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2 mai 2025
LES GARDES DU CORPS DE SONKO CONDAMNÉS
La justice a prononcé mardi à l'encontre de trois membres de la garde rapprochée du leader de Pastef, une condamnation à un mois de prison ferme pour coups et blessures volontaires, après des heurts intervenus le 30 octobre dans le village de Tchiky
La justice sénégalaise a condamné mardi trois membres de la garde rapprochée du principal opposant politique Ousmane Sonko à un mois de prison ferme pour "coups et blessures volontaires", après des heurts avec des partisans du pouvoir, a indiqué à la presse leur avocat.
Les trois prévenus ont également été condamnés à payer une amende de 50.000 FCFA (76 euros) par le tribunal de grande instance de Mbour (ouest), a déclaré leur avocat Abdoulaye Tall. L'un des partisans du pouvoir a été condamné à deux mois ferme pour les mêmes raisons, a-t-il ajouté. Deux autres membres de la garde de M. Sonko, sur les cinq qui étaient poursuivis, ont été relaxés. "Nous allons nous réunir et voir si nous ferons un appel" du jugement, a dit Me Tall.
Le 15 novembre, le procureur avait requis deux ans dont un an ferme à l'encontre de quatre d'entre eux. Les cinq avaient été arrêtés le 3 novembre lors d'une audience judiciaire de leur chef, pour des violences survenues fin octobre près de Mbour où l'opposant Sonko était en tournée. Des partisans du pouvoir avaient été blessés lors de ces heurts.
Ousmane Sonko, 48 ans, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024, est visé par une accusation de viols. Il a été inculpé pour viols et menaces de mort et placé sous contrôle judiciaire en mars 2021, après une plainte en février 2021 d'une employée d'un salon de beauté où il allait se faire masser. Il accuse de complot le pouvoir qui s'en défend.
M. Sonko, troisième à la présidentielle de 2019, tient un discours à la fois souverainiste, panafricaniste et social, pourfendant les élites et la corruption. Il pilonne aussi l'emprise économique et politique exercée selon lui par l'ancienne puissance coloniale française et les multinationales.
Le président Macky Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, reste muet sur ses intentions de se représenter pour la présidentielle de 2024.
«IL FAUT EDUQUER LA POPULATION SUR L’ACQUISITION DES MEDICAMENTS»
Selon le président de l’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame), Jean Claude Deka Lundu, dans la pyramide sanitaire, il y a l’acquisition, le stockage et la distribution
L’association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame) a tenu son assemblée générale extraordinaire hier dans la capitale sénégalaise. Cette organisation qui regroupe 22 pays membres dont le Sénégal a tenu à apporter des réformes en son sein, compte tenu des énormes défis dans la chaîne d’approvisionnement de médicaments. Selon le président de l’acame, il faut éduquer la population sur l’acquisition des médicaments.
La fraude sur les médicaments constitue un énorme problème en Afrique, plus particulièrement au Sénégal. Face à ce phénomène, l’Association africaine des centrales d’achats de médicaments essentiels (Acame) a organisé une assemblée générale pour y apporter des solutions durables. Selon le président de l’Acame, Jean Claude Deka Lundu, dans la pyramide sanitaire, il y a l’acquisition, le stockage et la distribution. «Au niveau de l’acquisition, n’importe qui peut acquérir des médicaments, que ça soit au niveau international ou au niveau local. Mais, nous devons faire la traçabilité de tous les produits qui arrivent dans nos pays jusqu’au niveau de nos formations sanitaires», souligne-t-il. Il estime que si le produit ne passe pas par un système sécurisé qui serait à mesure de détecter les faux médicaments, les autres auront toujours du travail. «Il y a des fraudeurs qui fabriquent des médicaments. Ce sont des milliards et milliards dans la fraude», révèle-t-il. Il trouve que les centrales fonctionnent normalement et que le circuit du médicament est bien sécurisé, les fraudeurs n’auront pas de travail à faire. «Par conséquent, il faut éduquer la population dans l’acquisition des médicaments.»
Sur un autre registre, il souligne que la rencontre de Dakar va permettre de réformer le mode de financement et de gouvernance qui tient compte des défis actuels. «Durant la Covid-19, nous étions tous bloqués et il fallait une résilience par rapport à nos centrales d’achats. Et fallait répondre aux besoins de nos populations», soutient-il avant d’insister sur la nécessité de réformer l’Acame par son mode de gouvernance et son cadre organique. «C’est pourquoi, nous sommes à Dakar pour réfléchir davantage et arriver à des résultats. Le premier résultat, c’est de réviser les statuts à adopter, le règlement intérieur, pour que nous puissions passer à une autre phase de l’Acame renforcée pour améliorer nos performances en Afrique», indique Jean Claude Deka Lundu.
LE MATCH DU SENEGAL CONTRE L'EQUATEUR A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
L’impératif d’une victoire pour l’équipe du Sénégal face à l’Equateur cet après-midi, pour continuer son aventure à la coupe du monde de football qui se joue au Qatar est le sujet favori des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Dakar, 29 nov (APS) - L’impératif d’une victoire pour l’équipe du Sénégal face à l’Equateur cet après-midi, pour continuer son aventure à la coupe du monde de football qui se joue au Qatar est le sujet favori des quotidiens reçus mardi à l’APS.
‘’Sans calcul'', titre le Soleil. Battue d’entrée par les Pays-Bas, l’équipe nationale du Sénégal a relancé sa participation en battant le Qatar, le pays organisateur lors de son deuxième match. Une victoire contre l'Equateur s'impose pour les Lions pour espérer continuer l'aventure au Qatar.
‘’Décisif!'', barre à sa une le quotidien Stades, en parlant du match de cet après-midi.
Le journal a ouvert ses colonnes à Aliou Cissé, l’entraineur des Lions, qui parle d’un ‘’match qu’il faut impérativement gagner''.
Le journal l’Observateur évoque pour sa part la ‘’périlleuse traversée de l’équateur''. La publication fait notamment allusion à la mésaventure de l’équipe du Sénégal avec celles des pays d’Amérique du sud. Evoquant les enjeux de ce match, le même journal ajoute : ‘’comme une finale''.
Pour le journal le Témoin, ‘’le Sénégal joue sa survie mondiale''.
‘’ça passe ou ça rentre, s’exclame WalQuotidien. ‘’Il ne faut pas que l’enjeu l’emporte sur le jeu'', poursuit la publication en citant Aliou Cissé.
Le même journal invite les joueurs à ‘’gagner pour honorer la mémoire de Pape Bouba Diop'', l’auteur du but historique contre la France lors de la coupe du monde 2002 dont on célèbre ce jour le deuxième anniversaire de son décès.
‘’Gagner ou rentrer'', insiste Sud Quotidien. ‘’Pas de calcul, il faut gagner, rappelle le même journal'', en citant Aliou Cissé.
Le journal le Quotidien invite les Lions à ‘’réussir le bon Tri'', le Tri étant le surnom de l’équipe équatorienne
Le journal Le Soleil a aussi fait une large ouverture sur la rencontre du chef de l’Etat Macky Sall avec les acteurs des daaras (les écoles arabo-islamiques) hier au centre international de conférence Abdou Diou (CICAD).
‘’Les daaras désormais pris en compte''; indique le Soleil, ajoutant que ‘’ les daaras seront éligibles au fonds de dotation du ministère de l'Education nationale'', à hauteur de 20%, soit environ 6, 6 milliards de FCFA.
Le même journal annonce que le 28 novembre a été décrété ‘’journée nationale des daaras''.
Un prix du président de la République de récital du Coran a été également annoncé lors de cette rencontre, renseigne le Soleil.
LES EXIGENCES ACTEURS A BP
Chargé d'exploiter le champ gazier Grande Tortue Ahmeyim (GTA) à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, British Petroleum (Bp) a organisé hier un atelier de sensibilisation des fournisseurs au processus d'appel d'offres et à la sélection des contractan
Pour permettre aux acteurs à accéder aux opportunités commerciales à venir, au fur et à mesure que la phase 1 de Gta progresse vers l’exploitation, et mieux appréhender les défis rencontrés par les fournisseurs locaux pendant le processus d’appel d’offres, British Petroleum a organisé hier un atelier de sensibilisation à l’intention de ces derniers.
Chargé d'exploiter le champ gazier Grande Tortue Ahmeyim (GTA) à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, British Petroleum (Bp) a organisé hier un atelier de sensibilisation des fournisseurs au processus d'appel d'offres et à la sélection des contractants. Selon le directeur général de Bp au Sénégal, Massaer Cissé, il est primordial d’établir un échange très important avec les partenaires, dans le cadre du projet GTA de Bp, et axé sur le développement du contenu local. «C’est important d'avoir des partenaires de qualité fiable pour les deux pays. Il n’y a pas de contenu local sans expertise locale. On a tout intérêt à travailler avec les experts locaux. Plus de 300 sociétés sénégalaises et plus de milliers d'employés sénégalais ont travaillé sur le projet et continuent d'y travailler», souligne-t-il.
A en croire Massaer Cissé, le projet devrait démarrer sa production d'ici fin janvier de l'année prochaine. «La coopération instaurée pendant la phase d'installation continue dans la phase d'exploitation qui va durer des décennies», dit-il. Le plus important étant l'expertise locale qui est à la base de développement du secteur, selon Massaer Cissé, avec une importance financière et un potentiel pour des retombées. «La chaîne de valeurs concerne la partie ingénierie génie civil... en mer et Onshore. Il s'agira aussi d'accompagner les populations au niveau local dans leurs activités».
Responsable des approvisionnements de Bp, Anne Marie Gaye estime que le GTA est un projet d'importance nationale, non seulement pour la Mauritanie mais aussi pour le Sénégal. «Il va contribuer au niveau des économies nationales pour un revenu très significatif. Seulement, il faut que ces revenus soient bien redistribués au niveau des populations. Nous avons eu à exécuter un certain nombre d'appels d'offres et le retour sera donné», indique-t-elle. Elle ajoute qu’ils vont aussi échanger sur les difficultés que rencontrent les fournisseurs pour avoir une compréhension optimale de la question et permettre à des Mauritaniens et Sénégalais de gagner suffisamment de marchés. «Ces difficultés sont d'ordre technique. Nous sommes un projet qui se déroule en pleine mer et les aspects sécuritaires sont très importants. Il faut donc une meilleure compréhension des exigences qu'il faut mettre en œuvre.»
Macky Sall charme les «Nittu daara»
Coup de communication ou décision spontanée ? Quoi qu'il en soit, le président de la République Macky Sall a séduit les religieux et les quelques 1500 maîtres coraniques qui étaient dans la salle. En effet, alors que le maître de cérémonie était en train de présenter les délégations, le Président Macky Sall a interrompu la communication de ce dernier pour permettre aux religieux d'effectuer la prière du zénith (14h). Ce qui a provoqué des «Allahou Akbar ! » dans la salle. Rappelons qu'il présidait hier la rencontre avec la communauté des daara pour mettre à la disposition des populations une offre répondant à leurs aspirations, dans un souci d'équité et d'égalité des chances. Macky gâte la championne du monde de récital de Coran La championne du monde de récital de Coran, Sokhna Ndatte Cissé a été honorée hier par le président de la République. En effet, Macky Sall a offert la somme de 10 millions Fcfa à la lauréate. Le chef de l'Etat a voulu aussi rendre un vibrant hommage au maître coranique de cette dernière en lui octroyant 2 millions Fcfa.
Danger au lycée Limamou Laye de Guédiawaye
Les apprentissages au lycée Limamou Laye de Guédiawaye se déroulent actuellement dans des conditions très difficiles à cause des bâtiments en état de délabrement avancé et qui peuvent s’effondrer à tout moment. Ce qui fait que les élèves s’entassent dans certaines salles de classe. Pire, le bloc administratif a été délocalisé pour des raisons de sécurité, car une partie de la toiture de la salle des professeurs de cet établissement préfabriqué, installée depuis 1978, s’est effondrée. Ces problèmes d'insécurité, en plus de la recrudescence des vols, ont poussé le conseil de gestion du lycée à monter au créneau pour dénoncer cette situation. Gagnesiry Fall demande au président de la République d’intervenir pour la réfection du lycée dont le budget est estimé à 06 milliards.
Aminata Touré reçue par le Khalife général des mourides
La députée Aminata Touré a été reçue à Darou Miname par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. L’ancienne Première ministre qui s’est rendue à Touba pour un ziarr auprès du guide religieux s’est longuement entretenue avec ce dernier. Selon une note reçue à «L’As», leurs échanges ont porté sur la situation du pays. D’après la même source, Mme Aminata Touré a remercié le khalife général des Mourides pour sa disponibilité à chaque fois que de besoin, mais également pour les conseils. Elle a sollicité des prières pour son engagement pour le Sénégal. Quant au guide religieux, il a rappelé à Aminata Touré ses liens avec sa famille, notamment son père qui était son grand ami.
Une hôtesse d’Air Sénégal citée dans un trafic de faux billets…
L’hôtesse de l’air de la compagnie Air Sénégal Sa répondant du nom d’Amy Diop est dans de beaux draps. Elle a été interpellée par les services sécuritaires à Dubaï alors que son vol faisait une escale technique sur le sol du pays des Émirats. Le vol avait pour destination le Qatar. D’après des sources de Dakaractu, l’hôtesse est impliquée dans une histoire de faux billets d’avion avec son identifiant en lien avec un ressortissant africain dont on ignore encore la nationalité. Ainsi, Amy Diop aurait travaillé dans un passé récent pour la compagnie Emirates Airlines. Dakaractu a appris que les autorités sénégalaises interviennent depuis son interpellation pour la tirer d’affaires. En tout cas, l'affaire est très sérieuse.
L’Uemoa accompagne 400 jeunes à Thiès
Pour se dresser contre l’émigration clandestine, à travers la mise en place d’une alternative crédible, l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) accompagne à Thiès le processus de formation de 400 jeunes sur une période de 4 mois, sur le thème : « Jeunesse et entrepreneuriat dans un contexte d’intégration sous-régionale, marqué par une globalisation des échanges ». C’est dans le cadre du programme Archipelago déroulé par la Chambre que des Bénéficiaires auront un diplôme certifié par l’Etat du Sénégal dans les domaines de l’horticulture, des fruits et légumes, des produits forestiers, de l’agriculture, de la transformation des produits locaux, de l’emballage, des produits laitiers, de la charcuterie. Il s’agit d’aller vers une meilleure prise en compte des enjeux de formation et d’employabilité des cibles, le renforcement des compétences pour une employabilité assurée. Selon Mme Aïssa Kabo représentante résidente de la commission de l’Uemoa au Sénégal, le problème aujourd’hui est que beaucoup de jeunes franchissent des limites inimaginables pour aller chercher des activités hors des frontières et malheureusement, avec beaucoup de conséquences désastreuses. A l’issue des échanges, nous sommes satisfaits par la qualité de la formation qu’ils ont reçue, qui est très riche, à la fois pratique et théorique (au centre de formation de Peycouck et à l’ISEP de Thiès), avec des immersions dans le monde professionnel. A l’en croire, les jeunes sont également prêts à travailler en réseau, mais aussi à créer de l’emploi.
Warang : L'ancien ministre Abdoulaye Diop cité dans un litige foncier…
Warang, l'un des plus grands villages de la commune de Malicounda, connaît souvent des litiges fonciers. Très en colère, les populations ont fait face à la presse hier pour dénoncer une spoliation foncière du domaine maritime. L'ancien ministre de l’Économie et des Finances, Abdoulaye Diop, est cité dans ce contentieux. Le président du conseil villageois, Cheikhou Diakhaté, dénonce une spoliation foncière sur une superficie de 1090 m². A l’en croire, tout récemment, un promoteur immobilier du nom de Mouhamed Faye est venu réclamer 587m² dans le domaine maritime du village. A l’en croire, le promoteur Mouhamed Faye veut démarrer des travaux sur le site. D’après ses dires, c’est un ancien ministre du régime de Wade, en l’occurrence Abdoulaye Diop, qui est derrière ce projet. Mais Cheikhou Diakhaté confie à Dakaractu que les populations défendront leur patrimoine parce que seul cet espace reste à Warang. Il lance un appel aux autorités avant qu'il n'y ait un soulèvement de la population de Warang. D’après Cheikhou Diakhaté, le promoteur immobilier a soutenu chez le chef de village que c'est l’homme d'affaires mbourois, Samba Fall, qui a vendu le site à Abdoulaye Diop. Seulement, ajoute-t-il, le promoteur est toujours incapable de montrer le permis d'occuper qu’il dit détenir.
…Le plaidoyer du maire Maguette Sène
Restons sur ce litige foncier pour dire que la maire Maguette Sène veut y trouver une solution. Car, les populations veulent être édifiées sur le statut juridique du site, sa superficie réelle et l'objet de l'attribution. En tout cas, l’édile de Malicounda a précisé que le terrain est du domaine public maritime ; par conséquent, la commune n'a pas compétence à l’administrer. A l’en croire, l'intéressé est détenteur d'une autorisation d'occuper signée par le ministre des Finances. Toutefois, le terrain constitue le seul point d'accès des populations de Warang à la plage. Ainsi le maire compte faire un plaidoyer auprès des autorités pour que l'espace soit rétrocédé au village.
L’Afrique contre l’Amérique du Sud
Un fait qui n’a pas échappé aux amateurs de football. Trois équipes africaines vont jouer leur qualification contre trois équipes d’Amérique du Sud. L’Afrique croise l’Amérique du Sud lors des derniers matchs de poules. Par exemple, le Cameroun va affronter le Brésil, le Sénégal fera face à l’Équateur et le Ghana sera aux prises avec l’Uruguay.
5,5 milliards pour restaurer 10 000 ha dans le bassin arachidier
La coopération belge (Enabel) veut restaurer 10 000 hectares de terres dans le bassin arachidier pour une meilleure résilience des communautés face aux changements climatiques, a constaté l’APS. En tournée dans le bassin arachidier, les responsables d’Enabel ont tenu des réunions publiques de sensibilisation à Birkelane, Guinguinéo et Gossas pour expliquer les enjeux de ce projet intitulé Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS). L’objectif global au niveau des trois départements ciblés est de restaurer 10 000 hectares de terres qui sont dégradées en raison de problèmes de salinisation, d’érosion ou des causes éoliennes et hydriques, a expliqué Pierre-Henry, chef du projet à Enabel. D’un montant de 5,5 milliards de francs CFA, ce projet vise à améliorer la gestion durable des ressources naturelles et la restauration des écosystèmes naturels des trois départements ciblés au niveau du bassin arachidier. Il s’agit de Gossas, Guinguinéo et Birkelane.
La garde rapprochée de Sonko édifiée sur son sort ce mardi
Les cinq membres de la garde rapprochée d’Ousmane Sonko seront édifiés sur leur sort ce mardi. Il en est de même pour Omar Ndione, membre de l'Alliance Pour la République (Apr), accusé d'avoir orchestré les incidents de Tchiky (commune de Diass). Après une demande du procureur qui a réclamé deux ans dont 12 mois de prison ferme contre les éléments de sécurité du leader de Pastef et 1 an dont 6 mois ferme contre Omar Ndione, le tribunal de Mbour va prononcer son verdict aujourd’hui.
Le député Dr Mohamed Ayib Daffé tacle Antoine Diome
Le député Mohamed Ayib Daffé n’a pas raté le ministre de l’Intérieur hier lors de l’examen du projet de budget dudit ministère. Citant un rapport de 2021 du Département d’Etat (Amérique) sur la sécurité au Sénégal, le député a dressé un tableau sombre de la justice sénégalaise marquée par des exécutions illégales ou arbitraires, extrajudiciaires commises par le gouvernement ou en son nom, des tortures ou traitements cruels et dégradants, des conditions carcérales pénibles délétères, arrestations et détentions arbitraires, prisonniers politiques, confiscation liberté de la presse, violences ou menaces de violences contre les journalistes, censurés et incrimination de la diffamation. Il indexe la responsabilité du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome qui, révèle-t-il, a fini de militariser la police en collusion avec les nervis qui ont le permis de tuer et de torturer. Des interdictions de manifestations pacifiques condamnées par la Cour de justice de la Cedeao. S’adressant à Antoine Félix Diome, il déclare : « Vous êtes désigné à tort ou à raison comme étant l'homme des complots politico-judiciaires contre Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko qui ont tous échoué. Le guet-apens électoral contre la coalition Yewwi-Wallu, là également, vous avez lamentablement échoué parce qu’elle a 80 députés à l'assemblée nationale».
Le député Dr Mohamed Ayib Daffé tacle Antoine Diome (bis)
Restons avec le député de l’opposition qui disqualifie l’actuel ministre de l’Intérieur pour l’organisation des élections de 2024. «De par votre zèle partisan et votre brutalité à l'égard de l'opposition et combattant contre la démocratie, vous êtes disqualifié pour organiser les élections de 2024. Nous exigeons un ministre chargé des Elections non partisan. Vous êtes une menace à la stabilité politique et sociale du Sénégal. Vous en êtes vous-mêmes un risque budgétaire. On doit vous inscrire dans le document sur le registre des risques au même titre que la guerre russo-ukrainien et le Covid», déclare le député Yewwi de Sédhiou. Autant de raisons, dit-il, qui le poussent à ne pas voter ce budget qui va servir à réprimer l'opposition, mater les combattants de la démocratie, étouffer des journalistes et réprimer les Sénégalais.
EVITER LE SYNDROME RUSSE DE 2018
Le bilan des sélections africaines au premier tour de ce mondial qatari est pour le moment mitigé. Sur les deux premières sorties des représentants du continent africain, trois victoires ont été enregistrées contre trois nuls et quatre défaites.
De notre envoyé spécial Amadou Ly DiomE |
Publication 29/11/2022
Le bilan des sélections africaines au premier tour de ce mondial qatari est pour le moment mitigé. Sur les deux premières sorties des représentants du continent africain, trois victoires ont été enregistrées contre trois nuls et quatre défaites. Des victoires obtenues par le Sénégal, le Maroc et le Ghana.
Premier pays africain en lice dans cette Coupe du monde 2022, les Lions du Sénégal champions d’Afrique en titre sur lesquels reposait l’espoir de tout un continent ont été les premiers à boire le calice jusqu’à la lie. Privés de leur meneur et maître à jouer Sadio Mané, le double Ballon d’or africain et deuxième meilleur joueur de la planète football, les poulains de Aliou Cissé ont concédé une défaite face aux Oranjes des Pays-Bas. Une pilule amère à avaler surtout quand on sait que les hommes de Louis Van Gaal étaient largement à la portée des champions d’Afrique qui les ont trop respectés avant de s’effondrer à compter de la 86e mn (0 -2).
Pour leur deuxième sortie dans ce groupe A, les Lions du Sénégal qui ont repris du poil de la bête ont dominé le Qatar, pays organisateur sur le score de 3 buts à 1. Une victoire qui maintient en vie les poulains d’Aliou Cissé qui ont cependant un impératif de victoire pour leur dernier match de poule, ce mardi, face à l’Equateur qui culmine à 4 points déjà avec un meilleur goal avérage. Les Pays-Bas qui comptent le même nombre de points feront, pour leur part, face au Qatar, déjà éliminé de la compétition. Autant le dire ici et maintenant, les Lions du Sénégal ont leur destin en main pour passer le cap du premier tour et éviter le syndrome russe de 2018.
Deuxième nation africaine à entrer en lice, les Lions de l’Atlas ont tenu, lors de leur première sortie en échec les vice-champions du monde croates sur un score nul vierge avant de foudroyer la Belgique, deuxième nation au classement FIFA lors de leur deuxième match de groupe sur le score sans appel de 2 buts à 0. Quatre points engrangés sans le moindre but encaissé dans ce groupe dit de la mort par les hommes de Walid Regragui qui maintiennent intactes toutes leurs chances de qualification au second tour. Un bon résultat contre le Canada les propulsera aux 8e de finale.
L’autre pays maghrébin, la Tunisie a également fait jeu égal avec le Danemark lors de sa première sortie sur le même score vierge. Un bon résultat qui sera malheureusement entaché par une défaite devant l’Australie lors de la deuxième sortie des Aigles de Carthage qui n’ont plus leur destin en main dans un groupe D dominé par les tricolores de la France amenés par un virevoltant Kylian Mbappé.
Pour ce qui est des Lions indomptables du Cameroun, ils ont mordu la poussière dès leur première sortie devant les Helvétiques sur le score de 1 but à 0. L’unique but de la partie étant inscrit à la 48e mn par le monégasque Breel Donald Embolo contre son pays d’origine. Une mauvaise entame des protégés de Samuel Eto’o devant la Nati quand on sait que ce groupe B, outre la Serbie, est composé du Brésil de Neymar qui caracole déjà en tête après ses succès contre la Serbie et la Suisse.
Les Camerounais ont arraché le match nul lors de leur deuxième sortie, hier, contre ces mêmes Serbes après avoir ouvert le score et être menés ensuite par 3 buts à 1. Un match nul qui les maintient en vie dans ce groupe difficile où ils rencontrent pour leur dernière sortie l’ogre brésilien, déjà qualifié au second tour et qui va faire tourner son effectif.
Dernier pays africain à entrer en lice, les Black Stars du Ghana sont aussi tombés les armes à la main devant le Portugal de Cristiano Ronaldo. Les coéquipiers d'André Ayew ont été les premiers africains à faire trembler les filets dans ce mondial qatari. Ils ont même eu le mérite de revenir au score - chose rare pour une équipe africaine - à la 73e mn par leur capitaine André Ayew après l’ouverture du score par Cristiano Ronaldo à la 65e mn sur un pénalty plus que généreux. Menés 3 buts à 1, les Black Stars réduisent encore le score à la 89e mn par Osman Bukari.
Pour leur deuxième sortie, hier, contre la Corée du Sud, les Black Stars ont engrangé les trois points de la victoire qui leur permettent de disputer un match fatidique contre l’Uruguay d'Edinson Cavani.
Osons espérer que le syndrome russe de 2018 ne se répète pour les sélections africaines qui étaient toutes restées à quai dès le premier tour.
Par Lansana Gagny SAKHO
ENDETTEMENT, TRISTE SORT DES FUTURES GENERATIONS
La nouvelle législature augure de bonnes perspectives pour le Sénégal dans la mesure où l’on passe d’une majorité mécanique à un équilibre relatif qui oblige les gouvernants à rendre compte.
La nouvelle législature augure de bonnes perspectives pour le Sénégal dans la mesure où l’on passe d’une majorité mécanique à un équilibre relatif qui oblige les gouvernants à rendre compte. La problématique de l’endettement de notre pays fut abordée par les députés de l’opposition lors de l’examen de la loi des finances initiale 2032. C’est une préoccupation majeure à cause de la fragilité de nos économies. L’endettement en soi n’est pas une mauvaise chose. Dès lors qu’il est contracté de façon intelligente, il est tout à fait légitime d’en faire un recours pour développer une nation. Cependant, comme pour tous les États africains, la prudence devrait être de mise dans le cas de notre pays.
Dans une note en date du 22 novembre 2022, pilotée par le Ministre des Finances Mamadou Moustapha BA, le Bureau d’Information Gouvernemental (BIG) explique les fondements de la stratégie d’endettement de Sénégal. Pour les pays africains, « la charge de la dette peut paraître difficilement soutenable », souligne Marin Ferry, économiste et spécialiste de la dette africaine à l’université Gustave Eiffel. Nos pays ne peuvent cependant pas se permettre, à l’instar des pays européens par exemple, de laisser filer leur dette. « Lorsque l’Allemagne ou la France empruntent sur les marchés, cela ne leur coûte rien car les taux d’intérêt sont très faibles, alors que la prime de risque pour les États africains est beaucoup plus élevée », (Marin Ferry).
Le Sénégal devrait tirer des revenus globaux de l’ordre de 20 000 milliards FCFA (30,17 milliards $)sur 30 ans d’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures », avait annoncé Thierno Seydou Ly, directeur général de Petrosen Exploration & Production, filiale de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), le samedi 29 octobre 2022 soit près de 666 milliards de F CFA/an…. Les intérêts de la dette dans le cadre de la loi des finances initiale 2023 s’élèvent à 424,32 milliards de FCFA, soit 64% des revenus pétroliers prévisibles… Avec tout le buzz qu’ils ont créé sur les ressources pétrolières la montagne va probablement accoucher d’une souris
L’analyse du niveau d’endettement faite par le Ministre des Finances se tient à travers le Produit Intérieur Brut (PIB). Cela reste dans le cadre d’une démarche internationale classique. Cependant les difficultés à calculer le PIB sont particulièrement aigues pour la grande majorité des États Africains(y compris le nôtre). Si l’agriculture de subsistance est systématiquement sous-estimée, une partie de ce qui est perçu comme des facteurs de croissance, lorsque l’économie s’éloigne de la subsistance, peut ne refléter qu’une transition vers des activités qui sont plus faciles à calculer statistiquement. Quid du secteur informel dont la contribution positive dans l’économie de notre pays est avérée. Il crée des emplois et génère des revenus, et de ce fait réduit la pauvreté.
Il aurait peut-être été plus judicieux pour le Ministre des Finances et du Budget de sortir des schémas classiques et rapporter la dette à nos revenus réels. En référence à ses analyses, sur l’année 2022, le service de la dette représentait 1.693,9 milliards de F CFA. Or, en faisant une corrélation avec les recettes de 2023 (en se plaçant dans une perspective d’optimisme irréaliste, le service de la dette ne connaitra pas de variation entre 2022 et 2023), qui s’élèvent à 3.639 milliards de F CFA (hors dons) on tombe à un ratio 41,3%. Pour couvrir le déficit budgétaire dans le cadre de la LFI 2023, le gouvernent à prévu de recourir à un emprunt de près de 1.000 milliards F CFA. On ne sortira jamais de cette logique d’endettement…
L’endettement, n’est pas en soit mauvais. S’il est intelligent et productif, il peut assurer la prospérité d’un pays. Par contre, s’il ne produit aucune valeur ajoutée, il hypothèque l’avenir des futures générations. Pour l’utilisation des ressources issues de l’endettement de notre pays, le Ministre des Finances et du Budget met en exergue la construction de 2 526 km de routes, des 189 km d’autoroutes, le premier Train Express régional d’Afrique de l’ouest, le Bus rapid transit, 6 673 km de pistes pour désenclaver les zones de productions, la réalisation de 667 km de pistes par an, un programme spécial de désenclavement de plus de 2000 km, avec différentes boucles et dorsales en chantier…il a probablement oublié (à dessein ?) d’ajouter l’ARENA, le stade Abdoulaye WADE, l’arène nationale, les investissements pour l’acquisition d’aéronefs pour Air Sénégal, les projets de rénovation des stades Iba Mar DIOP, Demba DIOP…. Il a terminé ses explications en ces termes : « nous nous endettons parce que les besoins sont immenses et la prise en charge ne peut pas attendre ». Si la priorité des sénégalais tourne autour la construction de stades de foot et d’arènes de lutte, on devra se poser des questions sur le sens des mots « besoins immenses ». On peut juste se demander ce qui est « besoin immense » entre construire un stade de football à près de 150 milliards de F CFA et réhabiliter l’hôpital le Dantec (dont le coût est estimé à 60 milliards de F CFA selon le professeur Madieng DIENG) sans aliéner son patrimoine foncier….. Le Sénégal compte encore 4921 abris provisoires en 2022. Le coût de Dakar Aréna (inauguré le 8 août 2018), 66 milliards de F CFA, aurait permis de régler cette question qui est la face hideuse de l’enseignement au Sénégal.
Le Ministre des Finances et du Budget insiste particulièrement sur les infrastructures réalisées pour expliquer la politique d’endettement du gouvernement du Président Macky SALL depuis près d’une décennie. On peut comprendre leur démarche qui, malheureusement, ne s’inscrit pas une logique de développement. Même si c’est à ce niveau que les résultats de l’émergence sont peut-être le plus visibles au Sénégal. La nouvelle ville de Diamniadio et le nouvel aéroport international sont tout autant des projections symboliques dans un futur «émergé»...
Malgré le PSE, un nombre croissant de Sénégalais ont tenté l’année dernière de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations de fortune, avec à la clé des pertes de vies humaines que les ONG estiment à des centaines, faute de chiffres officiels. Le taux d’analphabétisme au Sénégal dépasse les 50%, réussir à l’université ne garantit pas de s’extraire de la pauvreté, soulignait Yves Nzalé, coordonnateur d’un collectif de diplômés sans emploi. Quelques trois cent mille (300.000) Sénégalais décrochent chaque année un diplôme de l’enseignement supérieur, mais seuls un tiers d’entre eux trouvent du travail, explique-t-il en évoquant une situation «compliquée», «déplorable» et même «de désespoir»
Pour Charles Robertson, économiste à la banque d’affaires Renaissance Capital, le modèle de développement du Sénégal, avec l’accent mis sur les infrastructures et porté par les investissements étrangers, a certes créé de la croissance, mais pas nécessairement de l’emploi. «En termes macroéconomiques, le Sénégal fait bonne figure, mais l’homme ou la femme de la rue n’a rien ressenti de fantastique».
Se développer, c’est sortir du modèle de l’exportation des matières premières ; se développer, c’est faire du secteur secondaire et industriel une priorité. Quand on parle de développement, on ne brule pas les étapes, chaque chose se fait selon un ordre, priorité par priorité : une bonne politique de santé, une bonne politique de jeunesse, une bonne politique pour d’éducation. L’ensemble doit être soutenu par un secteur privé national fort.
Ces gens » n’écoutent personne ou, du moins, ne veulent-ils entendre que ce qui les arrange. Le 9 septembre 2022, le patronat sénégalais, à travers le Président du Conseil National du Patronat (CNP), sonnait l’alerte en ces termes. «Nous plaidons pour plus d’engagement à nos côtés de l’administration publique, plus de patriotisme économique, moins de haine de soi, moins de stigmatisation et de suspicion des privés nationaux qui gagnent des marchés et, enfin, de nouvelles règles de complémentarité avec l’investissement direct étranger». A défaut de museler l’opposition, ils sont quand même arrivés à réduire le secteur privé à sa plus simple expression. La base du développement d’un pays, c’est l’industrialisation. Le profil de la personne qui a en charge le ministère de l’industrie dans le gouvernement montre le peu de sérieux que ces gens accordent à ce secteur.
A l’image du Sénégal, les pays de l’Asie de l’Est ont connu des croissances rapides. Ils se sont endettés de façon intelligente et ont donné la priorité à l’industrialisation, diversifié leurs économies et exporté une gamme de produits sophistiqués et transformé leurs agriculteurs en ouvriers de fabrication dans les centres urbains. En revanche, quand nos jeunes du monde rural viennent dans nos villes, ils n’y retrouvent pas d’industries; ils se mobilisent autour des feux rouges et s’adonnent à la vente à la sauvette. La planification économique de notre pays ne peut pas être fondée sur des extrapolations de croissance ou de fonds mobilisés. La politique d’endettement du gouvernement ne fait qu’hypothéquer l’avenir de la jeunesse de notre pays qui devra payer au prix fort ces errements. Le forcing inopérant que le gouvernement vient mettre en œuvre pour obliger des opérateurs privés à baisser les prix des denrées, le concept de « Xeyu ndawi » sont assez révélateurs de leur échec…. En réalité le problème n’est pas un manque de volonté, c’est plutôt qu’ils ne savent pas faire….
Tous les Sénégalais seraient très curieux de connaître l’impact des investissements comme le stade Abdoulaye WADE, l’ARENA, le TER (structurellement déficitaire), Air Sénégal (un mort-né qui a couté une fortune au contribuable sénégalais) sur leur pouvoir d’achat, mais également sur l’insertion des jeunes diplômés… Ce n’est pas la dette qui pose problème mais les raisons pour lesquelles l’Etat du Sénégal s’endette. Elles sont inefficaces, inefficientes mais surtout suicidaires pour les futures générations. La politique d’endettement du gouvernement traduit une incapacité à saisir les enjeux et à trouver des solutions aux défis auxquels les populations sénégalaises, en particulier les jeunes, font face…. Certaines dépenses fendent le cœur de tout Sénégalais qui a un tant soit peu de l’amour pour son pays. Comment expliquer que le budget de l’Assemblée nationale, pour la gestion 2023, soit arrêté à la somme de 20.758.015.137 FCFA ce qui signifie une hausse de 3 milliards par rapport au budget de 2022 ? Que dire du budget du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) évalué à 7.541.040.284 milliards ? Ou du projet de budget du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), pour la gestion 2023, 9 160 000 000 FCFA ?
Le président de la République, Macky Sall, avait pris le 30 mai 2014 le décret 2014-697, allouant une indemnité forfaitaire mensuelle aux conjoints de chefs de mission diplomatiques et consulaires. «Il est alloué au conjoint dûment autorisé à rejoindre le chef de poste pour habiter la résidence officielle de l’ambassadeur ou du consul général une indemnité forfaitaire mensuelle dont le montant est fixé à 500 000 Fcfa», soit un budget annuel de 402 000 000 FCFA pour les conjoints des 67 patrons des représentations diplomatiques sénégalaises à travers le monde. 402.000.000 F CFA c’est une bourse entière annuelle pour 930 étudiants sénégalais à l’université de Dakar. Patriotiquement…..
Lansana Gagny SAKHO
Membre du Cabinet du Président PASTEF les Patriotes
PAR MAMADOU NDIAYE
OXYGÈNE AU MARCHÉ
Babacar Diagne appartient au monde d’avant. Il n’arrête pas de réviser ses jugements. Avec lui resurgissent les démons anciens : censure, coupure de signal, chape de plomb, interdiction et musellement.
Babacar Diagne appartient au monde d’avant. Il n’arrête pas de réviser ses jugements. Avec lui resurgissent les démons anciens : censure, coupure de signal, chape de plomb, interdiction et musellement.
En décidant la semaine dernière de priver le Groupe E-média de la jouissance d’un droit conquis et acquis, le directeur général du brinquebalant Conseil de régulation, rappelle à l’opinion que son geste, dépourvu de toute crédibilité, a partie liée à une intention mal cachée.
Il s’est encloué dans une situation courtelinesque. L’absurdité gouverne son acte, mélange de forfaiture et de trahison d’un serment. Il esquive la question lorsqu’elle lui est posée sur le manquement et se réfugie dans la gêne pour justifier la punition infligée à notre média dans lequel, semble-t-il, il ne compte que des « amis et des jeunes frères… » Passons.
Pour la postérité, la gloire ne sera pas au rendez-vous. Car les droits de télévision, propriété de la Fifa qui les rétrocède à des sociétés étalonnées, étaient soumis à un appel d’offres pour lequel notre groupe a soumissionné en même temps que la RTS et d’autres organes.
La même procédure a prévalu partout en Afrique à l’exception de l’Afrique du sud. Seul le Sénégal s’est encore illustré de la moins brillante des manières où les perdants gagnent et les vainqueurs perdent. Comprenne qui pourra.
Au plan technique, notre dossier se défendait. E-media avait ainsi remporté l’offre technique, avec des preuves irréfutables l’attestant. Donc la Rts était, à ce stade, éliminée. Dès lors s’ouvrait une période de mobilisation de la caution.
Prévenant et ayant l’anticipation chevillée au corps, Mamoudou Ibra Kane, DG de E-Média INVEST, informe par courrier le régulateur, l’invitant implicitement à aviser l’échiquier médiatique de la nouvelle donne. Babacar Diagne ne daigne pas répondre à la lettre de son « jeune frère ». Il prend son temps. Pourquoi ? Mystère.
Le montage financer était sur le point d’être bouclé côté E-Media quand, de l’autre côté, une agitation tatillonne et furtive s’emparait d’une fuite orchestrée au sujet d’un fallacieux défaut de paiement de la caution par E-Media. L’intention de nuire est manifeste.
Toute la hiérarchie de la finance publique est mobilisée aux fins de « prendre le relais » en payant « dans les quarante huit heures ». Ils l’ont fait. Grave. Pire, ils ont surenchéri, en court-circuitant E-Media.
Passé l’effet de surprise, le Top Management tente de comprendre comment a pu se produire le « hold-up ». Entretemps le Président du Collège du Cnra, Babacar Diagne en l’occurrence, se fend d’un communiqué annonçant l’attribution des droits exclusifs de retransmission de la Coupe du Monde Qatar 2022 à la RTS.
En clair, il se sent à l’aise pour protéger le « butin » de la chaîne publique par un soporifique rappel des dispositifs de répression en cas de violation. Sa rapidité à formuler cette note comminatoire contraste toutefois avec la lenteur de sénateur observée lorsqu’il a été saisi par le patron de E-Media.
A l’école de la différence et même de l’indifférence, Babacar Diagne est passé maître. Son attitude et son penchant dénotent chez lui un parti pris délirant. Sa dévotion ostentatoire et sa maladroite complicité des mauvais desseins lui ôtent l’équilibre dont devrait se prévaloir un régulateur des médias. Son soutien à la Rts le disqualifie puisque sommeille toujours en lui le zèle qui ne se remue qu’au moment des « mauvais coups ».
De « béances en urgences », Babacar Diagne ne perçoit plus les dynamiques en cours dans le secteur des médias. A tout le moins sa lecture reste biaisée par sa permanente quête de confort. Mais songe-t-il au réconfort ? A-t-il écho du monde d’après qui se profile ? Que reste-t-il d’un journaliste qui n’entend ni ne voit ?
En prévision de la présente Coupe du monde de football au Qatar, E-Media s’y était préparé méticuleusement avec un alléchant dispositif de promotion de contenus. Certaines entreprises, moins connues mais très volontaires, nous avaient choisi pour « gommer » leur déficit de notoriété. Notre projet de couverture de l’événement se profilait comme une bonne affaire avec des ventes d’espaces qui affichaient un attrait par des tarifs conséquents.
Nos écrans publicitaires se prêtaient au… jeu avec une grille réaliste et des hypothèses basses à l’appui. Bien entendu, nos simulations s’ajustaient au gré des performances des Lions et notre maîtrise des plateformes digitales ainsi que le positionnement de nos Fan’s zones dans des endroits éprouvés complétaient notre stratégie de proximité pour davantage agréger des publics qui s’identifiaient à notre politique éditoriale.
Le rapport du public à une chaîne de télévision donnée relève d’un choix souverain. Idem pour la fidélité qui se construit sur la longue période pour asseoir des audiences confortables. Né il y a quatre ans, E-Media a très vite gagné la confiance de l’opinion grâce à la diversité de ses offres éditoriales, à la progression de sa grille et à une production soutenue. Couper son signal c’est une atteinte à la liberté de choix du public qui saura s’en souvenir…
Ces facteurs crédibilisent notre approche qui rencontre une attente auprès de publics en quête d’éclairage, de loisirs, de détentes, de découvertes, d’analyses et de clés pour comprendre un monde en perpétuel mouvement. Le public ne veut plus broyer du noir. En clair, il a besoin d’offres alternatives de qualité. C’est à se demander si, par ce désir ardent, il ne décrète pas la fin des complaisances, la routine, en un mot, la médiocrité.
Le secteur privé des médias peut ne plus s’apitoyer sur son sort dès lors que le marché fonctionne avec des règles de transparence qui écartent toutes les connivences pour laisser prospérer la compétition et la performance. Un tournant majeur s’annonce avec la fin des « coins pépères » et d’un cycle lénifiant. Place à l’âpre bataille des contenus.
Déjà les médias occidentaux s’installent chez nous. Ils anticipent l’arrivée des grands groupes industriels dans les secteurs très disputés des hydrocarbures dont regorge le Sénégal.
Le temps est donc venu de regarder autrement le fonctionnement des médias dans notre pays. Tout l’écosystème est interpellé à cet effet. Si la chaîne publique bénéficie de fonds publics, elle doit renoncer aux ressources privées dédiées, elles, aux médias privés. Faute de quoi, le déséquilibre qui en résulte fausse la concurrence en raison des distorsions engendrées.
Exposée à des déficits chroniques et toxiques, la RTS, par son actuel statut, perturbe les règles du jeu concurrentiel. Elle doit son salut à la perfusion financière qui lui est administrée. Pour autant, elle demeure vulnérable malgré les appuis nombreux et divers.
La RTS doit être sauvée d’elle-même en se recentrant sur son périmètre. Faudra-t-il envisager son démembrement par une rectification de sa mission allégée de charges destructrices. L’ère des liquidités abondantes s’achève. Le nouvel environnement pénalise les groupes dépourvus de vision, de créativité ou d’anticipation. De ce fait, la Rts se montre incapable de s’adapter à la situation ; voilà pourquoi elle se réfugie chez des puissants pour conquérir injustement des parts de marchés.
Ses incursions dans le secteur privé alors qu’elle bénéficie du parapluie étatique irritent fortement les milieux professionnels du journalisme et de la communication. Le CNRA est mort. Vive le HARCA !
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YAW ACCUSE MACKY D’ETRE DERRIERE LES ATTAQUES CONTRE SERIGNE MOUSTAPHA SY A L’ASSEMBLEE NATIONALE
La conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est montée au créneau pour dénoncer une instrumentalisation de l’Assemblée nationale avec à la manette Macky Sall qui « sape les fondamentaux de notre société ».
L’intervention injurieuse de la députée Benno Bokk Yaakaar de Kaffrine, Amy Ndiaye, contre Serigne Moustapha Sy continue de susciter des réactions d’indignation. C’est ainsi que la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) est montée au créneau pour dénoncer une instrumentalisation de l’Assemblée nationale avec à la manette Macky Sall qui « sape les fondamentaux de notre société ».
Amy Ndiaye a irrité l’opposition constituée au sein de la coalition Yewwi Askaan Wi depuis sa violente intervention dimanche contre le marabout politicien Serigne Moustapha Sy, durant l’examen du budget du ministère de l’Intérieur. « Quel marabout avait dit que si on emprisonne Khalifa Sall, il va séjourner avec lui en prison ? Pourtant, il n’avait pas honoré sa parole. Un marabout qui reste à sa place, on le respecte. Mais un marabout qui s’attaque au président Macky Sall, nous allons lui faire face. Quand tu respectes notre chef, on te respecte. Un marabout doit respecter la volonté divine et être avec celui que Dieu a choisi pour diriger le pays », avait soutenu avec hargne la députée Amy Ndiaye de Gnibi.
Une intervention musclée contre le responsable moral du Pur (Parti de l’Unité et du Rassemblement) qui avait mis les députés de l’opposition dans tous leurs états car jugeant les propos de la députée attentatoires à leur culte. Ces propos ont été suivis d’une levée de boucliers des députés de Yaw, particulièrement ceux du Pur, obligeant le président de l’Assemblée nationale à suspendre la séance pendant une trentaine de minutes.
À la reprise de la séance, les députés de l’opposition ont refusé la poursuite des travaux, accusant même le président de l’Assemblée nationale d’être de connivence avec les députés de la mouvance présidentielle pour insulter des marabouts qui leur sont proches. Ce qui avait poussé le président Dr Amadou Mame Diop à suspendre une nouvelle fois la séance pour se livrer à des consultations. Par la suite, constatant la persistance du blocage, il avait décidé d’ajourner le vote du budget du ministère de l’Intérieur jusqu’au lendemain c’est-à-dire hier lundi.
Khalifa Sall : « Qui est derrière cette députée pour qu’elle puisse avoir ce courage ? »
Yewwi Askaan Wi n’a pas voulu laisser cette affaire mourir de sa belle mort. La coalition de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Cie a fait face à la presse hier pour accuser Macky Sall d’être derrière cette intervention musclée de la députée de Gnibi. « Qui est derrière cette députée pour qu’elle puisse avoir le courage de prononcer de tels propos à l’encontre de Serigne Moustapha Sy dans un piètre débat ? », s’est interrogé Khalifa Sall, président de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, lors de la conférence de presse du directoire du PUR sur la sortie de la parlementaire contre le guide religieux Serigne Moustapha Sy. Poursuivant, Khalifa Ababacar Sall a réaffirmé son soutien au fondateur du parti PUR et a invité les députés de l’opposition à continuer le combat au sein de l’hémicycle pour porter les préoccupations des populations et non se lancer dans des débats inutiles.
Ousmane Sonko : « C’est le Président Macky Sall qui est le principal responsable d’une telle sortie »
Cheikh Ahmed Tidiane Youm, numéro 2 du Parti pour l’Unité et le Rassemblement (PUR), a lui lancé des mises en garde contre les attaques et propos discourtois prononcés contre leur chef de parti et guide religieux. Il a prévenu que son parti n’acceptera plus des attaques contre son responsable. « Trop c’est trop ! Nous n’accepterons plus que des gens continuent à insulter Serigne Moustapha Sy. C’est fini », a-t-il tonné. Tout comme Khalifa Sall, Cheikh Tidiane Youm et Cie, Ousmane Sonko a lui aussi fermement dénoncé l’attaque musclée de la députée Amy Ndiaye contre Serigne Moustapha Sy. Une sortie qu’il juge malencontreuse de la députée de la coalition BBY contre le marabout politicien, Serigne Moustapha Sy. En effet, pour Ousmane Sonko, l’on ne devrait pas accepter que de tels propos, qui ont semé le chaos dans certains pays de la sous-région, soient prononcés par un député. Selon lui, c’est le président Macky Sall qui est le principal responsable d’une telle sortie...
SOKHNA NDATTÉ CISSÉ EMPOCHE 10 MILLIONS
Originaire de Touba et âgée seulement de 14 ans, Sokhna Ndatté Cissé a remporté la 6e édition du concours international de mémorisation du Coran Sheikha Fatima Bint Mubarak de Dubaï. Elle a été récompensée lors de la rencontre avec la communauté des daara
Originaire de Touba et âgée seulement de 14 ans, Sokhna Ndatté Cissé a remporté la 6e édition du concours international de mémorisation du Coran Sheikha Fatima Bint Mubarak de Dubaï. Elle a été récompensée lors de la rencontre avec la communauté des daaras, ce lundi, à Diamniadio par le président Macky Sall. En plus d’une distinction, elle a reçu 10 millions de francs CFA. Il faut dire que la fille a fait son apprentissage de la récitation coranique aux côtés de Oustaz Cheikhouna Cissé, le maître coranique. Ce dernier aura également 2 millions.
Par ailleurs, Sokhna Ndatté Cissé a participé au concours de récital du Saint Coran de Senico de 2021. Elle a obtenu la troisième place. Selon le chef de l’Etat, les performances de nos jeunes filles et garçons dans les compétitions internationales de la Oummah islamique, doivent davantage nous motiver dans notre engagement au service de nos daara.
Il a rappelé, à cette occasion, les consécrations de : Ndombor SENE, en 2016 en Malaisie ; Mouhamed Moudjtaba DIALLO et Sokhna Mame Diarra NGOM, en 2017 en Malaisie ; Sokhna Maïmouna LO, en 2018 à Dubaï ; Mouhamed Mahi TOURE, en 2021 au Maroc. Et récemment, Sokhna Ndatté CISSE, lauréate du Premier Prix du récital du Saint Coran en octobre dernier à Dubaï.
« Dans le même esprit, pour créer une émulation au plan national et aider à une préparation optimale de nos candidats et candidates, je suis heureux d’annoncer l’institution d’un Prix du Président de la République pour le Récital du Saint Coran », a soutenu le président Macky Sall.