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1 mai 2025
LE HCDH AU CHEVET DES ENFANTS DÉTENUS
Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH) a remis un lot d'équipement en literie et en matériels socioéducatifs aux enfants mineurs détenus à la prison du Ford B à Dakar
Dakar, 28 nov (APS) – Le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH) a remis un lot d'équipement en literie et en matériels socioéducatifs aux enfants mineurs détenus à la prison du Ford B à Dakar, a appris l’APS.
Les équipements ont été remis à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfance. Le don entre dans le cadre du projet régional d’appui à la protection des enfants, financé par l’Agence de coopération italienne.
Selon un communiqué transmis à l’APS, cette donation, d’une valeur d’environ 7 millions 5 mille FCFA, est composée d’équipements en literie, en matériels socioéducatifs et sportifs.
DÉCOUVERTE D'UN PRODUIT CONTRE LES MOUCHES DE FRUITS
Des chercheurs de la Direction pour la protection des végétaux (DPV) ont mis au point un produit capable de tuer les mouches des fruits
Des chercheurs de la Direction pour la protection des végétaux (DPV) ont mis au point un produit capable de tuer les mouches des fruits, a-t-on appris d’El Hadji Oumar Dieng, coordonnateur du Système régional innovant de lutte et de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest (SYRIMAO).
‘’La recherche a mis au point un produit made in Sénégal, qui est une huile très efficace contre la mouche des fruits et en phase d’homologation et de labélisation. Nous voulons partager les résultats de cette recherche avec les producteurs pour qu’ils puissent savoir comment l’utiliser’’, a-t-il dit.
Dieng intervenait lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation sur le projet Système régional innovant de lutte et de contrôle des mouches des fruits en Afrique de l’Ouest (SYRIMAO) organisé par la DPV à l’intention des producteurs de mangues venus de différentes zones du pays.
Le produit utilisé actuellement pour lutter contre les mouches des fruits, ‘’s’il existe dans le marché, il coûte cher et son accessibilité n’est pas facile’', a relevé le chercheur.
Selon lui, le nouveau produit va grandement participer à lutter contre cette mouche qui empêche à beaucoup de producteurs d’exporter leurs produits.
‘’Ce produit a été découvert par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), il a été développé par la DPV. C’est un produit à base d’une plante naturelle que nous utilisons actuellement. Nous faisons de l’extraction à partir de cette plante pour avoir l’huile essentielle qui est formulée de telle sorte qu’elle peut être utilisée contre la mouche des fruits’’, a fait savoir Dieng.
En phase d’homologation, ce produit n’est pas encore labélisé et n’a pas encore de nom, selon le coordonnateur du SYRIMAO.
Le produit a été expérimenté il y a deux ans et a donné de bons résultats, a-t-il laissé entendre, soutenant qu’il sera mis en échelle et diffusé, car l’année a été très difficile pour les producteurs.
‘’Nous avons accumulé deux années de recherche sur un produit qui est attractif par rapport à la mouche des fruits. Le produit est issu d’une plante que l’on veut d’abord breveter. Il a été testé pendant deux années et il est prometteur’’, a dit le formateur, le Professeur Ousmane Ndiaye, enseignant-chercheur à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture de Thiès (ENSA).
Il a rassuré que le produit est un attractif naturel qui ne contient pas de produits chimiques, pouvant être utilisé par le paysan. Il ne constitue un danger ni pour les terres ni pour les personnes.
Pr Ndiaye a souligné que cette technologie permet d’attirer plusieurs types de mouches et de les tuer, expliquant que ‘’les pertes sont très importantes dans la zone des Niayes où elles sont estimées entre 30 à 60%. En Casamance elles peuvent dépasser ce taux’’.
A cause de la mauvaise qualité des mangues produites au Sénégal, des producteurs ont vu plusieurs de leurs containers interceptés en Europe, avant d’être brûlés.
LE PRÉSIDENT N'EMPRISONNE PAS ...
Ce lundi, le chef de l’Etat s’est réuni avec la communauté des Daaras. Il lui a été posé la question de maîtres coraniques et autres responsables de mosquées qui ont maille à partir avec la Justice. Question que le chef de l'Etat a largement abordé
Ce lundi, le chef de l’Etat s’est réuni avec la communauté des Daaras. Il lui a été posé la question de maîtres coraniques et autres responsables de mosquées qui ont maille à partir avec la Justice. Question sur laquelle le chef de l’Etat s’est largement exprimé avec quelques précisions.
«Au Sénégal, quand quelqu’un est emprisonné, on dit que c’est le président qui l’a emprisonné. Quand vous êtes accusé aussi, on dit que c’est le président qui l’a accusé. Le président n’emprisonne pas, il ne libère pas. Ce qu’il peut faire, c’est de gracier au terme du processus judiciaire.
Je ne citerai pas de cas. Mais, quand vous êtes emprisonné, c’est qu’il y a quelque chose. Si vous vous limitez à enseigner, vous ne risquez pas d’être accusés de quoi que ce soit. J’ai la situation, région par région. J’ai entendu vos doléances. S’il s’agit de dossiers administratifs qui ne sont pas graves, on peut voir comment faire pour faciliter les choses.
Certains arrêtés avec des armes
«Il y a des situation sérieuses où il faut que la Justice fasse son travail. Si c’est de l’escroquerie, c’est pardonnable ou arrangeable. Certains sont arrêtés avec des armes de troisième degrés, sans autorisation.
Il y a, par contre, des affaires administratives. C’est quand il y a des oppositions entre idéologies qui conduisent à la fermeture d’une mosquée par exemple. Ce sont des choses que l’administration peut régler sans recourir à l’emprisonnement. Il y a aussi des cas d’abus de confiance»
Les cas un peu plus sérieux
«Il y a aussi des cas de séquestration de mineur, d’association de malfaiteurs et de violence. Là, la justice ne regarde si l’accusé est maître Coranique ou pas. Elle s’intéresse à ceux qui sont cités et le tribunal fait son travail. Il y a les coups et blessures volontaires, les actes de torture sur des enfants talibés. Je pense que si on en discute, des solutions seront trouvées et qu’il y aura peut-être moins des cas de ce type, tout en renforçant la formation.
Le garde des sceaux est là. Pour ce qui est de son ressort, il peut voir comment faciliter les choses. Que ceux qui doivent être jugés le soient, de voir les cas de longue détention préventive de sorte qu'ils puissent être jugés ou voir comment les libérer. Je pense que c’est faisable."
Pédophilie et cas les plus graves
«Il y a des cas où le talibé trouve la mort dans des conditions tragiques. Là, il faut faire la lumière. Et ce n'est pas parce qu’on combat les "serigne daara". La vie humaine est sacrée. Il y a aussi des cas de pédophilie. Moi-même j’ai fait en sorte que les lois soient plus sévères contre la pédophilie et le viol. Car on doit protéger les enfants et les femmes. C’est pourquoi pour ce genre de cas, il faut que la Justice fasse son travail.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que les auteurs de meurtre et de viol ne font pas partie de ceux qui peuvent bénéficier de la grace présidentielle. Pour tout le reste, le président de la République peut les gracier.»
CLASSEMENT DES FEMMES DANS LE SECTEUR DES MINE, AÏDA NDIAYE DANS LE TOP 100
Dans son combat pour l’accès des femmes aux sphères de décision, Aïda Ndiaye vient de franchir un nouveau palier. Notre compatriote, géologue de formation, figurent parmi les 100 femmes les plus inspirantes du secteur minier à travers le monde.
Dans son combat pour l’accès des femmes aux sphères de décision, Aïda Ndiaye vient de franchir un nouveau palier. Notre compatriote, géologue de formation, ainsi qu’une autre Sénégalaise, Lika Scott, figurent parmi les 100 femmes les plus inspirantes du secteur minier à travers le monde. C’était lors de la 5ème édition du Global inspirational women in mining. Avec une expérience de 13 ans, dans le secteur minier, Mme Ndiaye, présidente de Women in mining (Wim), incarne le leadership féminin dans ce secteur. « 100 Global Inspirational Women in Mining » est une publication biennale qui met en lumière la richesse des talents féminins au sein de l’industrie minière mondiale.
Un secteur qui n’employait en 2019 que 25% des femmes au Sénégal, d’après l’Ong Publiez ce que vous payez. Pourtant, le rapport de l’Initiative pour la transparence dans l’industrie extractive (Itie) indique qu’en 2021, le secteur minier a pu générer 585 milliards de FCFA dont les 165 milliards ont été affectés au budget de l’État. A noter qu’une enveloppe de 8 milliards a été allouée au ministère des Mines et de la géologie comme budget en 2023.
par Assane SAADA
LE COUP DE MAÎTRE DE « BIYA L’ENTRAINEUR »
Éliminé dès le premier tour, le Cameroun ratait sa Coupe d’Afrique des nations de 1990. Son attaque jugée inefficace. Il fallait une solution en vue de la Coupe de monde en Italie.
« Les tits-pe sont déchaînés/Tous en place sur le corner/Roger Milla/Danse comme Roger Milla… », chante Mohammed Sylla alias MHD dans un tube sorti en 2016. Ce rappeur est né en 1994. L’année où Roger Milla disputait sa dernière Coupe du monde à l’âge de 42 ans et devenait le joueur le plus âgé à inscrire un but dans l’histoire de cette compétition. C’était contre la Russie. Un record honoré par la Fifa jeudi dernier au Qatar. Ainsi, le football apporte des souvenirs inoubliables. Milla dansait le Mokassa sur les points de corner des terrains de football. En 1990, il était Soulier de bronze de la Coupe du monde. Grâce à lui, auteur de deux doublés contre la Roumanie (2-1) en phase de poules et contre la Colombie (2-1) en huitièmes, le Cameroun signait la première qualification d’un pays africain pour des quarts de finale du Mondial. Un coup de maître du président Paul Biya. Il avait réussi à le tirer de sa retraite. Roger avait mis fin à sa carrière internationale et organisé son jubilé en 1988.
Éliminé dès le premier tour, le Cameroun ratait sa Coupe d’Afrique des nations de 1990. Son attaque jugée inefficace. Il fallait une solution en vue de la Coupe de monde en Italie. Des assises convoquées en mars et présidées par le secrétaire général de la présidence. La sélection de Roger Milla imposée. Une difficile intégration sur laquelle l’intéressé s’était expliqué : « Je suis arrivé le dernier avec Nkono (…). Un complot avait été mis en place. C’était très dur à vivre. Le ministre des Sports avait tenu une réunion avec les autres joueurs pour me fracasser ! Le sélectionneur ne me parlait pas. Je ne parlais à personne (…), mais j’étais respectueux. J’ai continué à travailler, avec cette méchanceté qui m’entourait. Tout a changé lors des matches amicaux. Dans les moments sérieux, on voit les gens sérieux et j’ai marqué presque tous les buts. Le sélectionneur m’a alors tout dit. Il avait des consignes et il était très fier de mon travail car je lui avais prouvé que j’étais le meilleur. Le ministre qui voulait me virer est venu me voir pour dire qu’il me donnerait une prime de 200 000 francs CFA à chacun de mes buts… Il n’en était pas question. Je jouais pour mon pays. On dit souvent que quand vous êtes un génie, vous le restez. (…) Et j’ai vu que les gens qui étaient contre moi au départ, dans l’équipe, étaient les premiers à me féliciter. Après la Colombie, des jeunes sont venus me voir dans ma chambre et s’excuser (…). »
Quelles déesses ont soufflé sur leur vie
La dernière Coupe du monde de Roger Milla était celle de l’exclusion du « gamin en or » de la compétition. Diego Maradona, de retour de grâce en sélection, était contrôlé positif à l’éphédrine. Empêtré dans des affaires de stupéfiants « El pibe de oro » n’était plus ce dieu dont la main punissait l’Angleterre en quarts de finale de la Coupe du monde de 1986. Le ballon rebondissait « gauchement sur le pied du coéquipier du pibe, le défenseur anglais Steve Hodge, dépassé par la vitesse de l’échange, renvoie en cloche la balle à son gardien. C’est alors que surgit le petit Maradona à hauteur des gants du géant Peter Shilton pour effleurer, en tendant son bras gauche, le ballon de la main et l’amener au fond des filets britanniques. (…) L’arbitre tunisien Ali Bennaceur, n’ayant pas vu la main de l’Argentin, valide ce premier but. (…) Trois minutes plus tard (…), Maradona démarre en trombe une folle chevauchée depuis le milieu du terrain et dribble avec fulgurance une demi-douzaine de joueurs anglais aussi débordés qu’affolés pour inscrire un magnifique second but synonyme de qualification de l’Argentine en demi-finale… ».
Maradona naissait quand Milla signait sa première licence. Leur destin en a fait des légendes. Leur aura chantée. Comme avec le roi Pelé qui étalait ses merveilles quand Roger s’essayait au ballon. Les mêmes déesses n’ont pas soufflé sur leur vie. Edson Arantes do Nascimento, « fils d’un ancien joueur qui a dû abandonner sa carrière suite à diverses blessures, il aurait juré en voyant pleurer son père le jour du Maracanaço de remporter une Coupe du monde en son honneur ». Chez lui, le football n’est pas un simple jeu. Mais « une profession à part entière, un statut pour s’échapper du déterminisme social et racial de la société brésilienne. Il passe alors l’ensemble de ses heures libres à s’entraîner afin de devenir un athlète complet ». Lors de sa première Coupe du monde, le psychologue de l’équipe nationale, João Carvalhaes, le jugeait « incontestablement infantile. (…) Il lui manque l’esprit de combat nécessaire et il ne possède pas le sens des responsabilités indispensable à tout jeu d’équipe ». Il survolait cette compétition qu’il débutait comme remplaçant.
L’HISTOIRE DOIT SE RÉPÉTER POUR LES LIONS
C'est une impérative pour les poulain d'Aliou Cissé de battre l'Equateur s'ils veulent continuer dans la compétition. Les lions devront arracher leurs tickets de qualification pour les huitième pour renouer avec le passé glorieux de la génération 2002.
En mai 2002, le sélectionneur Bruno Metsu a trouvé le bon système pour battre la France lors du match de haute facture. Demain, les Lions de Aliou Cissé, acteur il y a 20 ans, vont-ils marcher sur les pas de leurs aînés El Hadji Diouf et Cie.
El Hadji Diouf, Lamine Diatta et Tony Silva, membres du staff des Lions pourront raconter à l’actuelle génération comment battre l’Equateur. Certes, ce ne sera pas les mêmes acteurs mais l’équipe sud-américaine reste toujours une formation très physique. Pourtant, ce 23 mai 2002, à Tottori, au Japon, pour le compte du dernier amical, soit 8 jours avant l’ouverture du Mondial France-Sénégal, les Lions avaient battu l’Equateur 1-0. L’unique but de la partie a été inscrit par le défenseur Raul Guerron contre son camp de (69e), sur une action initiée par El Hadji Diouf.
Pour Amara Traoré, ce match est l’un des meilleurs de la génération 2002
20 ans plus tard, l’histoire va-t-elle bégayer mardi pour la « finale » du groupe A entre l’Equateur 1er (4 points) et le Sénégal 3e (3 points) qui doit impérativement gagner pour poursuivre la compétition ? Il faudra se souvenir que durant ce match amical de 2002, le sélectionneur Bruno Metsu avait tenté un coup tactique qui s’était avéré payant sur un certain Aliou Cissé. Le capitaine des Lions à l’époque, longtemps décrié dans l’axe de la défense qu’il formait avec Lamine Diatta, a été décalé en sentinelle aux côtés de Pape Bouba Diop et Salif Diao. Par conséquent, Pape Malick Diop et Lamine Diatta formaient la paire dans l’axe centrale avec Ferdinand Coly à droite et Omar Daf sur le flanc gauche. En attaque, Khalilou Fadiga et Moussa Ndiaye épaulaient El Hadji Diouf. Techniquement et tactiquement, les Lions étaient au sommet de leur art pour cette répétition générale.
2 matchs amicaux Sénégal-Equateur, 2 victoires pour les Lions
Pour Amara Traoré, membre de cette épopée, ce match face à l’Equateur est l’un des meilleurs de la génération 2002. Le même onze, sans changement en cours de match, allait créer la sensation la plus retentissante du Mondial 2002 en battant la France, championne du monde et championne d’Europe en titre (1-0). Pour Kalidou Koulibaly et ses coéquipiers, il s’agira, demain, de marcher sur les pas de leurs illustres prédécesseurs qui avaient créé l’exploit d’atteindre les quarts de finale du Mondial organisé en Corée et au Japon. Pour cela, il faudra battre la Tri. A noter que le Sénégal a aussi battu 2-1 l’Equateur le 27 décembre 2005 en match amical. Donc, en 2 rencontres amicales, les Lions se sont toujours imposés face à la Tri mais les deux équipes ne se sont jamais affrontées en compétition officielle. Seul bémol pour le Sénégal, les Lions n’ont jamais battu un pays sud-américain dans un Mondial. Il y a le 3-3 en 2002 contre l’Uruguay et la Colombie (0-1) en 2018. Il faudra renverser cette donne pour continuer de rêver.
MULTIPLE PHOTOS
LES DAARAS DOIVENT CONTINUER À ÊTRE DES REMPARTS CONTRE L'EXTRÉMISME
Le président de la République, Macky Sall, a rencontré, ce lundi, la communauté des daaras au Cicad. Une occasion saisie par le chef de l’Etat pour réitérer, une fois de plus, toute l’importance qu’il accorde à l’inclusion et à la justice sociales
Le président de la République, Macky Sall, a rencontré, ce lundi, la communauté des daaras au Cicad. Une occasion saisie par le chef de l’Etat pour réitérer, une fois de plus, toute l’importance qu’il accorde à l’inclusion et à la justice sociales, pour que toutes les forces vives de la nation participent au processus de développement national et en bénéficient, conformément à sa « vision du Sénégal de tous, et du Sénégal pour tous ». Parce que, dit-il, « s’occuper de nos daara et de nos diplômés en langue arabe, s’inscrit pleinement dans l’Axe II du Plan Sénégal Emergent dédié au capital humain, dont l’éducation et la formation constituent deux composantes majeures ». Il a indiqué que pour un pays musulman à 95%, il est important de veiller à la bonne prise en charge de nos daara, outils d’éducation spirituelle depuis l’entrée de l’islam dans notre pays il y a plusieurs siècles.
Dans son discours, il a rappelé que le daara professe la Parole de Dieu, en même temps qu’il inculque l’humilité et l’humanité qui demandent à chacun d’oublier son égo pour cultiver l’altruisme et la fraternité humaine. « (…) Nous en avons grandement besoin, en ces temps troubles où nos valeurs de culture et de civilisation sont percutées et malmenées par les servitudes matérielles, l’imposture, le m’as-tu vu, les égos surdimensionnés et le besoin flatteur de paraitre. En venant à cette rencontre historique, je souhaite, qu’ensemble, nous poursuivions le legs des anciens pour que les daara, alliant tradition et modernité, jouent pleinement leur rôle dans la société, et continuent d’être des remparts contre l’extrémisme.
Du reste, les performances de nos jeunes filles et garçons dans les compétitions internationales de la Oummah islamique, doivent davantage nous motiver dans notre engagement au service de nos daara », a-t-il déclaré.
Macky institut un Prix du Président de la République pour le Récital du Saint Coran
S’agissant des consécrations de Ndombor SENE, en 2016 en Malaisie ; Mouhamed Moudjtaba DIALLO et Sokhna Mame Diarra NGOM, en 2017 en Malaisie ;
Sokhna Maïmouna LO, en 2018 à Dubaï ; Mouhamed Mahi TOURE, en 2021 au Maroc. Et récemment, Sokhna Ndatté CISSE, lauréate du Premier Prix du récital du Saint Coran en octobre dernier à Dubaï, le président de la République a dit que pour créer une émulation au plan national et aider à une préparation optimale de nos candidats et candidates, « je suis heureux d’annoncer l’institution d’un Prix du Président de la République pour le Récital du Saint Coran. En outre, je reste déterminé à poursuivre la modernisation des daara, afin qu’ils puissent s’adapter aux réalités de leur temps en gardant leur vocation traditionnelle d’éducation et de formation », estime-t-il.
Enfin, il a rappelé les réalisations faites par le gouvernement depuis 2012 dans le secteur des daara avec la mise en place des projets et programmes spécifiques d’envergure nationale au bénéfice de 1357 daara, pour un investissement total de plus de 25 milliards FCFA. En outre, selon toujours le président de la République, l’État travaille à la mise en œuvre de mesures relatives à la finalisation du cadre juridique et réglementaire des daara ; au développement des offres de formation qualifiante pour les sortants desdaara ; et à la prise en compte des daara dans les filets de protection sociale tels que la CMU et les Bourses de sécurité familiale.
A L'ECOLE DE LA ROBOTIQUE PEDAGOGIQUE
Des enseignants issus de trois établissements scolaires de la commune de Saint-Louis (nord), ont entamé, ce lundi, un atelier de formation sur la robotique pédagogique, à l’initiative de l’Université Gaston-Berger (UGB)
Saint-Louis, 28 nov (APS) – Des enseignants issus de trois établissements scolaires de la commune de Saint-Louis (nord), ont entamé, ce lundi, un atelier de formation sur la robotique pédagogique, à l’initiative de l’Université Gaston-Berger (UGB), a constaté l’APS.
Cette formation organisée de concert avec l’Université de Québec à Montréal regroupe des enseignants venus des écoles élémentaires Ousmane-Soumaré, Abdou-Diouf et l’école des jeunes filles Boubacar Diop.
Elle devrait permettre "d’analyser les potentialités que peut offrir la robotique pédagogique dans la formation continue des maîtres du programme d’enseignement des sciences et de la technologie au Sénégal", renseigne un document remis aux journalistes.
La même source ajoute que ce projet ambitionne également "d’appuyer" la proposition d’un dispositif de formation pour soutenir la formation continue des maîtres par des pratiques pédagogiques innovantes.
Elle fait allusion notamment à l'intégration de la robotique pédagogique pour développer les compétences du 21e siècle chez les élèves.
L’enseignant-chercheur, Mar Mbodj, un des porteurs du projet, a précisé que le choix de ces établissements scolaires s’explique par une volonté de l’UGB d’apporter un ‘’service à la communauté".
Il a par ailleurs évoqué les perspectives ‘’d’élargir'' ce projet à d’autres écoles.
L’Inspecteur de l’éducation et de la formation de la commune de Saint-Louis, Amadou Al Ousseynou Sarr, a indiqué que cette formation va permettre aux élèves "d’acquérir" une plus-value en termes de raisonnement et de développement intellectuel.
Cette formation organisée de concert avec l’Université de Québec à Montréal regroupe des enseignants venus des écoles élémentaires Ousmane-Soumaré, Abdou-Diouf et l’école des jeunes filles Boubacar Diop.
Elle devrait permettre "d’analyser les potentialités que peut offrir la robotique pédagogique dans la formation continue des maîtres du programme d’enseignement des sciences et de la technologie au Sénégal", renseigne un document remis aux journalistes.
La même source ajoute que ce projet ambitionne également "d’appuyer" la proposition d’un dispositif de formation pour soutenir la formation continue des maîtres par des pratiques pédagogiques innovantes.
Elle fait allusion notamment à l'intégration de la robotique pédagogique pour développer les compétences du 21e siècle chez les élèves.
L’enseignant-chercheur, Mar Mbodj, un des porteurs du projet, a précisé que le choix de ces établissements scolaires s’explique par une volonté de l’UGB d’apporter un ‘’service à la communauté".
Il a par ailleurs évoqué les perspectives ‘’d’élargir'' ce projet à d’autres écoles.
L’Inspecteur de l’éducation et de la formation de la commune de Saint-Louis, Amadou Al Ousseynou Sarr, a indiqué que cette formation va permettre aux élèves "d’acquérir" une plus-value en termes de raisonnement et de développement intellectuel.
L'EQUATEUR MENACE
Le sélectionneur de l'Equateur, Gustavo Alvaro, a déclaré lundi que son équipe ne compte pas chercher le nul mais plutôt la victoire contre les Lions du Sénégal, mardi, en vue de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde
Doha (Qatar), 28 nov (APS) - Le sélectionneur de l'Equateur, Gustavo Alvaro, a déclaré lundi que son équipe ne compte pas chercher le nul mais plutôt la victoire contre les Lions du Sénégal, mardi, en vue de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde qui se déroule au Qatar.
De l'envoyé spécial de l'APS : Birane Hady Cissé
"Parfois, il y a trop d'euphorie. Cela n'est pas bon. Il s'agit d'un match complètement différent des autres. C'est vrai qu'un point nous suffit pour passer au prochain tour, mais nous n'allons pas chercher le nul, nous voulons gagner", a-t-il dit en conférence de presse d'avant match.
Les Lions jouent mardi à 15 heures, un match décisif contre l’Equateur, puisque seule une victoire sur l’équipe de ce pays d’Amérique du Sud leur permettra de se qualifier pour les huitièmes de finale.
L’Equateur et les Pays-Bas dominent le classement de la poule A. Le Sénégal est troisième, tandis que le Qatar, le pays hôte de la Coupe du monde, est déjà éliminé après ses deux défaites.
Le sélectionneur de la Tri, surnom de l'équipe d'Equateur, estime que ses joueurs méritent la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde.
“Pour moi, le Sénégal est l'adversaire le plus redoutable du groupe. Nous devons rester concentrés, lire le jeu. Pour dire vrai, nous nous attendons à un match très compliqué. C'est vrai qu'il n’y a pas Sadio Mané, mais ça reste une équipe très physique et très technique”, a dit Gustavo Alvaro.
Il est ensuite revenu sur la blessure - une entorse au genou - de son attaquant vedette Valencia, auteur de trois buts en deux matchs.
“C'est un garçon avec un grand cœur qui veut toujours jouer et aider l'équipe. Nous ferons tout pour qu'il joue. S'il ne débute pas, il entrera peut-être en cours de jeu. Quoi qu'il arrive, on se battra, on est prêt. Nous allons donner le maximum. Nous n'avons pas peur, même s'il faut le reconnaître que l'adversaire est plus fort”, a-t-il ajouté.
LE GHANA DONNE RENDEZ-VOUS À L'URUGUAY POUR UNE PLACE EN HUITÈMES
Dans un match à rebondissements, où les attaques ont pris le dessus sur les défenses, le Ghana d'André Ayew a fini par s'imposer contre la Corée du Sud (3-2) lundi à Doha, et peut rêver des huitièmes du Mondial-2022
Dans un match à rebondissements, où les attaques ont pris le dessus sur les défenses, le Ghana d'André Ayew a fini par s'imposer contre la Corée du Sud (3-2) lundi à Doha, et peut rêver des huitièmes du Mondial-2022.
Les "Black Stars" parviendront-ils à rééditer les exploits des Coupes du monde 2006 et 2010 ? En Allemagne, ils avaient atteint les huitièmes, éliminés par le Brésil de Ronaldo. En Afrique du Sud, ils avaient été sortis en quarts de finale aux tirs au but, lors d'un match mémorable contre l'Uruguay.
Au Qatar pour leur quatrième participation à la Coupe du monde, les joueurs d'Otto Addo se sont au moins donner les moyens de s'offrir une sorte de 16e de finale contre l'Uruguay dans quatre jours.
L'occasion sera belle vendredi au stade Al-Janoub de Doha, de venger la main de Luis Suarez au Mondial-2010, à la fin d'une prolongation de légende, et le penalty raté de Gyan Asamoah, qui aurait pu faire du Ghana la première sélection africaine en demies d'un Mondial.
Le capitaine André Ayew est le seul des 26 joueurs ghanéens présents au Qatar en 2022 qui était déjà là il y a douze ans et demi.
"Ce sera une approche différente contre une équipe difficile. On devra être au mieux pour espérer les battre, mais j'ai confiance. Cet incident remonte à longtemps, et on ne doit pas forcément y penser en termes de revanche", a expliqué le sélectionneur Otto Addo en conférence de presse.
- Kudus brille -
Lundi à l'Education City Stadium de Doha climatisé, les Ghanéens ont soufflé le chaud et le froid pendant 90 minutes. Dominés par des Coréens bien en place pendant vingt minutes, ils ont ouvert le score par Mohammed Salisu (24e), un peu contre le cours du jeu, sur un coup franc mal négocié par Kim Min-jae.
Ils pensaient probablement avoir fait le plus dur grâce à Mohammed Kudus (34e), idéalement servi par André Ayew dix minutes plus tard.
Mais les Guerriers Taeguk, par leur avant-centre Cho Gue-sung, ont sonné la révolte sud-coréenne au début de la seconde période, trois fois de la tête. La première a été repoussée par le gardien ghanéen Lawrence Ati Zigi, mais les deux autres ont trouvé les filets (58e, 61e).
A deux partout, les Ghanéens ont trouvé les ressources nécessaires pour aller chercher la victoire par Kudus (68e), désigné meilleur joueur de la rencontre.
"Ce qui est le plus important c'est de l'avoir emporté. L'énergie est bonne dans l'équipe. Tout le pays est fier de ce que l'on fait", a commenté sobrement Kudus, premier Ghanéen à inscrire un doublé en Coupe du monde.
Après les onze minutes de temps additionnel et les vagues successives sud-coréennes, les Black Stars ont pu lever les bras au ciel, et se sont alors regroupés en cercle après la rencontre pour célébrer la victoire.
Pour la Corée du Sud, cette défaite est quasiment synonyme de défaite, alors que les joueurs de Paulo Bento, exclu après le coup de sifflet final, devront réaliser un exploit contre le Portugal de Cristiano Ronaldo pour espérer voir la phase à élimination directe.