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26 avril 2025
POUR UNE ADMINISTRATION PUBLIQUE SAINE
Lancé le 23 janvier 2025 par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, les concertations nationales sur la réforme du service public se sont poursuivies à travers un vaste programme d’échanges déroulés dans les 14 régions du Sénégal
Après plusieurs semaines d’échanges à travers le pays, l’adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du Développement et le Directeur de la Transformation et du Service public, ont clôturé hier, mercredi 5 mars 2025 à Dakar, les concertations régionales sur la réforme du service public. Cette dernière étape, tenue à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), marque la fin d’un processus visant à recueillir les contributions des citoyens pour une administration plus efficace, transparente et adaptée aux besoins des usagers.
Lancé le 23 janvier 2025 par le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, les concertations nationales sur la réforme du service public se sont poursuivies à travers un vaste programme d’échanges déroulés dans les 14 régions du Sénégal. L’objectif principal était de recueillir les avis des citoyens, des élus, des fonctionnaires et des partenaires, pour diagnostiquer l’état des services publics et proposer des réformes adaptées.
Ce round-up de la situation dans les régions a été clôturé par l’étape de Dakar, la capitale, où l’adjoint au Gouverneur et le Directeur de la Transformation et du Service public, ont présidé hier, mercredi 5 mars 2025, à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) les concertations régionales sur la réforme du service public.
Selon le Directeur de la Transformation et du Service public, Mamadou Abdoulaye Touré, ces concertations s’inscrivent dans une vision plus large du gouvernement visant à replacer l’usager au cœur des services publics. «Nous avons discuté, écouté les populations et recueilli leurs propositions. Désormais, nous allons approfondir ces réflexions avec des concertations thématiques axées sur la participation citoyenne», a-t-il déclaré.
LES DEFIS MAJEURS DU SERVICE PUBLIC IDENTIFIES
Lors de la séance de clôture, Madame Yala Digou Mathilde Sadio, gouverneur adjoint de Dakar chargé du Développement, a souligné les principales difficultés relevées par les citoyens. Celles-ci ont trait à : Une «Lourdeur des procédures administratives», une «Lenteur dans le traitement des demandes», un «Manque d’accessibilité et d’informations», et des «Problèmes d’accueil et de prise en charge des usagers». Madame Sadio a insisté sur la nécessité de moderniser l’administration, pour améliorer la satisfaction des usagers, pour «remettre l’usager au centre du service public». «Aujourd’hui, on parle du client roi. Il faut développer des mécanismes qui nous permettent de prendre en charge les besoins des populations. Ces mécanismes peuvent passer par la digitalisation, par la simplification des procédures, l’amélioration des politiques d’accueil, développer des politiques de qualités tout au long des chaînes, à tous les niveaux de management afin que toute l’activité, l’action de l’administration, du service public soit tournée vers l’usager», a-t-elle recommandé.
VERS UNE ADMINISTRATION PLUS EFFICACE ET TRANSPARENTE
Le Gouverneur de Dakar, dans son discours d’ouverture, a rappelé que ces concertations ont donné la parole aux citoyens afin d’établir un diagnostic clair sur le fonctionnement du service public. «C’était une occasion pour les populations de s’exprimer, d’exprimer leurs inquiétudes par rapport au service public. Et aussi de montrer des pistes de solutions pour qu’ensemble, nous puissions améliorer le service public qui soit à l’usage des populations», a-t-elle dit.
Digou Yala Mathilde Sadio a souligné que l’administration souffre de contraintes diverses, allant du manque de moyens aux problèmes de ressources humaines. «Le service public sénégalais n’est pas parfait, il est à parfaire. Parce que les difficultés ne sont pas forcément liées au service directement. Ceci peut être un problème de moyens, ça peut être lié au problème de ressource humaine», a-t-elle déclaré.
L’objectif est désormais de transformer ces recommandations en actions concrètes pour une administration plus performante et réconciliée avec ses usagers. Le gouvernement prévoit ainsi de mettre en place un Agenda national de Réforme du Service public, basé sur les conclusions de ces concertations régionales. Avec cette dynamique, le Sénégal ambitionne de bâtir un service public plus accessible, efficace et au service des citoyens.
UEMOA, UNE CROISSANCE DE 6,2 % EN 2024
L’activité économique au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est maintenue à un niveau soutenu en 2024, affichant un taux de croissance de 6,2 %, contre 5,3 % en 2023.
L’activité économique au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est maintenue à un niveau soutenu en 2024, affichant un taux de croissance de 6,2 %, contre 5,3 % en 2023. Il s’agit de l’un des principaux enseignements de la première réunion ordinaire du Comité de politique monétaire de l’Union monétaire ouest-africaine au titre de l’année 2025.
Le Comité de politique monétaire de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) s’est réuni le mercredi 5 mars 2025 au siège de l’institution émettrice afin d’examiner les principaux agrégats macroéconomiques de l’Union. À l’issue de cette séance, le Gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kaissi Brou, a salué cette performance économique, tout en soulignant qu’elle reposait essentiellement sur la dynamique favorable des secteurs agricole et extractif. Il a notamment mis en exergue l’accélération de la production pétrolière et gazière au sein de l’Union.
Par ailleurs, le gouverneur a précisé que le financement de l’économie par le secteur bancaire demeure en adéquation avec la dynamique de croissance. À cet égard, les crédits bancaires accordés au secteur privé ont progressé de 6,3 % en 2024. S’agissant de l’inflation, il a indiqué qu’après une hausse observée au deuxième trimestre de l’année, celle-ci a amorcé un repli. En moyenne, le taux d’inflation s’est établi à 3,5 % sur l’ensemble de l’année 2024, contre 3,7 % en 2023. Cette atténuation des pressions inflationnistes s’explique principalement par le recul des prix mondiaux des denrées alimentaires et des produits énergétiques, ainsi que par l’arrivée des premières récoltes de la campagne vivrière 2024-2025, dont les résultats ont dépassé les prévisions. Ces éléments ont contribué à réduire les tensions inflationnistes dans les pays membres de l’UEMOA. Le gouverneur a également souligné une amélioration de la situation des comptes extérieurs en 2024, après deux années marquées par une forte détérioration. Cette embellie s’explique par l’évolution favorable des termes de l’échange, le recours accru aux financements extérieurs – notamment via l’émission d’euro-obligations – ainsi que le démarrage des exportations pétrolières dans certains pays de l’Union.
ALERTE SUR D’EVENTUELLE INTENSIFICATION DES TENSIONS GEOPOLITIQUES ET COMMERCIALES
Toutefois, il a mis en garde contre une éventuelle intensification des tensions géopolitiques et commerciales, susceptible de freiner cette dynamique positive. Enfin, Jean-Claude Kaissi Brou a relevé une consolidation de l’activité économique mondiale, dans un contexte marqué par une atténuation des tensions inflationnistes à l’échelle internationale. Le taux de croissance de l’économie mondiale s’est établi à 3,2 % en 2024, un niveau proche de celui enregistré en 2023.
LEGS AFRICA INTERPELLE LES AUTORITES
Legs Africa déplore le manque d’informations officielles sur la fuite de gaz au projet Gta se trouvant aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie.
Legs Africa déplore le manque d’informations officielles sur la fuite de gaz au projet Gta se trouvant aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie. Après des investigations menées auprès de certaines parties prenantes nationales, Legs Africa interpelle le Ministère en charge des hydrocarbures, PETROSEN et l’exploitant BP sur l’urgence et la nécessité d’informer les Sénégalais sur les causes, l’ampleur et les impacts de cette fuite de gaz.
Selon des sources mauritaniennes une fuite de gaz a été signalée le 19 février 2025 au niveau du puits A02 du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé au large des côtes, à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. D’après les informations reçues par Legs Africa, les autorités du Sénégal se sont saisies de cet événement qui a fait l’objet de réunions lors desquelles la question a été posée. « Les citoyens sénégalais et particulièrement les riverains des infrastructures d’exploitation du gaz restent sans information officielle, ni de la part de l’état du Sénégal, ni de l’exploitant principal BP et de PETROSEN qui représente l’état du Sénégal dans le consortium de GTA. Le think tank LEGS-Africa a mené des investigations auprès de certaines parties prenantes nationales pour pouvoir interpeller le Ministère en charge des hydrocarbures, PETROSEN et l’exploitant BP sur l’urgence et la nécessité d’informer les Sénégalais sur les causes, l’ampleur et les impacts de cette fuite de gaz sur l’environnement marin, la sécurité et la santé des populations riveraines, ainsi que les émissions contre sur le climat », informe un communiqué qui nous est parvenu hier, mercredi 5 mars.
Par ailleurs, l’Ong rappelle à l’Etat du Sénégal ses obligations légales et ses engagements en matière de gouvernance responsable et durable des ressources naturelles pour satisfaire rapidement à son devoir de transparence et d’information publiques. Elle demande également que toutes les conséquences soient tirées et qu’elles soient suivies de mesures prises suite à cet événement préoccupant en garantissant la maîtrise des impacts environnementaux et sociaux des opérations pétrolières et gazières. À cet effet, LEGS-Africa demande aussi aux services publics dédiés et aux entreprises exploitantes d’impliquer davantage les citoyens dans la gestion et le suivi des impacts environnementaux, sociaux et sécuritaires.
« Au-delà du cadre légal et institutionnel en vigueur, nous demandons à l’Etat d’élaborer en relation avec les parties prenantes citoyennes, un plan de conformité pour l’observation des normes internationales en matière de sécurité, d’assurance, d’impact environnemental et social des opérations pétrolières et gazières », propose Legs Africa.
VERS LA FERMETURE DE MBEUBEUSS
Selon le ministre Moussa Bala Fofana, les 40 premiers hectares de ce site tristement célèbre deviendront, d'ici 14 mois, un espace vert agrémenté d'un lac et d'installations sociales
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a annoncé hier, mercredi 5 mars le franchissement d’un pas important vers la fermeture de la décharge de Mbeubeuss. Dans un texte publié sur sa page Facebook, le ministre Moussa Bala Fofana indiquant que la première phase des travaux de réhabilitation des 40 hectares de la décharge prendront fin dans 14 mois, a assuré que ce projet estimé 26 milliards de FCFA permettra à Mbeubeuss de devenir un espace vert, doté d’un lac, de verdure et d’espaces de vie sociale…
Véritable serpent de mer de la politique environnementale des différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pouvoir exécutif sénégalais ces quinze dernières années, la restructuration de la décharge de Mbeubeuss estil en train de devenir réalité ? Tout porte à le croire si on s’en tient à l’annonce du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires. En effet, dans un texte publié sur sa page Facebook, Moussa Bala Fofana a annoncé le passage à la vitesse supérieure dans le cadre de la transformation de la décharge de Mbeubeuss en un espace de vie durable et agréable. Sous ce rapport, il a énuméré quelques actions réalisées, « une année après sa première visite » au niveau de cette décharge, ouverte dans les années 1970 et qui s'étend sur une surface de 115 hectares environs. Il s’agit notamment du lancement de la première phase des travaux de réhabilitation sur 40 hectares. D’un coût d’investissement de 26 milliards de FCFA, ces travaux, prévus sur une période d’un an et deux mois environs vont, à termes, transformer radicalement le paysage de Mbeubeuss grâce à l’érection sur les lieux d’un « centre de tri intégré pour une gestion optimale des déchets » et d’autres aménagements d’après toujours le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires. « D’ici 14 mois, les 40 hectares de Mbeubeuss deviendront un espace vert, doté d’un lac, de verdure et d’espaces de vie sociale, offrant un cadre de vie sain et durable pour tous » a annoncé le ministre Moussa Bala Fofana dans cette publication avant de préciser. « Nous avons également visité une zone de 40 hectares à Bambilor, où sera implanté un centre d’enfouissement technique, conçu pour une gestion durable des déchets, avec à terme une transformation en zone verte ».
Loin de s’en tenir là, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a également annoncé au sujet de la seconde phase de ces travaux qu’elle concernera les 75 hectares restants, avec pour objectif l’élimination totale de la décharge de Mbeubeuss de notre imaginaire collectif. « Sous l'impulsion du président de la République, nous œuvrons ensemble à bâtir un Sénégal plus propre, plus vert et plus résilient. La décharge de Mbeubeuss sera bientôt reléguée au rang de souvenir, et nous sommes fiers de contribuer à cette transformation historique » a conclu le ministre Moussa Bala Fofana. En attendant l’échéance des mois annoncé par le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, il faut juste rappeler que ce n’est pas la première fois que la restructuration de la décharge de Mbeubeuss a été agitée ces dernières années. De 2011 à nos jours, cette question a été même au centre des différents programmes de gestion des déchets mis en œuvre par l’Etat sans que cela n’aboutisse à rien sur le terrain.
Quant à la fermeture de la décharge de Mbeubeuss, il soutient : « Dans le cadre du PNG (Projet national de la gestion des déchets solides) avec la Banque islamique et d’autres partenaires, toutes ces questions seront bien prises en charge et définitivement réglées, au bonheur des populations. » S’exprimant en marge d’une visite de terrain d’inspection de l’état des opérations de nettoiement huit mois après l’installation de l’Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides (UCG), le 19 juillet 2016 dernier, Abdoulaye Diouf Sarr avait indiqué que la fermeture de la décharge de Mbeubeuss sera définitivement réglée, au bonheur des populations dans le cadre du Projet national de la gestion des déchets solides (Png) qui sera mis en œuvre avec la Banque islamique et d’autres partenaires.
Trois ans plus tard, c’est au tour de l’ancien ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana de s’illustrer. Au cours de son audition par les membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, le 17 décembre 2019, il avait indiqué que la « fermeture de la décharge de Mbeubeuss sera bientôt effective ». « Il y a le programme de modernisation de la gestion des déchets qui intègre la résorption de Mbeubeuss, c’est-à-dire, sa restructuration. L’Etat du Sénégal a pris une option sérieuse en la matière. Un dossier de financement sera présenté au Conseil d’administration de la Banque mondiale, en février 2020. Donc, on ne peut pas parler de zéro déchet alors qu’on a encore des dépôts sauvages », avait-il assuré avant d’indiquer que, l’Etat du Sénégal, au-delà de Mbeubeuss, compte aménager des décharges départementales qui vont respecter les normes.
Par Baba DIOP
IMAM
Plusieurs tours de table ne permirent pas de nommer un remplaçant de l’imam de la mosquée robinet bagarre, pour le nafila.
Plusieurs tours de table ne permirent pas de nommer un remplaçant de l’imam de la mosquée robinet bagarre, pour le nafila. L’argument de Ton’s pour diriger les prières, était pourtant béton. Il arguait qu’une mosquée sans toiture n’en était pas une. Or comme il était l’unique contributeur de la toiture en ardoise et avait surveillé l’enfaîtement. Donc il devait être élu de facto. Les autres ne l’entendirent pas de cette oreille. Il menaça de déboulonner la toiture. Mais en vain.
On proposa de tirer à la courte paille qui désignerait le vainqueur. Proposition rejetée. Comme à l’école primaire, essayons donc le « un verre cassé ne vaut plus rien, ni pour de l’eau, ni pour du vin. « Haro sur le baudet « ! Comment peut-on parler de mosquée et y mêlait le vin ? Une fatwa s’abattit sur celui qui avait osé émettre une telle ânerie. Modou que tout le monde prenait pour le débile du coin, dans un soupir, dit « Mon grand-père le sage et que les anges veillent sur lui, avançait que pour élire un imam, il faut consulter les femmes du quartier qui connaissent les déplacements nocturnes des hommes. On fit venir Khoudia Ndiaye l’indiscrète du quartier. Dès qu’elle ouvrit la bouche une pluie de marakiss lui tomba dessus. On ne sut jamais le pourquoi.
STABILITE SOCIALE, SONKO ANNONCE UN PACTE NATIONAL D’ICI LE 1ER MAI
En conseil des ministres hier, mercredi 5 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un pacte national de stabilité sociale d’ici le 1er mai 2025. Cela entre dans le cadre du dialogue avec les organisations syndicales et le patronat.
En conseil des ministres hier, mercredi 5 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un pacte national de stabilité sociale d’ici le 1er mai 2025. Cela entre dans le cadre du dialogue avec les organisations syndicales et le patronat.
« Le Premier Ministre a rappelé l’urgence attachée à un dialogue social inclusif et sincère en vue de la conclusion d’un Pacte national de stabilité sociale, au plus tard le 1er mai 2025, avec l’objectif de parvenir à des décisions équilibrées pour répondre aux revendications tout en prenant en compte la situation économique et financière du pays », indique le communiqué du Conseil des ministres.
Selon le Premier ministre, les discussions inclusives se poursuivront jusqu’au 2 avril prochain pour aboutir à un consensus national. « Dans cette perspective, le Premier Ministre a donné les orientations nécessaires au Ministre en charge du Travail, en relation avec le Ministre en charge de la Fonction publique et le Ministre des Finances et du Budget, en vue de la mise en œuvre des diligences requises pour le strict respect du calendrier fixé pour le démarrage des négociations au plus tard le 2 avril 2025 », ajoute la note.
Mais entre-temps, des instructions sont données aux membres du gouvernement concernés pour « accélérer et finaliser, dans les plus brefs délais, les actions afférentes à certaines préoccupations ressorties de la rencontre tripartite ». « Il s’agit, notamment, de la liquidation des points de revendications pouvant faire l’objet de mise en œuvre immédiate, du chantier de l’équité salariale, de la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie sans impact budgétaire, du programme rénové de construction de logements sociaux, de la relance des activités économiques en particulier dans le secteur des bâtiments et travaux publics ainsi que de l’achèvement des anciens chantiers de construction d’écoles, d’universités et d’hôpitaux, et du démarrage des nouveaux chantiers. Il a renouvelé ses fermes instructions pour le paiement à temps des salaires, primes, bourses et sommes dues aux gestionnaires des restaurants universitaires », rappelle le communiqué.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 MARS 2025
Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Famille de renforcer les missions, la composition et les moyens du Conseil consultatif de la Femme, notamment en ce qui concerne la promotion de l’entreprenariat féminin...
Dakar, 5 mars (APS). – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 mars 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et exprimé sa solidarité à la communauté chrétienne, en ce mercredi des cendres, premier jour du Carême.
Il a prié pour un Sénégal prospère dans la paix et la concorde nationale. Il a saisi la coïncidence entre le Ramadan et le Carême, pour magnifier l’exemplarité du dialogue interreligieux et la coexistence pacifique entre les confessions. Un atout inestimable qui consolide fondamentalement la commune volonté de raffermir le vivre ensemble au Sénégal.
Sous la direction du Premier Ministre, le Gouvernement a rencontré le jeudi 27 février 2025, les représentants des centrales syndicales, du patronat et d’autres forces vives de la Nation, pour une séance transparente d’échanges sur, d’une part, la situation économique, financière et sociale du pays et, d’autre part, les limites objectives de l’Etat dans la prise en charge des requêtes et doléances exprimées.
Le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et les membres du Gouvernement pour la tenue et le bon déroulement de cet exercice inédit de dialogue dans la transparence et le respect mutuel des convictions, propositions et recommandations de chaque participant.
Il a magnifié le sens de l’écoute et des responsabilités dont les centrales syndicales et le patronat ont fait preuve face aux réalités budgétaires et financières actuelles de l’Etat, confirmées par le rapport d’audit des finances publiques (sur la période 2019- mars 2024) publié par la Cour des Comptes.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre le dialogue serein avec les partenaires sociaux afin d’aboutir à la prise en charge optimale des doléances, dans le cadre global d’un plan d’action gouvernemental consolidé, supervisé par le Premier Ministre.
Il a invité le Premier Ministre et le Ministre en charge du Travail à définir avec les centrales syndicales et le patronat, un calendrier de négociations visant la signature, le 1er mai 2025, d’un pacte de stabilité sociale durant la période 2025-2029.
Il s’agira également de fixer des rendez-vous semestriels d’évaluation pour renforcer le dialogue social tripartite (Etat- Patronat- Syndicats), qui doit être basé sur la confiance, la vérité, le pragmatisme et la sauvegarde permanente des intérêts de la Nation.
Il a, par ailleurs, demandé au Gouvernement de veiller, dans le respect des lois et règlements, à la prise en charge, selon un calendrier déterminé, des doléances syndicales et patronales qui n’ont pas d’impact sur les finances publiques ou qui ont un impact mineur et maitrisé sur celles-ci.
Dans la même lancée, il a indiqué au Premier Ministre et au Ministre des Finances et du Budget l’urgence d’examiner les voies et moyens d’accélérer l’apurement de la dette intérieure auditée.
Le Premier Ministre veillera avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre 1 en charge de la Fonction publique à engager une réflexion sur l’évaluation du système de rémunération dans le secteur public (fonction publique et secteur parapublic), ce qui permettra d’évoluer vers un cadre plus juste et équitable.
Evoquant la célébration prochaine de la Journée internationale des droits des femmes, prévue le 08 mars 2025, le Chef de l’Etat a félicité et remercié chaleureusement toutes les femmes du Sénégal et d’Afrique.
Il a salué l’organisation de la Semaine nationale de la femme et magnifié le rôle fondamental des femmes dans le développement économique et social du Sénégal.
Il a demandé au Ministre de la Famille et des Solidarités de poursuivre et d’intensifier le plaidoyer relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Il accorde également une importance primordiale à l’éducation et à la formation professionnelle et technique des jeunes filles, mais aussi à l’encadrement et au financement des activités économiques des femmes dans une dynamique soutenue de territorialisation du financement.
Le Président de la République a rappelé au Ministre de la Famille et des Solidarités, l’urgence de finaliser le projet de loi relatif à l’autonomisation économique des femmes. Ce nouveau cadre législatif innovant permettra d’élargir et de mutualiser les opportunités et possibilités de formation, d’encadrement et de financement des activités des femmes. Il facilitera notamment l’ancrage national de l’économie sociale et solidaire ainsi que le développement communautaire dans toutes les localités du pays.
A ce titre, il est indispensable d’actualiser le recensement des groupements féminins et organisations de femmes dans les départements, afin de disposer d’une cartographie exhaustive et d’un système d’information fiable et performant pour mieux orienter les interventions de l’Etat envers les cibles.
Dans le même élan, il a invité le Premier Ministre et le Ministre de la Famille et des Solidarités à engager la mutualisation des crédits et fonds destinés au financement et au développement de l’entreprenariat féminin.
Dans cette perspective d’amélioration de l’accompagnement et du soutien de l’Etat aux femmes, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Famille et des solidarités, de renforcer les missions, la composition et les moyens du Conseil consultatif de la Femme, notamment en ce qui concerne la promotion de l’entreprenariat féminin, l’équipement et l’allègement des travaux des femmes, la programmation des réalisations d’infrastructures en faveur des femmes et la protection des femmes vulnérables notamment celles vivant avec un handicap.
Par ailleurs, il a invité le Ministre de la Famille et des Solidarités à déployer une véritable politique de promotion de la famille autour des valeurs culturelles et religieuses fortes de notre société.
Pour clore ce chapitre, le Président de la République a demandé au Ministre de la Famille et des Solidarités de réviser le mode d’intervention du Programme national de Bourses de Sécurité familiale, à la lumière des évaluations effectuées et de l’actualisation du Registre national Unique (RNU) finalisé.
La Pêche artisanale est un sous-secteur névralgique qui occupe une frange importante de la population active. Au regard des difficultés constatées ces dernières années, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Pêches, d’engager des concertations inclusives avec tous les acteurs concernés en vue d’asseoir la relance et le développement de ce sous-secteur vital de l’économie nationale.
Dans sa communication, le Premier Ministre s’est félicité du déroulement de la rencontre tripartite Gouvernement, organisations syndicales de travailleurs et organisations patronales, tenue le 27 février 2025 sous sa présidence.
Il a souligné les principaux enseignements de la rencontre, notamment l’étendue et la diversité des doléances des syndicats et l’importance attachée à l’apurement diligent des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des entreprises.
Il a également noté l’accueil favorable manifesté par le Patronat relativement à la place réservée par l’Etat au secteur privé national dans l’Agenda Sénégal 2050, au contenu local et au projet de loi en cours d’élaboration sur le patriotisme économique.
Il a, en outre, salué l’implication des élèves et des étudiants dans cette rencontre, en relevant la pertinence de l’appel lancé par le représentant des élèves pour la prise en compte de l’avenir de la jeunesse dans la gestion des relations entre l’Etat et les syndicats.
Le Premier Ministre a rappelé l’urgence attachée à un dialogue social inclusif et sincère en vue de la conclusion d’un Pacte national de stabilité sociale, au plus tard le 1 er mai 2025, avec l’objectif de parvenir à des décisions équilibrées pour répondre aux revendications tout en prenant en compte la situation économique et financière du pays.
Dans cette perspective, le Premier Ministre a donné les orientations nécessaires au Ministre en charge du Travail, en relation avec le Ministre en charge de la Fonction publique et le Ministre des Finances et du Budget, en vue de la mise en œuvre des diligences requises pour le strict respect du calendrier fixé pour le démarrage des négociations au plus tard le 02 avril 2025.
En attendant, le Premier Ministre a engagé les membres du Gouvernement concernés à accélérer et finaliser, dans les plus brefs délais, les actions afférentes à certaines préoccupations ressorties de la rencontre tripartite.
Il s’agit, notamment, de la liquidation des points de revendications pouvant faire l’objet de mise en œuvre immédiate, du chantier de l’équité salariale, de la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie sans impact budgétaire, du programme rénové de construction de logements sociaux, de la relance des activités économiques en particulier dans le secteur des bâtiments et travaux publics ainsi que de l’achèvement des anciens chantiers de construction d’écoles, d’universités et d’hôpitaux, et du démarrage des nouveaux chantiers.
Il a renouvelé ses fermes instructions pour le paiement à temps des salaires, primes, bourses et sommes dues aux gestionnaires des restaurants universitaires.
Concernant les préoccupations du Patronat, le Premier Ministre a pris bonne note des directives du Chef de l’État, en exhortant le Ministre des Finances et du Budget à lui soumettre, dans les plus brefs délais, la stratégie d’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des entreprises.
S’agissant de l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre de l’Agenda Sénégal 2050, il a demandé au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, d’organiser des rencontres avec le secteur privé, au mois d’avril 2025, autour des orientations stratégiques de l’Agenda et du portefeuille de projets du plan quinquennal 2025-2029.
Pour clore ce premier point de sa communication, le Premier Ministre a lancé à nouveau un vibrant appel aux partenaires sociaux, face à la situation difficile héritée du régime précédent et aux efforts de transparence et de satisfaction de leurs préoccupations par l’Etat, 3 pour un sursaut patriotique matérialisé par un Pacte de Stabilité, en vue du redressement accéléré et d’un décollage réussi du Sénégal.
Abordant le second thème de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil des réunions de cadrage tenues entre le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement et les Ministres dont les départements sont porteurs des projets catalytiques de l’Agenda Sénégal 2050.
L’objectif de ces rencontres est d’amorcer la mise en œuvre rapide et coordonnée de ces projets, en identifiant les synergies à développer entre les départements ministériels concernés et le dispositif organisationnel requis notamment au niveau des Delivery Units ministériels existant ou à créer, avec l’appui du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi (BOCS).
Il a exhorté chaque Ministre à veiller à l’exigence de travailler en mode intersectoriel, dans une logique de résolution des problèmes et d’exécution accélérée des programmes et projets.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines a fait une présentation sur le réseau gazier du Sénégal ; ·
Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait une communication sur l’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité ; ·
Le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a fait une communication sur le Programme national d’accès au Logement et de Rénovation urbaine ; ·
Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point de la campagne de commercialisation de l’arachide.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :
· Monsieur El Hadji Mady FAYE, Ingénieur des Pêches et de l’Aquaculture, matricule de solde n° 689 569/A, est nommé Directeur des Industries de Transformation de la Pêche (DITP), au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Abdoulaye DIOUF, Enseignant-chercheur en Transformation des produits halieutiques, matricule de solde n° 615 677/D, précédemment Directeur des Industries de Transformation de la Pêche (DITP), est nommé Directeur de l’Ecole nationale de 4 Formation maritime (ENFM), au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, poste vacant.
Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
· Monsieur Alioune Badara KANDJI, Professeur titulaire de littérature anglaise, matricule de solde n° 603 329/A, est nommé Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, poste vacant.
Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : ·
Madame Fatoumata Binetou Rassoul CORREA, Conseiller des Affaires étrangères principal de classe exceptionnelle, matricule de Solde n° 604 132/J, précédemment Ambassadeur du Sénégal à Lisbonne, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la transition, Chef de l’Etat de la République du Mali, en remplacement de Monsieur Moustapha NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Mouhamadou SARR, Conseiller des Affaires étrangères principal, matricule de solde n° 616 314/E, précédemment Conseiller technique au ministère de l’intégration africaine et des affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat de la République du Niger, en remplacement de Monsieur Abdou Khadir AGNE.
Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités :
· Monsieur Pape Aly BADJI, Enseignant est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Monsieur Boubacar CAMARA. Au titre du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines :
· Madame Fatou Mbow LY, Ingénieur en génie électrique, précédemment Directeur principal Équipement de la Société nationale d’électricité (SENELEC), est nommée Directeur général de l’Energie ;
· Monsieur Papa Samba BA, Ingénieur pétrolier, matricule de solde n° 740089/H, précédemment Directeur des Hydrocarbures, est nommé Directeur général du Contrôle et du Suivi des Opérations ; 5
· Monsieur Talla GUEYE, Ingénieur pétrolier, est nommé Directeur général de PETROSEN Exploration et Production en remplacement de Monsieur Thierno Seydou LY, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Lamine DIOUF, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 674 982, précédemment Directeur du contrôle et de la surveillance des opérations minières à la Direction générale des mines est nommé Directeur du contrôle et de la surveillance des opérations minières à la Direction générale du Contrôle et du Suivi des Opérations ;
· Monsieur Ibrahima NOBA, Ingénieur pétrolier, précédemment Conseiller technique du Directeur général de PETROSEN Exploration et Production, est nommé Directeur Exploration et Production à la Direction générale des Hydrocarbures ;
· Monsieur Babacar CISSE, Juriste et expert de l’aval pétrolier, précédemment Directeur des Hydrocarbures de la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie, est nommé Directeur de l’Approvisionnement, Transformation et Distribution à la Direction générale des Hydrocarbures ;
· Madame Yaye Catherine DIOP, Ingénieur énergéticien, précédemment Chef de la Cellule Transition énergétique, est nommée Directeur de la Transition énergétique à la Direction générale de l’Energie ;
· Madame Aminata Seck NDAO, Juriste, matricule de solde n° 740 807/K, précédemment Directeur de la Réglementation, de la Production Minière et des Statistiques, est nommée Directeur de la Stratégie et de la Réglementation ;
· Madame Fatou Thiam SOW, Ingénieur statisticien, matricule de solde n° 617 898/E, précédemment Directeur de la Planification, des Etudes et du Système d’information énergétique, est nommée Directeur de la Planification, des Etudes et du Suivi évaluation ;
· Monsieur Fodé NDAO, Expert juriste, précédemment Chef de la Cellule des Affaires juridiques, est nommé Chef de l’Unité d’Exécution et de Gestion du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz dénommée « GES-PETROGAZ » en remplacement de Monsieur Philippe Bacoumba FAYE, appelé à d’autres fonctions ;
· Monsieur Saliou SAMB, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 670 434, précédemment Directeur de la Géologie est nommé Directeur de la Géologie à la Direction générale des Mines et de la Géologie ;
· Madame Yandé FAYE, Géologue, matricule de solde n° 725 874/E, précédemment Chef de Division des titres miniers à la Direction des Mines, est nommée Directeur des Mines et Carrières à la Direction générale des Mines et de la Géologie ;
· Madame Mbène Niang MBAYE, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 700037/C, précédemment Chef de Division des programmes et de la documentation à la Direction des Carrières, est nommée Directeur du Cadastre minier à la Direction générale des Mines et de la Géologie ;
· Madame Salimata BA, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 700 906/H, précédemment Agent au Service régional des Mines et de la Géologie de Thiès, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Dakar ;
· Monsieur Abdoulaye DIOP, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 670661/B, précédemment chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Thiès, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Thiès ;
· Monsieur Pascal Mangue FAYE, Géologue, matricule de solde n° 752 006/B, précédemment agent à la Direction des Carrières, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Kolda ;
· Monsieur Alioune SALL, Géologue, matricule de solde n° 724419/C, précédemment Chef de Division et de Suivi des programmes à la Direction de l’Exploitation minière artisanale et à Petite échelle, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Louga ;
· Monsieur Abdoul Diéry DIALLO, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 700 067/F, précédemment Chef de Service régional de Matam, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Tambacounda ;
· Monsieur Amath BODIAN, Géologue, géophysicien et data analyste, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Diourbel ;
· Monsieur Daniel Ngor NGOM, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 726 647/B, précédemment Chef de Service régional de Kolda, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Ziguinchor ;
· Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane FALL, Géologue, matricule de solde n° 664 022/D, précédemment Agent chargé du Suivi des projets Géo-sites à la Direction de la Géologie est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Kaffrine ;
· Monsieur El Hadji Omar DIOUF, Géographe-environnementaliste, matricule de solde n° 760856/H, précédemment Agent à la Direction des Carrières, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Sédhiou ;
· Monsieur Ousmane BALDE, Géologue, matricule de solde n° 700 022/G, précédemment Chef de Service régional des Mines et de la Géologie de Tambacounda, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Kaolack ;
· Monsieur El Hadji Amadou Makhtar DIAGNE, Ingénieur géologue, matricule de solde n° 724 421/F, précédemment Chef de division à la Direction de la Géologie, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Kédougou ;
-Monsieur Ibrahima BA, Géologue, matricule de solde n° 700 004/C, précédemment Chef de Service Régional des Mines et de la Géologie de Kédougou, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Matam ; ·
-Monsieur Oumar YALLY, Géologue, matricule de solde n° 724 421/F, précédemment Agent à la Direction du Contrôle et du suivi des opérations minières, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Saint-Louis ;
· Monsieur Gane THIAO, Géologue, précédemment Chef de Division à la Direction de la Géologie, est nommé Directeur régional de l’Energie et des Mines de Fatick.
Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce :
· Madame Aminata KANE, Commissaire aux enquêtes économiques, matricule de solde n° 653 030/G, est nommée Inspecteur technique au Ministère de l’Industrie et du Commerce ; ·
-Monsieur Arona BA, Economiste principal, matricule de solde n° 638 007/D, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Industrie et du Commerce.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :
· Monsieur Cheikh Tidiane LY, Economiste, matricule de solde n° 709 190/X, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;
· Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Gestionnaire des Ressources humaines, matricule de solde n° 672 862/C, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;
· Monsieur Abdourahmane BALDE, Titulaire d’un MBA en Administration et Gestion, matricule de solde n° 646 163/J, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;
· Monsieur Bounama GUEYE, juriste, spécialiste en Contentieux des affaires, matricule de solde n° 726 202/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE
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LA CHARGE UNIVERSALISTE DE HAMIDOU ANNE
« Est Sénégalais qui se sent Sénégalais », affirme le politologue, à rebours des courants nationalistes qui gagnent du terrain dans le pays. Son plaidoyer pour une identité ouverte transcendent les considérations de nationalité
Dans un contexte de débats identitaires croissants au Sénégal, le politologue Hamidou Anne a livré sa vision de la sénégalité lors de son passage dans l'émission "BL" animée par Pape Alioune Sarr dimanche 2 mars.
"Je considère que toute personne, où qu'elle soit, si elle se sent sénégalaise, elle a le droit d'avoir la nationalité sénégalaise. Le Sénégal doit être une terre ouverte à tous les apports fécondants du monde", a déclaré l'intellectuel, se définissant comme "internationaliste, pour ne pas dire universaliste".
Face aux discours souverainistes qui gagnent du terrain, notamment parmi les jeunes, Hamidou Anne a rappelé les fondamentaux : "Le Sénégal est souverain depuis le 4 avril 1960. Nous avons un territoire sur 200 000 km², un peuple métissé à l'intérieur de nos frontières et un système de gouvernement qui n'a jamais eu de discontinuité depuis 1960."
Mais il a surtout dénoncé ce qu'il considère comme une incohérence majeure : "La première souveraineté, c'est la souveraineté populaire, c'est la souveraineté du peuple à se choisir lui-même ses propres dirigeants. Quand on est dans une forme de négation perpétuelle de la souveraineté du peuple qui n'a pas le droit de voter, dont certains intellectuels, activistes, démocrates sont emprisonnés dès qu'ils ont un avis différent, on est mal placé pour parler de souveraineté."
S'inspirant du philosophe Souleymane Bachir Diagne, le politologue a défendu un universalisme de la rencontre : "Un universalisme vraiment universel, un universel de la rencontre où, dans ce rendez-vous du donner et du recevoir, chacun apporte ce qu'il a."
LA BCEAO MAINTIENT À 3,5% SON PRINCIPAL TAUX DIRECTEUR
‘’Cette décision résulte de l’analyse de l’activité économique, de l’évolution des prix et de la situation extérieure de l’Union économique et monétaire Ouest africaine’’ (UEMOA), a déclaré le gouverneur de la BCEAO, l’Ivoirien Jean Claude Kassi Brou.
Dakar, 5 mars (APS) – Le comité de politique monétaire de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé, à l’issue de sa réunion tenue le 5 mars, de maintenir le principal taux directeur auquel la Banque centrale prête ses ressources aux banques à 3,5% et le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal en vigueur depuis le 16 décembre 2023 à 5,5%, a-t-on appris auprès de l’institution bancaire sous-régionale.
‘’Cette décision résulte de l’analyse de l’activité économique, de l’évolution des prix et de la situation extérieure de l’Union économique et monétaire Ouest africaine’’ (UEMOA), a déclaré le gouverneur de la BCEAO, l’Ivoirien Jean Claude Kassi Brou.
Il s’exprimait au cours d’un point de presse à l’issue de la première réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM).
‘’L’activité économique de l’Union demeure dynamique avec une progression du produit intérieur brut de 7% au 4ème trimestre 2024, après 5,8% le trimestre précédent’’, a expliqué M. Brou.
‘’Pour l’année 2024, a-t-il fait savoir, la hausse du produit intérieur brut (PIB) réel de l’Union est estimée à 6,2% après 5,3% en 2023 et devrait ressortir à 6,3% en 2025’’.
‘’Cette croissance est portée par l’ensemble des secteurs, notamment les ceux extractifs, manufacturiers et agricoles’’, a-t-il fait savoir, relevant que ‘’l’activité économique a bénéficié d’un financement approprié’’.
Selon lui, ‘’les crédits bancaires au secteur privé se sont accrus de 6,3% en glissement annuel en fin décembre 2024 contre une hausse de 5,8% à fin septembre 2024’’.
Le gouverneur indique que ‘’cette tendance devrait se poursuivre en 2025 avec une augmentation de 8,6%’’.
‘’Au 4ème trimestre 2024, le taux d’inflation s’est établi à 2,9% après 4,1% le trimestre précédent et la détente des prix a été favorisée par la baisse des coûts de produits alimentaires et énergétiques importés’’, a-t-il détaillé.
Il a signalé que ‘’les meilleures récoltes de la campagne vivrière 2024-2025 ont également contribué à réduire les pressions sur les prix’’.
Selon les prévisions, l’inflation devrait se situer à 2,7% en 2025 après 3,5% en 2024, a signalé Jean Claude Kassi Brou.
Des risques à prévoir
Le gouverneur de la BCEAO a dit que ‘’les risques d’une résurgence de pression sur les prix et les vies restent, en raison notamment de la persistance de la situation sécuritaire dans la sous-région et de l’effet du changement climatique’’.
Selon lui, cette situation, ‘’ainsi que l’impact des tensions géopolitiques et commerciales à l’échelle mondiale sur les prix mondiaux des produits énergétiques et alimentaires, pourraient réduire la production vivrière’’.
Il a aussi souligné que ‘’la situation extérieure de l’Union s’est améliorée sur la récente période en relation avec la hausse des prix des produits exportés, les ventes d’hydrocarbures à l’étranger et la mobilisation des ressources extérieures par les États membres’’.
Jean Claude Kassi Brou a rassuré que ‘’le comité de politique monétaire continuera de suivre au cours des prochains mois l’évolution de l’inflation ainsi que la situation économique financière et monétaire’’.
‘’Il prendra, selon lui, si nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire et financière de l’Union’’.
LES CONDUCTEURS DE MOTOS RÉCLAMENT UN DÉLAI SUPPLÉMENTAIRE
À l’approche de la date butoir du 13 mars 2025, ils pointent du doigt les lenteurs administratives et le manque de centres dédiés, appelant les autorités à faciliter le processus pour éviter des sanctions injustes.
Les trois mois accordés pour l’immatriculation des deux-roues prennent fin le 13 mars 2025. À quelques jours de l’échéance, les conducteurs lancent un appel aux autorités pour prolonger le délai.
Sur les ondes de la RFM, Mamadou Ndiaye, président de la Fédération nationale des motos tiak-tiak, invite les autorités à accorder un délai supplémentaire afin de permettre à ceux qui n’ont pas encore immatriculé leurs motos de le faire.
Il déplore les lenteurs observées dans la campagne d’immatriculation, attribuées au manque de rigueur des équipes techniques et à l’insuffisance des centres dédiés.
Dans le même élan, son collègue Ansoumana Badji, président de l’Union nationale des conducteurs de motos, exhorte les équipes techniques chargées des opérations à faire preuve de plus de rigueur, conformément à la volonté des autorités de réglementer le secteur.