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1 mai 2025
DES INSUFFISANCES RELEVÉES AU SENEGAL EN MATIÈRE DROIT DES PERSONNES
Le département d’Etat américain a publié son rapport 2021 sur les droits des personnes au Sénégal. Il donne ainsi une idée plus claire des insuffisances liées aux droits des personnes dans le pays.
Le département d’Etat américain a publié son rapport 2021 sur les droits des personnes au Sénégal. Il donne ainsi une idée plus claire des insuffisances liées aux droits des personnes dans le pays.
D’entrée, le service américain chargé des relations internationales a présenté le Sénégal comme un Etat avec un exécutif fort. Il affirme que la réélection du Président Macky Sall en 2019 et les derniers scrutins de 2022 (Locales et Législatives) ont été dans l’ensemble libres et équitables. Cependant, le département d’Etat américain précise dans son rapport qu’en 2021, il y a eu beaucoup d’évènements qui font obstacle aux droits des personnes au Sénégal. Non sans citer l’arrestation du chef de file de l’opposition Ousmane Sonko.
Dans le rapport, cette affaire est rangée dans la partie réservée aux arrestations arbitraires en informant que monsieur Sonko a comparu devant les tribunaux pour répondre d’accusations d’agressions sexuelles, qu’il a d’ailleurs démenties. « Au cours des procédures judiciaires, ce dernier a invoqué plusieurs irrégularités dans le cadre de son arrestation et de sa détention. Le 8 mars, le tribunal l’a libéré sous contrôle judiciaire et le procureur a ensuite annulé le chef d’accusation de trouble à l’ordre public.
À la fin de l’année, les enquêtes sur les accusations d'agressions sexuelles étaient encore en cours », rappelle le département d’Etat américain. Le rapport estime également que cet évènement fâcheux a fait beaucoup de prisonniers et de détenus politiques. «Du 17 au 23 février, la police a arrêté 24 militants et membres de l’opposition pour participation à un mouvement insurrectionnel contre l’ordre public, en soutien au leader de l’opposition Ousmane Sonko. Huit des militants ont été relâchés le 24 mars suite aux manifestations organisées par le Mouvement de défense de la démocratie à Dakar, Diourbel et Ziguinchor pour demander la fin de leur détention provisoire. En juin, tous les autres militants avaient été relâchés, indique-t-il.
Par ailleurs, le rapport relève que des signalements crédibles font état, entre autres, des problèmes importants suivants dans le domaine des droits de la personne : «exécutions illégales ou arbitraires, y compris des exécutions extrajudiciaires commises par le gouvernement ou en son nom ; torture et châtiments ou traitements cruels, inhumains ou dégradants commis par le gouvernement ou en son nom ; conditions carcérales très dures et délétères ; arrestations ou détentions arbitraires ; prisonniers ou détenus politiques ; graves problèmes d’indépendance du système judiciaire ; graves restrictions de la liberté d’expression et de la presse, y compris violences ou menaces de violences contre des journalistes, censure et incrimination de la diffamation ; graves actes de corruption dans le secteur public…»
DEUX POIDS DEUX MESURES DANS LE TRAITEMENT DES AFFAIRES JUDICIAIRES
Le département d’Etat américain n’a pas manqué de mentionner dans son rapport des problèmes liés au Déni de procès public et équitable. Ainsi, souligne-t-il, la Constitution etla loi prévoient un système judiciaire indépendant, mais celui-ci était sujet aux ingérences du gouvernement et à la corruption. A l’en croire, les magistrats ont fait part d’un nombre écrasant de dossiers à traiter, d’un manque de locaux et de matériel de bureau et de moyens de transport inadéquats et ils ont ouvertement exprimé des doutes sur la volonté de l’État de protéger l’indépendance judiciaire. «Le pouvoir judiciaire est officiellement indépendant mais le Président décide des nominations au Conseil constitutionnel, à la cour d'Appel et au Conseil d’État.
Le Président et le ministre de la Justice co-président le Conseil supérieur de la magistrature, organe chargé de gérer les carrières des magistrats. Les juges sont susceptibles de subir des pressions du gouvernement dans le cadre d’affaires de corruption ou autres impliquant des hauts fonctionnaires ou des partisans du gouvernement », lit-on dans le document. Avant de déplorer le fait que dans certains cas, des opposants politiques aient fait l'objet de poursuites rapides pour des infractions dont ils étaient accusés, tandis que les poursuites à l'encontre d'éminents partisans du gouvernement ont connu des retards inexpliqués.
Dans une affaire, précise-t-il, les autorités ont accusé Seydina Fall, député à l'Assemblée nationale et proche allié du Président, de trafic de faux billets, mais il a bénéficié d'une libération provisoire en juin 2020 alors que certains de ses complices présumés sont restés derrière les barreaux. En définitive, le département d’Etat américain, dans son rapport, estime que les pouvoirs publics ont pris des mesures pour identifier les agents de l’État qui commettaient des exactions ou se livraient à la corruption, mener les enquêtes qui s’imposaient et traduire en justice et punir les responsables, qu’ils appartiennent aux forces de sécurité ou à d’autres secteurs de l’administration gouvernementale. Malgré tout, se désole-t-il, l’impunité persistait.
Karim Wade au stade pour soutenir les «Lions»
Le Président Macky Sall va croiser aujourd’hui au stade Karim Wade. Le candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2024 qui a été exilé au Qatar depuis sa sortie de prison, va soutenir les «Lions » du football aujourd’hui. À quelques heures du match Sénégal contre les Pays-Bas, « je souhaite plein succès à nos valeureux Lions », écrit Karim Wade sur sa page facebook. Et d’ajouter : «Je serai à leurs côtés au stade Al Thumama pour les soutenir et les encourager ».
Passy : Inauguration d'une institution financière islamique
Taysir Finance SA, une institution financière islamique est implantée désormais dans la commune de Passy. Elle va faciliter l’accès aux crédits des agriculteurs, les femmes et les jeunes de la localité pour le financement de leurs activités économiques. L’initiative est de l'ancien maire de la commune, Pape Adama Cissé, non moins président du conseil d'administration de Taysir Finance SA. Il a inauguré l’institution en présence du maire de la commune, Mame Baye Niass, les autorités religieuses, coutumières et les populations. Selon Pape Adama Cissé, président du conseil d'administration de Taysir Finance SA., l'objectif de cette institution financière est de financer l'agriculture, en soutenant les paysans avant l'hivernage jusqu'à la récolte. Pour ce qui est des critères pour bénéficier d'un financement, il indique : un dépôt d’une lettre de bonne foi et une garantie. Le maire de Passy qui s'est réjoui de l’initiative s'engage à accompagner le projet qui intègre des valeurs morales et éthiques dans la pratique financière moderne.
Pr Madior Diouf démissionne du RND
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (Rnd) rend le tablier. Après avoir dirigé pendant plus d’une vingtaine d’années ce parti créé par feu Pr Cheikh Anta Diop clandestinement en 1976 et reconnu en 1981, Pr Madior Diouf a démissionné. Il a été remplacé par Bouna Alboury Ndiaye avant un autre congrès. A Signaler que le Rassemblement national démocratique (Rnd) est membre de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Grève de 120h des médecins internes et anciens internes
Les blouses blanches font monter la lutte d’un cran. Après l’interdiction de sa marche qui était prévue vendredi dernier par le Préfet de Dakar, l'association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal se radicalise. A l’issue de leur assemblée générale extraordinaire tenue samedi dernier, ces médecins en spécialisation ont décidé de poursuivre la lutte. Ainsi, ils ont décrété un mot d'ordre de grève de 120 h renouvelable à partir du dimanche 20 novembre 2022 avec arrêt des gardes dans toutes les structures hospitalières du pays. Le président de l’association, Dr Assane Diouf, exhorte les membres à se mobiliser massivement pour les prochaines échéances notamment la marche prévue mardi 22Novembre. «Ensemble pour l'obligation de moyens, la reconsidération de l'internat et l'excellence à tout prix», lance Dr Diouf.
Visite de chantiers du ministre Mansour Faye
Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement était sur le terrain pour constater de visu les complaintes des usagers et des populations riveraines de la route des Niayes. Après avoir visité tout le tracé, Mansour Faye a instruit l’Ageroute d’entreprendre en urgence des travaux d’entretien pour soulager les populations en attendant le démarrage des travaux de la route des Niayes, avec le concours de la Banque de Chine. D’après un communiqué reçu à «L’As», il est prévu des travaux d'élargissement de cette voie, avec des trottoirs et un aménagement paysager. Ensuite, le ministre des Infrastructures a visité l’axe rond-point Béthio-CEM Canada où les travaux sont presque achevés. Mansour Faye et sa délégation se sont rendus également à Thiaroye-Tally Diallo-Station Total Yeumbeul etc où il s’est félicité de l’avancement des travaux sur le tronçon allant du Terminus Malika à Keur Massar. La délégation ministérielle a fait un tour au marché de Thiaroye. Selon M. Faye, les travaux d’assainissement sont presque terminés, mais il reste les raccordements, les terrassements et les travaux de chaussée qui ne vont pas tarder. Avant de quitter les lieux, le ministre des Infrastructures a confié que d’autres travaux de voirie sont prévus à Pikine, Thiaroye, Yeumbeul, Malika et Keur Massar.
Youssou Ndour compose une chanson pour les «Lions»
Le lead vocal du Super étoile de Dakar a composé hier une chanson pour accompagner les "Lions" du football qui entament le mondial aujourd’hui contre la Hollande. Passionné de football, Youssou Ndour a chanté le morceau avec son fils Nelson Mandela Ndour. Le refrain de la chanson est: « Ilfallaitle faire, on l’a fait ! Relever le défi, on l’a fait ! C’est la fête du Football, on l’a fait! ». Le clip est déjà disponible sur YouTube.
Naissance du mouvement ETIR à Thiès
Ancien coordonnateur des cadres libéraux à Thiès, Moussa Sarr vient de porter sur les fonts baptismaux un mouvement dénommé «Ensemble pour le Travail Républicain» (ETIR). Il souligne que le mouvement s’inscrit dans la dynamique d’accompagner le Président Macky Sall dans ses projets politiques, économiques et sociales. Il souligne, par ailleurs, que ce qui se passe dans l’arène politique est alarmant. «Des gens se permettent de passer toutleur temps à insulter sur les réseaux sociaux», ditil. Pourtant, indique M. Sarr, ces gens sont souvent portés en triomphe. « Ce qui signifie que le Sénégal est en train de perdre ses valeurs ». D’où le sens de son engagement politique pour ne pas laisser de tels individus gérer les affaires de la cité. C’est pourquoi, il a décidé de mettre en place ce mouvement.
Accord FONGIP-FSA : Macky Sall félicite Thérèse Faye Diouf
L’administrateur général du Fonds deGarantie des Investissements Prioritaires (Fongip), Thérèse Faye Diouf a été félicité par le chef de l’Etat pour la signature de l’accord-cadre avec le Fonds de SolidaritéAfricain (FSA).Acet effet, le Président Macky Sall a adressé une lettre à Mme Oulimata Sarr, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, tutelle du Fongip. Le Président Sall se réjouit du rôle du Fongip dans le développement des PME. Il encourage, par ailleurs, le Fongip à poursuivre la construction de partenariats efficaces en vue de l'atteinte de ses objectifs. A rappeler que l’accord a été signé le 14 octobre pour la mise en place d’une ligne de garantie de 15 milliards CFA.
Le Sénégal dispose de 2539 Enseignants-chercheurs
Lors de son passage en commission à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a été interpellé sur l’évolution du personnel d’enseignement et de recherche. Dans sa réponse mentionnée dans le rapport de la commission, Pr Moussa Baldé a informé que le nombre d'enseignants-chercheurs est passé de 2 027 en 2015 à 2 539 en 2022. Les subventions des universités arrêtées à 78 milliards en 2023 Le ministre des Finances et du Budget a révélé en commission le montant des subventions accordées aux universités publiques. Celles-ci ont connu une hausse en 2023. Selon Mamadou Moustapha Ba, les subventions des universités sont passées de 70 milliards FCFA en 2022 pour atteindre 78 milliards FCFA en 2023. Il ajoute que ce montant pourrait être consolidé au cours de l'exercice budgétaire 2023. Sur un autre registre, le patron des Finances sénégalaises a souligné que la recherche est transversale. Ce qui fait, dit-il, que son budget est estimé, sur ressources internes, à 26,821 milliards FCFA en 2023. Il est favorable à une augmentation des crédits des universités qui sont souvent confrontés à des déficits. A cet égard, il souligne que le budget de l'UVS a connu une hausse de 2 milliards FCFA. Ce que la bouffe des étudiants coûte à l’Etat ! La facture de restauration des universités publiques tourne autour de 10 milliards FCFA. C’est ce qu’a fait savoir, hier, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Pr Moussa Baldé lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le budget de son département. En outre, le ministre des Finances et du Budget a fourni des chiffres journaliers sur la restauration à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. A en croire Mamadou Moustapha Ba, la facture journalière des restaurants de l’Ucad est de 64 millions FCFA, soit 1,8 milliard FCFA par mois, uniquement à l'UCAD.
Les orientations démarrent la semaine prochaine
Les inscriptions sur la plateforme Campusen ont déjà commencé. Selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, 95% des nouveaux bacheliers se sont inscrits sur la plateforme. Ainsi, le processus suit son cours. Actuellement, l’heure est à la phase de la vérification des inscriptions. Enfin, Pr Moussa Baldé a fait savoir que, dès la semaine prochaine, le processus d’orientation va commencer. Il s’exprimait devant les députés pour défendre le projet de budget de son département.
Trafic de chanvre indien
Déféré au parquet à plusieurs reprises pour détention ettrafic de chanvre indien, P. T. Fall a été encore présenté au procureur pour les mêmes faits. Il a été alpagué par les hommes du Commissaire Abdou Sarr de la Médina au cours d’une patrouille. Le mis en cause qui a été interpellé avec 04 cornets se servait d’une poubelle pour cacher la drogue. Mais, il a été démasqué par les limiers de la Médina qui lui ont délivré un ticket gratuit pour Reubeuss.
Usage de chanvre indien
Adepte de l’herbe quitue, M.Gassama qui était parti se procurer sa dose quotidienne est tombée sur une patrouille de la Police de Médina à la rue 22. Les limiers ont trouvé par devers lui 02 cornets de chanvre indien.Au terme de sa garde à vue, M.Gassama est déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Usage de chanvre indien au marché Tilène
Élargi récemment de prison pour le délit de détention et usage de chanvre indien, M. Diallo est devenu dépendant. Car, il a récidivé. Parti s’approvisionner au marché Tilène, il est tombe sur une patrouille policière des hommes du Commissaire Abdou Sarr alors qu’il était en possession de 04 cornets de chanvre.Il sera déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Grogne au marché aux poissons de Pikine
La tension monte au marché central aux poissons de Pikine. Les acteurs de ce marché qui se désolent de l’instabilité institutionnelle de leur équipement marchand exigent la mise en place d’un comité de gestion. Au nom des délégués du marché, Mamadou Sow pense qu’il urge de constituer un comité de gestion pour que les doléances des acteurs du marché soient prises en compte. A signaler qu’à chaque fois que le département de la Pêche change de ministre, la direction du marché change de directeur. Colère de «And Suxali Nap bi» contre Pape Sagna Mbaye Le ministre de la Pêche et de l’Économie Maritime, Pape Sagna Mbaye est pire que son prédécesseur. C’est la conviction du mouvement "And Suxali Nape Bi". Selon le chargé de communication dudit mouvement, Mohamed Sylla, «le ministre Pape Sagna Mbaye est en train de privilégier le Gaipes comme son prédécesseur qui avait fait des avantages à une autre organisation. Ce qui risque de tuer la pêche artisanale plombée déjà par des difficultés ». C’est pourquoi, il invite le Président Macky Sall à prendre des mesures contre le ministre Pape Sagna Mbaye qui a déjà montré ses limites.
SENEGAL/PAYS-BAS : LE BRESILIEN WILTON PEREIRA AU SIFFLET !
On connaît le nom de l’arbitre qui dirigera le match Sénégal/Pays-Bas ce lundi : il s’agit du Brésilien Wilton Pereira. Un arbitre plutôt novice dans la compétition.
On connaît le nom de l’arbitre qui dirigera le match Sénégal/Pays-Bas ce lundi : il s’agit du Brésilien Wilton Pereira. Un arbitre plutôt novice dans la compétition.
En effet, le Brésilien Wilton Pereira Sampaio dirigera son tout premier match en tant qu’arbitre principal dans une phase finale de Coupe du monde.
Le natif de Goiás sera secondé par ses compatriotes Bruno Pires et Bruno Bos¬chillia. A 40 ans, Wilton Pereira en est à sa seconde Coupe du Monde. Il était déjà présent en Russie, en 2018, mais n’avait officié qu’en tant qu’arbitre à la Var.
Pour compléter ce quatuor arbitral composé de Sud-américains, la Fifa a choisi l’Uruguayen Matias Matonte Cabrera comme 4e arbitre.
Pour l’Assistance vidéo à l’arbitrage (Var), on aura le Vénézuélien Juan Soto qui sera assisté du Combien Nicolas Gallo.
ISMAIL JAKOBS FORFAIT FACE AUX PAYS-BAS
Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour l’équipe nationale du Sénégal. Après le coup dur suite au forfait de Sadio Mané, le champion d’Afrique devrait encore essuyer une autre mauvaise surprise. Elle concerne Ismail Jakobs
Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour l’Equipe nationale du Sénégal. Après le coup dur suite au forfait de Sadio Mané, le champion d’Afrique devrait encore es¬suyer une autre mauvaise surprise. Elle concerne Ismail Jakobs.
En effet, selon les informations de nos confrères de Sportnewsafrica, l’arrière gauche de l’As Monaco ne pourra pas tenir sa place lors de l’entrée en lice des Lions face aux Pays-Bas, en raison d’un problème lié à son changement de nationalité qui ne serait pas encore validé par la Fifa. Le natif de Cologne ne devrait même pas figurer dans le groupe face aux Oranje.
Ainsi Aliou Cissé devrait titulariser le latéral gauche de l’Ac Milan, Fodé Ballo Touré, pour le premier match du Sénégal au Mondial Qatar 2022 prévu ce lundi. En attendant l’évolution du dossier de Jakobs.
Me Senghor : «Le cas Ismail Jakobs, c’est un problème administratif. On attend les décisions de la Fifa»
Justement, interpellé en marge de la cérémonie de remise du drapeau national, le président de la Fsf, Me Augustin Senghor, tout en confirmant l’information, rassure : «Le cas de Ismail Jakobs ? C’est un problème administratif. On est en train d’y travailler sereinement. On attend les décisions de la Fifa. On espère qu’ils seront compréhensifs. Même s’il ne pourrait pas jouer le premier match, on espère qu’il puisse être là lors du second.»
Sur la convocation de Moussa Ndiaye, le patron du foot sénégalais précise : «J’ai lu que Moussa Ndiaye viendrait pour remplacer Jakobs, mais au fait Moussa vient pour remplacer Sadio Mané. Seul un remplacement médical est actuellement possible.»
Par Madiambal DIAGNE
JE NE CÈDE PAS AU CHANTAGE AU SMARTPHONE
Ces derniers jours, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, me montrant debout à Ngor, entouré d’un groupe de quatre jeunes excités qui m’invectivaient et me défiaient de ne pas réaliser un projet de construction sur le site.
Ces derniers jours, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, me montrant debout à Ngor, entouré d’un groupe de quatre jeunes excités qui m’invectivaient et me défiaient de ne pas réaliser un projet de construction sur le site. Ils prétendent avoir eu à effectuer des travaux de remblais sur la plage et donc revendiqueraient la propriété du terrain, sans aucun titre ou un quelconque document pouvant attester de quoi que ce soit. Ceux qui ont pu voir la vidéo ont observé mon silence stoïque devant des accusations grotesques de spoliation foncière, surtout que la mine de ces personnes renseigne déjà à suffisance sur leur marginalité. Encore qu’on les entend dire que si je ne leur donne pas de l’argent pour les dédommager, ils allaient me vilipender à travers les réseaux sociaux car le terrain m’aurait été donné par mon «ami» Macky Sall.
Des médias qui ne sont sérieux que quand il ne s’agit pas de Madiambal Diagne, se sont empressés de relayer de telles inepties sans pour autant chercher à vérifier ou à me donner la parole. Or, le terrain dont il est question est un titre foncier, en bonne et due forme. Le terrain a fait l’objet de plusieurs transactions notariées et la dernière me concernant a été réalisée devant le cabinet du notaire Me Moussa Mbacké. Le prix de vente a été réglé entre les mains du notaire et tous les droits et taxes pertinents ont été dûment acquittés. La mutation du titre foncier a été faite à mon nom depuis septembre 2020 et par la suite j’ai demandé et obtenu une autorisation de construire, après un parcours régulier devant tous les services compétents de l’Etat.
J’ai même pris l’initiative d’entreprendre des diligences, sur le plan de la gestion environnementale, auxquelles aucun de mes voisins qui sont installés sur les lieux depuis des décennies n’a songé. Sans doute qu’il ne servirait plus à rien de demeurer légaliste dans ce pays !
J’avais requis les services de la Brigade de gendarmerie de Ngor pour faire respecter mes droits en fournissant tous les documents demandés. J’ai également saisi, aux mêmes fins, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos). Les autorités de la Gendarmerie nationale ont néanmoins pris une mesure «conservatoire de suspension de mes travaux», au nom, disent-elles, de la protection de l’ordre public. Entretemps, la mairie de Ngor a voulu se mêler au contentieux. La nouvelle équipe municipale, contrôlée par la coalition Yewwi askan wi (Yaw), voudrait s’arroger le droit de redresser on ne sait quels torts. Même confrontée à la réalité de mon titre de propriété et de la régularité de toutes mes démarches, l’équipe municipale, qui avait envoyé des «gros bras» sur le site, n’a pas voulu admettre une telle situation et défia les gendarmes dépêchés sur les lieux et campe toujours sur la position qu’aucune construction par un proche de Macky Sall ne sera réalisée sur place. Je continue à demander à l’Etat du Sénégal, la protection et la préservation de mes droits, sans aucune autre prétention. En effet, je considère que la couardise et la lâcheté de l’Etat constitueront le plus gros risque pour le déséquilibre dans les rapports entre les citoyens et c’est justement cet état de fait qui constitue la plus grave menace à l’ordre public et au droit constitutionnel de propriété. Est-il besoin d’indiquer que j’ai moi aussi de quoi payer «des gros bras» pour me défendre et défendre mon bien. Il est frustrant de se sentir aussi injustement victime collatérale de combats politiques, d’autant que ceux à cause desquels on ferait l’objet de stigmatisation et d’ostracisme, se montrent si désinvoltes.
A côté de mon terrain de 403 m2, un Européen est en train de faire des terrassements pour y développer un projet immobilier sur 6000 m2 mais cela ne semble déranger personne, encore que ce promoteur n’est encore attributaire d’aucun titre sur le site.
Certains n’ont pas attendu Macky Sall pour se faire
La classe politique est d’une telle inanité ou les acteurs politiques ont un rapport de prédation avec le bien public, qu’ils finissent par croire que toute personne supposée proche ou sympathisante d’un régime politique se servirait goulûment. C’est ainsi qu’une mijaurée, qui ne doit sa place sur l’échiquier politique ni à des atouts de compétence, ni à un profil professionnel ou académique, encore moins à une représentativité politique, se soit permise, sur le plateau de Papa Ngagne Ndiaye de la Tfm, d’exhiber des photos d’un de mes projets immobiliers pour demander d’où provenait cet investissement, d’autant qu’on ne me connaîtrait pas des activités économiques et que j’aurais profité des terres de l’Etat. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2018 devant le cabinet de la notaire Me Ndèye Lika Bâ. J’ajoute que j’ai décliné des offres d’investisseurs qui voudraient s’arrimer au projet. C’est dire que quand on a un bon projet et une bonne qualité de signature, les partenaires financiers vous courent après. Deux projets immobiliers de plus grande envergure que le mien sont en train d’être développés dans le même secteur, par des étrangers, sur le même modèle de la Vente en l’état futur d’achèvement (vefa), sans que cela ne dérange personne. Mais puisqu’il s’agit d’un Sénégalais bon teint (Nioul kouk, une espèce qu’on n’aime pas trop à Yaw) ! C’est justement ce que j’appelais à travers ces colonnes, «la haine de soi».
On aurait beau choisir de vivre sa petite vie discrètement, sans mondanités ou autres extravagances, mais il arrive que je sois bien obligé de parler de moi-même, car rares sont ceux qui auront l’honnêteté ou la probité, ou la générosité, de témoigner de ce qu’ils savent de la personne et de ses activités. En effet, Khalifa Sall serait bien placé pour souffler à l’oreille de cette dame que Madiambal Diagne s’est fait avant Macky Sall ou Abdoulaye Wade. Quand je réalisais, au début des années 2000, deux premiers projets immobiliers de standing à la Cité Djily Mbaye à Yoff, avec vue sur mer, pour m’assurer une rente immobilière, Me Abdoulaye Wade n’était pas encore au pouvoir pour qu’on puisse connaître même sur la scène publique le nom de Macky Sall. Les titres avaient été acquis devant le notaire Me Papa Sambaré Diop.
De nombreux responsables politiques de Yewwi, inspecteurs des impôts de leur état, me connaissaient, avant l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, comme contribuable important, aussi bien au titre de biens personnels qu’au titre des activités économiques de mes entreprises. Jacques Habib Sy, autre responsable de Yaw et mon voisin de plus de 20 ans, pourrait lui aussi témoigner que Madiambal s’est fait avant que Macky Sall n’arrive au pouvoir.
J’ai pris des risques et j’ai investi dans mon pays. Il me revient en mémoire une réflexion du notaire, Me Serigne Mbaye Badiane, qui préparait en 2006, une convention de financement de certains de mes projets par une institution financière internationale et, mesurant les risques pris sur mon patrimoine personnel en guise d’hypothèque, ne put se retenir de dire : «Dommage que les gens ne peuvent pas savoir combien certains entrepreneurs ont du courage pour s’exposer à de pareils risques !» A la vérité, je n’ai pas tout réussi mais j’ai bien pu réaliser quelques petites choses dignes de respect. Je suis né pauvre, mais si je mourais aujourd’hui, je laisserais un héritage enviable. Que le destin peut être facétieux ! Si j’avais été nommé à un emploi public ou que j’avais remporté un marché public, sans doute que je n’aurais aucun mérite et j’aurais donné davantage de grain à moudre à certaines personnes.
Quand j’avais dans mes comptes des centaines de millions de francs, assurément cette pimbêche qui cherche à se faire un nom en me stigmatisant, ne pouvait pas s’acheter une paire de hauts-talons. J’ai possédé l’un des parcs de taxis urbains les plus garnis de Dakar ainsi que des bus pour le transport interurbain, et une flotte des gros porteurs pour le transport logistique vers le Mali. Ma participation au projet éducatif du Groupe Yavuz Selim à hauteur de 27% des parts m’a permis de participer activement à développer un fleuron de l’enseignement privé au Sénégal. Notre élan pour installer une université privée d’excellence à Diamniadio a été stoppé net par le gouvernement. Je poursuis d’investir dans l’immobilier et mon nouveau dada est d’investir à Thienaba dans l’agriculture et l’aviculture.
Pourtant, je l’ai déjà dit sur de nombreux plateaux de télévision, je n’ai jamais obtenu un mètre carré de terrain qui me serait offert par les régimes de Abdou Diouf ou de Abdoulaye Wade ou de Macky Sall. Si, le 8 juin 2020, j’avais pu écrire une chronique retentissante sur la prédation du patrimoine foncier de l’Etat, c’est justement parce que je ne pourrais pas être cité parmi les bénéficiaires. D’ailleurs, à la parution de ce fameux papier, des personnes qui s’étaient senties morveuses, appartenant au camp du pouvoir comme de l’opposition, avaient exhibé des copies de lettres d’affectation de deux lots faisant partie de quelques opérations de morcellement et qui me seraient donnés. Les personnes qui me connaissent savent que la simple mauvaise orthographe de mon nom peut renseigner sur le fait que le «généreux» donateur ne disposait pas de ma pièce d’identité. Mieux, jamais je n’ai signé un contrat de bail sur aucun desdits biens ; ils ne sauraient donc m’appartenir. Je dois souligner que certains de mes détracteurs dans les médias, ont été gagnés par une envie de repentir et ont eu la délicate humilité de me présenter des excuses en privé.
Un célèbre architecte a aussi fait montre d’une telle mauvaise foi en participant à l’hallali, jusqu’à citer ma résidence de Ngor, «pieds dans l’eau», avait-il souligné, parmi des biens que ma proximité avec Macky Sall m’aurait permis d’acquérir. Il pensait m’apporter la contradiction dans un débat politique public, en s’évertuant ainsi à donner des gages à son allié politique d’alors Ousmane Sonko. Le terrain, objet d’un titre foncier, a été acquis en 2004 devant la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne. J’habite cette maison depuis juin 2005 et pourtant, cet architecte avait, en 2004-2005, visité à deux reprises le chantier de construction, œuvre de son ancien stagiaire, l’architecte Thiao Kandji. Ma proximité avec le Président Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012, ne m’a pas encore permis d’avoir une villa plus somptueuse pour y aménager.
On en arrive à se demander si la moindre position de proximité avec le Président Macky Sall devrait interdire à toute personne d’avoir quelque chose à elle, ou que tout proche d’un chef d’Etat serait un voleur de biens publics et devrait se cacher et dissimuler son patrimoine ? L’occupante d’un appartement appartenant à mon épouse est restée huit mois durant sans s’acquitter de son loyer. Mise en demeure de quitter les lieux, l’occupante indélicate ne trouvera rien à dire qu’elle ne paie pas le loyer et va rester sur les lieux aussi longtemps qu’elle le voudra car le bien aurait été construit avec l’argent du contribuable sénégalais. La mauvaise payeuse s’autorise de surcroît à menacer de nous vilipender sur les réseaux sociaux. J’ai dit à mon épouse de la jeter dehors, en la faisant traîner par terre si nécessaire.
Au moment du déménagement du siège du journal Le Quotidien à Diamniadio, des esprits «informés» avaient voulu faire croire que le Président Sall avait offert, au niveau des sphères ministérielles, un siège à ce journal. Le Quotidien occupe à Diamniado un siège acquis dans le cadre d’un programme d’habitat au profit de ses employés. J’ai poussé l’exigence jusqu’à empêcher à mes grands enfants d’occuper des positions dans des organismes publics. Je leur ai mis le pied à l’étrier et ils développent leurs propres activités dans divers domaines comme l’agro-business, le transit, les Btp et la communication. Si c’est de la sorte que les proches de Macky Sall devront vivre dans ce pays !
Sans doute que quand on est réputé proche d’un chef d’Etat, «on a immanquablement des amis et des ennemis. Des amis pour nous apprendre notre devoir, des ennemis pour nous obliger à le faire».
Par Ousseynou KA
L'UNIVERSITÉ ALIOUNE DIOP DE BAMBEY FAIT UN CARTON PLEIN AU CAMES
Première agrégée en Médecine (département Médecine)
Premier agrégé en Economie de la Santé au Sénégal et le deuxième dans l’espace cames
En effet, l’Uadb compte 3 Ufr (Santé et Développement Durable – Economie, Manage-ment et Ingénierie Juridique – Sciences Appliquées et Technologie de Information et de la Communication) et un Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale. Presque toutes les formations de ces Ufr sont professionnalisantes.
En effet, l’Ufr Sdd comporte trois départements : santé communautaire, développement durable et Médecine.
L’Ufr Santé et Développement Durable a présenté deux candidats qui ont tous réussi au con-cours d’agrégation de Médecine.
– Dr Ndeye Fatou Ngom Guèye est la première agrégée en Médecine de l’Ufr, elle est spécialisée en Maladies Infec-tieuses.
– Dr Cheikh Tacko Diop est le premier agrégé en Economie de la Santé au Sénégal et le 2ème dans l’espace Cames.
Cependant, cette réussite a été possible grâce au soutien permanent des autorités rectorales et académiques de l’université.
L’Ufr présente actuellement 4 professeurs agrégés en santé publique avec diverses options (épidémiologie, pharmacie, odontostomatologie, économie de la santé), une professeure agrégée en maladies infectieuses et un professeur titulaire en santé publique (option médecine préventive).
L’Ufr Sdd a déjà noué des conventions avec les hôpitaux (Lübke de Diourbel, Matlaboul Fawzeini de Touba) et des conventions sont en cours avec d’autres hôpitaux (Ndamatou de Touba, Khadimou Rassoul de Touba, Ibrahima Niass de Kaolack, Hôpital régional de Fatick).
Ainsi, l‘Ufr Sdd compte apporter sa contribution dans l’amélioration de la santé des populations de la région de Diourbel et au-delà
par l’accompagnement des projets hospitaliers du chef de l’Etat (construction et rénovation)
par la formation continue du personnel de santé,
par la mise à disposition des structures sanitaires d’enseignants spécialistes (chirurgie pédiatrique, médecine interne, histologie et embryologie et physiologie) et d’apprenants qualifiés pour des soins de proximité et de qualité.
par le service à la communauté (dépistage du cancer du col de l’utérus, du sein, du diabète…) et sensibilisation des communautés sur leur prévention
Augmen-ter le niveau de connaissances et de compétences des professionnels par des formations diplômantes (Economie de la Santé, One Heath, Mutuelles, Couver-ture Sanitaire, développement des territoires…)
Accompagner la cellule santé communautaire du Msas (conception et stratégies)
Accompagner la région médicale de Diourbel et régions annexes (dans les programmes nationaux tels lutte cpntre le Sida, le paludisme, la tuberculose, la Covid, la mutualisation des populations, la planification…)
Accompagner les collectivités dans l’appropriation des enjeux de développement durable.
Par Papa Mody SOW
SURMONTER LA CONFLICTUALITE ENTRE TROIS POUVOIRS
Seules l’éducation et la formation, basées sur les valeurs religieuses et socio culturelles, peuvent constituer des pare-feux naturels contre l’invasion exponentielle des réseaux sociaux difficiles à domestiquer.
Les responsabilités semblent partagées dans la crise survenue entre le 1er, le 3ème pouvoir et le 4ème pouvoir dans l’affaire Papa Alé Niang. L’infection grandissante de la société par le virus digital ou la digitalisation universelle de l’écosystème de la communication et de l’économie, des services et de l’éducation est une donnée incontournable de la mondialisation. «L’ubérisation (du nom de l’entreprise Uber) ou la plateformisation est un phénomène récent qui englobe les domaines de l’économie et de l’information, et consistant à l’utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de différents services de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l’utilisation d’une plateforme numérique». cf. Wikipedia.
Seules l’éducation et la formation, basées sur les valeurs religieuses et socio culturelles, peuvent constituer des pare-feux naturels contre l’invasion exponentielle des réseaux sociaux difficiles à domestiquer. C’est une véritable supercherie de la part du ministre de la Communication et de l’économie numérique que de vouloir engager le président de la République dans une bataille perdue d’avance. Il suffit d’interroger l’expérience des gouvernements américain, chinois et russe sur les échecs répétitifs qu’ils ont essuyés sur ce terrain où le virus digital ou numérique a fini par s’incruster dans l’Adn du corpus culturel sociétal.
Aujourd’hui, on peine encore à comprendre le rôle et la mission des organes de contrôle de supervision des médias que sont le Conseil de régulation de l’éthique et de la déontologie -Cored et le Cnra- qui n’ont pas su intervenir de manière intelligente dans cette histoire de Pape Alé Niang !
Si le Cored avait correctement joué son rôle, une simple interpellation ou un ferme avertissement servi(e) à Pape Alé allait suffire à bloquer toute autosaisine du procureur, ou toute plainte contre le journaliste dans ce brûlant fait d’actualité. Le Cored n’a pas joué son rôle dissuasif dans cette affaire. Il en est de même du Cnra. A vrai dire, le conflit entre le premier pouvoir et le 4ème qu’est la presse relève d’erreur de casting dans le choix des Dg et Pca de ces deux structures qui sont devenues des refuges pour recaser des amis complètement amortis au plan professionnel. Jetez un coup d’œil du côté de l’Aps, ce sont les mêmes erreurs de casting qui provoquent de tels chocs entre deux pouvoirs qui ne peuvent pas s’auto-exclure du champ de l’information. Que devient le Bureau d’information gouvernementale -Big- dans cette crise de communication, au lieu d’exposer sans briefing ajusté, le porte-parole du gouvernement ? Comment à l’avenir éviter ou réduire de telles infractions ?
Le journaliste a certes le droit de protéger ses sources, mais l’Etat doit aussi verrouiller les documents classés confidentiels ou Secret Défense, et surtout être en mesure d’identifier l’origine de la fuite de tout document de cette nature, publié dans la presse et ou détenu par un non ayant droit. Ce qui passe par le retour à l’orthodoxie administrative et aux systèmes de codification individualisée. Cela suppose de nommer des hommes et des femmes qu’il faut, à la place qu’il faut. Une véritable opération de nettoyage de l’Administration s’impose pour responsabiliser les commis au bon profil, sortis prioritairement de l’Enam, ou re-profilés par cette structure indispensable dans un Etat régalien. Sinon bonjour les dégâts! Une véritable introspection collective (ndeup) devrait être impérativement convoquée dans l’espace étatique pour remettre les choses en ordre. Car les fautes sont partagées dans cette affaire Pape Alé Niang. Et le président de la République, clef de voûte des institutions, ainsi que dame justice : le 3ème pouvoir va en prendre une vilaine ride, du fait de l’externalisation de ce combat pour plus d’équilibre démocratique. Ce qui pouvait être évité si les fondamentaux de l’autorité étatique étaient entretenus par la sacralité du secret professionnel.
Papa Mody SOW
Journaliste consultant
Par Amadou Lamine SALL
CLAP DE FIN POUR LA FRANCOPHONIE ?
La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés ! Remettez-lui ses anneaux d’or !
-Sommet francophone à Djerba 19-20 novembre 2022 –
Congelée, muselée, profanée, désenchantée, désertée, abandonnée à elle-même, dérisoire, précaire, en décomposition avancée ? Oui, la Francophonie va très mal ! Il faut refuser de se taire ! Il faut vite la secouer, la réveiller, la sauver, la ressusciter, la faire aimer, la faire respecter et la faire gagner !
Permettez, avec respect, Monsieur le Président Macron et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement africains francophones !
Vous allez vous réunir à l’occasion du 18ème Sommet de la Francophonie, prévu à Djerba, en Tunisie, du 19 au 20 novembre 2022 ! Si vous renonciez à ce sommet, presque personne ne s’en rendrait compte. L’Oif -Organisation internationale de la Francophonie- continuerait, comme si elle n’existait pas, sa douloureuse léthargie et la terre continuerait de tourner.
Il serait temps, d’ailleurs, de faire le bilan de ces sommets devenus soporifiques, à l’exception de ceux qui mettent à l’ordre du jour la nomination du Secrétaire général de la Francophonie. Puis, tout retombe dans l’oubli. Les chefs d’Etat semblent avoir mieux à faire, que de parler et de s’occuper de Francophonie, de culture tout court. Un sommet extraordinaire de refondation de la Francophonie ferait mieux l’affaire ! Cela ferait du bien à tout le monde. En faisant des bilans d’étape, des évaluations concernant les programmes et résolutions de vos coûteux sommets pour l’Oif, déjà si pauvre, vous vous rendriez compte des échecs accumulés et de la vanité des projets jamais mis à exécution avec succès.
A partir de l’espace géographique, culturel et politique qui la désignait, la Francophonie, depuis sa naissance, a tenté de trouver sa place dans l’espace économique, scientifique, socio-éducatif, juridique, technologique et environnemental. En somme, elle a tout embrassé, surtout beaucoup de vent. Abdou Diouf, tout de même, a laissé des marques grâce à son aura personnelle, son charisme, son épaisseur d’ancien chef d’Etat, sa reposante et agréable civilité, mais il était trop seul pour faire avancer la Francophonie sur la mise en place du visa francophone.
Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : Monsieur le président de la République française, n’auriez-vous pas congelé la Francophonie en décidant de placer à sa tête, une noble ressortissante d’un pays ami, certes, mais qui n’était pas la mieux apte à remplir cette fonction ? Bien sûr, le débat eut lieu et à juste titre ! Mais pourquoi donc avoir placé à ce haut poste, une personne dont le beau pays a découché de la langue française au profit de l’anglais ? Pourquoi avoir fait ce choix incommodant et surréaliste ? Et dire que les chefs d’Etat et de gouvernement vous ont laissé faire ! Tous coupables, tous soumis, tous complices ou tous endormis, désintéressés, désenchantés ?
Le problème aujourd’hui, c’est l’invisibilité de l’Oif ! Il y a longtemps, bien longtemps, depuis cette nomination, que la Francophonie semble inexistante : silence radio, silence télé, silence presse écrite, silence politique, silence culturel et artistique, voix inaudible, image boueuse, missions mortes. Pourquoi avez-vous laissé se jouer un tel drame ? L’Oif ne le méritait pas et cette belle langue française, non plus, quand on mesure ce qu’elle a été et celle à qui vous l’avez confiée ! Au fond, accuser l’actuelle Secrétaire générale serait presque injuste. Nos hommages Madame ! Ce sont ceux qui l’ont mise là, qui sont coupables de tout, l’invincible, inoxydable, flegmatique guerrier et sentinelle de l’Afrique, membre du Commonwealth, Paul Kagamé compris ! Et vogue la galère !
La Francophonie nous a fait rêver comme elle avait été rêvée à sa naissance par Léopold Sédar Senghor, Diori Hamani et Habib Bourguiba. La langue française, cette si belle femme, est venue habiter une aire géographique, l’Afrique, où elle est presque mieux que chez elle. L’Afrique s’en occupe mieux que la France, mais elle ne peut pas tout faire toute seule ! La conséquence est que la voix de la Francophonie est devenue presque aphone, placée comme en isolement. Nous en sommes profondément préoccupés.
Monsieur le président Macron, vous qui donnez tant de force et de splendeur à la langue française quand vous la parlez, vous avez réussi à confier la langue de France à une reine venue d’ailleurs qui ne veut pas de cette co-épouse et qui donc s’occupe d’elle, à sa manière. Nulle part, par le monde, aujourd’hui, la voix de la Francophonie ne résonne comme elle résonnait avant. On ne l’entendra à nouveau, véritablement, que dans un an, du 28 juillet au 6 août 2023, en République démocratique du Congo, pour la 9ème édition des Jeux de la Francophonie. C’est le lieu unique où la Francophonie se révèle au monde avec toute sa puissance, grâce à une jeunesse nombreuse, engagée, belle, solidaire, optimiste. C’est plutôt là, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les chefs d’Etat africains, que vous devriez tous être présents pour recevoir cette jeunesse !
Au demeurant, l’histoire, avec ses ruses, nous donne à observer ce fâcheux et regrettable conflit entre le Rwanda et la Rdc qui accueille les prochains Jeux de la Francophonie. Et dire que l’Oif, qui a ajouté à ses plurielles missions celle encore politique d’intervenir pour installer la paix entre ses membres, est dirigée par une ressortissante rwandaise ! Elle serait toute désignée pour prendre son foulard de pèlerine pour aller tenter de résoudre ce drame entre pays francophone et anglophone, elle qui représente à la fois de manière surréaliste les deux entités, statut rare et presque unique de par le monde ! Mais rien ne se passe, du moins que nous sachions !
Vos sommets climatisés et feutrés sont bien loin de ce terrain d’action unique qui est l’avenir de la Francophonie ! Alors, que l’on s’amuse avec tout, sauf avec les Jeux de la Francophonie ! Ces jeux, c’est tout ce qui nous reste pour ne pas être nus, moches, inutiles. Votre prochain Sommet de Djerba en ce mois de novembre 2022, devrait plutôt sauter des étapes avec un ordre du jour exceptionnel dont le but serait de renouveler, dans l’urgence, la haute direction du Secrétariat général de l’Oif ! A la vérité, c’est cela l’urgence. Le moteur n’est pas en panne. Il est mort. La voiture n’est pas à remorquer. Elle est à changer.
Avec respect, nous vous incitons à porter, également, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement francophones, un autre regard sur notre institution comateuse, quasi mourante. Il s’agit de toujours garder à l’esprit les principes et missions de la Francophonie qui ne sauraient être pensés, mis en action aujourd’hui, sans faire référence aux quatre constats majeurs rappelés par le poète, écrivain et ancien Secrétaire général de l’Oif, Jean-Louis Roy :
– La tentative d’une vaste globalisation de la culture d’abord, de l’économie et de nombreuses activités humaines ensuite, ayant des effets massifs sur la communauté francophone internationale ;
– L’enrichissement démographique du monde et ses conséquences majeures sur les équilibres actuels et virtuels de la Francophonie, et sa dimension constitutive Nord-Sud ;
– La formidable bataille linguistique qui se déploie au plan mondial et qui met en présence certaines grandes langues asiatiques, la langue arabe, la langue espagnole, à côté de la langue anglaise ;
– Le respect et la prise en compte des réalités et des spécificités culturelles et économiques des peuples francophones du Sud ;
Vous le savez, tout n’est pas mauvais dans la globalisation. «Elle désenclave les communautés culturelles et linguistiques, facilite, accélère et universalise l’accès à tous les patrimoines, fait apparaître le poids réel des contributions scientifiques, technologiques, sociales et culturelles des nations et des communautés. Bref, la masse critique des uns et des autres déborde des cercles autarciques et apparaît désormais dans une fresque vivante.» La Francophonie appartient désormais à cette formidable mise en perspective qui lui permet et qui nous permet, à nous autres acteurs d’Afrique, de peser ce qu’elle vaut et de mesurer ce qu’elle représente réellement.
Au jugement du Haut-conseil de la Francophonie, dans un rapport consacré à l’état de la Francophonie dans le monde, il est écrit que la Francophonie africaine constitue «une chance de développement pour notre communauté qui ne se retrouve sur aucun autre continent». Voilà pourquoi les chefs d’Etat et de gouvernement du Sud ne peuvent pas toujours se taire et laisser faire. Fini le suivisme ! Qu’ils prennent donc leurs responsabilités ou qu’ils quittent cet espace où ils n’ont pas leur place !
Quant aux projections démographiques, elles renforcent l’importance actuelle et à venir du Sud francophone africain s’agissant de la sauvegarde, du rayonnement et de l’usage de la langue française dans le monde. En 2020, déjà, dans un monde qui comptait 8 milliards de personnes, 164 millions de francophones vivaient dans les pays du Nord dont 24 millions avaient moins de 20 ans et 640 millions dans les pays du Sud dits francophones dont 280 millions avaient moins de 20 ans. Pour dire, qu’aussi loin que l’on puisse se projeter, la langue française ne disparaîtra pas du paysage linguistique mondial, mais elle pourrait devenir marginale si elle faisait l’impasse sur les trois quarts de ses membres vivant dans la seule région du monde où elle a des chances de se développer, c’est-à-dire le Sud. Voilà encore pourquoi, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement africains, vous devez peser, à chaque fois, sur les grandes décisions politiques de la Francophonie. La seule parole d’un chef d’Etat français ne peut plus faire loi, bien qu’elle doive compter pour ce qu’elle doit compter, par rapport à la majorité ! Bien sûr, la Francophonie ne se fera pas contre la France ou sans la France, mais avec la France, quels que soient ses velléités, ses intérêts, ses non-dits, ses méfiances, ses priorités nationales ou européennes.
Par ailleurs, la France, il faut le dire, porte l’échec, en premier lieu, de la convention francophone qui prévoyait la circulation des personnes dans l’espace francophone mondial. En effet, «on ne fera pas la Francophonie en fermant les frontières des pays francophones aux francophones, ni en les expulsant». Le Canada et la France se sont opposés à cette convention. Et pourtant, elle avait été ramenée à l’extrême du raisonnable. «Les nouvelles générations du Sud vont et iront ailleurs avec un lourd bagage de ressentiments, délaissant de plus en plus l’espace francophone du Nord pour le continent américain.»
On avait toujours pensé qu’il serait impossible de bâtir une francophonie politique sans d’abord une francophonie culturelle qui prenne en charge les créateurs francophones, poètes, écrivains, artistes, ceux-là mêmes qui sont le jardin et l’arrosoir de la langue française. On s’est trompé ! Les politiques ont tout pris et sont en train de conduire, dans un cortège tranquille et silencieux, la dépouille de la Francophonie vers son tombeau. Nous ne voulons pas de cet enterrement. Nous voulons vivre et vivre avec la langue française en harmonie avec les langues africaines, pour bâtir un espace de dialogue et d’échange pour le meilleur de l’esprit !
Vous le premier, Monsieur le président de la République française, n’oubliez jamais cette formidable ceinture de fraternité que représente la Francophonie ! De l’Afrique à l’Océanie, de l’Europe à l’Asie, de l’Océan indien au Proche-Orient, en passant par les deux Amériques, voilà que sur les cinq continents, souffle l’esprit d’une grande et belle alliance. Alliance géopolitique, économique et humaine, parce que culturelle. Sauvegardez-là ! Et vous, chefs d’Etat africains francophones, nous vous demandons avec respect, de cesser d’être des acteurs passifs et endormis. Rappelez-vous ce que ce grand historien et écrivain, illustre fils de la France, Alain Decaux, nous dit : «La France est minoritaire dans l’espace francophone !» Alors, il est temps de mieux comprendre l’enjeu, mieux prendre vos responsabilités. Ensemble, réfléchissez et soumettez le poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie à un appel à candidature francophone ou faites votre choix en ne donnant pas toute la place à la politique ! La situation actuelle nous a conduits à une panne dommageable au rayonnement de cette Francophonie qui nous tient tant à cœur. N’éteignez pas toutes les lampes !
Pour revenir à la Francophonie et à notre espace de partage, mes respects Monsieur le président de la République française ! Mes respects aux chefs d’Etat et de gouvernement de ma si chère Afrique ! Aidez-nous à «sauvegarder la dignité du rêve» francophone ! C’est vous qui en possédez les clés ! Qu’elles ouvrent à nouveau les portes de la pensée, du partage, de la beauté de la culture francophone métisse, du rassemblement ! Refondons dès à présent l’Organisation internationale de la Francophonie -Oif- pour refonder notre avenir culturel, artistique, politique commun, autour d’une langue française mariée à d’autres langues africaines aussi belles et fécondantes ! Pardonnez aux «yeux des poètes qui n’ont pas de paupières». Ils vivent dans une grande et perpétuelle insomnie et attendent «l’étoile du matin» qui est «la lumière et l’illumination».
Ne tardez plus, Monsieur le Président Macron ! Ne tardez pas, Messieurs les chefs d’Etat africains francophones ! La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés !
Remettez-lui ses anneaux d’or !
LA FIFA N’AUTORISE PAS HARRY KANE A PORTER LE BRASSARD LGBT
Pour répondre à la polémique naissante, la FIFA a lancé des brassards alternatifs avec des messages de solidarité qui correspondent mieux à la compétition selon l’institution du football mondial.
Le brassard de la discorde. D’après les dernières indiscrétions de nos confrères du Telegraph, la FIFA a informé la Football Association (FA) que ses règlements n’autorisent pas Harry Kane à porter le brassard arc-en-ciel avec l’inscription «OneLove» afin d’exprimer sa solidarité pour les personnes marginalisées et discriminées, dont la communauté LGBT fait partie, durant les rencontres que disputera l’Angleterre lors de cette phase finale de Coupe du monde au Qatar.
Pour répondre à la polémique naissante, la FIFA a lancé des brassards alternatifs avec des messages de solidarité qui correspondent mieux à la compétition selon l’institution du football mondial. Ces derniers ont des slogans différents pour chaque tour. Le design de ces nouveaux brassards est censé incorporer le cœur des anciens brassards «OneLove», préférés par les nations européennes, mais sans l’arc-en-ciel qui représente la communauté LGBT. Pas sûr que cela suffise à étouffer cette nouvelle affaire liée aux discriminations des personnes homosexuelles.
LA BCEAO DIGITALISE LES OPERATIONS FINANCIERES
Le développement fulgurant des Systèmes financiers décentralisés et leur rôle dans le développement endogène dans l’espace Uemoa n’est plus à démontrer.
Le développement fulgurant des Systèmes financiers décentralisés et leur rôle dans le développement endogène dans l’espace Uemoa n’est plus à démontrer. Afin de garantir la protection des ressources des déposants et la sécurisation des transactions, la Bceao a conçu un guide pratique de digitalisation des opérations des Systèmes financiers décentralisés.
Initiée dans l’Uemoa dans les années 1980, la mobilisation de l’épargne nationale (à travers les mutuelles, coopératives d’épargne et de crédit, caisses villageoises et d’organisations paysannes) a fini par convaincre les décideurs politiques de la nécessité d’en faire un véritable levier de croissance et de développement endogène. Le développement de ces institutions, à un rythme soutenu, a suscité l’intérêt des gouvernements, des partenaires au développement et de la Banque centrale (Bc). Cette croissance a abouti, en 1993, à la mise en place du premier cadre juridique couvrant cette activité dans l’Union, à travers le Projet d’appui à la réglementation sur les mutuelles d’épargne et de crédit (Parmec). Le but visé est la protection des ressources des déposants et la sécurisation des transactions.
Depuis, le secteur de la microfinance a connu une forte expansion dans l’espace économique de l’Uemoa et a amélioré ses performances, notamment en termes de mobilisation de ressources et d’octroi de crédit.
Toutefois, cette embellie a été cachée par de nombreuses faiblesses, liées notamment à la gouvernance de ces institutions, la défaillance des systèmes d’information, la gestion peu efficiente des risques, la non-maîtrise des mécanismes internes de contrôle et le non-respect des dispositions légales et réglementaires.
En réponses à tous ces freins dans ledit secteur, la Bceao s’est résolu à l’assainir par sa modernisation. Et ce processus a démarré depuis 2004, par l’élaboration d’un Programme régional d’appui à la finance décentralisée (Prafide), qui a permis à plusieurs institutions de microfinance d’améliorer leur fonctionnement. Ainsi, le premier cadre juridique a été révisé en 2007, en vue de renforcer les règles existantes et de mieux prendre en charge les insuffisances relevées. A cet égard, des innovations, visant l’amélioration du fonctionnement, de la supervision au niveau régional ainsi qu’une meilleure protection des déposants, ont été introduites. Ces innovations se sont traduites par une évolution du montant des dépôts collectés, qui a été multiplié par 4, entre décembre 2007 et décembre 2020, passant de 400 milliards de FCFA à 1650 milliards de FCFA. De même, les crédits accordés ont également été multipliés par 4, pour se situer à 1662 milliards de FCFA à fin 2020, contre 377 milliards de FCFA à fin 2007.