CONTRÔLE DE LA GENDARMERIE NATIONALE : DUEL DIALLO –TINE
Qui d’Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité nationale ou d’Augustin Tine, patron des forces armées va remporter la bataille pour le contrôle de la gendarmerie nationale ? Seul Macky Sall peut répondre à cette interrogation. Si le premier évoque des raisons de sécurité pour obtenir le rattachement de la gendarmerie nationale à son département, le second soutient que la gestion de la maréchaussée a été toujours dévolue au département des forces armées et en appelle à l’arbitrage du président de la République qui est aussi Chef suprême des Armées
EQUITE FISCALE : Le Sénégal croule sous le poids de l’injustice sociale
Une étude révèle que le Sénégal ne remplit pas encore tous les critères d’une fiscalité juste et équitable. C’est ce qu’annonce un communiqué transmis à la rédaction hier, jeudi 10 décembre 2015
CONSTRUCTION DU PORT DU FUTUR : Bargny double Dakar
Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a présidé hier, jeudi 10 décembre la cérémonie d’ouverture de la 2e édition du salon maritime de Dakar. Il a profité de cette occasion pour faire part de la décision du gouvernement du Sénégal de construire le nouveau port du futur d’une capacité de plus de 1 million de conteneurs à Bargny.
EUX & NOUS - PAR MAKHILY GASSAMA - L'IVOIRIEN AHMADOU KOUROUMA ET LE SENEGALAIS CHEIKH HAMIDOU KANE : La convergence des contraires au sommet ?
Ala première lecture du roman d’Ahmadou Kourouma, j’étais écoeuré par les incorrections, les boursouflures grotesques et la sensualité débordante ou l’érotisme du style ; par le caractère volontairement scatologique du récit, le goût morbide pour le symbolisme animal, végétal et minéral et, en conséquence, par l’incohérence des images et des éléments entrant dans l’architecture de l’oeuvre ; par les bouffonneries des personnages, la déréliction dans laquelle pataugent, aveugles, des peuples désorientés et étourdis ; par les idioties de Salimata, qui semble ignorer tout du courage moral d’être. J’étais d’autant plus dérangé par ce style scabreux et provocateur à souhait que je venais de consacrer une étude à « L’aventure ambiguë » de Cheikh Hamidou Kane
DECEMBRE EN PREMIER LEAGUE : L’enfer arrive
Huit «Lions» sont attendus pour une fin d’année de feu en Premier League. En dehors de Diafra Sakho blessé et de Papy Djilobodji, éternel chômeur à Chelsea, le reste de la troupe part avec des feux d’artifice pour certains ou du feu au cul pour d’autres
SENEGAL-AFRIQUE DU SUD : Le Sénégal n’a jamais gagné une 3eme place en 55ans
Les «Lions» vont chercher la dernière place sur le vol pour Rio, demain samedi. Il se trouve cependant que jamais une équipe nationale du Sénégal n’a réussi à gagner ce match de la troisième place dans une grande compétition
«LIONS» DU TIR : Appel pour le retour des gendarmes
Non, le pistolet sénégalais ne connaît pas des ratés, comme le laissent croire les résultats des 12e championnats d’Afrique (4 médailles contre 8 en 2013). Selon le sélectionneur national, ce sont les autres nations qui ont pris plus d’amplitude. D’où la nécessité de faire revenir les gendarmes en équipe nationale
A LA VOLEE : Par Tidiane KASSE - A Lomu et à Kobe
Naguère quotidienne, cette chronique captait mieux l’évolution du monde du sport. Devenue bihebdomaire, sa respiration par à coups conduit à des «ratages» frustrants. Rien n’a été dit sur la mort de Jonah Lomu. Depuis une semaine que la retraite de Kobe Bryant est annoncée, on n’a pas levé le nez des «Lions» U23 pour se souvenir de la fraicheur juvénile que ce dernier répandit sur la Nba. On se rattrape…
ECHOS DE LA TANIERE - MOHAMED DIAME, MILIEU DE TERRAIN DES LIONS : Ces détails qui nous faisaient passer à côté
Mohamed Diamé se réjouit de la qualification de l’équipe du Sénégal à la phase de poules des éliminatoires du Mondial 2018. Momo déclare, toutefois, qu’il y a de petits manquements au sein de l’équipe qu’il faut corriger avant ces échéances cruciales
Momo, quel regard jetez-vous sur l’équipe nationale ?
J’ai un regard positif sur l’équipe nationale. Nous avons un noyau qui est là depuis un certain temps. Aliou Cissé a des idées très claires. Il sait où il va et essaie d’inculquer cela au groupe. Les choses sont positives. Maintenant, on sait qu’il y a eu beaucoup de défaites liées à un certain nombre de détails qui nous ont fait passer à côté. On doit éviter cela puisqu’on est sur le bon chemin.
Contre Madagascar à l’aller, c’était sûrement le cas. Qu’est-ce qui n’a pas marché lors de cette rencontre ?
Au match aller, on s’est juste trompé. On a voulu jouer au football sur un terrain non praticable. C’était une erreur, mais cela ne nous a pas empêchés de montrer du caractère et de revenir à 2 buts partout. Ça fait partie des petits détails dont je parle. Mais, il y a deux ans, on aurait perdu ce match à 2-0 voire 3-0. En première mi-temps, on est passé complètement à côté de notre sujet. Mais, à la pause, dans les vestiaires, on s’est parlé entre hommes. On s’est regardé dans les yeux et on a dit qu’il faut aller à la bagarre. C’est ce qu’on a fait pour parvenir à remonter la pente. Ce détail est positif et c’est en se basant sur ça qu’on pourra faire la différence.
Depuis qu’Aliou Cissé est là, le Sénégal ne gagne que face à des équipes modestes. N’y a-t-il pas des craintes par rapport à ça ?
Craintes ? Non, je ne pense pas. C’est vrai que vous faites allusion aux défaites face à l’Afrique du Sud et à l’Algérie, mais n’oubliez surtout pas que nous avons aussi battu le ghana en amical. Les grandes équipes aussi ne sont jamais à l’aise quand elles doivent jouer contre nous. On est sur la bonne voie mais il faut reconnaître qu’il y a quelque chose qui nous manque. Il faut tout faire pour rectifier ces petits manquements. Là, on travaille dessus pour compenser. Il y a des choses sur lesquelles Aliou Cissé travaille.
Quelles équipes le Sénégal doitil éviter pour les éliminatoires du Mondial 2017 ?
J’ai appris que le tirage se fera au mois de juin. Comme tout le monde, je pense qu’il serait bon de figurer dans le chapeau 1. Mais, si tel n’est pas le cas, il faudra faire avec. Les équipes qui vont composer les 2ème et 3ème chapeaux ne seront pas faciles à jouer non plus. En tout cas, les supposées grandes équipes comme la Côte d’Ivoire, même si elle nous a créé beaucoup de problèmes dernièrement, l’Algérie et autres n’aimeraient pas tomber sur nous. Non, je pense qu’il n’y a aucune équipe qui sorte du lot. Il faudra se battre sur tous les matchs.
Vu votre statut de remplaçant, le doute ne s’est-il pas installé dans votre tête depuis votre retour en sélection ?
Comme tout joueur, ça a été une déception pour moi de ne pas avoir joué contre Madagascar. Mais, je sais d’où je viens parce que n’oubliez pas que j’ai fait huit mois sur le côté. Je sais que je reviendrai parce que je travaille pour.
Aliou Cissé aurait des problèmes avec des joueurs à forte caractère ...
Comme je l’ai dit, Aliou Cissé a des idées. Il sait où il veut aller. Et je suis convaincu qu’il ne laissera aucun joueur l’empêcher de faire son travail convenablement et correctement. En football, il y a beaucoup de choses à tenir en compte. La qualité d’un footballeur à elle seule ne suffit pas. Il y a des comportements. Heureusement que dans ce groupe, on n’a rien à reprocher à qui que ce soit.
Avez-vous discuté avec demba Bâ, Moussa Sow et même Salif Sané qui seraient écartés par le sélectionneur ?
Personnellement, je n’ai pas discuté avec Salif Sané. Mais Demba Ba oui, on a bien discuté. Mais des problèmes avec le coach ? Non, je ne pense pas. Le coach a besoin de joueurs compétitifs et le fait que Demba se soit engagé en Chine peut être un frein. Mais l’un dans l’autre, je pense qu’il y a des détails que je ne maîtrise pas. Je ne sais pas exactement pourquoi le coach ne fait plus appel à ces joueurs-là.
Parlons de vous et de votre saison anglaise. Vous faites partie, semble-t-il, des meilleurs joueurs de la Championship ?
Pour l’instant, ça se passe super bien. On est en haut de tableau. On sait que ça ne sera pas du tout facile et on doit continuer à se battre tous les trois jours parce que la Championship est un championnat atypique et compliqué. C’est la presse qui parle de ça. Moi, je continue mon travail avec mes coéquipiers. Si je fais partie des meilleurs joueurs du mois de novembre ça me fera plaisir, dans le cas contraire, je ne vais pas m’en offusquer.
Quel objectif vous êtes-vous fixé avec Hull City ?
Personnellement, je voudrais le plus rapidement possible revenir en Premier League et renouer avec le haut niveau. Je fais le maximum pour atteindre cet objectif. Avec Hull, l’objectif assigné aux joueurs depuis la descente, c’est de remonter. Avant d’y arriver, il faut jouer les play-offs. Maintenant, comme il y a beaucoup d’équipes qui prétendent la montée…
Continuez-vous à nourrir des regrets après votre transfert avorté à liverpool ?
C’est clair qu’il y a beaucoup de regrets. Mais en football, tout peut aller vite. Moi, j’ai difficilement digéré mon transfert avorté à Liverpool. Mais, ça peut se comprendre et je ne vais pas en parler toute ma vie. L’entraîneur qui me voulait s’était fait virer. Il était prêt à me recevoir malheureusement, pendant les vacances, on lui a notifié son éviction. J’ai manqué de chance. Au départ, ça m’a fait mal mais après je me suis dit que c’est le destin.
Kaïré 2 se défonce en musculation
L’un des cadres de l’écur ie Soumbédioune n’a pas encore un combat cette saison. Seulement, Boy Kaïré 2 s’entraîne régulièrement dans une salle de musculation sise à la Médina. L’homonyme de Boy Kaïré prépare convenable la saison en att endant d’effectuer une sortie
B52 Jr veut un combat choc
Il multiplie les sorties dans l’arène. Cependant, B52 Jr n’a pas réalisé des performances à la hauteur de ses ambitions. Cette saison, il doit tout faire pour remettre les pendules à l’heure. Le pensionnaire de l’école de lutte Ndiaga Sarr veut un combat choc.
Nianga pour se relancer
Le pensionnaire de l’écurie Bayi Si Khel était sur une bonne série les années précédentes. Cependant, ce lutteur a perdu la saison dernière face à Baye Ndiaga de Sakku Xam Xam. Ce fut la première défaite de cet espoir de Guinaw Rails.
Double Less décoré par l’ANPS
Aujourd’hui, Double Less sera honoré par l’Association nationale de la presse sportive. Ce sera à l’occasion de la 10ème édition du Gala des Meilleurs sportifs de L’ANPS qui se tient ce vendredi 11 décembre 2015 à partir de 19 heures au King Fahd Palace. Il va ainsi succéder à Mbaye Guèye qui a été décoré l’année dernière
Reug Reug précise
Invité de l’émission Bantamba, Reug Reug est revenu sur sa nouvelle formule. Le pensionnaire de l’écurie Thiaroye Cap-Vert a fait savoir qu’il a pris du recul par rapport à la lutte simple. Mieux, il a confié que c’est sur conseil de sa mère. C’est le moment pour lui de se consacrer à sa carrière en lutte avec frappe d’autant plus qu’il veut briller de mille feux.
Appt 221 pour le rachat
Après deux victoires lors de ses premières sorties contre Alioune Mané (Dieuf Soga nek) le 5 décembre 2014 et Lirou Diane Jr le 18 janvier 2015, le poulain d’Ameth Dème a buté sur Kéweul de Baol le 8 mars 2015. Une défaite qui l’oblige à renouer avec le succès cette saison pour continuer son parcours
Jet Lee s’entraîne dur
Alors que la saison de lutte a ouvert ses portes depuis trois mois, les lutteurs s’entraînent dans leur coin attendant que leur combat soit ficelé. C’est le cas du lutteur Sokh de l’école de lutte Xam Ca Cossan. Il s’entraîne durement. Peut-être qu’il a envie de casser la baraque cette saison après sa défaite devant Laye Pythagore.
Mbaye Guèye très affecté par le décès de Ndongo Guèye
Le 1er Tigre de Fass, Mbaye Guèye, est très affec té par la disparition de son frè re, Ndongo Guèye, dimanche dernier, et enterré le lendemain au cimetière Yoff. «C’est un confident, un frère et un ami. Son décès m’affecte profondément. Je prie pour que le Bon Dieu l’accueille dans Son Paradis.»
La lutte avec frappe reprend ses droits ce samedi
Après une pause de plusieurs semaines, la lutte avec frappe reprend ses droits ce samedi 12 décembre au stadium Iba Mar Diop. À l’affiche, le choc entre Zator et Cartouche organisé par le promoteur Serigne Modou Niang. Les amateurs auront droit à de chaudes empoignades
Washington, 10 déc 2015 (AFP) - S'ils parviennent à se rapprocher et à intensifier leur coopération, les deux groupes affiliés à l'organisation Etat islamique (EI) en Afrique, l'un en Libye et l'autre au Nigeria, pourraient représenter un danger majeur pour le continent, estiment des experts américains.
Pour l'instant les rebelles islamistes syriens ayant prêté allégeance à l'EI et le groupe nigérian Boko Haram, qui s'est rebaptisé en mars "l'Etat islamique dans la province d'Afrique de l'Ouest", n'échangent que des louanges sur internet, certainement quelques combattants et des armes, mais s'ils passaient à la vitesse supérieure leur capacité de nuisance dans toute la région serait considérable, ajoutent-ils.
"Ils pourraient par exemple décider qu'au lieu de se focaliser chacun sur leurs objectifs locaux, ils allaient commencer à viser des intérêts occidentaux dans la région", explique à l'AFP Michael Shurkin, ancien analyste à la CIA, spécialiste de l'Afrique au centre de réflexion Rand Corporation.
"Boko Haram pourrait tenter de s'en prendre aux soldats français de l'opération Barkhane, ou aux Américains présents au Cameroun". "Je ne pense pas que nous y soyons encore, mais on peut aisément imaginer de terribles scénarios", ajoute-t-il.
"La transformation de Boko Haram en Etat islamique en Afrique de l'Ouest ressemble pour l'instant à une opération de marketing, un changement de nom commercial, mais ça pourrait aussi marquer la transition vers des objectifs de jihad global".
Le fait d'adopter le sigle, la rhétorique et les symboles du mouvement jihadiste le plus craint au monde, capable à la fois de tenir un territoire aux confins de l'Irak et de la Syrie, d'entretenir une armée, de faire exploser un avion russe en plein vol et d'inspirer des attaques contre des civils à Paris, à Londres ou en Californie, présente de gros avantages pour des mouvements isolés géographiquement.
- Films dignes d'Hollywood -
Cela permet notamment d'attirer des combattants étrangers, séduits par la réputation de l'EI, estime Peter Pham, spécialiste de l'Afrique au groupe de réflexion Atlantic Council.
Si les nombres semblent pour l'instant restreints, certains, comme deux jeunes Français arrêtés à la mi-novembre en Tunisie alors qu'ils tentaient de rejoindre les zones tenues par l'EI en Libye, se sont déjà mis en route.
"Dans son numéro d'avril la revue Dabiq (publiée en anglais sur internet par l'EI) conseille aux volontaires d'aller grossir les rangs de Boko Haram s'il devient trop difficile de rejoindre le califat", dit Peter Pham.
"L'allégeance à l'EI a également permis au groupe nigérian de recevoir des conseils en matière de tactique militaire: ses attaques sont plus sophistiquées, mieux organisées".
Les dernières vidéos de Boko Haram, de qualité professionnelle, portent également la marque de l'EI, qui compte dans ses rangs de nombreux spécialistes de la communication sur internet, capables de mettre en ligne des films de propagande dignes d'Hollywood.
En Libye, les groupes rebelles qui ont prêté allégeance à l'EI ont connu une croissance rapide, multipliant leur nombre par dix (de 200 à 2.000) au cours de l'année écoulée, souligne M. Pham.
Leur montée en puissance, favorisée par le chaos politique et sécuritaire qui règne dans le pays, inquiète au plus haut point les autorités européennes, qui ont commencé à faire voler des avions de reconnaissance au-dessus de leurs bases.
Jacob Zenn, spécialiste des groupes jihadistes africains au sein de la Jamestown Foundation, estime pour sa part que "la relation entre Boko Haram et les militants de l'EI en Libye pourrait bientôt dépasser la sphère des médias pour parvenir à l'entraînement de membres de BH en Libye".
"Si la Libye devient pour l'Afrique sub-saharienne ce que Raqa (capitale de l'EI dans la région qu'il contrôle en Syrie) est pour d'autres parties du monde, alors en 2016 ou en 2017 Boko Haram pourrait fort bien monter des attaques d'un genre nouveau au Nigeria ou en Afrique de l'Ouest grâce à l'entraînement et à la coordination de l'EI en Libye", ajoute-t-il.
Comme d'autres experts, il estime également qu'un contrôle plus étroit par la Turquie de sa frontière avec la Syrie ou des reculs militaires de l'EI en Syrie et en Irak pourraient encourager les apprentis-jihadistes internationaux, qui se comptent par milliers, à tourner leurs regards vers l'Afrique.
MISSION ACCOMPLIE POUR LA TRANSITION, SELON KAFANDO
Ouagadougou, 10 déc 2015 (AFP) - Le président Michel Kafando, qui a dirigé le Burkina Faso lors de la transition issue de la chute du président Blaise Compaoré, a estimé jeudi que la "mission" a été "accomplie".
"Malgré les épreuves que nous avons traversées (...) la mission est accomplie, nous récoltons dans la joie ce que nous avons semé dans les larmes", a déclaré dans un discours télévisé M. Kafando, qui va céder le pouvoir dans quelques jours à Roch Marc Christian Kaboré, élu président dès le premier tour lors de la présidentielle du 29 novembre.
"Au milieu de toutes sortes de difficultés, nous avons conduit le destin du Burkina Faso et bien peu alors donnaient une chance à la transition", a indiqué le chef de l'Etat dans un discours donné à la veille du 55e anniversaire de l'indépendance.
Pour lui, "ceux qui ont accepté le sacrifice de vivre cette aventure, ont droit au respect de la nation". Diplomate à la retraite, M. Kafando a été appelé à la tête du Burkina Faso après la chute de M. Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans de pouvoir.
M. Kafando a dû faire face mi-septembre à 48 heures du démarrage de la campagne électorale présidentielle à un coup d'Etat perpétré par le général Gilbert Diendéré, ancien bras droit de M. Compaoré.
Une résistance populaire soutenue par une partie de l'armée a fait échec au putsch, permettant à M. Kafando de reprendre le pouvoir. Il a organisé les élections, remportées par M. Kaboré, un ancien baron du régime, passé dans l'opposition.
"C'est par elle (la transition) et à la suite de l'insurrection que s'est forgée et développée une nouvelle conscience nationale. C'est par elle qu'est né un nouveau nationalisme burkinabè, puisant sa source dans la résistance farouche des jeunes, face au coup d'Etat", a estimé M. Kafando
"C'est enfin par la transition, à la suite des dernières élections exemplaires, qu'est née la vraie démocratie, gage d'un Burkina nouveau fort et éternel", a-t-il lancé.
"Dans quelques jours, la transition (...) fera ses adieux, dans la satisfaction du devoir accompli et en souhaitant plein succès aux nouvelles autorités", a-t-il conclu.
Le passage de témoin entre M. Kafando et M. Kaboré devrait avoir lieu en décembre après la validation des résultats des élections par la Cour Constitutionnelle. De sources concordantes, l'investiture pourrait avoir lieu le 22.
LES POPULATIONS INVITÉES À S’APPROPRIER LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
Dakar, 10 déc (APS) – La lutte contre la corruption doit être l’affaire de tous, a estimé jeudi le ministre l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Promotion de la bonne gouvernance, Khadim Diop.
‘’Tout un chacun, partout où il se trouve, doit faire de la lutte contre la corruption son affaire personnelle. C’est un combat qui ne doit pas être seulement laissé entre les mains du gouvernement ou de la société civile’’, a-t-il indiqué, lors de l’examen du budget de son ministère.
Selon Khadim Diop, la lutte contre la corruption doit être gérée par la société civile silencieuse, synonyme selon lui de la population dans toutes ses composantes.
‘’Nous devons travailler à refuser la corruption sous toutes ses formes, la combattre. Cela fait partie des modèles de lutte contre la corruption’’, a-t-il dit.
M. Diop a rappelé que son département ministériel a mis au point beaucoup de mécanismes et signé des conventions avec des organismes internationaux pour renforcer la gouvernance vertueuse.
LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE LOCALE AU CŒUR DU BUDGET PARTICIPATIF
Saly-Portudal (Mbour), 10 déc (APS) – La promotion des principes de bonne gouvernance locale est au cœur de l’approche du budget participatif, a affirmé jeudi Ousseynou Touré, spécialiste de la communication et de la formation du Programme national de développement local (PNDL).
M. Touré s’exprimait, jeudi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest) dans le cadre d’un atelier national de formation des autorités administratives sur les principes et les modalités de mise en œuvre du budget participatif.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Projet de promotion de la participation à la planification, à la budgétisation et à la gestion des affaires locales (BPS).
S’adressant aux participants, Ousseynou Touré a dit que l’efficacité du budget participatif se lit dans le souci de rendre les dépenses des collectivités locales plus transparentes, mais aussi la volonté de stimuler la participation des citoyens à la prise de décisions relatives aux ressources publiques.
D’ici à la fin du projet, prévue en décembre 2017, toutes les autorités administratives sous le ressort des collectivités locales ayant adopté le budget participatif, verront leurs capacités renforcées sur les principes et modalités de sa mise en œuvre.
Selon Ousseynou Touré, à l’heure de la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation et de la mise en pratique du principe de la participation, le Sénégal présente au sein de nombreuses communes, une manifestation de plus en plus grande d’une approche de démocratie participative.
Pour l’administrateur du projet, Bachir Kanouté, coordonnateur de Enda Ecopop, les budgets participatifs ont un fort contenu social et politique. Il explique que les acteurs sont valorisés et les politiques publiques réorientées en faveur des pauvres.
Ces budgets sont aussi fondateurs d’une nouvelle citoyenneté et du sens de l’intérêt général, a-t-il ajouté.
MACKY INSISITE SUR L’ÉDUCATION AUX VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE
Dakar, 10 déc (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall a insisté jeudi à Dakar, lors de la traditionnelle cérémonie de réception de dignitaires dans les ordres nationaux, sur l’éducation aux valeurs de la République et de la citoyenneté.
’’Il nous faut former et éduquer sans relâche nos enfants aux valeurs de la République et de la citoyenneté’’, a plaidé Macky Sall, soulignant que la cérémonie de réception de dignitaires dans les ordres nationaux et la levée mensuelle des couleurs au palais de la République ’’participent de cette démarche pédagogique’’.
Il a émis le souhait que ’’tous les Sénégalais, en particulier les jeunes puissent trouver dans le creuset de valeurs qu’incarnent (les récipiendaires), le viatique si nécessaire à notre accomplissement individuel et collectif’’.
Le chef de l’Etat a déclaré qu’il est important de diffuser ces cérémonies solennelles dans ‘’leur intégrité’’ pour que chaque citoyen en perçoive ’’leur vrai sens et leur portée’’.
’’Mais pour gagner le combat des valeurs et bâtir une véritable conscience citoyenne, il faut un effort constant sur nous-mêmes. Un effort fait de discipline, de culte du travail bien fait, de rigueur morale et de sens élevé de l’Etat’’, a-t-il fait valoir.
’’Il est important de rappeler par les actes et les comportements que nous célébrons aujourd’hui que le savoir-être et le savoir-faire sont finalement les paramètres les plus fiables dans la marche des peuples vers le progrès’’, a ajouté le président Sall. Macky Sall.
Il faudrait en conséquence préparer ‘’la jeunesse du pays à faire face aux réalités de ce siècle en puisant dans le terreau fertile des valeurs’’.
Le chef de l’Etat a affirmé que c’est le sens du combat qu’il mène pour la restauration des vertus républicaines qui selon lui doivent forger le citoyen modèle soucieux de ses devoirs et de sa contribution au bien commun et au devenir de son pays.
’’Ce sont ces valeurs qui animent l’âme d’une nation et balisent la voie du progrès dans la paix et la concorde’’, a soutenu le président Sall.
PSE : 2 690,124 MILLIARDS DE CONVENTIONS SIGNÉS DEPUIS 2014
Dakar, 10 déc (APS) - Le Sénégal a signé, depuis la tenue du Groupe consultatif de Paris (2014), 108 conventions de financement avec les partenaires techniques et financiers pour un montant total de 2 690,124 milliards de F CFA, dépassant de 145% le gap de financement de 1 853 milliards de FCFA qui était recherché à l’occasion de cette réunion, selon le ministre de l’Economie et des Finances.
Parlant du Programme Sénégal émergent (PSE), jeudi lors de la 5e Conférence annuelle des ambassadeurs, Amadou Ba a indiqué qu’un Plan d’actions prioritaires (PAP) ‘’met en cohérence, les axes stratégiques, les objectifs, les lignes d’actions et projets et programme sur une première phase quinquennale de cinq (5) ans 2014-2018’’.
Selon lui, les besoins de financement du PAP du PSE ont été évalués à 9 685,6 milliards de F CFA, dont 5 737,6 milliards de F CFA de financement acquis.
Le ministre a noté qu’il restait donc à trouver 3 948 milliards de FCFA pour lesquels 1 853 milliards de F CFA devaient provenir d’un appui financier des partenaires techniques et financiers, 1 111 milliards de F CFA du concours du secteur privé dans les projets de partenariat public-privé et 984 milliards de FCFA de l’Etat.
’’Aujourd’hui, vingt-deux (22) mois après la tenue de cette réunion, le Sénégal a signé cent-huit (108) conventions de financement avec les partenaires techniques et financiers pour un montant total de 2 690,124 milliards de FCFA, dépassant de 145% le gap de financement de 1 853 milliards de FCFA qui était recherché à l’occasion du groupe consultatif’’,a t-il assuré.
Amadou Ba a également relevé que, depuis l’accession à la magistrature suprême de Macky Sall, les conventions de financement conclues avec les PTF ont porté sur un montant de 3 825,124 milliards de FCFA.
A cela s’ajoute l’accord de financement d’un montant de 30 milliards de FCFA qu’il a signé jeudi avec la Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour la réalisation du Projet d’appui au transport et à la mobilité urbaine (PATMUR), dans sa phase II.
’’Cela signifie qu’en trois (03) ans et huit (08) mois, le montant des conventions de financement conclues dépasse de 56,124 milliards la somme globale de 3799 milliards d’accords de financement conclus en douze (12) ans par l’ancien régime’’, a dit M. Ba dont le discours a été transmis à l’APS.
Il a assuré que l’exécution des projets et programmes inscrits dans le PAP du PSE ‘’est en cours sur le terrain’’ et couvre l’ensemble du territoire national.
Amadou Ba a signalé qu’à côté de ces financements publics, ‘’le Sénégal n’éprouve aucune difficulté à boucler ses opérations financières sur le marché financier en ce qu’il a atteint désormais une stabilisation élevée qui lui permet de se financer plus facilement sur le marché’’.
’’C’est ainsi qu’il a été noté un fort engouement de l’emprunt SUKKUK de 100 milliards de FCFA, les premières obligations islamiques émises par un Etat de l’UEMOA ainsi que le succès de l’eurobond de 500 millions de dollars US émis à un taux de 6,25% en 2014 contre 8,75% pour le précédent eurobond de 2011’’, a-t-il ajouté.
Selon le ministre, la mise en œuvre du PSE ’’est satisfaisante comme en attestent les dernières prévisions qui tablent provisoirement sur un taux de croissance du PIB réel de 5,4% en 2015, un taux qui devrait être vraisemblablement dépassé au regard des performances du secteur agricole, plus importantes que prévu’’.
’’Nos exportations passeront de 1237 milliards en 2011 à 1589 milliards en 2015, soit une progression de 28,5% contre une hausse de seulement 22% de nos achats à l’extérieur. Cela témoigne d’une meilleure intégration dans les échanges mondiaux’’, a-t-il expliqué.
’’En définitive, l’activité économique devrait s’amplifier en 2016 avec un taux de croissance de 6%, une inflation en dessous de la norme communautaire de 3% et un déficit public poursuivant sa tendance baissière pour se situer à 4,2%’’, a soutenu le ministre