Avant-hier, l’ancien directeur du Cadastre a été entendu pendant près de 8 tours l’horloge par la Crei. Si Tahibou Ndiaye est resté constant dans ses dénégations, il est à craindre une nouvelle délégation judiciaire, pour trouver réponse aux multiples questions qui restent encore un suspense.
Après son inculpation par le juge Cheikh Bèye, l’ancien directeur du Cadastre, Tahibou Ndiaye, a été entendu, avant-hier, dans le fond par la Commission d’instruction (Ci) de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Une audition qui a débuté le matin vers les coups de 11 heures pour prendre fin à 19 heures, soit 8 tours d’horloge, pendant lesquels l’affaire Tahibou Ndiaye a été passée au peigne fin
Si les auditions de la femme de l’ancien directeur du Cadastre et de ses deux enfants adoptifs ont duré 3 heures, Tahibou Ndiaye qui est poursuivi pour le délit d'enrichissement illicite et qui devait, lors de cette audition au fond, prouver la provenance de sa fortune estimée à quelque 8 milliards de francs Cfa, a beaucoup plus duré devant les juges de la Crei. Et lors de cette audition, Tahibou Ndiaye est resté constant dans ses dénégations en soulignant avoir gagné licitement tous les biens inscrits en son nom. Mais, il faut dire que la grande nébuleuse dans cette affaire reste le rôle qu’a joué le propriétaire du restaurant «Le Patio»
En effet, durant l'enquête de la Section de recherches de la gendarmerie, le nom du Franco- sénégalais Jean Hugues Moneron est revenu sur la table à maintes reprises. Dans un premier temps, le nom de ce dernier a été soulevé dans l'achat et la cession d'une voiture Mercedes d'une valeur de plusieurs dizaines de millions cédée à Tahibou Ndiaye. Dans quelles conditions ? Mystère et boule de gomme.
Quoi qu’il en soit, il faut souligner que ce Français naturalisé Sénégalais, selon l’enquête, aurait bénéficié de plusieurs hectares de terre dans la zone du Lac Rose, équivalant à des centaines de millions. Pour les enquêteurs, sa proximité avec Sindiely Wade, fille de l'ancien Président (ils partagent la passion des rallyes), aurait beaucoup joué pour l'obtention de ces terres. A moins, comme le pensent les enquêteurs, Jean Hugues ne soit tout bonnement un homme de paille ou un complice ?
Toujours est-il que cette nouvelle donne dans ce dossier prouve, d’après les enquêteurs, la collusion entre certains hauts responsables de l'administration publique et de nombreux étrangers qui se sont retrouvés, ces 12 dernières années, à la tête de grosses fortunes et d'un parc foncier qui ferait rougir n'importe quel propriétaire terrien de ce pays.
Une nouvelle délégation judiciaire en faveur de la Section de recherches ou de la Division des investigations criminelles (Dic) pour avoir la réponse à ces multiples questions, plane désormais sur ce dossier qui n'en finit pas de connaître des rebondissements.
«LES SCORES (NULS) SE REPETENT, LES JOUEURS ET L’ENTRAINEUR ONT PRIS CONSCIENCE DE CELA»
Le match nul entre le Sénégal et le Burkina Faso du mercredi dernier a été une déception pour Me Senghor et Cie de la délégation sénégalaise. «On a eu beaucoup d’occasions qu’on n’a pas pu concrétiser. Et après le match, il y avait une grande déception. Une déception qui était partagée avec les joueurs. Ils étaient même plus affectés. Je les ai vus», a déclaré le président de la fédération hier en marge de la signature du partenariat entre la FSF et le groupe Ccbm.
Et Me Senghor d’ajouter à propos de cette série de matchs nuls lors de la quasi-totalité des sorties des lions sous Giresse, que les concernés ont pris maintenant la pleine mesure du défi qui les attend. «Les scores (matchs nuls) se répètent. Mais les joueurs et l’entraîneur ont pris conscience de cela et je pense que lors des prochaines sortie tout sera mis en œuvre pour que les correctifs nécessaires puissent se faire», soutient-il.
«IL FAUT TRANSFORMER CETTE INVINCIBILITE EN VICTOIRE»
Toutefois il ne veut pas être alarmiste. S’agissant du Burkina, il souligne que les Lions jouaient contre «la 2ème équipe de la Can 2013». Donc l’adversaire était de taille pour les Lions qui n’étaient même pas à la compétition. En outre, il soutient que notre équipe est encore en construction et a eu la malchance de jouer ses matchs loin de son public. «C’est une équipe qui se construit et je pense que dans l’avenir les résultats seront là. A la décharge des joueurs, nous avons joué tous nos matchs à l’extérieur. (…). Ce qui est intéressant, c’est que nous parvenons à chaque fois à mener au score à l’extérieur et à ne pas perdre.
Maintenant il faut transformer cette invincibilité en victoire », souhaite-t-il. En 10 sorties, Giresse et ses hommes ont fait 7 fois match nul. Peut-être que la victoire sourira aux lions dimanche. En effet, après le Burkina, les Lions jouent un second match contre le Kosovo. Ce sera dimanche à Genève où Giresse et ses hommes se préparent depuis jeudi.
PARTENARIAT - Ccbm met 300 millions dans les caisses de la FSF
La fédération de football a signé hier un nouveau partenariat. L’équipe de Me Senghor va recevoir 300 millions de CCBM dans une durée de 3 ans. Le partenariat signé hier comporte un volet matériel et un volet financier. La société concessionnaire de véhicules de marque a doté la FSF de 4 voitures. Le reste sera donné en liquide sur trois ans. Pour le patron de CCBM Serigne Mboup, ce geste est «tout à fait naturel» quand on sait que son entreprise cultive les «valeurs de citoyenneté et de patriotisme» qui font qu’elle apporte son soutien à plusieurs secteurs de la vie nationale. Pour sa part, Me Augustin Senghor «mesure à sa juste valeur le geste de CCBM engagée avec les lions depuis longtemps». La satisfaction du président de la FSF est d’autant plus grande que «c’est une entreprise 100% sénégalaise, qui a des valeurs sénégalaises, reposant sur le patriotisme économique», qui a répondu à l’appel en venant au secours de l’instance de gestion du football.
D’après une étude sur ‘’les impacts intergénérationnels des chocs sur la pauvreté des ménages : cas des inondations, incendies, pertes de récoltes’’, ces chocs ont une forte incidence sur la pauvreté au Sénégal. plus les individus subissent ces sinistres, plus leur propension à rester pauvres augmente. il est constaté que 6 ménages sénégalais sur 10 sont pauvres ou vulnérables et 55% des individus de toute génération ayant subi ces chocs sont pauvres.
Les sinistres (inondations, incendies…) ont une forte incidence sur la trajectoire de la pauvreté au Sénégal. D’après les résultats de l’étude des «impacts intergénérationnels des chocs sur la pauvreté des ménages au Sénégal : cas des inondations, incendie, perte de récoltes», 55% des individus ayant subi ces chocs sont pauvres.
Selon l’étude réalisée par le Dr Latyr Dramani économètre, Dr Rokhaya Cissé sociologue et le Pr Abdou Salam Sall sociologue pour le laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes) de l’Ifan, «dès l’instant où on connaît un sinistre, on a plus de chance d’être pauvre». Il est noté que la propension de temps passé en pauvreté des sinistrés (65%) est supérieure à celle que les non sinistrés passent dans la pauvreté (55%).
Cela fait qu’au Sénégal, à cause de ces chocs 6 ménages sur 10 sont pauvres ou vulnérables. De plus, sur 6 ménages dans la catégorie pauvre, 4 ménages sont pauvres et 2 sont très vulnérables à tout choc économique, sanitaire et écologique. Les incendies, la perte de récoltes, les maladies liées aux changements climatiques accentuent la pauvreté et font passer plus de temps dans la pauvreté aux sinistrés qu’aux non sinistrés.
C’est ainsi que l’étude révèle que 35% des individus qui étaient malades pendant l’enfance sont dans une situation de pauvreté chronique, 29% dans une situation de pauvreté transitoire et 20% des pauvres chroniques pendant l’enfance le demeurent durant leur jeunesse ; 53% des adultes qui ont connu une maladie dans leur enfance et qui étaient dans une situation de pauvreté chronique sont aussi restés pauvres et ont un fort risque de le rester jusqu’à leur vieillesse.
LES PAUVRES RESISTENT MOINS AUX CHOCS
Le constat est fait que les pauvres sont moins résistants aux chocs que les personnes aisées, car ils n’ont pas de moyens de production pour refaire surface. Face à cette situation, ils initient des stratégies de survie impliquant l’endettement, la vente de biens ou la suppression de l’éducation de leurs enfants. L’enquête établit aussi que la jeune génération continue d’être la plus exposée aux chocs et à la pauvreté.
Toutefois, les jeunes restent exposés davantage à la pauvreté transitoire qu’à la pauvreté chronique qu’on peut observer chez les générations les plus anciennes. Dans un contexte de crises multiples, les jeunes générations développent davantage des moyens de résilience et se remettent plus rapidement des chocs que les anciennes générations.
Pour lutter efficacement contre cette pauvreté, les chercheurs recommandent de mettre en place des politiques de développement qui prennent en compte les différentes générations, de réhabiliter les fonds de solidarité en replaçant l’Etat dans sa fonction de régulateur, de protecteur des groupes vulnérables pour éviter de nouvelles expositions aux chocs ; de trouver des mesures et des aides qui soient spécifiques et destinées aux sinistrés pour éviter leur basculement et leur maintien dans la pauvreté. Il est recommandé aussi de mettre l’accent sur l’environnement écologique afin de limiter la récurrence des chocs liés aux changements climatiques et de réaliser des politiques cohérentes pour l’insertion des jeunes, en valorisant le potentiel de créativité pour briser le cercle vicieux de la pauvreté.
LES JEUNES PASSENT EN REVUE LES LACUNES DE TOUSSAINT MANGA ET DEBALLENT
Les jeunes du pds clament tout haut leur opposition au parachutage de toussaint manga au poste de secrétaire général de l’ujtl. les griefs ne manquent pas : incapacité à diriger la structure, léthargie, mollesse dans la prise en charge des batailles…, tout y passe. last but not least, ils fustigent son manque d’engagement. pour les élections locales, accusent-ils, toussaint manga ne figurerait sur aucune liste. Que ce soit à oussouye (sa base) ou à Ziguinchor où il a transféré en catimini son vote, le secrétaire général national de l’ujtl n’est investi sur aucune liste.
La décision du Pape du Sopi de rentrer au bercail ne sera pas finalement ressentie que par le pouvoir en place. Même si on fait semblant de garder une certaine cohésion pour affronter le camp d’en face, la réalité est que le Parti de Me Wade, surtout en ce qui concerne sa branche jeune, fonce droit vers l’implosion.
Son nouveau secrétaire général est en effet contesté de toutes parts. Ses «frères» de parti qui nous ont contactés étalent de nombreux griefs contre lui.
Avec ces élections locales d’une importance capitale, Toussaint Manga, accuse-t-il, ne figure sur aucune liste. Que ce soit à Oussouye où il milite ou à Ziguinchor qu’il a choisi finalement comme son lieu de vote, il ne figure sur aucune liste communale ou départementale. Depuis qu’il est à la tête de l’Ujtl, affirment ses détracteurs, rien n’a fondamentalement évolué. Il n’y a eu de sa part aucune action majeure allant dans le sens de l’animation et de la mobilisation des jeunes pour prendre en charge les batailles du parti.
L’Union des jeunesses travaillistes libérales pour laquelle la plupart ont versé sang et eau, n’existe même plus. «La plupart des jeunes du parti ne sont pas d’accord sur sa façon de manager. Sincèrement, on ne comprend pas pourquoi le parti, le secrétaire général national du parti continue à le maintenir à la tête de la structure», s’est plaint un des jeunes qui révèle que de parmi tous les jeunes qui composent le bureau,
Toussaint Manga est le seul à être illégitime. «Dans le groupe, il est le seul à être coopté. Tous les autres ont été élus au sortir des renouvellements de nos instances. Ils ont gagné dans leurs départements respectifs avant de pouvoir gagner leurs places dans le saint des saints», laisse entendre notre interlocuteur qui ajoute que «c’est la première fois» que le secrétaire général national des jeunes ne participe pas à des compétitions nationales.
A Oussouye qui est supposé être sa base, accusent les jeunes du Pds, il n’a pas été investi. Que ce soit au niveau communal ou au niveau départemental, il ne figure sur aucune liste. C’est aussi ce qui lui est arrivé à Ziguinchor où il a décidé en catimini de voter, en changeant de lieu de vote. Là-bas aussi, informent les mêmes sources, aucune liste n’a accepté de l’investir.
Toussaint Manga que nous avons joint au téléphone pour avoir sa version n’a pas jugé utile d’apporter des réponses. «Je ne vais pas répondre. Je ne me prononce pas parce que j’ai un travail à faire. Le Parti m’a confié un travail et je suis en train de l’accomplir. Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent, je ne vais pas continuer à alimenter la polémique», a-t-il répliqué.
«NOUS EXIGEONS DU PR SANKHARE DES EXCUSES PUBLIQUES A TOUTE LA OUMA ISLAMIQUE»
L’organisation islamique Jamra a vivement protesté contre les propos du Pr Oumar Sankharé contenus dans son ouvrage à polémique : «Le Coran et la culture grecque». Joint au téléphone, le vice-président de l’organisation islamique Jamra Mame Makhtar Guèye a exprimé ses regrets de voir «un proche collaborateur du président fondateur de Jamra Abdou Latif Guèye se laisser aller à de tels délires qui portent atteinte à la substance même de la foi».
Ayant toujours porté très haut par delà tout la sounna et la haute considération pour le Prophète de l’Islam et ses enseignements, l’Ong s’est fait le devoir de rappeler à l’ordre du Pr Sankharé. «Pour se racheter, nous exigeons qu’il présente des excuses publiques à toute la Ouma islamique, pas seulement au musulmans sénégalais», a martelé Mame Makhtar Guèye.
Et d’ajouter : «pour l’intérêt de la Nation et par souci de la préservation de la cohésion nationale, nous lui demandons fraternellement de retirer de la vente ce livre à polémique».
Aussi, pour boucler la boucle, il lui interdit d’associer le nom «du vénéré Abdoul Aziz Sy Dabakh avec celui du philosophe grec Platon».
Néanmoins, Jamra reconnaît et rappelle que le Professeur Oumar Sankharé a été d’un précieux concours pour le fondateur de Jamra feu Abdou Latif Guèye lors de la rédaction de son premier essai «Le tunnel de lumière». «De manière bénévole, il avait corrigé les écarts grammaticaux et syntaxiques inhérents à toute oeuvre et a passé des nuits blanches avec nous», se souvient- il.
Le professeur Sankharé a soutenu dans une interview que le Prophète de l’islam était un lettré et que le Coran est imprégné de culture grecque. Il a également souligné entre autres que le «voyage nocturne ne figure nullement dans le Coran», que le Livre sacré des musulmans renferme des fautes avant d’attribuer des propos à Serigne Abdoul Aziz Sy qui aurait reconnu que Platon est un prophète de Dieu.
SANKHARE CHERCHE A ETRE MARTYRISE PAR LES MUSULMANS SENEGALAIS POUR OBTENIR UN STATUT DE REFUGIE EN FRANCE
Absent de l’espace politique depuis son départ du gouvernement avec la chute du président Wade, l’ancien ministre chargé des questions religieuses brise le silence. dans cet entretien, Bamba Ndiaye cogne sur le pr Sankharé, auteur l’ouvrage controversé «le coran et la culture grecque», se lave à grande eau dans son dossier de trafic de visa et raconte son compagnonnage avec me Abdoulaye Wade
Las : dans la réplique au professeur sankharé à propos de son livre «le coran et la culture grecque», pourquoi avez vous été très dur?
Bamba Ndiaye : Je ne pense pas que ma réponse soit dure. Elle a été à la mesure des propos de Sankharé. Je rappelle que c’est luimême qui a utilisé le mot «ineptie » contre les oulémas de la sounna dans son livre, parce que j’ai lu le livre et j’ai écouté l’entretien qu’il a eu avec Monsieur Sada Kane sur la 2stv. C’est après ça que j’ai écrit ma réponse. C’était donc à la mesure de ses propos. J’ai même été indulgent par rapport à ses propos.
Il dit qu’il pose un débat d’idées en affirmant que ce qu’il a vu chez parménide et platon, c’est ce qu’il a vu dans le coran.
Moi je lui ai répondu sur ce terrain. J’ai vu sa réponse où il essaie de banaliser. Il sait que je le trouverai sur ce terrain d’idées. J’ai lu tout le livre, j’y ai vu trop de détails et j’ai pris des points centraux. J’ai trouvé deux axes essentiels sur lesquels tournent les débats : «le Prophète est lettré et le Coran n’est pas révélé mais inspiré». Ces deux points son fondamentaux. Pour le premier cas, il dit que nous avons mal traduit l’expression «Nabiyuu umiiyu» par prophète illettré, alors que la traduction exacte devait être : prophète de la communauté. Il dévoile ainsi son ignorance des textes arabes parce que s’agissant de la communauté «Al oumatou», l’adjectif ne serait pas ummiyun mais oumatiyuun. Il montre qu’il ne connaît pas l’arabe. Il cite le Professeur Ives Marqué. Moi j’ai fait le département arabe de la première année jusqu’à la maîtrise. Il a parlé du professeur Abdoul Aziz Kébé qui est mon condisciple de la première année à l’année de maîtrise. Abdoul Aziz Kébé peut lui dire qui je suis. Moi au département arabe, tout le monde sait que je faisais partie des meilleurs. Mes condisciples peuvent en témoigner. Ives Marqué a été mon chef de département et mon professeur pendant quatre ans, je le connais mieux que lui et Ives Marqué sait que je maîtrise l’arabe mieux que lui-même, le chef de département. Pour dire que Sankharé ne maîtrise pas l’arabe. J’ai même demandé à la 2Stv d’organiser un débat en arabe ou en français. Je sais qu’il ne peut pas tenir un débat en arabe. Mais je suis prêt pour un débat en français ou en wolof.
Peut être qu’il considère que vous êtes un «ndongol daara»…
Parce qu’il ignore et il ne me connaît pas. Je suis sorti de l’université comme lui. J’ai fait le département comme lui et même mieux que lui. Il n’a qu’à se renseigner. Ça montre son ignorance ou sa mauvaise foi. Je ne veux pas parler de mauvaise foi parce que ce serait grave.
Il a cité l’exemple «maa manhaka an la tasdjuda» pour dire qu’il y a une faute dans le coran, notamment l’emploi de «ma et de laa» qui marquent la négation en arabe. est-ce défendable ?
Mais non ! Là aussi c’est parce qu’il ne comprend pas l’arabe. En vérité, il a plagié Youssef Sédikh qui a été obligé de quitter la Tunisie en 1992. Parce qu’il a raconté des inepties sur le Coran et sur l’islam. Les Tunisiens ont sorti des fatwa pour l’obliger à sortir du pays. J’ai entendu que lui aussi cherche à être martyrisé par les musulmans sénégalais pour pouvoir obtenir le statut de réfugié en France. Nous savons tous qu’il avait des problèmes de visa en France. Mais «maa manhaka an la tasdjuda», c’est correct. Vous savez, quand on étudie la grammaire arabe, on tire les exemples du Coran. Parce que les Arabes considèrent que le Coran est le meilleur style pour illustrer la Grammaire de la langue arabe. On est parti du langage coranique qui est un arabe Quraychite pur, pour le donner en exemple de la meilleure expression arabe. Il ne connaît pas l’arabe.
Parlant de Sédikh, il dit que ce dernier vivait déjà en France et qu’il a même obtenu le grand prix du président de la république de Tunisie.
Quel président de la République ? Justement, les musulmans avaient des problèmes avec le même
Président. C’était au temps de la laïcité et les musulmans se sont élevés contre cela et il a eu des débats avec eux. Et le dernier qui lui a valu la fatwa, c’est quand il a voulu sortir le Coran en bandes dessinées en 1992.
Qu’en est-il des similitudes trouvées entre le coran et la culture grecque?
C’est là qu’il fait des erreurs graves. J’ai parlé de rupture historique. Parce que lui, il prouve que les Grecs ne sont pas les initiateurs de la culture universelle. Je lui ai dit que Cheikh Anta Diop a bien montré que Thales et Pythagore qu’il cite dans son livre sont allés s’initier en Égypte. Alors donc, il y a des civilisations qui précédent les Grecs. Le Coran traite de trois thèmes : le récit des peuples qui ont précédé, les anticipations sur le futur et le jugement de nos différends. Le Coran a dit qu’il raconte l’histoire des peuples passés. Il parle de tous les peuples. C’est un discours universel. Il peut donc y avoir des similitudes ou ressemblances entre un récit grec, égyptien ou chinois et ce qui se trouve dans le Coran. Maurice Bécaye, un scientifique, a montré les similitudes qu’il y a entre les énoncés coraniques et les vérités scientifiques, mais ça ne nous amène pas à dire que le Coran est la science pure. Donc quand il y a des faits réels, ils peuvent recouper avec ce que raconte le Coran. Allah a dit au Prophète Mohamed (Psl) qu’il a fait descendre pour confirmer les livres qui l’ont précédé le Coran, mais en apportant un plus. Le Coran ne dit pas que les récits grecs et autres étaient faux, ça peut être une réalité et le Coran peut reprendre cette même réalité autrement. C’est cela la différence. J’ai compris que cette nuance-là lui échappe. En vérité, dans son livre, il n’a pas eu de démarche scientifique. Je peux ne pas être d’accord avec Cheikh Anta Diop sur certaines de ses thèses, mais il a des démarches scientifiques. Tout le contraire de Sankharé, car il n’est pas arabisant comme il le prétend. Il ne sait rien de l’arabe. Un scientifique qui se respecte ne sort pas de son domaine pour entrer dans un domaine qu’il ne maîtrise pas. Ça le rend ridicule. Il devient ridicule avec ce livre.
Il a évoqué votre dossier pendant en justice pour dire que vous avez d’autres problèmes à régler. concrètement, qu’est-ce qui s’est passé avec cette affaire de visa dans laquelle votre nom est cité ?
(Rire). C’est une excellente occasion pour moi de parler de cette affaire de visa que votre journal a bien relayée en l’écrivant mal. Ma famille m’avait demandé de répondre, mais comme le procès est en cours, je préfère attendre la fin pour que les gens comprennent de quoi il s’agit. Pour ce qui des Ong, Sankharé raconte des contrevérités. Dieu seul sait que je n’ai jamais eu une affaire de visa. J’ai travaillé dans les Ong pendant presque 13 ans de 1984 à 1993. J’ai été directeur général de plusieurs organisations dont l’Organisation islamique internationale de secours, la branche de l’Ong saoudienne, mais je n’ai jamais eu de problèmes. Je n’avais aucun contact avec le pouvoir pour avoir un passeport diplomatique. Je n’en avais même pas. C’était au temps du Ps et tout le monde savait que j’étais opposant au Ps. Je n’ai jamais eu de problème de visa ou de passeport diplomatique.
Quid de l’affaire du visa qui a défrayé la chronique ?
Dans cette affaire, il s’agit d’un monsieur qui a réclamé à un de mes frères et à un policier qui est un parent à moi de l’argent. Il a dit qu’il leur a remis de l’argent pour un visa parce qu’ils lui auraient dit que je suis ministre et que je pouvais lui trouver un visa. La police ne m’a jamais convoqué. Pourtant je suis allé là-bas. Parce qu’ils ont convoqué ce frère-là. Quand mon frère m’en a parlé, je suis allé rétablir la vérité. Ils m’ont dit que le plaignant a dit qu’il m’a remis de l’argent par l’intermédiaire de mon frère et d’un policier que je n’ai même pas trouvé là-bas. Mon frère a dit qu’il ne m’a jamais remis de l’argent. A partir de ce moment, je n’avais plus à parler. Quant au policier, ils disent qu’ils ne l’ont pas vu. On a fait un procès verbal qu’on a envoyé au procureur.
Vous n’êtes pas convoqué mais vous avez fait un pv. Comment ça ?
Mais oui je suis allé donner ma version des faits. C’est moi-même qui suis allé. Personne ne m’a convoqué. Plus que ça, le dossier a été envoyé au procureur. Je suis allé deux fois au tribunal. Mon avocat m’a dit : «même si on ne t’a pas envoyé de convocation, il faut aller au tribunal». Je tenais à aller pour que l’affaire soit tirée au clair. La dernière fois que le dossier a été appelé, c‘était le 13 mai dernier par le juge Nouha Camara. Le plaignant par deux fois n’est pas venu.
Est-ce que vous allez donner une suite judiciaire à ces accusations ?
Oui absolument. Je suis allé au tribunal à cause de ça. Je pouvais ne pas y aller. Mais j’y suis allé pour que l’affaire soit tirée au clair. C’est bizarre qu’un plaignant porte plainte et ne se présente pas.
Vous n’avez jamais eu un passé judiciaire ?
Je n’ai jamais eu de problème avec la justice.
Etes-vous engagé politiquement ou avez-vous transhumé ?
Non je ne suis dans aucun parti politique. Vous savez, moi j’ai soutenu Abdoulaye Wade parce que j’étais directeur du Messager qui était un journal qui avait une ligne rédactionnelle très claire : accompagner le gouvernement d’Abdoulaye Wade. J’y ai travaillé en tant qu’employé. Et c’est comme ça que Abdoulaye Wade m’a découvert et peut-être vu mes talents de débatteur, il m’a coopté comme porte-parole. Et j’ai accompli la mission et c’est maintenant terminé. Je suis maintenant beaucoup plus porté à faire des activités islamiques qu’autre chose. Depuis que j’ai quitté, j’ai repris mes activités islamiques. Depuis lors, vous ne m’entendez parler que sur les questions qui ont trait à l’islam.
Eviter le scénario de la dernière Tabaski avec sa pénurie de moutons : c’est le pari que veut relever le ministre de l’Elevage. Au cours du Conseil interministériel tenu hier sur la question, le ministre a appelé à compter sur le cheptel national tout en mettant en œuvre toutes les conditions nécessaires pour accueillir les Maliens et les Mauritaniens.
Pour éviter le scénario de la dernière Tabaski, qui a vu le Sénégal vivre une pénurie importante de moutons, le gouvernement a très tôt pris les choses en main. Un Conseil interministériel de préparation de la Tabaski 2014 s’est ainsi tenu hier, avec deux mois d’avance sur le calendrier habituel. Occasion pour Mme Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage, d’annoncer la volonté des autorités de «compter avant tout sur le cheptel national».
Selon le ministre, l’année dernière, malgré la pénurie à Dakar et dans certaines régions du pays, des moutons sont restés invendus.«Cela veut dire qu’il y a un existant et qu’il faut savoir où se trouve cet existant.»
Elle a annoncé que d’ici deux mois, des recensements exhaustifs permettront de savoir sur quel cheptel le pays peut compter. «Nous avons besoin de 720 000 moutons au Sénégal. En général, près de 300 000 nous viennent de la Mauritanie et du Mali. Et nous sommes en train de prendre les dispositions pour compter sur nous-mêmes», a souligné Mme Ndiaye.
Parmi ces dispositions, un recensement de l’offre. «Nous avons fait un recensement de tous les grands producteurs de moutons du pays pour avoir une idée sur l’offre et faire une bonne planification», souligne le ministre.
Elle ajoute que la principale contrainte évoquée par les éleveurs tourne autour du financement. Aussi pour l’année à venir, des instructions ont été données aux banques et institutions de crédit.
«Nous avons encouragé cette année la libération des crédits en avance par les banques. Elles le faisaient deux ou 3 mois avant la fête, et ça ne favorisait que les opérations ponctuelles. Les vrais éleveurs qui veulent avoir la possibilité de produire n’ont pas un crédit long qui puisse leur permettre d’avoir une bonne production», a informé le ministre.
Mais des efforts seront aussi faits pour continuer à attirer les éleveurs maliens et mauritaniens. Des éleveurs qui, en plus des problèmes dans le Sahel, ont été chassés du pays par les graves problèmes de sécurité qu’ils ont eu à rencontrer dans les différents foirails mis à leur disposition.
C’est ainsi que pour l’année à venir, le ministre de l’Elevage annonce que les mesures sécuritaires seront renforcées et que les mesures habituelles d’abattement des taxes seront reconduites.
Mais au delà de cette fête qui s’an- nonce, l’objectif du gouvernement reste de résoudre de façon définitive la question de l’approvisionne- ment en moutons à travers un programme additionnel d’une durée de 5 ans, et d’un coût de 20 milliards.
Ce programme va cibler la zone sylvopastorale et les régions de Saint- Louis et Matam. «D’ici 5 ans, nous allons tout faire pour combler le gap en produisant. Nous allons aussi développer un bon programme de santé animale.
Et cette année, la vaccination contre la fièvre de la vallée du rift est inscrite dans le calendrier vaccinal», souligne Aminata Mbengue Ndiaye.
Le Sénégal va livrer ce samedi 25 mai, à Genève, un match amical pas comme les autres. Puisque l'adversaire n'est autre que le Kosovo, qui n'est ni reconnu par l'Uefa, ni par la Fifa. Même si l'instance du football mondial, a autorisé des matches amicaux. Ainsi après Haïti (5 mars), la Turquie (21 mai), la sélection kosovare croise le fer avec les «Lions», après avoir débouché 60.000 dollars. Soient 27 millions de F Cfa.
Après Ouagadougou, les «Lions» se sont envolés pour Genève, la capitale suisse où ils affrontent ce samedi 24 mai, l’équipe nationale du Kosovo, non officiellement reconnue ni par la Fifa, ni par l’Uefa, mais autorisée à livrer des matches amicaux sous conditions (voir ailleurs).
Après le désistement du Gabon dont l’actuel président de Fédération de football, a gentiment décliné l’offre de son homologue sénégalais, Me Augustin Senghor, le Sénégal s’est rabattu sur le Burkina Faso, rappelle-t-on. Match soldé par un nul (1-1).
Pour affronter les «Lions», le Kosovo a mis 60.000 dollars, soient 27 millions F Cfa, sur la table, renseigne le directeur de cabinet du ministre des Sports, El Hadji Gorgui Gning.
Les 10.000 dollars seront utilisés par le match-maker (agent organisateur du match) et les 50.000 dollars restent à la disposition de la Fédération sénégalaise de football (FSF) pour les autres frais.
Puisque l’Etat n’entend pas financer ce déplacement des «Lions». Le 3ème sous l’ère Giresse 2, après les matches contre le Mali le 5 mars à Paris et le 21 mai face au Burkina Faso, à Ouagadougou, tous soldés par des nuls (1-1).
D’ailleurs, la dernière victoire des Lions remonte au 7 août 2013 à Marrakech. C’était face à l’Ouganda pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde 2014. C’est la deuxième victoire depuis que Alain Giresse a pris les rênes de l’équipe nationale du Sénégal, le 11 janvier 2013, après le limogeage de Joseph Koto.
La première, c’était face au Libéria, battu à Monrovia (0-2) le 16 juin 2013, contre sept matches nuls d’un but partout.
Face au Kosovo, les «Lions» vont donc livrer leur onzième match avec le technicien français. Le dernier avant les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations (CAN) dont la première journée est prévue les 6, 7 et 8 septembre.
Le Sénégal, rappelle-t-on, partage le groupe G avec l’Egypte, le Tunisie plus le vainqueur entre le Burundi, le Botswana, la République centrafricaine et la Guinée-Bissau.
''CE N’EST QU’APRÈS LES LOCALES QUE LE PRÉSIDENT POURRA BÂTIR UN GRAND PARTI POUR LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE''
AYMÉROU GNINGUE, PCR DE MÉRINA DAKHAR, MEMBRE DE L’APR
Le Président du Conseil rural de Mérina Dakhar est convaincu que ce n’est qu’après les Locales que le président de la République pourra bâtir un grand parti pour la majorité présidentielle. Candidat à sa propre succession, Aymérou Gningue est d’avis qu’«après les élections, on saura qui est qui».
Quel bilan tirez-vous de votre mandat à la tête du Conseil rural de Mérina Dakhar ?
Pour ce qui est de notre bilan, nous avons eu des réussites certaines. D’abord, des réalisations ont été faites dans le domaine de la Santé. Nous avons mis en place des structures pour les ruraux qui ne disposent d’aucun moyen pour aller se soigner.
La communauté rurale de Mérina Dakhar polarise 118 villages pour 32 000 habitants. Dans ces villages, l’eau coule à flot, les activités maraîchères sont en phase d’initiation réelle, les femmes s’activent pour un décollage économique.
Elles confectionnent de pagnes qu’elles revendent dans les marchés de Ngaye Mekhé, Pékesse ou Mérina Dakhar même.
Sauf que les populations réclament toujours de l’eau potable et de l’électricité...
Pour l’avenir, je sais qu’il y a des priorités liées à l’augmentation du réseau d’adduction d’eau et à l’extension des réseaux électriques.
De ce point de vue, il s’agit de porter le taux d’électrification, qui tourne autour de 5 %, à 50 %, conformément à l’engagement du président de la République d’apporter les investissements indispensables au développement local par la réalisation de pistes de production, de marchés et l’électrification aux populations de Mérina Dakhar.
Pour l’agriculture, les prévisions sont en gestation. C’était beau peut-être dans les intentions, mais il faut savoir les mettre en œuvre. Nous sommes en train de mettre en place une structure à cet effet. Le gouvernement du Président Macky Sall a engagé des réformes fondamentales dont l’une consiste à faire de l’agriculture le pilier essentiel de notre développement économique.
Dans le domaine social, qu’est-ce que le Conseil rural a fait pour la réhabilitation des infrastructures scolaires et sanitaires ?
L’équipe du Conseil rural est en train de mettre des programmes pour la réhabilitation de plusieurs écoles de la communauté rurale. Des salles de classe ont été construites dans plusieurs villages, des écoles clôturées. Nous avons pu éliminer des abris provisoires et mettre des élèves dans un cadre adéquat d’études.
Déjà, avec la construction d’écoles en cours, plusieurs réalisations sont prévues. Pour ce qui est des infrastructures, les promesses du président de la République sont déjà en passe de se réaliser puisque les études de la piste devant relier Kelle à Mérina Dakhar sont en cours et l’appel d’offres devrait être lancé incessamment.
Faites-nous un bref résumé de votre programme ?
Je dirai que notre programme s’appuie sur un certain nombre de projets en cours de réalisation. La Communauté rurale, dans sa volonté d’améliorer la santé de nos populations, s’est résolument engagée dans un programme de renforcement des infrastructures sanitaires.
Nous avons prévu de construire un nouveau Centre de santé pour assurer une meilleure prise en charge des problèmes de santé des populations de la Communauté rurale, en particulier dans le domaine de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, mais aussi dans celui de la lutte contre les maladies, en général.
En résumé, il faut voir ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas été et, en fonction de cela, nous ferons les ajustements nécessaires et travaillerons à faire mieux. Il faudra aussi consolider un certain nombre d’acquis dans la Communauté rurale en modernisant le marché hebdomadaire qui fonctionne déjà très bien, pour que les habitants puissent en tirer le maximum d’intérêt.
Après les dépôts des listes, des militants de l’Apr se sont levés pour dénoncer le choix de certains alliés comme tête de liste majoritaire. Des acteurs politiques ont même demandé aux citoyens sénégalais de voter contre les listes de la coalition Benno bokk yaakaar
Aujourd’hui, l’heure n’est pas encore à une démonstration de force ni à des conflits internes. Être membre d’une coalition et demander aux citoyens de voter contre cette même coalition, c’est vraiment ne pas assumer ses responsabilités. Il ne faut pas ignorer les règles politiques. L’Apr et ses alliés ont besoin d’unité.
Les chiffres annoncés par le ministre de l’Intérieur parlent de 2 700 listes validées et 100 millions de bulletins de vote à imprimer. Avec ce nombre exorbitant de listes présentées aux élections, la concertation et le consensus doivent être de mise pour gagner largement les Locales à venir.
Je ne doute pas que certains ténors du parti l’emporteront dans leur fief. Je suis optimiste.
Du fait de la boulimie de l’Apr, la coalition Bby a éclaté en mille morceaux dans beaucoup de collectivités locales. N’est-ce pas un risque pour vous ?
Ces frustrations ne peuvent, en aucun cas se répercuter sur les résultats des élections. Nous avons, au sein de la coalition, des hommes et des femmes responsables dont le seul souci, tout comme nous autres, est le développement de leur localité.
Si bien que, quel que soit le degré d’adversité, au lendemain de ces élections, nous nous retrouverons forcément. Il faut rappeler que le Président Macky Sall a clairement averti que tout individu appartenant à l’Apr, qui s’aventurerait à s’opposer à la coalition Bby, risque des sanctions.
C’est pour vous dire qu’au lendemain des élections locales du 29 juin, nous verrons si l’opposition va ébranler ou non la coalition qui est actuellement au pouvoir. On saura qui est qui.
Ne craignez-vous pas une déroute avec les frustrations et dissensions nées des investitures sur les listes de Bby ?
Nous sommes à la veille des élections locales et dans les listes qui sont déposées pour ces élections, la coalition Benno bokk yaakaar occupe une place de choix.
Dans la Communauté rurale de Mérina Dakhar où je suis tête de liste majoritaire et qui est l’une des plus importantes du département de Tivaoune, c’est la coalition au pouvoir qui sera certainement en tête. Je suis candidat à ma propre succession. Je dirige aussi la liste proportionnelle du département de Tivaoune.
Apparemment, vous êtes très confiant quand à l’issu de élections locales...
Notre objectif est de remporter la quasi-totalité des circonscriptions électorales parce que le pays a besoin de consensus pour aller de l’avant. Il est temps que les dignes fils de ce pays se retrouvent autour de l’essentiel en essayant de travailler pour le bien des populations et pour le développement du Sénégal.
Au soir des élections locales du 29 juin, les acteurs qui se sont présentés sous la bannière des partis politiques ou de coalition de partis seront sanctionnés par les populations au niveau local. Maintenant, il est loisible pour le président de la République, qui a un parti jeune, qui existe depuis 2008, de pouvoir justement avoir une grille de lecture des résultats des élections locales.
C’est à partir de ce moment qu’il pourra commencer véritablement à bâtir un grand parti pour la majorité présidentielle. C’est au lendemain des élections que le Président Macky Sall saura sur qui il doit s’adosser pour pouvoir assurer l’émergence de notre pays.
Ce n’est aussi qu’après qu’il pourra bâtir un grand parti pour la majorité présidentielle.
Les promoteurs du festival «tribe one Dinokeng» ont choisi le Sénégal pour lancer le démarrage de leurs activités. Et c'est par une conférence de presse que les acteurs sud africains et Sénégalais ont déroulé leur programme d'action jeudi dernier à la villa Racine.
Le festival Tribe one Dinokeng est considéré par les acteurs comme l’un des grands festivals du monde. Il se déroule en Afrique du Sud, dans la ville de Tshwane, située dans la région de Dinokeng. Pour cette présente édition, les organisateurs ont décidé d’étendre leur tentacule au Sénégal.
C’est ainsi que des groupes du pays de la Terranga vont participer à l’événement qui va regrouper les grosses pointures de la musique rock, Pop, afro entre autres. En conférence de presse jeudi dernier à Dakar, le sud africain, Jandre Louw, représentant de Sony, grand organisateur de l’événement a soutenu : « pour cette première édition en terre africaine, la manifestation se déroulera au mois de septembre prochain du 26 au 28 avec 150 plus hautes factures musicales mondiales et 100 artistes africains pour drainer environ 100 000 participants».
L’objectif de ce festival reste et demeure selon M. Louw une promotion sur le plan international. A cet effet, il a déclaré «que ce festival va donner la chance à de nombreux artistes du continent africain, d’être connus sur le plan international. Ce rendez-vous sera diffusé partout à travers le monde».
Pour le choix du Sénégal, M. Louw a renseigné que cela entre dans le cadre de détection des talents devant participer à l’édition. Et dans cette logique, le groupe « Takeifa » fait partis de ceux qui vont représenter le Sénégal à cette manifestation.
Cet évènement musical de classe mondiale sera le premier du genre organisé sur le sol africain selon les organisateurs. Il marque ainsi l’incursion du continent noir dans le circuit international dans ces évènements du même genre.
En réalité, c'est le plus grand festival jamais organisé en Afrique. Aujourd’hui pour M. Louw, la mission principale de cet événement étant la promotion de la cohésion sociale et du panafricanisme à travers ses impacts économiques et ses objectifs de réduction de la pauvreté, de renforcement des structures d’éducation, de lutte contre la dégradation de l’environnement, de la promotion de l’art, de la culture et du tourisme.
Cet évènement sera rediffusé sur les principales chaines du continent et sur les chaines étrangères et pourrait être vu par plus d’un milliard de téléspectateurs à travers les 5 continents.
Soulignons que la rencontre a été initiée par Rockstar 4000 en partenariat avec Sony Music.