La déclaration récente d’Ousmane Tanor Dieng, niant avoir annoncé son départ de la tête du Parti socialiste après la présidentielle de 2012, remet au goût du jour l'éternel rapport des hommes politiques sénégalais avec leurs engagements publics.
Au Sénégal, le reniement semble devenir un sport national pour hommes politiques. Une réalité à laquelle n'échappent pas plusieurs d'entre eux. Ousmane Tanor Dieng n'en est que le dernier exemple. A Thiès ce jeudi, le secrétaire général du Parti socialiste a nié avoir annoncé sa démission de la tête du parti après la présidentielle de 2012.
“Je n’ai jamais dit que je ne me représenterais pas à une élection. Je suis candidat (...). Les décisions à prendre, c’est moi qui les prends en rapport avec les camarades du parti.”. C’était en marge de la réunion de la Commission administrative de l’union régionale de Thiès à l’issue de laquelle il a été élu secrétaire général.
Or, on peut rappeler que le patron des socialistes, interpellé par Jeune Afrique en pleine campagne électorale en 2012, avait dit ceci : “Je suis depuis longtemps au PS et j'y resterai jusqu'au bout. En revanche, je ne me présenterai pas indéfiniment et, quoi qu'il arrive le 26 février, ce sera ma dernière candidature”, avait-il déclaré. Il avait ajouté :
“Que je perde ou que je sois élu, je laisserai la place. Il faut préparer les jeunes générations” qui “ont aujourd'hui 30, 40, 50 ans et qui sont l'avenir du parti.” Il avait alors cité les noms de Khalifa Sall, actuel maire de Dakar, et d'Aïssata Tall Sall, porte-parole du PS. Celle-ci, ironie de l’histoire, sera l'unique adversaire de Tanor Dieng à l'élection du prochain SG du PS au congrès des 6 et 7 juin 2014.
Wade à l’épreuve du “wax waxet”
Mais il n'y a pas que le leader socialiste à être en cause sur cette question de la parole donnée. L’ex président de la République est aussi passé à la trappe des mots trahis. Répondant à une question lors d’une conférence de presse au Palais au lendemain de sa réélection à la présidentielle de 2007, Abdoulaye Wade déclarait : “Je ne peux me représenter pour une troisième fois car j’ai verrouillé la Constitution”.
Et c’est au moment où l’on cogite sur son successeur qu'il tourne casaque. “Si quelqu’un vous dit que le président s’était engagé à ne pas se présenter, vous lui répondez que c’est faux ; il ne peut pas le prouver, ni par la radio ni par les journaux. S’il insiste, vous lui dites : maa waxone, maa waxet”, avait-il lancé à ses militants. C'était en 2011 au cours du renouvellement des instances de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL). La suite est connue...
Quand Pape Diop voulait retourner à “ses” affaires
Quid de l’ancien président du Sénat ? Pape Diop s’était lui aussi engagé à mettre un terme à sa carrière politique si son ex mentor Wade quittait le pouvoir. “Je n’ai d’autre ambition que de servir Abdoulaye Wade. La politique est un métier dans lequel je n’excellerai jamais. Il n’est pas dans ma nature d’user de manipulation ni de coups bas. J’ai hâte de retourner dans le monde des affaires”, avait-il confié, toujours à Jeune Afrique, en 2008. Il se prononçait alors sur le débat autour de la succession de Me Wade. “Nous ne pouvons pas ne pas penser à la relève après avoir bien travaillé. Je soutiendrai le candidat que Wade aura désigné pour lui succéder.
Et je jetterai dans la bataille mon argent, mon influence et mes relations pour qu’il gagne.”. Mais à l'épreuve de la “drogue” politique et de ses soubassements peut-être insoupçonnés, Pape Diop s'est tracé un autre chemin. Wade battu et renvoyé à Versailles et dans l'opposition, il quitte le PDS certes, mais pour créer son propre parti politique. Pour seulement conquérir le pouvoir ? A voir...
VIOLENCES À L'UNIVERSITÉ - Me Abdoulaye Wade, le commanditaire ?
Plus les investigations se poursuivent, plus la lumière jaillit des violences qui ont lieu à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il nous revient en effet de source digne de foi que le pouvoir est convaincu que c'est l'ex-président Wade qui a signé cette “performance”. Mais, précisent nos interlocuteurs proches de la Présidence, “si Me Wade pense que le pouvoir vacille, il se trompe”. Le pouvoir menace : “le régime lui fera face. Il a pris toutes les mesures pour le ramener à la réalité parce qu'il n'a jamais accepté qu'il a été défait en 2012 par Macky Sall”. Pour nos interlocuteurs, “il ne perd rien pour attendre, les prochains jours nous édifieront...”. Parrallèlement, il nous revient qu'un travail d'investigation très poussé a été mené pour savoir ce qui est à l'origine des violences. Et selon ce qu'on nous rapporte, “l'argent déboursé a été utile”. Et une somme revient de façon récurrente : 3 millions de francs Cfa. De façon générale d'ailleurs, on parle de mallettes qui circulent comme pas possible depuis quelque temps.
Lukens, tel quel..
L'ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal était entouré hier par le Général Mouhamadou Mansour Seck, ancien chef major des Armées, également ex-ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis et le charismatique Ousmane Sène, Directeur du Warc. Le Général Seck a pris la parole pour surtout parler de l'Agoa, un projet qui était destiné à doper les échanges commerciaux entre le Sénégal et les Etats-Unis mais qui est... mort né. Ousmane Sène, dans le style qui est le sien, a étrenné les qualités de Lukens perçu comme un grand sportif, qui a fait Lompoul-Yoff pour sensibiliser les populations sur les problèmes de l'environnement etc. M.Sène a rappelé dans son speech que Lukens est un diplomate de carrière nommé à Dakar le 11 mars 2011... et qui a présenté ses lettres de créances le 11 août 2011. Lukens qui a travaillé à la Maison blanche, a été Directeur exécutif au Secrétariat exécutif du Département d'Etat. Eternel voyageur qui cumule plus d'un demi million de miles avec Hillary Clinton, alors Secrétaire d'Etat, Lukens a été consul général à Vancouver (2005-2008), secrétaire exécutif à Bagdad, a travaillé à Dublin, à Sydney, en Chine et à Abidjan. Un parcours intéressant que M.Sène a bien exposé. Dans une ambiance très sympathique, Lukens a bien précisé que le pays où il a passé le plus de temps après les Etats- Unis, c'est le Sénégal, qu'il a connu dès le bas âge alors que son père était affecté à Dakar. Pour dire que c'est presque sa seconde patrie...
Tolérance religieuse : Lukens apprécie
Dans son discours d'adieu au Warc, hier, l'ambassadeur des Usa a salué comme il se doit la coexistence intelligente entre religions différentes au Sénégal. “Vous êtes véritablement un modèle d'entente entre Musulmans et Chrétiens, les uns se rendant chez les autres pour les fêtes religieuses, et les mariages inter-religieux ayant lieu sans même que l'on en fasse grand cas”, a souligné Lewis Lukens
La première pierre du Pôle urbain de Diamniadio posée ce matin
C'est le président de la République, Macky Sall, qui procédera à la pose de la première pierre du Pôle urbain de Diamniadio, ce samedi 24 mai 2014 à partir de 15 heures, à Diamniadio même. L'annonce est des services com' de la Présidence. Pour sa part, le Délégué général à la Promotion des pôles urbains (DGPU) de Diamniadio et du Lac Rose, l'ancien ministre Seydou Sy Sall, déclarait sur la RTS, hier au journal télévisé, que ce sont 40 000 logements qui à terme seront construits sur ce site qui va aussi accueillir une université et des ministères, avec la création attendue de 75 000 emplois, sur quatre ans.
Macky coache Kaba pour la présidence de la CPI
Au nom du Sénégal, la candidature de Me Sidiki Kaba, garde des Sceaux, ministre de la Justice, pour la présidence de la Cour pénale internationale (CPI), est portée par le Président Macky Sall, annonce un communiqué de la Chancellerie. Ancien président de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), Me Sidiki Kaba présente une candidature qui “a déjà reçu le soutien de plusieurs pays d’Europe, d’Amérique et d’Afrique”, ajoute la source selon qui, Me Sidiki Kaba s’est distingué sur le plan national et international par son combat sur tous les fronts concernant la défense et la protection des droits humains.
Crise universitaire : 22 étudiants arrêtés jugés mardi prochain
Les étudiants arrêtés lors des affrontements et de la casse au sein du campus social vont devoir faire face au juge. Selon une source bien au fait du dossier, lesdits étudiants seront jugés mardi prochain, 27 mai 2014. Si ce sont au total 87 étudiants qui avaient été interpellés, certains ont obtenu un non-lieu, d'autres ont été libérés provisoirement. Mais exactement 22 d'entre eux feront face au juge pour répondre de leurs actes, classés sous les délits de rassemblement illicite et destruction de biens appartenant à l’État, précise la source. Aussi, malgré les critiques, le discours radical du ministre de l'Intérieur à l'endroit des étudiants ne présage pas d'une baisse de la tension.
Le SAES condamne les violences, dénonce ses auteurs et exige de l’autorité le respect de la loi 94-79
La Coordination de Dakar du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur condamne, avec la dernière énergie, les actes de violence perpétrés ce mercredi aussi bien dans le campus pédagogique que social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. “La violence, d’où qu’elle vienne, ne saurait, sous aucun prétexte, se justifier dans l’espace universitaire”, estime-t-il. Aussi le SAES blâme-t-il “des étudiants qui ont saccagé des biens qui leur appartiennent ainsi qu’à toute la communauté universitaire, car de tels actes ne les honorent pas”, mais également “l’autorité qui a semblé opter pour un pourrissement de la situation, pour pouvoir justifier une intervention policière d’une brutalité inacceptable, avec plusieurs dizaines de blessés dans un espace académique au lieu d’agir pendant qu’il était temps comme notre syndicat l’a toujours demandé”. Pour le SAES, toute intervention de la police ne doit se faire que dans les conditions définies par la loi 94-79.
Les délégués de quartier de Dakar proposent leurs bons offices
La crise de l'université sénégalaise semble intriguer jusqu'aux délégués de quartier de Dakar qui, à travers leur association, crient leur indignation et lancent un appel au calme. Aussi, après une réunion de bureau, hier, “les 400 délégués de quartier de Dakar ont reçu mandat pour sensibiliser les populations surtout les étudiants et/ou leurs parents pour le retour de la paix dans les campus universitaires”. Selon le communiqué signé de son président, El Hadj Samba Fall, l'Association des délégués de quartier de Dakar (ADQD) “demande aux imams et prêtres de continuer à prier pour une année scolaire paisible. Elle invite également l’État du Sénégal au respect de ses engagements vis-à-vis des étudiants”.
Ecobank : “Les bourses sont en train d’être payées”
Pour finir avec cette crise universitaire, venons-en à un aspect du problème qui tient à coeur les étudiants, celui du paiement des bourses. A ce sujet, EnQuête a contacté la banque partenaire, après qu'elle a semblé être mise en cause par le ministre de l'Enseignement supérieur par rapport au retard de paiement des bourses étudiantes. Ainsi, Ecobank, à travers son service de communication, n'a pas souhaité polémiquer. “Les bourses sont en train d’être payées”, nous a-t-on répondu hier après-midi.
Le directeur de l'ASP désavoue son agent arrêté à Fatick pour détention de chanvre
Le Directeur général de l'Agence de sécurité de proximité, Pape Khaly Niang, a réagi à l'arrestation d'un de ses agents qui a été appréhendé à Fatick alors qu’il détenait par devers lui du chanvre indien. Selon le Dg, “cette arrestation a été rendue possible grâce à la collaboration de ses collègues assistants de la commune”. Pape Khaly Niang dit donc approuver fortement cette mesure et rappelle aux assistants qu’aucun écart de conduite ne serait toléré dans le cadre des responsabilités qui leur sont confiées. “Dans cette affaire, le jeune homme appréhendé, bien que n’étant pas en service, devrait en tout lieu et en tout moment respecter l’engagement qui le lie à l’Agence”, conclut-il.
L'IGE forme les inspecteurs internes des ministères à la Gestion axée sur les résultats
La Gestion axée sur les résultats, c'est le nouveau cheval de bataille pour l'émergence enfourché par l’Inspection générale d’État. Les services du Vérificateur général François Collin organisent, à l’intention des inspecteurs internes des ministères, un séminaire sur le sujet et sur le contrôle de la performance. “Ce séminaire entre dans le cadre des activités d’encadrement du contrôle interne de l’Inspection générale d’État, avec le concours du Projet d’appui aux Réformes des Finances publiques (PARFP)”, dit le communiqué parvenu à EnQuête. Le conclave est prévu du lundi 26 mai au vendredi 30 mai à l’hôtel Ndiambour.
Dakar, 23 mai (APS) - Le ministre de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye, a annoncé vendredi l'organisation cette année d’une campagne de vaccination contre la fièvre de la vallée du Rift (FVR) qui sévit au Sénégal et en Mauritanie.
‘’Nous avons prévu la vaccination contre la fièvre de la vallée du Rift (FVR) dans notre programme national. La FAO a déjà donné son accord pour accorder la contribution et nous appuyer dans le cadre du programme national de vaccination'', a-t-elle déclaré au sortir du conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2014.
‘’Le chef de l’Etat nous a autorisés à importer ce vaccin d’Afrique du Sud pour faire face à cette maladie émergente’’, a-t-elle indiqué, soulignant que le Sénégal perd énormément de têtes de bétail à l’approche de l’hivernage.
La fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une zoonose virale touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l'homme, selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS).
‘’L'infection peut provoquer une pathologie sévère tant chez l'animal que chez l'homme. Les morts et les avortements dans les troupeaux infectés par la FVR entraînent aussi des pertes économiques substantielles’’, indique l’OMS.
LES LIGNES DE TIDIANE KASSÉ
PROBLEME DE FOND ET DE FORME
Giresse parle de manque de concentration, d’absence de cette efficacité qui permet d’établir une différence telle que si elle peut être réductible, elle ne sera jamais soluble. Mais le mal de ces gains perdus devient trop endémique pour tenir à un tir mal
On l’appelle fond de jeu. Quelque chose qui va au-delà de l’expression tactique. Une sorte d’Adn qui fixe une identité pour l’éternité. Une marque qu’on n’a pas besoin de laisser au Bureau des droits d’auteur pour en préserver la paternité.
Tous ceux qui ont pu apporter cette forme de composition chimique au football, ont laissé quelque chose d’aussi identitaire qu’une empreinte digitale. Quatre décennies après, il suffit d’appuyer sur le bouton «Rewind» de certaines mémoires pour que les Espoirs de Dakar deviennent un sujet de fantasme.
A regarder les «Lions» jouer (hormis contre les Ivoiriens à Casa), c’est là qu’on se sent le plus trahi au souvenir de cette capacité enchanteresse à faire corps et âme avec un ballon, à exposer une modélisation du jeu où il peut y avoir des erreurs techniques, mais jamais de faute de goût. Où le talent est l’élément premier de gestion d’un match, avant que l’organisation tactique n’y aide.
On a beaucoup disserté sur les systèmes du 4-4-2, du 4-3-3 ou du 3-5-2. Depuis des années, les sélectionneurs nationaux se succèdent pour perdre, dans ces configurations chiffrées, la logique de l’addition (des lignes), les subtilités de la division (de l’espace) et l’explosivité de la multiplication (des schémas).
On perd surtout de vue que la tactique est une sorte de bombe à retardement. Le jour où la configuration «tac-tic» se transforme en «tic-tac» (tic-tac, tic-tac, tic-tac,…, vous entendez venir ?), la déflagration fatale ne vous laisse plus rien entre les pieds.
Mercredi, à Ouaga, les «Lions» ont passé 55 minutes à chercher la clé du bonheur, l’ont eu entre les mains pendant trente-cinq minutes, pour tout perdre en une minute. Celle du temps additionnel.
Giresse parle de manque de concentration, d’absence de cette efficacité qui permet d’établir une différence telle que si elle peut être réductible, elle ne sera jamais soluble. Mais le mal de ces gains perdus devient trop endémique pour tenir à un tir mal cadré, un dégagement raté ou à un marquage approximatif.
Comme dans la fable du «laboureur et ses enfants», c’est quand le fond (de jeu) manque le moins que les trésors sont mieux défendus et préservés.
Gérer une fin de match pour assurer un résultat repose sur l’intelligence des situations. Dans une discipline où il n’y a pas de contrainte de temps dans la remontée du ballon comme avec les 24 secondes du basket, où le temps de possession peut durer 90 minutes, où l’espace de jeu peut atteindre 10 000 mètres carrés pour vingt-deux hommes, la conservation d’un résultat tient à une auto organisation où chacun, sur le terrain, doit être à même de gérer les rapports d’opposition.
Le mal du football sénégalais, c’est de manquer de talents qui s’expriment dans la capacité à tenir le ballon. Peut-être que cela devient plus difficile, aujourd’hui que les joueurs n’évoluent plus dans des espaces fixes, avec un rôle dont la maîtrise permet d’apporter sa contribution utile à l’ensemble.
Aujourd’hui, le joueur de haut niveau doit être capable de varier ses aptitudes, de diversifier son registre pour répondre à des configurations changeantes et à des positionnements qui peuvent être aléatoires selon les situations de jeu. C’est pourtant cette dynamique globale, où chacun peut participer à une animation cohérente, qui permet de posséder un match.
On doit être talentueux partout. L’équipe nationale souffre de manques à ce niveau.
Le collectif qui marche est une question de talents individuels portés par des joueurs qui savent gérer leur rapport technique avec le ballon, construisent leur mobilité en fonction des espaces et des dynamiques de jeu qui se créent, cherchent les meilleures articulations défensives ou offensives avec les partenaires en fonction des moments du match. C’est là que s’exprime le fond de jeu qui traduit l’art de la possession du ballon. L’application tactique vient ensuite pour définir la mise en place et l’animation permettant de rendre utile cette possession.
Ne pas disposer de cette base fondamentale de jeu au moment de rencontrer des pays arabes comme la Tunisie et l’Egypte est source d’inquiétude. C’est une question d’hommes. Un Roger Mendy en défense, ça ne s’invente pas. Un Guèye Sène au milieu du terrain n’est pas le fruit d’un coup de baguette magique. Le savoir-faire était en eux, avant qu’on ne les expose à l’art de faire. Ce sont juste deux exemples ; on aurait pu en citer des centaines appartenant à une époque plus ou moins lointaine.
Devant la pénurie qui accable les «Lions» et les rend si indigents, le peu de joueurs à même d’animer une stratégie d’accaparement du jeu et de préservation des acquis (Sadio Mané en premier, mais Stéphane Badji et un ou deux autres également) devraient être davantage responsabilisés, mais aussi que leur positionnement sur le terrain et leur rôle soient réfléchis en conséquence.
Il arrive des moments où des joueurs doivent sentir qu’une équipe est la leur. Non pour qu’ils grossissent de la tête, mais pour qu’ils en aient plein le cœur et puissent impulser le rythme des différentes périodes séquentielles qui permettent de jouer juste à tout moment. Jusqu’à ces dernières minutes où les «Lions» défaillissent tant.
PRIERES MUSULMANES DIMANCHE CONTRE BOKO HARAM, NECESSITE DE L'AIDE INTERNATIONALE
Maiduguri (Nigeria), 23 mai 2014 (AFP) - Le sultan de Sokoto, chef des musulmans du Nigeria, a annoncé vendredi une journée de prières dimanche dans la capitale Abuja pour lutter contre l'insurrection du groupe Boko Haram que le pays semble incapable de vaincre sans aide internationale.
Muhammad Sa'ad Abubakar III, a invité les principaux chefs musulmans à venir prier dans la mosquée d'Abuja. Il a aussi appelé tous les gouverneurs musulmans du Nigeria, le vice-président Namadi Sambo et les chefs traditionnels à participer aux prières.
Ces "prières musulmanes nationales pour la paix et la sécurité au Nigeria" ont pour objectif "d'aider le pays à vaincre les questions de sécurité auxquelles il est confronté", selon un texte publié dans plusieurs journaux nationaux.
L'enlèvement des 276 écolières de Chibok le 14 avril dans l' école de Chibok , dans le nord-est du pays, par Boko Haram a montré l'insuffisance des réactions contre les insurgés au Nigeria, a estimé vendredi une source des services de renseignement, interrogée par l'AFP et qui a requis l'anonymat.
Cette action "a clairement montré que nous n'avions pas les moyens de lutter contre cette insurrection qui fait rage depuis cinq ans maintenant. Nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter humblement l'aide étrangère que nous pouvons faire venir pour mettre fin à ces violences", a déclaré cette source.
Ces commentaires s'ajoutent aux critiques qui se sont élevées tant au Nigeria qu'à l'étranger pour le manque de réactivité du pouvoir dans cette crise. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et dernièrement Israël ont récemment envoyé des experts et des moyens militaires pour aider le Nigeria.
L'appel à la prière du sultan de Sokoto fait suite aussi à une lettre ouverte de Shehu Sani, éminent défenseur des droits de l'Homme dans le Nord et écrivain, qui a déjà participé à plusieurs efforts pour mettre fin à l'insurrection de Boko Haram, notamment par le dialogue.
M. Sani écrivait que les religieux devaient faire davantage pour sauver les écolières captives. "Les religieux musulmans, surtout ceux du Nord, devraient faire plus que des prières et devraient aller plus loin pour contacter les insurgés afin de récupérer à l'amiable ces jeunes filles par des moyens qui garantissent leur sauvegarde", a écrit M. Sani cette semaine.
- Lutter intellectuellement contre Boko Haram Une source de sécurité interviewée vendredi à Maiduguri, place-forte historique de Boko Haram, a déclaré que le silence des principaux responsables musulmans, tel que le sultan Muhammad, avait freiné la lutte contre l'insurrection.
Un "facteur qui a gêné la défaite de Boko Haram est que l'élite musulmane, notamment les religieux et chefs traditionnels, n'ont pas fait front commun pour lutter contre les insurgés", a-t-il affirmé. "Ils n'ont pas parlé assez fort contre Boko Haram", a ajouté la source, qui a souhaité l'anonymat.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a placé jeudi le groupe islamiste armé Boko Haram sur la liste noire des organisations terroristes soumises à des sanctions en raison de leurs liens avec Al-Qaïda, suivant des sanctions similaires du Nigeria, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.
Boko Haram a plusieurs fois menacé les anciens royaumes musulmans du nord, dont le sultan de Sokoto, l'émir de Kano et le cheik de l'Etat de Borno, forteresse des insurgés. Des personnes de l'entourage des religieux de Kano et de Borno ont été frappés par des attaques meurtrières du groupe armé.
Boko Haram accuse ces chefs de trahir l'islam en faisant allégeance au gouvernement civil du Nigeria. Des analystes émettent des doutes sur la capacité des religieux à mettre fin à la violence du groupe islamiste qui a fait déjà plus de 2.000 morts depuis le début de l'année.
"Si les religieux musulmans du Nord avaient été mobilisés par le sultan pour lutter intellectuellement contre Boko Haram, ils auraient pu mettre en évidence le vide et la folie de l'idéologie des insurgés", estime la source de sécurité. Boko Haram dit combattre pour imposer un Etat islamique dans le nord du Nigeria.
MALI : LES GROUPES ARMES QUI CONTRÔLENT KIDAL ACCEPTENT UN CESSEZ-LE-FEU AVEC BAMAKO
Serge DANIEL avec Hadémine OULD SADI à Nouakchott |
Publication 23/05/2014
Bamako, 23 mai 2014 (AFP) - Les trois principaux groupes armés du nord du Mali ont accepté un cessez-le-feu avec Bamako à l'issue de discussions vendredi avec le président de l'Union africaine Mohamed Ould Abdel Aziz à Kidal, ville qu'ils contrôlent après des combats victorieux contre l'armée malienne.
"Le président mauritanien (Mohamed Ould Abdel Aziz) vient d'obtenir ici à Kidal un cessez-le-feu des représentants des trois groupes armés rencontrés", a déclaré à l'AFP une source diplomatique qui accompagnait M. Aziz à Kidal.
Bamako avait demandé un cessez-le-feu dès mercredi soir. "Nous sommes dans les mêmes dispositions d'esprit", a assuré à l'AFP le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, joint peu après l'annonce de l'accord de cessez-le-feu des groupes armés.
"J'ai officiellement écrit ce vendredi à la Minusma pour confirmer que l'armée malienne respectait le cessez-le feu", a ajouté le ministre.
Les trois groupes représentés aux discussions étaient le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, dissidents d'un groupe jihadiste) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA).
De violents combats ont opposé le 17 mai à Kidal (nord-est, 1.500 km de Bamako) les forces maliennes et les groupes armés, composés essentiellement de Touareg mais aussi de combattants arabes.
Ces derniers ont pris le contrôle de la ville, traditionnellement fief de Touareg, mais aussi de Ménaka (660 km au sud-est de Kidal), selon l'ONU, à l'issue de nouveaux affrontements meurtriers mercredi.
"Par ce cessez-le-feu, les groupes s'engagent à ne plus faire la guerre, à ne plus bouger" de leurs positions, a précisé la source diplomatique. Le président mauritanien a quitté Kidal peu après les discussions. Aucune indication n'était disponible dans l'immédiat sur la suite de son programme.
- Reprise du dialogue politique -
Le président mauritanien était arrivé à Kidal vendredi en fin de matinée en compagnie de Bert Koenders, chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).
Dans un communiqué, la Minusma a indiqué que la visite de la délégation à Kidal a fait état de "progrès" dans les discussions avec les groupes armés sur trois points: "l'établissement d'un cessez-le-feu, la remise par les groupes armés des individus qu'ils détiennent, la reprise du dialogue politique". Elle ne fournit pas plus de détails.
Les appels à l'ouverture de discussions s'étaient multipliés au lendemain des violents combats, le 17 mai à Kidal. Ces développements avaient conduit le président de l'UA à écourter une visite au Rwanda pour se rendre jeudi à Bamako, puis vendredi à Kidal.
A Bamako jeudi, il a exhorté les autorités au dialogue avec les groupes armés. Le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, avait appelé à "un cessez-le-feu" et au retour "à la situation antérieure".
Demande formulée également par la France, fer de lance d'une intervention militaire internationale en cours depuis janvier 2013 au Mali. De source diplomatique française, Paris presse aussi à "des négociations entre le gouvernement malien et les différents groupes" armés.
De même source, le redéploiement du dispositif militaire français au Sahel, reporté après les affrontements dans le nord du Mali, devrait être engagé "d'ici à un mois ou deux si les choses évoluent bien". Il doit être marqué notamment par le départ de 600 hommes, dont 300 vers le Tchad et le maintien de 1.000 hommes sur place.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a discuté avec plusieurs de ses homologues, "notamment Alassane Ouattara (Côte d'Ivoire) et François Hollande", a indiqué vendredi une source à la présidence malienne, assurant: "A tous nos interlocuteurs, nous avons affirmé que nous sommes irréversiblement pour le dialogue".
Une vingtaine de soldats maliens ont été tués et une trentaine blessés dans les combats, selon le ministre malien de la Défense, alors que le MNLA a parlé de 40 soldats maliens tués et 70 faits prisonniers depuis le début des hostilités le 17 mai.
-3.000 personnes fuient Kidal-
Selon l'ONU, en plus de Kidal, le MNLA a pris la ville de Ménaka, ce que conteste le gouvernement malien, qui a reconnu sa défaite seulement à Kidal. Kidal représente un défi de taille pour l'Etat malien: en dépit de l'intervention militaire internationale en cours depuis 2013, il n'a jamais réussi à complètement reprendre pied dans cette zone, berceau de Touareg.
Le Mali a enregistré depuis 1960 plusieurs insurrections indépendantistes ou autonomiste touareg concernant cette région, majoritairement désertique. Les dernières violences ont suscité dans le pays des réactions d'hostilité envers les soldats français et onusiens déployés dans le Nord, accusés de passivité vis-à-vis des indépendantistes.
En raison de manifestations, le lycée français de Bamako n'a pas ouvert jeudi. Selon Bamako, des jihadistes étaient parmi les combattants engagés contre l'armée ces derniers jours à Kidal. Selon le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), les affrontements ont poussé 3.000 personnes à fuir Kidal.
TABASKI 2014 : AMINATA MBENGUE NDIAYE TABLE SUR 720.000 MOUTONS
Dakar, 23 mai (APS) - Le marché sénégalais a besoin d’environ 720.000 moutons pour son approvisionnement en prévision de la plus grande fête musulmane de Tabaski ("Aïd El Kebir") prévue en début octobre prochain, a annoncé la ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye.
‘’Nous avons besoin de 720.000 moutons au niveau du Sénégal. En général, près de 300.000 moutons nous viennent du Mali et de la Mauritanie’’, a-t-elle dit, vendredi, à la sortie du conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2014.
Le Premier ministre Aminata Touré a présidé cette réunion. Les représentants des éleveurs, des consommateurs, des établissements financiers et de différents démembrements de l'Etat ont assisté à la rencontre.
Le gouvernement sénégalais est en train de prendre les dispositions en commençant par compter sur le cheptel national pour satisfaire la demande locale, a indiqué la ministre de l'Elevage.
‘’Nous allons nous rendre dans les différentes régions de production pour voir les disponibilités que nous avons. Dans deux mois, nous allons savoir le gap à chercher en Mauritanie et au Mali’’, a-t-elle signalé.
Aminata Mbengue Ndiaye a signalé que les éleveurs avaient donné des assurances sur le ravitaillement correct du marché national en mouton.
Toutefois, Mme Ndiaye a déploré l’insécurité dans certains lieux de vente du mouton qui a fait fuir des vendeurs mauritaniens et maliens, mais elle a annoncé des mesures pour améliorer cette situation.
‘’La question structurante de la production de moutons, c’est à cela que nous allons nous adonner cette année. D’ici cinq ans, nous allons tout faire pour que nous puissions refermer le gap en faisant des productions au niveau des zones d’élevage, surtout dans la Zone sylvopastorale, dans les régions de Saint-Louis et de Matam’’, a-t-elle expliqué.
Une grande tension sur le mouton avait été constatée particulièrement à Dakar, mais également au niveau d'autres zones urbaines du Sénégal lors de la Tabaski 2013.
‘’Nous sommes en train, aujourd'hui, de préparer la Tabaski de 2014. Nous voulons prendre l’ensemble des mesures qui doivent nous permettre un approvisionnement adéquat du marché sénégalais, sans qu’il y ait de la tension’’, a assuré la ministre de l’Elevage.
Elle a tenu à faire ce rappel : ‘’Cette année, nous avons tenu la réunion deux mois à l’avance pour prendre les meilleures mesures pour accompagner l’opération Tabaski.’’
Il est clair, aux yeux de tous, que les autorités en charge de l’Enseignement Supérieur font preuve d’une incapacité manifeste à prévoir et à prévenir les crises récurrentes au niveau de l’espace universitaire. Le gouvernement, en ne payant pas leurs bourses aux étudiants, porte une grave responsabilité dans la survenue de violences au niveau de l’université, ces derniers jours.
Ceux qui ont connu le Statut Provisoire (décret n° 71-936 du 28 août 1971), qui a régi l’Université de Dakar pendant près de dix ans et qui sera finalement levé, à la faveur de l’ouverture démocratique du début des années 1980, ne peuvent s’empêcher de ressentir un énorme sentiment de gâchis, d’un grave recul démocratique.
Tout n’est certes pas de la faute du pouvoir actuel.
Avant lui, les gouvernements, socialiste puis libéral, ont entrepris depuis le tournant fatidique de l’année blanche de 1988, qui a consacré la mort des Unions Nationales, à infantiliser le mouvement étudiant, en annihilant toute velléité d’un syndicalisme étudiant progressiste et responsable pour lui substituer un corporatisme étroit, une culture de la violence et l’inféodation à des logiques politiciennes, dont la victime la plus emblématique aura été Balla Gaye !
C’est ainsi que les luttes estudiantines, loin de s’inscrire dans une dynamique de propositions et de prises de position responsables, pour un enseignement supérieur de qualité, enraciné dans nos réalités locales, pour la défense intransigeante des intérêts matériels et moraux des apprenants, étaient parasitées par des guerres de gangs pour se disputer (avec des armes blanches parfois) les directions d’Amicales généreusement subventionnées ou par des pratiques maffieuses, clientélistes et corruptrices avec la complicité des autorités en charge du campus social.
En effet dans leur désir d’acheter, à tout prix, une paix sociale factice, autorités étatiques et universitaires vont instaurer une atmosphère de permissivité, à l’origine de revendications des plus irréalistes, émanant aussi bien des étudiants que de certains groupes d’enseignants.
Au lieu de prendre à bras le corps la problématique de l’accroissement fulgurant des effectifs par la création de nouveaux établissements d’enseignement supérieur et le recrutement de jeunes enseignants, les autorités universitaires subissant le diktat d’officines impérialistes et de lobbies corporatistes ont souvent préféré satisfaire des revendications d’un petit nombre d’″étudiants professionnels″ et de notabilités professorales aux dépens de l’intérêt de l’Université sénégalaise et pour le plus grand malheur d’enseignants vacataires précarisés et d’étudiants issus des couches populaires !
Le nouveau pouvoir de Macky Sall, pour apporter des remèdes à cette situation inextricable, envisage d’étoffer la carte universitaire, ce qui semble aller dans le bon sens, mais demandera quelques années pour se réaliser. Et cela, d’autant que le boom de la démographie estudiantine dépasse de loin les possibilités dont dispose le gouvernement pour créer de nouveaux établissements universitaires aussi bien réels que virtuels.
Ce qu’il faut donc, c’est d’élaborer une vision partagée par l’ensemble des acteurs, en misant sur les plus responsables d’entre eux. Il faut déplorer, à ce niveau, le fait que la majorité des acteurs de la scène universitaire ne se soient pas reconnus dans les conclusions de la Commission de réforme de l’Enseignement Supérieur, comme le prouve l’agitation permanente sévissant au sein des campus social et pédagogique, une sorte de guerre de basse intensité, avec de brusques exacerbations, dont on pense venir à bout par une violation condamnable des franchises universitaires par des forces de répression, qui semblent être «dressées sinon pour tuer», tout au moins pour «casser de l’étudiant» !
Il faudra également restituer au monde universitaire sa fonction d’élite sociopolitique, qui se doit de s’élever au-dessus de contingences bassement matérielles et étroitement corporatistes et accepter une démocratisation des normes académiques, en vue d’améliorer substantiellement le ratio enseignant/étudiant.
En réalité, il en est du monde universitaire comme des autres questions nationales (baisse du prix des loyers, acte 3 de la décentralisation et élections locales…). C’est le refus de mener de véritables concertations avec tous les acteurs et pas seulement avec des obligés, qui empêche de trouver des solutions durables et pérennes.
Avec la tentation d’un leadership très fort à la rwandaise ou le risque d’une déflagration sociale incontrôlée, à la sénégalaise !
Les étudiants ont commencé à percevoir leurs bourses ce matin, vendredi 23 mai. Annoncée la veille par le ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane, l’information a été confirmée aujourd'hui en fin de matinée par un responsable d’Ecobank, la banque chargée des paiements, contactée par SenePlus.
Une bonne nouvelle pour les ayants droit vérifiable au niveau de l’agence d’Ecobank située à Mermoz, sur l’avenue Cheikh Anta Diop (ex-route de Ouakam). Sur place, certains nouveaux bacheliers se relaient aux guichets (voir photos).
Amadou Seck, l’un d’entre eux, assure que les paiements sont effectifs. "Je n’ai pas perçu ma bourse, certes, informe-t-il. Ils n’ont pas encore mon numéro de compte bancaire et m’ont demandé de revenir demain. Mais, au moment où je vous parle nos camarades perçoivent leur argent à l’intérieur."
Avant qu’il ne termine sa phrase un autre étudiant sort de l’agence sourire aux lèvres. "Oui, ils m’ont payé", a-t-il répondu, en hochant la tête en direction de ses camarades venus aux nouvelles.
Le paiement des bourses était l’une des deux principales revendications des étudiants. Pour se faire entendre ils avaient tenu une manifestation mercredi 21 mai. Mouvement violemment réprimé par les forces de l’ordre avec comme conséquence la mise à sac des locaux du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et la perturbation des cours.
Si cette question est pour l’heure réglée, il reste l’autre point : l’ouverture du Master à tous les étudiants. Une demande à laquelle le ministre de l’Enseignement supérieur ne semble pas près de céder.