019 et, surtout, nous avons parcouru les quinze mesures qui sont des mesures majeures qui constituent de véritables acquis par rapport à ce qui existait jusque- là, parce que dire quand même que le mandat du président de la République est de cinq ans renouvelable une fois, qu’il est intangible parce que cela suffisait pour organiser un référendum. Tous les problèmes que nous rencontrons, que nous voyons en Afrique, sont liés à la durée du mandat, au nombre de mandat. Là, on l’inscrit définitivement sur le marbre. S’y ajoutent tous les autres points, il n’est pas nécessaire de revenir sur ce que vous connaissez. Les candidatures indépendantes, c’est essentiel, la modernisation des partis, c’est essentiel, l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, les questions qui touchent à la décentralisation et l’intangibilité de certaines mesures me semblent être des acquis par rapport à ce qui existait, qu’il faut engranger d’abord. Maintenant, à une autre période, à une autre époque et pour d’autres raisons, on pourra élargir pour tout ce que nous voulons. Le plus important, c’est que nous n’allons pas nous laisser amuser par des considérations qui n’ont rien à voir avec les réformes… Pour nous, aujourd’hui, il s’agit de réformes constitutionnelles ; le projet va être soumis au peuple sénégalais, parlons au peuple sénégalais du contenu, de la signification et de la portée de ces réformes qui sont, à mon avis, absolument essentielles.
Des fronts naissent pourtant et comptent vous barrer la route ?
Nous avons indiqué qu’aucun scrutin ou élection n’est jamais gagné d’avance. Cà, nous le savons pour l’avoir pratiqué. Lorsqu’il s’agit de faire des déclarations, tout le monde peut faire la déclaration qu’il veut. Mais lorsque c’est sur le terrain, c’est sur le terrain que les choses se feront, se passeront. Là, dans le département de Mbour, nous avons confiance sur le terrain, nous sommes absolument majoritaires. Les populations aussi et nos militants nous font confiance et je suis persuadé que nous allons nous battre en allant voir les populations, en discutant avec elles, en leur expliquant, en répondant à leurs questions et en leur disant quel est le sens ou la portée de ces réformes là. Avec elles, je suis sûr que la majorité de la population prendra part à ce référendum et que la majorité nous suivra dans ce que nous voulons.
Que répondez-vous à ceux qui suggèrent la voie parlementaire pour épargner des dépenses ?
Il est vrai qu’il y a certaines mesures qui auraient pu être réglées au niveau de l’Assemblée nationale. Je n’en disconviens pas, mais pour ce qui touche le mandat et la durée du mandat présidentiel, c’est l’article 27 qui impose que ce soit réglé par référendum. Nous sommes obligés de passer par le référendum, c’est ça la seule raison. Je vois bien d’ici, si on était passé par l’Assemblée nationale, ils allaient dire qu’on est majoritaire et que tout cela n’est pas sérieux. Les mêmes nous disent qu’il fallait passer par l’Assemblée nationale parce que c’est du gaspillage. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui le disent. En matière électorale, il faut distinguer le prix et le coût.
Que pensez-vous des consultations ouvertes par le président de la république ?
Je félicite le président de la république de s’ouvrir, de rencontrer les différentes composantes, partis politiques, société civile, l’opposition pour les consulter. Consultation, cela veut que le président informe les populations, les acteurs politiques de ce qu’il envisage de faire. Ceux qui sont consultés lui indiquent comment ils voient la solution et lui, il verra de ce qu’on lui dit qu’est-ce qu’il peut utiliser. Je suis dans une coalition, je ne peux pas me prononcer sur des questions à la place de la coalition. Dans chaque commune, un comité de liaison est formé autour de chaque maire. Les référendums sont à distinguer des autres consultations. La présidentielle attire le plus, pour les autres consultations, les taux sont relativement faibles. Les jeux ne sont pas encore faits. Un scrutin de cette nature n’est pas gagné d’avance.
Le directeur du Port autonome de Dakar (Pad), Cheikh Kanté, a tenu le samedi 27 février dernier, un grand rassemblement politique à Fatick pour la victoire du OUI au référendum du 20 mars prochain. Lors de ce rassemblement, Cheikh Kanté a octroyé 100 millions de F Cfa de ligne de crédit aux mouvements des femmes et 50 motos Jakartas à des jeunes de la région.
Faire de Fatick une région «100% OUI»avec un taux honorable de participation au référendum du 20 mars prochain : tel est le défi que s’est fixé le directeur du Port autonome de Dakar (Pad) Cheikh Kanté. Ce samedi 27 février, le responsable de l’Alliance pour la République (Apr) a procédé au rappel des troupes, à travers un grand rassemblement de militants devant sa maison sise à la capitale du Sine. Lors de cette manifestation qui a vu la participation de plusieurs centaines de militants, venus des quatre coins de la capitale du Sine, le directeur du Pad, insistant sur la nécessité de voter massivement pour le OUI, a invité ses partisans à descendre sur le terrain pour faire du porte-à-porte afin de convaincre tous les habitants de Fatick qui sont encore hésitants. Selon Cheikh Kanté, voter le OUI, c’est voter pour le renforcement et la modernisation de nos institutions, pour la sauvegarde de nos valeurs et de notre démocratie. Mais surtout soutenir le président Macky Sall dans sa volonté d’apporter des ruptures structurantes dans la gestion de l’État.
Venu apporter son soutien au directeur du port, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yaakaar (Bby), Moustapha Diakhaté, embouchant la même trompette, a invité les Fatickois à soutenir leur « fils » (ndlr-le Président Sall). Ce dernier qui, d’après lui, est le meilleur président de l’histoire du Sénégal avec le meilleur programme de développement, le Plan Sénégal émergent (Pse). Mais aussi qui est l’initiateur du meilleur référendum de l’histoire politique du Sénégal. Pour finir, le président Moustapha Diakhaté qui était accompagné du député Seydina Fall dit Gougazeli a félicité son hôte pour ce rassemblement mais aussi pour toutes les œuvres de bienfaisance qu’il est en train de faire au bénéfice des populations locales et sur l’ensemble du territoire national.
En effet, lors de ce rassemblement, le Dr Cheikh Kanté, en partenariat avec une institution financière de la place a octroyé 100 millions de francs Cfa de ligne de crédit pour le financement des mouvements des femmes et 50 motos Jakartas à des jeunes de la région. Selon un document mis à la disposition de la presse, ces dotations entrent dans le cadre d’un vaste programme de promotion économique à l’endroit des jeunes et des femmes de la région de Fatick dénommé « Keul Xeweul». Selon ce document, ce programme, enclenché il y a de cela quelques années, a déjà permis l’acquisition de plusieurs motos Jakarta et le financement des mouvements de femmes.
PRECAMPAGNE POUR LE OUI AU RÉFÉRENDUM : Le camp de Macky, en roue libre !
Le directeur du Port autonome de Dakar (Pad), Cheikh Kanté, a tenu le samedi 27 février dernier, un grand rassemblement politique à Fatick pour la victoire du OUI au référendum du 20 mars prochain. Lors de ce rassemblement, Cheikh Kanté a octroyé 100 millions de F Cfa de ligne de crédit aux mouvements des femmes et 50 motos Jakartas à des jeunes de la région.
UNIVERSITE VIRTUELLE DU SENEGAL, PLUS DE 3 ANS APRES SA CREATION : Les lacunes d’un système
L’Université virtuelle du Sénégal (Uvs), pour les étudiants, porte bien son nom, tellement elle se signale par la perte de la réalité, aussi bien dans son existence que dans les services qu’elle est supposée offrir à des apprenants désemparés, parce que non orientés dans les universités traditionnelles. Un discours balayé d’un revers de main par le recteur de l’Uvs qui avance que cette institution universitaire «joue sa partition de l’accès à l’enseignement supérieur». Si pour les étudiants, plus de trois ans après sa création, l’Uvs est en mal d’infrastructures et de projet pédagogique, pour le recteur «tout est mis en oeuvre pour permettre à l’étudiant d’être pris en charge par l’équipe enseignante, sans oublier l’apport de la mise à disposition d’outils d’autoévaluation dont le rôle dans l’accompagnement de l’étudiant n’est pas à négliger ». Quid des problèmes d’évaluation soulevés par des étudiants, avec une première promotion (2013) qui n’a pas encore franchit la barrière de la 2ème année de licence ? Le recteur répond en brandissant ses statistiques : « 61% de taux de réussite ». Plus de trois années après, le brouillard plus épais que jamais ! Sud s’est intéressé à une réalité qui a du mal à dessiner ses contours. Et si l’on n’y prend garde, risque d’hypothéquer l’avenir de toute une génération. Saut dans l’inconnu… qui nous parle.
PAYSAGE ET PLANIFICATION URBAINEET DECORATION DES CITES : A quand le cap durable au Sénégal ?
Un cap durable avec le respect des normes de qualité environnementale est-il encore d’actualité dans les grandes villes africaines ? Dans ce monde de paradoxe où la grande misère côtoie chaque jour, la richesse extrême, parler de paysage et de transition verte pour urbanisme propre, reste une quête quasi-impossible. Au Sénégal, en partant de Saint-Louis à Kaolack« la vieille » cité arachidière, et de Dakar à Ziguinchor, tout ce qui faisait le charme des cité d’hier, avec les cailcédrats, les figuiers, le long des avenues, a laissé la place à de vastes zones vides. Plus loin encore en allant vers l’est, que reste-t-il à Tambacounda ? Pendant que cette autre
cité du rail, ne trouve pas d’avenir économique, peut-on venir leur parler d’un nouveau cap durable ? Des villes sèches et pauvres, voilà l’image que le manque d’imagination des élus à laissé dans les villes. Cela, pendant que le monde des villes en Asie, en Europe, en Amérique du nord et dans le monde arabe, n’a jamais été aussi imaginatif en terme de génie urbain vert avec des tracées de voies et des espèces d’arbres conservées ou introduites désormais au coeur des programmes d’aménagement
REFORMES CONSTITUTIONNELLES : Alioune TINE et Cie « réajuste » la copie de Mack
Alioune Tine, Pr Babacar Guèye et cie sont disposés à oeuvrer de manière dynamique pour l’élargissement et l’approfondissement des réformes Institutionnelles devant être soumises au référendum. Dans un appel à l’attention du chef de l’Etat Macky Sall et en date d’hier, dimanche 28 février, ces acteurs de la société civile ont mis en exergue six propositions devant solidifier le corpus du projet de révision constitutionnelle et ancrer le Sénégal dans la démocratie
TOUR PRELIMINAIRE DES COMPETITIONS AFRICAINES DE CLUBS : Terminus pour Génération Foot et Douanes
Génération foot a été éliminée de la compétition de la Coupe CAF en concédant, samedi 27 février au stade Demba Diop, le match nul (0-0) face à l’équipe nigériane de Nasarawa United. Club évoluant en 2ème division, les Académiciens n’ont pas présenté de solides arguments pour résorber son retard de l’aller (2-1) pour prétendre franchir le cap des préliminaires. En ligue des champions, l’As Douanes n’a pas connu meilleur sort puisqu’elle a été humiliée en Guinée par Horaya Ac, sortie largement victorieuse (4-0).
Intox
Selon le journal américain New York Post, cité par xalima, le Consul du Sunugaal à New York risque d'être expulsé des locaux qu'il occupe pour "accumulation de factures impayées qui s'élèvent à 135.000 dollars". Selon Lauren Popper, avocat du propriétaire des locaux, cette somme englobe la location des bureaux du consulat, la taxe foncière, les factures d'eau, etc. Ce dernier a adressé aux autorités diplomatiques sunugaaliennes une menace d'expulsion que les agents de la police fédérale hésitent à mettre en exécution à cause de l'immunité dont jouit le consul. Un officiel du consulat sunugaalien qui requiert l'anonymat a confirmé les faits sur les colonnes du tabloïd new yorkais mais affirme que le Sunugaal a payé la location. Il fait savoir, cependant, que le Sénégal ne payera pas la taxe foncière parce que l'article 23.1 de la convention de Vienne exonère les corps diplomatiques de cette taxe. Le Sunugaal ne paiera pas non plus la facture d'eau parce qu'il la partage avec les autres occupants du bâtiment.
Intox (Bis)
A Ndakaaru où nos capteurs ont cablé de hauts dignitaires du ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'Extérieur, on rétorque que "c'est faux. Il ne s'agit pas de factures impayées, mais d'un contentieux avec le propriétaire des locaux sur le montant de la taxe à payer". Nos interlocuteurs font savoir que "le consulat refuse de payer la taxe de 70 000 dollars par an exigée par le propriétaire". Selon eux, le propriétaire est allé s'épancher dans les médias pour leur mettre la pression, croyant que cela va amener le Sunugaal à payer. "On ne paiera rien du tout", disent-ils. D'ailleurs, tard dans la soirée, le Consul El Hadji Amadou Ndao a publié un communiqué pour dire que "le Consulat général du (Sunugaal) à New York ne doit aucune facture au propriétaire de l'immeuble, sis 115 W 116th Street New York NY 10026 abritant nos locaux depuis Janvier 2015". Selon lui, "il s’agit plutôt d’un contentieux entre le Consulat Général du (Sunugaal) à New York et le propriétaire des locaux, portant sur le montant de la taxe immobilière à payer. Le Consulat général a eu déjà recours aux services d’un avocat du barreau de New York et a déjà saisi le Département d’Etat à ce sujet".
Grève de la faim
Les élèves-maîtres réunis en collectif n'ont trouvé d'autre solution pour se faire réintégrer que de projeter un sit-in les grilles du Palais pour entamer une grève de la faim. Ce sera le 18 mars prochain, disent-ils, expliquant cela par le fait que la Cour suprême leur avait donné raison dans le dossier les opposant au ministre de l'Education. Ainsi pour pousser ainsi le gouvernement à respecter la décision de justice, ils iront entamer leur grève de la faim à la porte du Palais de SMS. "Nous sommes las d’attendre. Car, c’est l’Etat même qui ouvre la voie au désordre", fulminent Mamadou Dia & Cie au sortir de leur rencontre de samedi dernier. Mais "nak" leur mouvement risque de se faire loin des grilles du Palais que plus personne n'approche pour une quelconque manifestation.
Plan d'actions
Le Grand cadre des syndicats de l'enseignement (Fsce), le Cusems et le Saes mettent en branle leur "1er Plan d’actions unitaire". Cela commence par une "rétention des notes et autres informations administratives". Demain mardi 1er mars, il y aura au niveau des établissements, un débrayage à 9h suivi d'une assemblée générale. Le lendemain mercredi 2 mars, ce sera une "grève totale" et une marche dans les campus universitaires. Il y aura aussi le même jour une conférence de presse à l’Ucad. Quant au vendredi 11 mars, ce sera aussi une "grève totale" accompagnée de grands rassemblements des travailleurs à Ndakaaru et dans les régions".
Adk vote "Non"
Le mouvement "And dollel Khalifa" change de mot d'ordre à propos du référendum du 20 mars. Il rappelle avoir, le lendemain du discours de SMS, "appelé au boycott voire l’annulation du scrutin et la réorientation des milliards prévus au monde paysan, aux enseignants, aux jeunes sans emploi…". Babacar Diop, le coordonnateur national du mouvement Adk revient à la charge pour expliquer qu'après consultation des 45 départements, des réseaux et de Adk diaspora sur le référendum" et suite à leur "participation à la rencontre du front de l’opposition et des forces vives de la nation, qui a abouti à la mise en place de la coalition du 'Non', "la coordination du mouvement constate que voter 'Non' et devenu une demande sociale". C'est pourquoi elle "appelle tous ses membres à se mobiliser pour la campagne électorale et les élections du 20 mars en votant 'Non'".
Mobilisation
Restons avec les tenants du "Non" pour signaler que la "Coalition pour le Non au référendum" dénonce que Mamadou Mouth Bane Coordonnateur de la Coalition “Jubanti (Sunugaal)” soit convoqué par la Division des investigations criminelles (Dic) "suite à une prise de position courageuse en faveur du Non au référendum du 20 mars 2016 sur un plateau de télévision de la place". Aussi la Conférence des leaders de la Coalition appelle à la mobilisation "les citoyens qui partagent avec elle les valeurs de liberté, de démocratie, de justice et d’éthique", ce matin à 9h devant les locaux de la Dic. Selon eux, il s'agira d'"attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur les velléités d'intimidation d’un régime affolé à l'encontre des partisans du Non". Ils ne manquent pas de prévenir que "le gouvernement sera tenu responsable de toute confrontation qui pourrait découler de cette politique répressive contre l'opposition au moment où les citoyens sont appelés aux urnes dans la plus grande sérénité".
Audience
Les poids lourds de l'Apr à Matam étaient samedi au Palais. Almamy Bocoum, Abou Abel Thiam prési du Collège des Délégués de l'Artp, Mody Sy, Abou Lô et Ousmane Guèye ont taillé bavette durant deux bonnes heures avec le maître des lieux. SMS a, de manière approfondie, échangé avec ses responsables de la situation politique dans le Matam. Selon nos capteurs, dénonçant les manœuvres de division et de déstabilisation dont sont l’objet des membres fondateurs de l’Apr dans le Matam, la délégation est sortie ragaillardie de cette audience avec SMS qui leur a promis de jouer de son autorité pour corriger ce qui doit l’être, et engager à travailler pour un Oui massif au référendum.
Tonnerre du Nord
D'importantes manœuvres militaires, baptisées "Tonnerre du Nord", ont démarré en Arabie saoudite avec la participation de 20 pays qui cherchent à coordonner leurs efforts pour lutter contre "le terrorisme", a rapporté l'agence officielle Spa. Le Pakistan, la Malaisie, la Turquie, l'Égypte, le Maroc, le Soudan, le Sunugaal figurent parmi les pays engagés dans ces manœuvres qui ont commencé samedi dans le Nord du royaume, a ajouté l'agence saoudienne. L'exercice, présenté comme "l'un des plus importants au monde par le nombre d'effectifs impliqués", est destiné notamment à former les troupes à la lutte contre "les forces illégales et les groupes terroristes (...) sur fond de menaces croissantes et d'instabilité politique dans la région", selon l'agence.L'organisation de ces manœuvres, impliquant des forces terrestres, aériennes et navales, constitue un "signal fort" de la volonté des pays participants de "préserver la sécurité et la stabilité de la région", avait indiqué Spa en annonçant l'exercice à la mi-février. Aucune indication n'a été fournie sur la durée de l'exercice, qui intervient au moment où l'Arabie saoudite multiplie les initiatives militaires au plan régional, dont la dernière a consisté en l'envoi vendredi en Turquie de quatre chasseurs F-15 pour participer aux frappes contre les djihadistes du groupe État islamique (EI).
Réconciliation
L’ingénieur Laba Sow et l’actuel maire de Barkédji Amadou Hounel Sow, les deux responsables apéristes, qui se sont toujours regardés en chiens de faïence ont scellé leurs retrouvailles lors du meeting organisé, samedi, par le cadre unitaire républicain de Barkedji. Retenu à Pérou en Amérique latine pour une mission gouvernementale, le ministre Ali Ngouille Ndiaye a demandé à son collègue de la Culture et de la Communication de venir présider ce meeting de réconciliation. Un Mbagnick Ndiaye qui a lancé un appel à tous les responsables de l’Apr de suivre l’exemple de ceux de Barkedji. A l’en croire, les divisons notées entre certains responsables ont fait perdre le parti dans beaucoup de localités lors des récentes élections locales. Le ministre de la Culture et de la Communication a vivement félicité le cadre unitaire républicain de Barkedji initiateur de ce meeting de réconciliation.
Affaire Diack
Le Comité de suivi de l'affaire Lamine Diack qui dit œuvrer pour que "ce grave scandale ne tombe dans un oubli qui ternirait à jamais l’image de notre pays" était à Paris samedi dernier. Ses membres informent qu'ils se sont rendus dans la capitale française pour "rencontrer le Procureur financier de Paris afin d’évaluer l’état de la procédure depuis la requête dont il a été saisi par le Comité", mais aussi "discuter des attentes des autorités judiciaires françaises par rapport à l’affaire Massata Diack présentement retranché sur le sol du (Sunugaal)". Il s'agissait aussi, pour eux, de "commettre au besoin un pool d’avocats en France pour un meilleur suivi des procédures".
Affaire Diack (Bis)
Ils annoncent qu'ils feront le point, face à la presse, dès leur retour au Sunugaal. "Le Comité qui œuvre pour la moralisation de la vie publique et une crédibilisation des institutions ne manquera pas, à l’occasion, de se prononcer sur l’actualité qui préoccupe les (Sunugaaliens) en particulier l’avis du Conseil constitutionnel et ses implications ainsi que le référendum annoncé : financements occultes et illicites, quelle suite donner à l’affaire Diack face aux enjeux du référendum et des échéances électorales à venir ? Quelle réforme pour la justice constitutionnelle pour mieux renforcer la souveraineté du juge constitutionnel ?", a ajouté le coordinateur Babacar Ba.
Le M23 plaide pour…
Si le camp de la majorité présidentielle et de l’opposition votent respectivement pour ‘Oui’ et ‘Non’ au référendum, le mouvement du 23 juin (M23) plaide pour le report du scrutin. Joint par téléphone, Ibrahima Diagne membre du bureau du M23 informe que c’est la décision prise, lors de la réunion de samedi. Selon lui, ils ont demandé le report du référendum estimant que les 14 points restants ne sont pas une priorité pour un référendum et ne sont pas encore partagés "parce qu’on ne connaît pas la rédaction finale suite à l’avis du Conseil constitutionnel" a déclaré M. Diagne qui explique que le report permettra de mieux approfondir le débat avec la classe politique et la société civile.
… Le report
C'est pourquoi d'ailleurs, ils attendent l'audience que SMS doit accorder à la société civile, le M23 compris, pour mieux clarifier leur point de vue et camper leur opinion. "Le M23 n’est pas fondé à se prononcer pour un Oui ou un Non. Il est retenu de faire une conférence si toutefois les conditions s’y prêtent et pourquoi pas appeler à une assemblée générale extraordinaire au besoin étant entendu que (SMS) avait pris son engagement devant l’assemblée générale du M23" a soutenu M. Diagne qui souligne que c’est "l’instance supérieure qui devrait en dernier lieu statuer sur des questions essentielles du mouvement".