Première agrégée en Médecine (département Médecine)
Premier agrégé en Economie de la Santé au Sénégal et le deuxième dans l’espace cames
En effet, l’Uadb compte 3 Ufr (Santé et Développement Durable – Economie, Manage-ment et Ingénierie Juridique – Sciences Appliquées et Technologie de Information et de la Communication) et un Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale. Presque toutes les formations de ces Ufr sont professionnalisantes.
En effet, l’Ufr Sdd comporte trois départements : santé communautaire, développement durable et Médecine.
L’Ufr Santé et Développement Durable a présenté deux candidats qui ont tous réussi au con-cours d’agrégation de Médecine.
– Dr Ndeye Fatou Ngom Guèye est la première agrégée en Médecine de l’Ufr, elle est spécialisée en Maladies Infec-tieuses.
– Dr Cheikh Tacko Diop est le premier agrégé en Economie de la Santé au Sénégal et le 2ème dans l’espace Cames.
Cependant, cette réussite a été possible grâce au soutien permanent des autorités rectorales et académiques de l’université.
L’Ufr présente actuellement 4 professeurs agrégés en santé publique avec diverses options (épidémiologie, pharmacie, odontostomatologie, économie de la santé), une professeure agrégée en maladies infectieuses et un professeur titulaire en santé publique (option médecine préventive).
L’Ufr Sdd a déjà noué des conventions avec les hôpitaux (Lübke de Diourbel, Matlaboul Fawzeini de Touba) et des conventions sont en cours avec d’autres hôpitaux (Ndamatou de Touba, Khadimou Rassoul de Touba, Ibrahima Niass de Kaolack, Hôpital régional de Fatick).
Ainsi, l‘Ufr Sdd compte apporter sa contribution dans l’amélioration de la santé des populations de la région de Diourbel et au-delà
par l’accompagnement des projets hospitaliers du chef de l’Etat (construction et rénovation)
par la formation continue du personnel de santé,
par la mise à disposition des structures sanitaires d’enseignants spécialistes (chirurgie pédiatrique, médecine interne, histologie et embryologie et physiologie) et d’apprenants qualifiés pour des soins de proximité et de qualité.
par le service à la communauté (dépistage du cancer du col de l’utérus, du sein, du diabète…) et sensibilisation des communautés sur leur prévention
Augmen-ter le niveau de connaissances et de compétences des professionnels par des formations diplômantes (Economie de la Santé, One Heath, Mutuelles, Couver-ture Sanitaire, développement des territoires…)
Accompagner la cellule santé communautaire du Msas (conception et stratégies)
Accompagner la région médicale de Diourbel et régions annexes (dans les programmes nationaux tels lutte cpntre le Sida, le paludisme, la tuberculose, la Covid, la mutualisation des populations, la planification…)
Accompagner les collectivités dans l’appropriation des enjeux de développement durable.
Par Papa Mody SOW
SURMONTER LA CONFLICTUALITE ENTRE TROIS POUVOIRS
Seules l’éducation et la formation, basées sur les valeurs religieuses et socio culturelles, peuvent constituer des pare-feux naturels contre l’invasion exponentielle des réseaux sociaux difficiles à domestiquer.
Les responsabilités semblent partagées dans la crise survenue entre le 1er, le 3ème pouvoir et le 4ème pouvoir dans l’affaire Papa Alé Niang. L’infection grandissante de la société par le virus digital ou la digitalisation universelle de l’écosystème de la communication et de l’économie, des services et de l’éducation est une donnée incontournable de la mondialisation. «L’ubérisation (du nom de l’entreprise Uber) ou la plateformisation est un phénomène récent qui englobe les domaines de l’économie et de l’information, et consistant à l’utilisation de services permettant aux professionnels et aux clients de différents services de se mettre en contact direct, de manière quasi instantanée, grâce à l’utilisation d’une plateforme numérique». cf. Wikipedia.
Seules l’éducation et la formation, basées sur les valeurs religieuses et socio culturelles, peuvent constituer des pare-feux naturels contre l’invasion exponentielle des réseaux sociaux difficiles à domestiquer. C’est une véritable supercherie de la part du ministre de la Communication et de l’économie numérique que de vouloir engager le président de la République dans une bataille perdue d’avance. Il suffit d’interroger l’expérience des gouvernements américain, chinois et russe sur les échecs répétitifs qu’ils ont essuyés sur ce terrain où le virus digital ou numérique a fini par s’incruster dans l’Adn du corpus culturel sociétal.
Aujourd’hui, on peine encore à comprendre le rôle et la mission des organes de contrôle de supervision des médias que sont le Conseil de régulation de l’éthique et de la déontologie -Cored et le Cnra- qui n’ont pas su intervenir de manière intelligente dans cette histoire de Pape Alé Niang !
Si le Cored avait correctement joué son rôle, une simple interpellation ou un ferme avertissement servi(e) à Pape Alé allait suffire à bloquer toute autosaisine du procureur, ou toute plainte contre le journaliste dans ce brûlant fait d’actualité. Le Cored n’a pas joué son rôle dissuasif dans cette affaire. Il en est de même du Cnra. A vrai dire, le conflit entre le premier pouvoir et le 4ème qu’est la presse relève d’erreur de casting dans le choix des Dg et Pca de ces deux structures qui sont devenues des refuges pour recaser des amis complètement amortis au plan professionnel. Jetez un coup d’œil du côté de l’Aps, ce sont les mêmes erreurs de casting qui provoquent de tels chocs entre deux pouvoirs qui ne peuvent pas s’auto-exclure du champ de l’information. Que devient le Bureau d’information gouvernementale -Big- dans cette crise de communication, au lieu d’exposer sans briefing ajusté, le porte-parole du gouvernement ? Comment à l’avenir éviter ou réduire de telles infractions ?
Le journaliste a certes le droit de protéger ses sources, mais l’Etat doit aussi verrouiller les documents classés confidentiels ou Secret Défense, et surtout être en mesure d’identifier l’origine de la fuite de tout document de cette nature, publié dans la presse et ou détenu par un non ayant droit. Ce qui passe par le retour à l’orthodoxie administrative et aux systèmes de codification individualisée. Cela suppose de nommer des hommes et des femmes qu’il faut, à la place qu’il faut. Une véritable opération de nettoyage de l’Administration s’impose pour responsabiliser les commis au bon profil, sortis prioritairement de l’Enam, ou re-profilés par cette structure indispensable dans un Etat régalien. Sinon bonjour les dégâts! Une véritable introspection collective (ndeup) devrait être impérativement convoquée dans l’espace étatique pour remettre les choses en ordre. Car les fautes sont partagées dans cette affaire Pape Alé Niang. Et le président de la République, clef de voûte des institutions, ainsi que dame justice : le 3ème pouvoir va en prendre une vilaine ride, du fait de l’externalisation de ce combat pour plus d’équilibre démocratique. Ce qui pouvait être évité si les fondamentaux de l’autorité étatique étaient entretenus par la sacralité du secret professionnel.
Papa Mody SOW
Journaliste consultant
Par Amadou Lamine SALL
CLAP DE FIN POUR LA FRANCOPHONIE ?
La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés ! Remettez-lui ses anneaux d’or !
-Sommet francophone à Djerba 19-20 novembre 2022 –
Congelée, muselée, profanée, désenchantée, désertée, abandonnée à elle-même, dérisoire, précaire, en décomposition avancée ? Oui, la Francophonie va très mal ! Il faut refuser de se taire ! Il faut vite la secouer, la réveiller, la sauver, la ressusciter, la faire aimer, la faire respecter et la faire gagner !
Permettez, avec respect, Monsieur le Président Macron et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement africains francophones !
Vous allez vous réunir à l’occasion du 18ème Sommet de la Francophonie, prévu à Djerba, en Tunisie, du 19 au 20 novembre 2022 ! Si vous renonciez à ce sommet, presque personne ne s’en rendrait compte. L’Oif -Organisation internationale de la Francophonie- continuerait, comme si elle n’existait pas, sa douloureuse léthargie et la terre continuerait de tourner.
Il serait temps, d’ailleurs, de faire le bilan de ces sommets devenus soporifiques, à l’exception de ceux qui mettent à l’ordre du jour la nomination du Secrétaire général de la Francophonie. Puis, tout retombe dans l’oubli. Les chefs d’Etat semblent avoir mieux à faire, que de parler et de s’occuper de Francophonie, de culture tout court. Un sommet extraordinaire de refondation de la Francophonie ferait mieux l’affaire ! Cela ferait du bien à tout le monde. En faisant des bilans d’étape, des évaluations concernant les programmes et résolutions de vos coûteux sommets pour l’Oif, déjà si pauvre, vous vous rendriez compte des échecs accumulés et de la vanité des projets jamais mis à exécution avec succès.
A partir de l’espace géographique, culturel et politique qui la désignait, la Francophonie, depuis sa naissance, a tenté de trouver sa place dans l’espace économique, scientifique, socio-éducatif, juridique, technologique et environnemental. En somme, elle a tout embrassé, surtout beaucoup de vent. Abdou Diouf, tout de même, a laissé des marques grâce à son aura personnelle, son charisme, son épaisseur d’ancien chef d’Etat, sa reposante et agréable civilité, mais il était trop seul pour faire avancer la Francophonie sur la mise en place du visa francophone.
Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : Monsieur le président de la République française, n’auriez-vous pas congelé la Francophonie en décidant de placer à sa tête, une noble ressortissante d’un pays ami, certes, mais qui n’était pas la mieux apte à remplir cette fonction ? Bien sûr, le débat eut lieu et à juste titre ! Mais pourquoi donc avoir placé à ce haut poste, une personne dont le beau pays a découché de la langue française au profit de l’anglais ? Pourquoi avoir fait ce choix incommodant et surréaliste ? Et dire que les chefs d’Etat et de gouvernement vous ont laissé faire ! Tous coupables, tous soumis, tous complices ou tous endormis, désintéressés, désenchantés ?
Le problème aujourd’hui, c’est l’invisibilité de l’Oif ! Il y a longtemps, bien longtemps, depuis cette nomination, que la Francophonie semble inexistante : silence radio, silence télé, silence presse écrite, silence politique, silence culturel et artistique, voix inaudible, image boueuse, missions mortes. Pourquoi avez-vous laissé se jouer un tel drame ? L’Oif ne le méritait pas et cette belle langue française, non plus, quand on mesure ce qu’elle a été et celle à qui vous l’avez confiée ! Au fond, accuser l’actuelle Secrétaire générale serait presque injuste. Nos hommages Madame ! Ce sont ceux qui l’ont mise là, qui sont coupables de tout, l’invincible, inoxydable, flegmatique guerrier et sentinelle de l’Afrique, membre du Commonwealth, Paul Kagamé compris ! Et vogue la galère !
La Francophonie nous a fait rêver comme elle avait été rêvée à sa naissance par Léopold Sédar Senghor, Diori Hamani et Habib Bourguiba. La langue française, cette si belle femme, est venue habiter une aire géographique, l’Afrique, où elle est presque mieux que chez elle. L’Afrique s’en occupe mieux que la France, mais elle ne peut pas tout faire toute seule ! La conséquence est que la voix de la Francophonie est devenue presque aphone, placée comme en isolement. Nous en sommes profondément préoccupés.
Monsieur le président Macron, vous qui donnez tant de force et de splendeur à la langue française quand vous la parlez, vous avez réussi à confier la langue de France à une reine venue d’ailleurs qui ne veut pas de cette co-épouse et qui donc s’occupe d’elle, à sa manière. Nulle part, par le monde, aujourd’hui, la voix de la Francophonie ne résonne comme elle résonnait avant. On ne l’entendra à nouveau, véritablement, que dans un an, du 28 juillet au 6 août 2023, en République démocratique du Congo, pour la 9ème édition des Jeux de la Francophonie. C’est le lieu unique où la Francophonie se révèle au monde avec toute sa puissance, grâce à une jeunesse nombreuse, engagée, belle, solidaire, optimiste. C’est plutôt là, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les chefs d’Etat africains, que vous devriez tous être présents pour recevoir cette jeunesse !
Au demeurant, l’histoire, avec ses ruses, nous donne à observer ce fâcheux et regrettable conflit entre le Rwanda et la Rdc qui accueille les prochains Jeux de la Francophonie. Et dire que l’Oif, qui a ajouté à ses plurielles missions celle encore politique d’intervenir pour installer la paix entre ses membres, est dirigée par une ressortissante rwandaise ! Elle serait toute désignée pour prendre son foulard de pèlerine pour aller tenter de résoudre ce drame entre pays francophone et anglophone, elle qui représente à la fois de manière surréaliste les deux entités, statut rare et presque unique de par le monde ! Mais rien ne se passe, du moins que nous sachions !
Vos sommets climatisés et feutrés sont bien loin de ce terrain d’action unique qui est l’avenir de la Francophonie ! Alors, que l’on s’amuse avec tout, sauf avec les Jeux de la Francophonie ! Ces jeux, c’est tout ce qui nous reste pour ne pas être nus, moches, inutiles. Votre prochain Sommet de Djerba en ce mois de novembre 2022, devrait plutôt sauter des étapes avec un ordre du jour exceptionnel dont le but serait de renouveler, dans l’urgence, la haute direction du Secrétariat général de l’Oif ! A la vérité, c’est cela l’urgence. Le moteur n’est pas en panne. Il est mort. La voiture n’est pas à remorquer. Elle est à changer.
Avec respect, nous vous incitons à porter, également, Monsieur le président de la République française, Excellences, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement francophones, un autre regard sur notre institution comateuse, quasi mourante. Il s’agit de toujours garder à l’esprit les principes et missions de la Francophonie qui ne sauraient être pensés, mis en action aujourd’hui, sans faire référence aux quatre constats majeurs rappelés par le poète, écrivain et ancien Secrétaire général de l’Oif, Jean-Louis Roy :
– La tentative d’une vaste globalisation de la culture d’abord, de l’économie et de nombreuses activités humaines ensuite, ayant des effets massifs sur la communauté francophone internationale ;
– L’enrichissement démographique du monde et ses conséquences majeures sur les équilibres actuels et virtuels de la Francophonie, et sa dimension constitutive Nord-Sud ;
– La formidable bataille linguistique qui se déploie au plan mondial et qui met en présence certaines grandes langues asiatiques, la langue arabe, la langue espagnole, à côté de la langue anglaise ;
– Le respect et la prise en compte des réalités et des spécificités culturelles et économiques des peuples francophones du Sud ;
Vous le savez, tout n’est pas mauvais dans la globalisation. «Elle désenclave les communautés culturelles et linguistiques, facilite, accélère et universalise l’accès à tous les patrimoines, fait apparaître le poids réel des contributions scientifiques, technologiques, sociales et culturelles des nations et des communautés. Bref, la masse critique des uns et des autres déborde des cercles autarciques et apparaît désormais dans une fresque vivante.» La Francophonie appartient désormais à cette formidable mise en perspective qui lui permet et qui nous permet, à nous autres acteurs d’Afrique, de peser ce qu’elle vaut et de mesurer ce qu’elle représente réellement.
Au jugement du Haut-conseil de la Francophonie, dans un rapport consacré à l’état de la Francophonie dans le monde, il est écrit que la Francophonie africaine constitue «une chance de développement pour notre communauté qui ne se retrouve sur aucun autre continent». Voilà pourquoi les chefs d’Etat et de gouvernement du Sud ne peuvent pas toujours se taire et laisser faire. Fini le suivisme ! Qu’ils prennent donc leurs responsabilités ou qu’ils quittent cet espace où ils n’ont pas leur place !
Quant aux projections démographiques, elles renforcent l’importance actuelle et à venir du Sud francophone africain s’agissant de la sauvegarde, du rayonnement et de l’usage de la langue française dans le monde. En 2020, déjà, dans un monde qui comptait 8 milliards de personnes, 164 millions de francophones vivaient dans les pays du Nord dont 24 millions avaient moins de 20 ans et 640 millions dans les pays du Sud dits francophones dont 280 millions avaient moins de 20 ans. Pour dire, qu’aussi loin que l’on puisse se projeter, la langue française ne disparaîtra pas du paysage linguistique mondial, mais elle pourrait devenir marginale si elle faisait l’impasse sur les trois quarts de ses membres vivant dans la seule région du monde où elle a des chances de se développer, c’est-à-dire le Sud. Voilà encore pourquoi, Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement africains, vous devez peser, à chaque fois, sur les grandes décisions politiques de la Francophonie. La seule parole d’un chef d’Etat français ne peut plus faire loi, bien qu’elle doive compter pour ce qu’elle doit compter, par rapport à la majorité ! Bien sûr, la Francophonie ne se fera pas contre la France ou sans la France, mais avec la France, quels que soient ses velléités, ses intérêts, ses non-dits, ses méfiances, ses priorités nationales ou européennes.
Par ailleurs, la France, il faut le dire, porte l’échec, en premier lieu, de la convention francophone qui prévoyait la circulation des personnes dans l’espace francophone mondial. En effet, «on ne fera pas la Francophonie en fermant les frontières des pays francophones aux francophones, ni en les expulsant». Le Canada et la France se sont opposés à cette convention. Et pourtant, elle avait été ramenée à l’extrême du raisonnable. «Les nouvelles générations du Sud vont et iront ailleurs avec un lourd bagage de ressentiments, délaissant de plus en plus l’espace francophone du Nord pour le continent américain.»
On avait toujours pensé qu’il serait impossible de bâtir une francophonie politique sans d’abord une francophonie culturelle qui prenne en charge les créateurs francophones, poètes, écrivains, artistes, ceux-là mêmes qui sont le jardin et l’arrosoir de la langue française. On s’est trompé ! Les politiques ont tout pris et sont en train de conduire, dans un cortège tranquille et silencieux, la dépouille de la Francophonie vers son tombeau. Nous ne voulons pas de cet enterrement. Nous voulons vivre et vivre avec la langue française en harmonie avec les langues africaines, pour bâtir un espace de dialogue et d’échange pour le meilleur de l’esprit !
Vous le premier, Monsieur le président de la République française, n’oubliez jamais cette formidable ceinture de fraternité que représente la Francophonie ! De l’Afrique à l’Océanie, de l’Europe à l’Asie, de l’Océan indien au Proche-Orient, en passant par les deux Amériques, voilà que sur les cinq continents, souffle l’esprit d’une grande et belle alliance. Alliance géopolitique, économique et humaine, parce que culturelle. Sauvegardez-là ! Et vous, chefs d’Etat africains francophones, nous vous demandons avec respect, de cesser d’être des acteurs passifs et endormis. Rappelez-vous ce que ce grand historien et écrivain, illustre fils de la France, Alain Decaux, nous dit : «La France est minoritaire dans l’espace francophone !» Alors, il est temps de mieux comprendre l’enjeu, mieux prendre vos responsabilités. Ensemble, réfléchissez et soumettez le poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie à un appel à candidature francophone ou faites votre choix en ne donnant pas toute la place à la politique ! La situation actuelle nous a conduits à une panne dommageable au rayonnement de cette Francophonie qui nous tient tant à cœur. N’éteignez pas toutes les lampes !
Pour revenir à la Francophonie et à notre espace de partage, mes respects Monsieur le président de la République française ! Mes respects aux chefs d’Etat et de gouvernement de ma si chère Afrique ! Aidez-nous à «sauvegarder la dignité du rêve» francophone ! C’est vous qui en possédez les clés ! Qu’elles ouvrent à nouveau les portes de la pensée, du partage, de la beauté de la culture francophone métisse, du rassemblement ! Refondons dès à présent l’Organisation internationale de la Francophonie -Oif- pour refonder notre avenir culturel, artistique, politique commun, autour d’une langue française mariée à d’autres langues africaines aussi belles et fécondantes ! Pardonnez aux «yeux des poètes qui n’ont pas de paupières». Ils vivent dans une grande et perpétuelle insomnie et attendent «l’étoile du matin» qui est «la lumière et l’illumination».
Ne tardez plus, Monsieur le Président Macron ! Ne tardez pas, Messieurs les chefs d’Etat africains francophones ! La Francophonie est à genoux, sèche, sans voix et les reins brisés !
Remettez-lui ses anneaux d’or !
LA FIFA N’AUTORISE PAS HARRY KANE A PORTER LE BRASSARD LGBT
Pour répondre à la polémique naissante, la FIFA a lancé des brassards alternatifs avec des messages de solidarité qui correspondent mieux à la compétition selon l’institution du football mondial.
Le brassard de la discorde. D’après les dernières indiscrétions de nos confrères du Telegraph, la FIFA a informé la Football Association (FA) que ses règlements n’autorisent pas Harry Kane à porter le brassard arc-en-ciel avec l’inscription «OneLove» afin d’exprimer sa solidarité pour les personnes marginalisées et discriminées, dont la communauté LGBT fait partie, durant les rencontres que disputera l’Angleterre lors de cette phase finale de Coupe du monde au Qatar.
Pour répondre à la polémique naissante, la FIFA a lancé des brassards alternatifs avec des messages de solidarité qui correspondent mieux à la compétition selon l’institution du football mondial. Ces derniers ont des slogans différents pour chaque tour. Le design de ces nouveaux brassards est censé incorporer le cœur des anciens brassards «OneLove», préférés par les nations européennes, mais sans l’arc-en-ciel qui représente la communauté LGBT. Pas sûr que cela suffise à étouffer cette nouvelle affaire liée aux discriminations des personnes homosexuelles.
LA BCEAO DIGITALISE LES OPERATIONS FINANCIERES
Le développement fulgurant des Systèmes financiers décentralisés et leur rôle dans le développement endogène dans l’espace Uemoa n’est plus à démontrer.
Le développement fulgurant des Systèmes financiers décentralisés et leur rôle dans le développement endogène dans l’espace Uemoa n’est plus à démontrer. Afin de garantir la protection des ressources des déposants et la sécurisation des transactions, la Bceao a conçu un guide pratique de digitalisation des opérations des Systèmes financiers décentralisés.
Initiée dans l’Uemoa dans les années 1980, la mobilisation de l’épargne nationale (à travers les mutuelles, coopératives d’épargne et de crédit, caisses villageoises et d’organisations paysannes) a fini par convaincre les décideurs politiques de la nécessité d’en faire un véritable levier de croissance et de développement endogène. Le développement de ces institutions, à un rythme soutenu, a suscité l’intérêt des gouvernements, des partenaires au développement et de la Banque centrale (Bc). Cette croissance a abouti, en 1993, à la mise en place du premier cadre juridique couvrant cette activité dans l’Union, à travers le Projet d’appui à la réglementation sur les mutuelles d’épargne et de crédit (Parmec). Le but visé est la protection des ressources des déposants et la sécurisation des transactions.
Depuis, le secteur de la microfinance a connu une forte expansion dans l’espace économique de l’Uemoa et a amélioré ses performances, notamment en termes de mobilisation de ressources et d’octroi de crédit.
Toutefois, cette embellie a été cachée par de nombreuses faiblesses, liées notamment à la gouvernance de ces institutions, la défaillance des systèmes d’information, la gestion peu efficiente des risques, la non-maîtrise des mécanismes internes de contrôle et le non-respect des dispositions légales et réglementaires.
En réponses à tous ces freins dans ledit secteur, la Bceao s’est résolu à l’assainir par sa modernisation. Et ce processus a démarré depuis 2004, par l’élaboration d’un Programme régional d’appui à la finance décentralisée (Prafide), qui a permis à plusieurs institutions de microfinance d’améliorer leur fonctionnement. Ainsi, le premier cadre juridique a été révisé en 2007, en vue de renforcer les règles existantes et de mieux prendre en charge les insuffisances relevées. A cet égard, des innovations, visant l’amélioration du fonctionnement, de la supervision au niveau régional ainsi qu’une meilleure protection des déposants, ont été introduites. Ces innovations se sont traduites par une évolution du montant des dépôts collectés, qui a été multiplié par 4, entre décembre 2007 et décembre 2020, passant de 400 milliards de FCFA à 1650 milliards de FCFA. De même, les crédits accordés ont également été multipliés par 4, pour se situer à 1662 milliards de FCFA à fin 2020, contre 377 milliards de FCFA à fin 2007.
SENEGAL- PAYS BAS, FODE BALLO INCERTAIN
Le latéral gauche des Lions, Fodé Ballo Touré est incertain pour la première sortie à la Coupe du Monde, lundi à 16 heures, face aux Pays Bas en raison d'une blessure à une cuisse
Doha (Qatar), 20 nov (APS) - Le latéral gauche des Lions, Fodé Ballo Touré est incertain pour la première sortie à la Coupe du Monde, lundi à 16 heures, face aux Pays Bas en raison d'une blessure à une cuisse, a appris l'envoyé spécial de l'APS à la 22e Coupe du monde de football.
Le défenseur de l'AC Milan AC n’a pas effectué le dernier galop d’entrainement des Lions, dimanche au stade Al-Duhail.
Avant la remise par le chef de l'Etat du drapeau national à l'équipe, Touré était encore suivi par l'équipe médicale.
De la glace attachée aux cuisses, le latéral gauche des Lions semblait souffrir.
Son absence éventuelle contre les Pays-Bas amoindri davantage l'équipe amputée d'Ismail Jakobs pour des raisons administratives et de Sadio Mané dont le forfait pour toute la compétition a été dernièrement confirmé.
L’ancien pensionnaire des sélections allemandes de petite catégorie n’est pas encore qualifié pour porter les couleurs du Sénégal bien qu'il a déjà disputé deux matchs amicaux avec les Lions.
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a introduit un appel auprès de la FIFA. Dans l’attente de la qualification d’Ismaïlla Jakobs , Aliou Cissé a fait appel à Moussa Ndiaye.
Le défenseur d’Anderlecht(élite belge) est attendu incessamment dans la tanière.
ALLEZ COACH, COMME D’HABITUDE
Pour son troisième Mondial dont le deuxième sous ses habits de sélectionneur, Aliou Cissé voudra faire comme lors de ses deux dernières participations : une victoire d’entrée
Pour son troisième Mondial dont le deuxième sous ses habits de sélectionneur, Aliou Cissé voudra faire comme lors de ses deux dernières participations : Une victoire d’entrée. Ceci lui permettra de mieux maîtriser la suite de la compétition avec plus de tranquillité.
Aliou Cissé le sait, il sera pardonné de la manière avec laquelle la victoire sera acquise ce soir. L’essentiel est pour le «Sénégal du foot» de prendre les trois points lancent bien les «Lions» dans cette poule A très indécise. N’en déplaise à Johan Cruyff qui a défendu et argumenté durant sa vie de coach que «le résultat sans la manière est ennuyeux». L’ennui ne tue pas toujours. Il renforce parfois même la mentalité du sportif. Car battre les Pays-Bas sera déjà un grand coup qu’auront réussi Aliou Cissé et sa bande. Ce serait trop leur demander le cas échéant d’y mettre la manière. Il y a de ces matches qu’il faut plier sans trop se soucier de la manière. Surtout que les «Lions» seront très attendus et pris au sérieux. Avec leur titre de champions d’Afrique, ils ne pourront pas raser les murs en débarquant, comme ils l’ont fait en 2002 et en 2018. Alors il faudra tenir bons du début à la fin pour relever le défi.
Aliou Cissé l’a compris, le premier match d’une phase finale de Coupe du monde est très important. Lui qui a toujours remporté sa première sortie dans cette compétition. D’abord en 2002 contre la France (1-0) en tant que capitaine d’équipe. Puis en 2018 comme coach face à la Pologne (2-1). Sa survie dans cette compétition dépend beaucoup de cette rencontre contre l’équipe la plus redoutable de la poule A.
Aliou Cissé est conscient de ce qui l’attend. Luis Van Gaal est un grand maître tacticien qui a déjà fait ses preuves sur les bancs. Il faudra être prêt dans ce domaine pour lui tenir tête. Déjà son 3-5-2 qu’il manie à sa guise, pourrait etre un cadeau empoisonné face aux «Lions». Même si le coach des «Lions» rassure : «Nous avons rencontré des équipes qui jouent avec ce système. Nous avons eu à jouer contre le Zimbabwe de la même manière lors de la Can 2022. C’était également le cas de la Guinée, du Malawi ou encore du Cap-Vert. Ce sont des systèmes que nous connaissons. Mais ce qui est important, c’est de nous focaliser sur nous, de ce que nous sommes capables de faire. A partir de là, je sais que tous les ingrédients seront réunis pour bien répondre à ces équipes qui jouent en bloc.»
Aliou Cissé le sait plus que tout le monde, l’ombre de Sadio Mané va planer dans ce match. Oui, son absence ne passera pas sous silence. Mais elle peut être vite rangée dans les oubliettes. Tout dépend du comportement de son équipe. Malgré les assurances données ça et là à l’occasion de ses rares sorties, seul le terrain pourra décider de la pertinence du débat sur l’absence du meilleur buteur du Sénégal. Blessé et forfait pour ce Mondial, Sadio Mané était très bien attendu dans cette compétition. Et au moment de faire leur première sortie dans ce tournoi, les «Lions» ne rassurent pas quant à la possibilité de faire oublier Sadio le temps de la compétition. Seul le terrain pourra aider à convaincre le «Sénégal du foot» que Sadio est grand, mais les autres joueurs ne sont pas petits.
L'ENTREE EN COMPÉTITION DES LIONS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens galvanisent l’équipe nationale du Sénégal qui entre en lice dans la Coupe du monde, ce lundi à 16h face aux Pays-Bas.
Dakar, 21 nov (APS) – Les quotidiens galvanisent l’équipe nationale du Sénégal qui entre en lice dans la Coupe du monde, ce lundi à 16h face aux Pays-Bas.
‘’Test grandeur nature pour les Lions’’, affiche à la Une Le Soleil, soulignant que lors de la cérémonie de remise du drapeau à la délégation sénégalaise, à Doha, le chef de l’Etat ‘’harangue les joueurs et rend hommage à Sadio Mané'', forfait pour cause de blessure.
‘’Allez coach, comme d’habitude !’’, lance Sud Quotidien qui écrit : ‘’Pour son troisième mondial dont le deuxième sous ses habits de Sélectionneur, Aliou Cissé voudra faire comme lors de ses dernières participations : une victoire d’entrée. Ceci lui permettra de mieux maitriser la suite de la compétition avec plus de tranquillité’’.
‘’C’est parti pour une nouvelle aventure à la plus prestigieuse des compétitions internationales de football. Le Sénégal rêve d’un nouvel exploit à une phase de finale de coupe du monde après la place de quart de finaliste obtenue en 2002, au Japon et en Corée du Sud’’, note EnQuête qui titre : ‘’Prêts à rugir !’’.
L’Info souligne que ‘’le Sénégal va démarrer la compétition dans des conditions très difficiles avec le forfait de Sadio Mané, la blessure de dernière minute de Fodé Ballo Touré et les problèmes administratifs d’Ismaël Jakobs’’. D’où le titre du journal : ‘’Un début de mondial à haut risque’’.
‘’Presser à fond l’Oranje !’’, s’exclame WalfQuotidien, allusion au surnom de la Sélection des Pays-Bas.
L’absence de Mané pour ce tournoi ‘’a été ressentie comme une grosse perte et les joueurs ont en chœur, pleuré leur leader technique. N’empêche, il faudra faire abstraction de tout ça ce lundi face aux Pays- Bas pour leur entrée en lice dans le groupe A, actuellement dominé par l’Equateur qui a battu en ouverture le pays hôte, le Qatar (2-0)’’, écrit Walf.
‘’Lions en Chœur’’, affiche à la Une Bës Bi, soulignant que ‘’l’équipe nationale du Sénégal, qui entame cet après-midi son premier match de Poule du Mondial Qatar 20022, a reçu un soutien de taille venant de son meneur de jeu, Sadio Mané, déclaré forfait suite à une blessure’’.
‘’Dans une publication sur Instagram, l’attaquant du Bayern Munich, en convalescence, s’est dit convaincu que ses coéquipiers +vont se transcender+ en abordant +tous les matchs comme une vraie finale+’’, rapporte le journal.
‘’Lions nos destins’’, affiche L’Observateur. Le quotidien Record s’interroge : ‘’Les Pays-bas (seront-ils) dans la sauce des Lions?’’.
SEPT MESURES PHARES POUR LA RESTRUCTURATION DU GROUPE LA POSTE
Le ministre des Finances et du Budget a fait noter, «relativement à la SN La Poste, qu’un diagnostic rigoureux a été fait comme l’indiquent les chiffres mentionnés dans le document des risques budgétaires
Prenant la parole à la suite du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, lors de l’examen du projet de budget de ce département (en commission), le ministre des Finances et du Budget a fait noter, «relativement à la SN La Poste, qu’un diagnostic rigoureux a été fait comme l’indiquent les chiffres mentionnés dans le document des risques budgétaires, avec des capitaux propres négatifs à hauteur de 86.8 milliards F CFA», informe le document du rapport de la commission. Ainsi, dans le cas d’espèce, il a souligné «la possibilité d’appliquer les mesures de dissolution anticipée ou de réduction de capital prévues respectivement par les articles 664 et 665 de l’acte uniforme de l’OHADA relatif au Droit des Sociétés commerciales».
Et la source de préciser qu’afin d’éviter cette situation, le ministre Mamadou Moustapha Ba «a aussi rappelé que sept (7) mesures phares ont été préconisées dans le cadre de la restructuration de SN La Poste. Il en est ainsi de la réforme de la procédure de garantie de la compensation des chèques postaux par le Trésor public (cette dernière étant déjà réalisé), du redressement en cours de la comptabilité des entités du groupe de La Poste pour la certification des états financiers de 2017 ainsi que l’accompagnement pour la certification des comptes de 2018 et 2019. Une autre mesure a trait à la recapitalisation des entités du Groupe la Poste à travers la consolidation dans le capital social de tout ou partie du solde en faveur de l’Etat et issu de la convention de dettes croisées. Il a également souligné la continuité de l’accompagnement par l’État avec l’organisation d’une Assemblée générale et la finalisation du processus de restructuration avec validation de la comptabilité analytique par l’ARTP».
Sous ce registre, le ministre des Finances et du Budget a également «rappelé que la recapitalisation de la SN La Poste reste assujettie à la tenue de l’Assemblée générale qui statuera sur la continuité de l’exploitation. La dernière mesure concerne la transformation institutionnelle de la filiale POSTEFINANCE en banque Postale, à la suite d’une étude, afin d’éviter des ajustements du Groupe SN La Poste sur les filiales rentables». Seulement, Mamadou Moustapha Ba, «a précisé que, pour le moment, la masse salariale de la Poste à compter du mois d’octobre 2022 qui est de 1 milliard 255 millions FCFA est assurée jusqu’à la fin de l’année pour apaiser les travailleurs».
REDUCTION DES RISQUES EN SANTE : VERS L’ELABORATION D’UNE CHARTE AFRICAINE SUR LA QUESTION
Les travaux de la 1ère Conférence africaine sur la réduction des risques en santé qui a lieu du 16 au 18 novembre dernier, ont été sanctionnés par la Déclaration de Marrakech qui comprend quatorze recommandations.
Mariame DJIGO (Envoyée spéciale à Marrakech) |
Publication 21/11/2022
Organisée par le ministère marocain de la Santé et de la Protection sociale et l’Association marocaine de médecine addictive et pathologies associées, la 1ère Conférence africaine sur la réduction des risques en santé a pris fin vendredi dernier. A l’issue des travaux, 14 recommandations dont l’élaboration d’une Charte africaine sur la réduction des risques en santé ont été formulées pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique.
Les travaux de la 1ère Conférence africaine sur la réduction des risques en santé qui a lieu du 16 au 18 novembre dernier, ont été sanctionnés par la Déclaration de Marrakech qui comprend quatorze recommandations. Elles devront permettre d’avoir des politiques de santé publique souveraines et une feuille de route commune en Afrique.
En effet, les spécialistes en santé publique, les experts en protection sociale, les décideurs politiques et les industriels qui ont pris part à l’évènement ont préconisé l’élaboration d’une charte africaine de la réduction des risques de santé. Elle va être fondée sur une « vision multipartite de la réduction des risques en santé en sa qualité de démarche essentielle pour la transformation souveraine des systèmes de santé dans un environnement africain qui privilégie la solidarité et la coopération au service de la sécurité sanitaire de toutes les citoyennes et tous les citoyens africains fait également partie des recommandations ». Ils ont également recommandé la « promotion du renforcement des systèmes de santé sur le continent africain en utilisant une approche de réduction des risques, l’amélioration des conditions de vie quotidiennes de toutes les citoyennes et de tous les citoyens, à travers l’amélioration de l’environnement, le développement des politiques de soins de santé en Afrique qui sont axées sur une couverture médicale universelle au patient-citoyen et le respect de l’accès équitable à des soins de santé de qualité en tant que droit humain fondamental ».
Pour des systèmes de santé résilients et efficaces, les participants ont appelé à la « promotion des mécanismes de protection sociale et une garantie de l’accès à des services de santé essentiels de qualité et abordables, incluant les médicaments pharmaceutiques et les médecines traditionnelles et naturelles, une présentation des stratégies de riposte face à l’épidémie de Covid-19 et en tirer des enseignements qui serviront d’exemples pour la mise en œuvre d’un système de soins de santé efficace, collaboratif et résilient en Afrique ».
Parmi les 14 recommandations issues de la 1ère Conférence africaine sur la réduction des risques en santé, il y a aussi « l’accélération de la mise en œuvre de la vision et de la stratégie des soins de santé primaires et le développement de la télémédecine et l’utilisation de la santé numérique pour atteindre les populations isolées et vulnérables, l’amélioration de l’accès à des soins en psychiatrie et en santé mentale de qualité, en phase avec le développement des connaissances et des traitements et les besoins spécifiques des patients liés à leur âge, leur condition socio-économique, leur environnement et leurs vulnérabilités ».
Les pays africains misent également sur « la reconnaissance des addictions, avec ou sans substance, comme des maladies éligibles à des soins remboursables et la promotion de l’éducation sur un mode de vie qui soit plus sain basé l’activité physique, une alimentation saine et des choix de vie à moindre risque » pour réduire les risques en santé.
Mieux, ils n’ont manqué de mettre l’accent sur « l’accroissement du financement de la santé en recourant à des mécanismes de financement novateurs et durables, notamment des partenariats public-privé, l’augmentation de l’affectation des ressources nationales et se féliciter de la solidarité mondiale et la promotion du cannabis médical en tant que nouveau traitement contrôlé pour soigner des maladies spécifiques et établir des principes directeurs éthiques pour réglementer le cannabis médical afin d’en faire une mesure de réduction des risques ».
Les participants ont souligné l’importance de la tenue d’une conférence annuelle pour « garantir la poursuite et l’accélération des efforts en vue d’améliorer la couverture médicale universelle pour toutes et pour tous sur le continent africain ». Rendez-vous est donc donné en 2023 à Marrakech pour la deuxième Conférence sur les risques en santé qui portera sur l’eau, l’environnement et la sécurité alimentaire.