Marrakech, 17 déc (APS) - La nécessité de changer l’image de l’Afrique dans les médias internationaux, en particulier occidentaux, a été au centre des préoccupations, lors de l’ouverture, jeudi, à Marrakech du Forum d’information sur le continent africain.
Devant les participants, le ministre marocain de la Communication, Moustapha Khalfi, a souligné que cette rencontre constitue une ‘’opportunité pour changer les stéréotypes’’ sur le continent. Le porte-parole du gouvernement relève en effet que l’Afrique est souvent ‘’présentée comme un modèle sous-développé’’, alors même qu’elle ‘’peut être un modèle d’avenir’’.
M. Khalfi s’est particulièrement appesanti sur la faible place du continent africain dans les moteurs de recherche, en particulier dans Google.
Pourtant, malgré ce peu d’intérêt et les clichés véhiculés sur elle, l’Afrique représente un ‘’énorme potentiel pour les investisseurs’’, a fait remarquer M.Khalfi, qui relève également une réduction, par l’Afrique, du gap technologique qui le sépare du reste monde. Il a également souligné les progrès qu’elle a accomplis dans le domaine de l’Internet.
Le ministre bengladais de l’Information, Hassan Al Hak, appelle lui aussi à ‘’changer’’ l’image donnée à l’Afrique par les médias internationaux. Il reproche aux médias occidentaux de ‘’présenter l’Afrique comme un continent sous-développé’’ et un théâtre d’entrainement pour des groupes terroristes.
A ses yeux, ce traitement dont le continent fait l’objet contraste avec l’évolution positive qu’il connaît. Citant la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, il souligne que l’Afrique a ‘’un niveau de croissance parmi les plus importants au monde’’.
Il exhorte à convertir les richesses dont elle dispose en ‘’opportunités de croissance.
Mais pour inverser la tendance et redorer son blason, l’Afrique doit ‘’lutter contre la corruption’’, a-t-il suggéré, conseillant également d’’’améliorer les conditions d’investissement’’ et de ‘’fournir des statistiques authentiques’’.
Le secrétaire général du ministère de l’Information de la Palestine, Mahmoud Al Khalifa, rappelle lui que le continent africain a joué un ‘’rôle important dans l’histoire humaine’’. Il ajoute que ‘’les points forts de l’Afrique sont plus enracinés que ses points faibles’’.
Le monde arabe a besoin d’établir des ponts avec ce continent, a-t-il poursuivi, indiquant que pour cela, le rôle des médias est d’une grande importance. Insistant sur la richesse de l’Afrique et la nécessité pour le monde arabe d’y investir, il a souligné qu’Africains et Arabes ‘’doivent être à l’avant-garde au lieu de toujours être marginalisés’’
SYMBOLE DE RESTAURATION DE LA CONSCIENCE AFRICAINE
Abuja (Nigéria), 17 déc (APS) - Les quarante ans de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest symbolisent "la restauration de la conscience historique africaine", un acquis sur lequel l’organisation ouest-africaine peut s’appuyer pour "poursuivre le rêve" de ses pères fondateurs et "répondre aux défis de son temps et aux aspirations de ses peuples", a souligné, jeudi à Abuja, le président de la République, Macky Sall.
"La CDEAO doit être fière de ses 40 ans, parce qu’elle symbolise ce que l’éminent panafricaniste sénégalais, feu Cheikh Anta Diop, appelait + la restauration de la conscience historique africaine+", a déclaré le chef de l’Etat sénégalais, également président en exercice de la CEDEAO.
"+Sans conscience historique, disait-il, les peuples ne peuvent pas être appelés à de grandes destinées", a ajouté Macky Sall, lors de la cérémonie commémorative des 40 ans de la CEDEAO, au lendemain de la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation sous-régionale.
"Les pères fondateurs ont balisé la voie pour éclairer notre destin commun. Ils ont eu l’inspiration lumineuse de faire un pari optimiste sur le futur. Ils ont eu la sagesse de créer, par la mutualisation des potentialités de nos pays, les conditions de notre développement, dans l’unité et la solidarité", a-t-il dit en présence de l’ancien président nigérian Yakubu Gowon, un des pères fondateurs de la CEDEAO.
Ce faisant, la CEDEAO est devenue "l’une des initiatives de regroupement interétatique les plus réussies en Afrique", a estimé le président sénégalais, signalant, "comme un heureux présage", la coïncidence des 40 ans de l’organisation avec l’entrée en vigueur du Tarif extérieur commun de la CEDEAO, en janvier dernier, "étape décisive vers l’édification du marché commun ouest-africain".
"De même, le schéma de libéralisation des échanges ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour accroître les échanges commerciaux intracommunautaires. C’est une condition essentielle du processus d’intégration", a-t-il indiqué.
Selon Macky Sall, la CEDEAO est "sur la bonne voie" qui conduira les peuples à s’approprier l’intégration régionale.
"Nous y arriverons en renforçant l’Etat de droit et les principes de bonne gouvernance dans notre espace, en investissant davantage dans le capital humain, en particulier la formation et l’emploi des jeunes , et en œuvrant davantage à la réalisation d’un programme de développement communautaire axé sur les résultats et bénéficiant ç tous les Etats-membres" , a-t-il dit.
"C’est en effet quand nos programmes englobent tout l’espace sous-régional que nous renforcerons le sentiment d’appartenance communautaire", a indiqué Macky Sall, préconisant l’accélération de la mise en œuvre des politiques communautaires dans "des domaines stratégiques" tels que l’agriculture, les infrastructures et l’énergie.
3, 4 MILLIARDS POUR L’AMÉLIORATION DES APPRENTISSAGES
Kaolack, 17 dec (APS) - Le Sénégal et le Japon ont, dans le cadre de leur coopération dans le secteur de l’éducation, dégagé une enveloppe estimée à 3,4 milliards de francs CFA servant au financement du Projet d’amélioration des apprentissages des mathématiques à l’élémentaire (PAAME) qui va de 2015 à 2019, a appris jeudi l’ APS.
"Sur ce co-financement, l’Etat du Sénégal a déboursé 1,6 milliards de francs CFA et le Japon 1, 750 milliards de francs CFA pour contribuer à l’amélioration de la qualité des apprentissages en mathématiques de tous les élèves du Sénégal", a déclaré le ministre de l’Education nationale.
Serigne Mbaye Thiam intervenait à la cérémonie officielle de lancement du PAAME organisée dans l’enceinte de la nouvelle école franco-arabe du quartier Sam construite grâce à l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
"Ce programme qui s’inscrit parfaitement dans la consolidation des acquis des enseignants et des communautés au profit des apprenants sera vulgarisé à l’échelle nationale", a indiqué M. Thiam.
Devant l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara, des autorités locales et académiques, le ministre a soutenu que "le PAAME est en droite ligne dans la réalisation des objectifs du développement durable qui viennent d’être adoptés par la communauté internationale en septembre 2015 à New York, aux Etats-Unis".
Il a, par ailleurs, indiqué que les objectifs visés par le PAAME et les réalisations d’infrastructures scolaires témoignent d’un engagement soutenu de nos deux pays respectifs en faveur de l’école.
"Au moment où le programme d’amélioration en mathématiques
est en train d’être développé, le gouvernement est en train de mettre en œuvre un ambitieux programme du développement de la lecture au niveau de l’élémentaire", a-t-il rappelé.
Au terme du lancement du PAAME à Kaolack commune et l’inauguration de la nouvelle école franco-arabe construite grâce à l’appui de la JICA, le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, s’est rendu avec sa délégation et l’ambassadeur du Japon Takashi Kitahara à Fass (Guinguinéo) où il a présidé la cérémonie d’inauguration des infrastructures scolaires construites au CEM de cette localité.
Marrakech, 18 déc (APS) - Le volume des échanges entre les 57 pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’élève à 400 milliards de dollars, a révélé jeudi Hassan Hezain, directeur du Centre islamique pour le développement du commerce (ICDT).
Présentant l’ICDT, peu après l’ouverture, à Marrakech, du Forum ‘’image et opportunités’’, organisé sous l’égide du royaume du Maroc et de l’OCI, il a relevé que 60 % de ces échanges sont réalisés ‘’entre une dizaine de pays’’ membres de l’organisation.
Il a signalé qu’un objectif de 25 % a été fixé dans le cadre du commerce entre les pays faisant partie de cette organisation.
Selon lui, si dans les années 1980-1990 ces échanges ont été dominés par les matières premières, la tendance s’est aujourd’hui inversée, avec une prédominance des produits manufacturiers.
Mais les échanges entre pays de l’OCI sont loin d’atteindre leurs limites, au vu de l’immensité des opportunités d’échanges.
Leur accroissement se heurte sans doute à l’inefficacité des accords préférentiels. En effet, souligne M.Hezain, malgré le nombre de ces accords, ‘’à peine 20 % des échanges se font sous régime préférentiel’’, le reste se faisant sous le tarif de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Il indique que les résultats des enquêtes réalisées montrent que 48 % des personnes interrogées pointent la complexité de ces accords, comme étant à l’origine de cette situation. Il estime que les barrières techniques ne favorisent pas non plus le commerce au sein de l’OCI.
Marrakech accueille depuis jeudi matin le Forum médiatique ‘’image et opportunités’’. Mettre en évidence les opportunités d’investissement offertes en Afrique et étudier les moyens de développer davantage la coopération déjà instaurée entre les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et les pays du continent est l’objectif de ce forum.
Celui-ci servira aussi de cadre pour "proposer aux professionnels des médias les moyens de promouvoir une image de l’Afrique dans la presse africaine et internationale qui valorise le potentiel du continent au niveau des échanges, des investissements, des affaires, de la science, de la technologie et du tourisme et de lutter contre les stéréotypes véhiculés contre l’Afrique".
Le Forum réunit notamment ministres de l’information et de la Communication des Etats membres et certains non membres de l’OCI, des personnalités et experts du monde des médias, des organismes internationaux et des institutions financières africaines et islamiques. Sont aussi attendus à cette rencontre des acteurs des milieux d"affaires et du secteur privé.
L’OCI, appelée Organisation de la conférence islamique jusqu’en 2011, a vu le jour en 1969. Son siège se trouve à Djeddah, en Arabie Saoudite.
DES CARTES D’IDENTITÉ BIOMÉTRIQUES OFFICIELLEMENT LANCÉES
Abuja (Nigéria), 17 déc (APS) - Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo, a remis aux chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, jeudi à Abuja, des spécimens de cartes d’identité biométrique de la CEDEAO, en attendant que ce document soit officiellement lancé au profit des populations, début janvier.
Cette carte d’identité biométrique de la CEDEAO ’’remplace le permis de résidence et rétablit ainsi le citoyen ouest-africain dans ses droits’’, a déclaré M. Ouédraogo, en remettant officiellement des spécimens aux chefs de l’Etat et de gouvernement réunis pour la 48e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation communautaire.
Avec cette nouvelle carte d’identité, les citoyens peuvent s’établir et vivre dans le pays de leur choix dans l’espace CEDEAO, ’’sans limite de temps’’, a précisé Kadré Désiré Ouédraogo, lors d’une cérémonie solennelle marquant le 40e anniversaire de l’organisation sous-régionale.
À 40 ans, la CEDEAO ’’vient de franchir une nouvelle et importante étape de son processus d’intégration’’, a déclaré le président de sa Commission, saluant la vision des pères fondateurs, consistant à réunir dans une entité unique des pays différents de par leurs systèmes politiques, administratifs et jurridiques.
Le ’’premier défi’’ auquel la CEDEAO se trouve confronté, est celui qui consiste à poursuivre davantage le chemin devant la mener à consolider et à approfondir ses acquis dans le cadre de l’intégration sous-régionale, a indiqué Kadré Désiré Ouedraogo.
L’ambition de la CEDAO est d’arriver à une union ouest-africaine ’’préfigurant une véritable union politique’’ à l’échelle du continent africain, a-t-il ajouté, en présence de l’ancien président de la République fédérale du Nigéria, le général Yakubu Gowon, un des pères fondateurs de la CEDEAO.
M. Gowon est revenu sur les conditions de lancement de l’organisation communautaire dont il a salué les acquis, avant d’engager les leaders actuels de la CEDEAO à travailler à davantage approfondir l’intégration régionale.
Un timbre commémoratif des 40 ans de la CEDEAO a été par ailleurs lancé à cette occasion, à l’initiative de la Conférence des postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest, avec le soutien de l’organisation sous-régionale.
Ce timbre a été dévoilé par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO. Il en a ensuite apposé le premier cachet matérialisant l’émission effective de ce timbre présenté comme une contribution des postes ouest-africaines aux 40 ans de l’organisation sous-régionale et à la libre circulation des viens et des personnes.
Il a été imprimé sur la base d’un visuel reproduisant le logo de la CEDEAO, assorti de son slogan ’’Une vision, un destin commun’’.
La même opération s’est déroulée au même moment dans les 14 autres capitales des pays membres de la CEDEAO, qui a financé l’impression de 5000 timbres offerts à chacun des pays membres.
Marrakech, 18 déc (APS) - Le potentiel des échanges entre l’Afrique et les pays de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’élève à 500 milliards de dollars, a révélé jeudi à Marrakech le directeur du Centre islamique pour le développement du commerce (ICDT), Hassan Hezain.
S’exprimant lors du Forum ‘’image et importunités’’, organisé par le Royaume du Maroc et l’OCI, M.Hezain a précisé que le volume des échanges entre le continent africain et l’organisation islamique s’élève actuellement à 65 milliards de dollars.
C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de ‘’dépasser les goulots d’étranglement qui bloquent’’ l’accroissement de ces échanges, a-t-il expliqué. Il a indiqué que l’Afrique exporte vers les pays de l’OCI une liste limitée de produits qui, souvent, ne sont pas manufacturés.
Il estime qu’il est, par conséquent, important de diversifier les exportations de l’Afrique dans les pays membres de l’OCI.
Marrakech accueille depuis jeudi matin le Forum médiatique ‘’image et opportunités’’. Mettre en évidence les opportunités d’investissement offertes en Afrique et étudier les moyens de développer davantage la coopération déjà instaurée entre les pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et les pays du continent est l’objectif de ce forum.
Celui-ci servira aussi de cadre pour "proposer aux professionnels des médias les moyens de promouvoir une image de l’Afrique dans la presse africaine et internationale qui valorise le potentiel du continent au niveau des échanges, des investissements, des affaires, de la science, de la technologie et du tourisme et de lutter contre les stéréotypes véhiculés contre l’Afrique".
Le Forum réunit notamment ministres de l’information et de la Communication des Etats membres et certains non membres de l’OCI, des personnalités et experts du monde des médias, des organismes internationaux et des institutions financières africaines et islamiques. Sont aussi attendus à cette rencontre des acteurs des milieux d"affaires et du secteur privé.
L’OCI, appelée Organisation de la conférence islamique jusqu’en 2011, a vu le jour en 1969. Son siège se trouve à Djeddah, en Arabie Saoudite.
Guinguinéo, 17 dec (APS) - Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a appelé, jeudi à Fass (Guinguinéo), les élèves du Sénégal à ‘’arrêter d’anticiper les vacances scolaires’’ et d’étudier jusqu’aux dernières heures retenues dans le calendrier scolaire avant les vacances scolaires.
"Je lance un appel à tous les élèves du Sénégal pour que l’anticipation des vacances scolaires soit derrière eux", a-t-il plaidé à l’inauguration des infrastructures scolaires construites au CEM de Fass (département de Guinguinéo) grâce à l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
"Que les enfants étudient jusqu’aux derniers jours avant les vacances, bref jusqu’à la dernière heure avant les vacances scolaires", a-t-il ajouté, non sans faire allusion aux vacances scolaires de fin d’année ou de Noël qui approchent déjà.
Malheureusement, a-t-il déploré, "il arrive souvent que quelques jours avant les vacances scolaires, les élèves, pour divers motifs, essayent d’anticiper les vacances scolaires". "Et en anticipant
les vacances scolaires donc on entame le quantum horaire", a-t-il expliqué.
"En anticipant vos vacances scolaires vous ne faites du mal à personne, ni à vos enseignants, ni au gouvernement, ni à vos parents, mais à vous-même", a-t-il encore lancé.
Le ministre de l’Education nationale a souligné que "le
gouvernement de son côté travaille de toutes ses forces avec l’ensemble des partenaires sociaux pour une année scolaire apaisée".
L’ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara a pris part à la cérémonie d’inauguration des infrastructures scolaires du CEM de Fass, (Guinguinéo).
LES LIGNES DE TIDIANE KASSÉ
MOURINHO, ENFIN…
Enfermé dans des certitudes surannées, cherchant les solutions dans le conflit, en froid avec une partie de son vestiaire, il a fini par comprendre qu’un entraineur ne peut emmener ses joueurs à un niveau d’excellence dans une ambiance de tir au pigeon
Le licenciement de Mourinho, intervenu hier, sanctionne une progressive dégénérescence du jeu que le football a fini par lui faire payer à rebours. Depuis un an qu’il gare son "autobus" devant les buts de Chelsea pour s’enfermer dans une négation du foot, le moteur du véhicule devait finir par couler une bielle.
On ne bâtit pas une équipe de football sur une défense. Ne pas prendre de buts est une fin, pas un moyen. La saison dernière de Chelsea avait été un viol de tous les principes de ce jeu qui ne s’épanouit que dans l’art de créer et qui s’atrophie dans la félonie de la destruction.
On en mourait de voir Chelsea refuser toute œuvre créatrice, pour marcher avec opportunisme vers le titre de champion de Premier League. Mourinho détruisait, mais son équipe avait assez de génie pour se libérer et faire la différence quand une once de liberté lui était offerte. Le bus ne bougeait pas et Chelsea avait été sacré en gagnant huit matches par 1-0.
Que ce soit Chelsea ou une autre, on ne réduit pas une équipe à sa plus simple expression. Tout génie qui ne s’épanouit pas s’atrophie, et passer une saison à défendre a fini par user les "Blues". Leurs repères se sont perdus et leurs potentiels se sont élimés. Jusqu’à l’indignité actuelle de 9 défaites en 16 journées de Premier League, voire 14 points de retard sur le 4e du championnat, Manchester United.
Chelsea reste une bonne équipe, c’est son entraineur qui ne colle plus à ce que demande le football dans sa dynamique de création.
Cela peut prendre du temps – et cela a duré mais la vérité du jeu finit toujours par prendre le dessus sur l’entourloupe. Chelsea ne sera sans doute pas en Ligue des champions la saison prochaine et les portes du "Big Four" lui sont fermées.
Le plus dur, c’est que Mourinho n’y a rien compris. Enfermé dans des certitudes surannées, cherchant les solutions dans le conflit et les ruptures, en froid avec une partie de son vestiaire, il a fini par comprendre qu’un entraineur ne peut exister seul. Nul ne peut emmener des joueurs à un niveau d’excellence dans une ambiance de tir au pigeon.
C’est le salut du football s’est décidé hier avec son éviction. Il avait garé son bus. Il ne s’est même pas rendu compte qu’il était tombé en panne quand il a voulu redémarrer.
Dakar, 17 déc (APS) – Le gouvernement de la République de Corée du Sud va intensifier sa coopération avec les autorités sénégalaises en intégrant le Sénégal dans une liste restreinte de pays ’’où le partenariat sera amené à un niveau très élevé en 2016’’, a déclaré jeudi l’ambassadeur coréen à Dakar Chon-Weon Shin.
’’Nous prévoyons d’accentuer notre soutien pour le Sénégal. Nous en avons discuté avec les autorités du pays. Le Sénégal sera inscrit sur une liste de pays prioritaires pour la Corée du Sud dès l’année 2016’’, a notamment dit le diplomate coréen, invité de la rédaction de l’APS.
Au cours de cet entretien, Chon-Weon Shin en poste à Dakar depuis près de quatre années, est longuement revenu sur sa carrière en tant que diplomate mais surtout sur les axes de coopération entre son pays et le Sénégal.
Il a cité l’agriculture comme ’’l’épine dorsale de cette coopération’’, mais aussi plusieurs projets dans le domaine de la pêche, du transport, des infrastructures, de l’éducation, de la santé et de la culture.
’’Le niveau de soutien au Sénégal sera élevé par rapport à plusieurs autres pays. Le Sénégal est déjà choisi par le gouvernement coréen pour être un partenaire de premier plan dès 2016. Nous allons augmenter le volume de l’aide publique au développement en direction du Sénégal’’, a assuré l’ambassadeur de Corée du Sud
Dakar, 17 dec (APS) - L’administration américaine a pris la décision d’accorder un nouveau ‘’Compact’’ au Sénégal dans le cadre du Millenium challenge corporation (MCC), a appris, le quotidien national ‘’Le Soleil’’ dans son édition de jeudi.
"Le président Macky Sall a été informé de la bonne nouvelle, mercredi, tard dans la soirée, alors qu’il était en pleine réunion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest(CEDEAO) à Abuja", écrit "Le Soleil", au sujet de ce programme don du peuple américain.
"Le Sénégal négocierait avec la partie américaine les secteurs qui seront éligibles. Présentement, l’énergie et la santé sont les deux domaines importants non encore pris en compte. (…). Il est vraisemblable que le gouvernement sur les instructions du président Macky Sall saura orienter ces ressources vers des secteurs en phase avec le Plan Sénégal émergent(PSE)", croit savoir le quotidien.
"Le Millenium challenge corporation (MCC) est un programme d’appui bilatéral instauré aux Etats-Unis et se décline en dons du peuple américain aux pays éligibles. Il a été initié en 2002 sous le régime du président Georges Bush et a été opérationnel en 2004", précise le journal.
La même source rappelle que les "critères de sélection" au nombre de 17 sont sévères.
"Les 17 critères de sélection sont sériés en trois grandes catégories : les progrès dans la bonne gouvernance et la promotion de la justice, les investissements sociaux et le développement de l’économie et de la libre entreprise", détaille-t-on dans le journal.
Le premier programme Compact a porté sur des secteurs prioritaires comme les infrastructures et le social.
La première phase du Compact MCC qui a été déclinée en programme Millénium challenge account (MCA), entre 2004 et septembre 2015 a financé une vingtaine de projets visant à accélérer la croissance pour réduire la pauvreté.
D’un montant global de 270 milliards de francs CFA, le premier Compact du MCA a impacté sur plus d’un million de personnes bénéficiaires, soit environ 138.000 ménages.