SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
27 avril 2025
LA PROPOSITION RADICALE DE SAFIETOU DIOP FALL CONTRE LES CAS DE VIOL
Invitée de Salam Sénégal sur Radio Sénégal, la présidente du réseau « Siggil Jiguène », a plaidé pour un durcissement des sanctions, allant jusqu’à la castration des coupables, afin de lutter efficacement contre les violences sexuelles.
Invitée de la matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal, Madame Safietou Diop Fall, présidente du réseau « Siggil Jiguène », a abordé plusieurs sujets d’actualité, notamment le récent cas de viol suivi de meurtre qui a secoué le pays.
Face à l’émotion suscitée par ces drames, notamment les cas survenus à Joal et Malika, Safietou Diop Fall a présenté ses condéléances aux familles endeuillées et rappelé les acquis juridiques obtenus grâce aux luttes féminines. « Trois générations de femmes se sont battues pour que nous ayons des lois, comme celle de 1999 contre les violences faites aux femmes et celle de 2021 criminalisant le viol et la pédophilie. Mais les lois seules ne suffisent pas. »
Elle a exhorté les mouvements féminins et l’ensemble des femmes sénégalaises à s’engager davantage pour mettre fin à ces violences, en restant ancrées dans un « féminisme africaniste et positiviste, basé sur nos valeurs culturelles ».
Selon elle, la vigilance est un élément fondamental pour prévenir ces crimes. « La responsabilité des familles est engagée. Nous devons retrouver nos valeurs familiales et éduquer nos enfants à la maison comme à l’école. Les enseignants doivent jouer leur rôle de parent, comme à notre époque. »
Elle a appelé les médias à contribuer à cette mission éducative : « Les médias doivent proposer des programmes qui protègent et éduquent, car certains contenus actuels nuisent à nos enfants. »
Madame Fall a aussi dénoncé l’impact de la drogue dans les écoles et les sociétés : « Il y a des stratégies pour détruire notre jeunesse à travers la drogue, mais ce n’est pas une excuse pour les familles d’abandonner leur rôle. Le socle éducatif doit être renforcé pour inculquer à nos filles et garçons des valeurs solides. »
Pour Madame Fall, l’application des lois pose problème. « Le Sénégal a ratifié de nombreuses conventions, mais leur application reste insuffisante. » Elle plaide pour un durcissement des sanctions : « Il faut castrer les coupables avant de les envoyer en prison pour donner un signal fort à ceux qui envisageraient de commettre ces actes. »
Safietou Diop Fall appelle à une mobilisation générale : « Toutes les femmes du Sénégal doivent faire bloc pour combattre ces violences, en s’appuyant sur nos valeurs culturelles et en luttant contre les influences néfastes. »
NOMINATION DES NOUVEAUX MEMBRES DU CNRA
Le chef de l’État a nommé huit nouveaux membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel pour un mandat de six ans non renouvelable.
Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à la nomination des huit nouveaux membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a-t-on appris de source officielle.
‘’Sur proposition du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, sont nommés membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, pour une durée de 6 ans, non renouvelable et non révocable, à compter du 11 décembre 2024’’, indique le décret dont l’APS a eu connaissance, vendredi.
Le ministre, secrétaire général de la présidence de la République et le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique sont chargés, chacun en ce que le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.
En octobre dernier, le président Faye avait nommé par décret le journaliste Mamadou Oumar Ndiaye, qui dirigeait jusque-là le quotidien privé Le Témoin, président du CNRA, en remplacement de son confrère Babacar Diagne dont le mandat était arrivé à expiration.
Les nouveaux membres du CNRA sont :
Monsieur Mahamadou Diarra, Acteur culturel, au titre des personnalités qualifiées du milieu des arts, en remplacement de Monsieur Pape Faye ;
Monsieur Papa Mamadou Tandian, Fonctionnaire à la Retraite, titulaire d’une Maîtrise en sciences économiques, au titre des associations de personnes du Troisième âge, en remplacement de Monsieur Ibrahima Sané ;
Madame Aoua Bocar Ly-Tall, Sociologue, titulaire d’un Doctorat en sociologie, au titre des personnalités qualifiées du milieu des lettres, poste vacant ;
Monsieur Salif Sané, Enseignant – chercheur, titulaire d’un Doctorat d’État en droit public, au titre de la communauté universitaire, en remplacement de Monsieur Djiby Diakhaté
Madame Maimouna Makoar Diouf, Sociologue, chargée de plaidoyer Genre et de Communication, au titre des associations féminines, en remplacement de Madame Ndèye Marie Diédhiou;
Monsieur Malick Ciré Sy, Journaliste, Président du Conseil d’administration de la RADDHO, au titre des mouvements des droits de l’homme, en remplacement de Monsieur Mame Balla Guèye ;
Monsieur Papa Madiakhaté Sarr, Journaliste, Responsable de la Communication du Conseil départemental de la Jeunesse de Pikine, au titre du Conseil national de la Jeunesse, en remplacement de Monsieur Khadim Diop;
Monsieur Oumar Diouf Fall, Journaliste, titulaire d’un Diplôme Supérieur de Journalisme, au titre des professionnels de la communication audiovisuelle, en remplacement de Monsieur Lucky Patrick Mendy.
VIDEO
UN PEU D’HUMILITÉ ET NOTRE PLANÈTE SERA PRÉSERVÉE
Nous devons réaliser que l’homme ne vit pas à côté de la nature, mais qu’il fait partie intégrante de la nature. La dominer, la tuer, la faire disparaître revient à se condamner à disparaître également., soutient Mame Fatou Niang,
Mame Fatou Niang, enseignante-chercheure, revient sur le thème du dernier symposium Condition Report 5, initié en 2012 par Raw Academy. Cette édition, tenue au musée Théodore Monod de Dakar, était intitulée : « Sens du lieu : déplacement, replacement et non-placement ». Selon la chercheure, l’hospitalité était au cœur de cette thématique.
Ce thème a permis de réfléchir au futur de l’humanité sous divers angles, à partir de Dakar, et d’explorer les différentes modalités d’habiter les lieux, de le rapport avec l’écologie, ainsi que nos façons d’accueillir ou de rejeter l’autre dans un monde de plus en plus complexe.
Certains nourrissent l’illusion d’être sanctuarisés et protégés des crises qui frappent d’autres régions du monde, mais cette perception est erronée. Tout n’est qu’une question de temps si l’humanité ne prend pas les choses en main pour sa propre préservation. Cela implique de repenser les relations entre les peuples, de protéger la nature et d’accueillir autrui avec humanité sans faire de fixation sur sa couleur de peau, sa religion ou autre considération aussi bien intrinsèque qu’extrinsèques.
En effet, repousser les migrants - qui ne quittent pas toujours leurs pays d’origine pour des raisons économiques, mais souvent contraints par des facteurs climatiques comme la sécheresse ou les inondations, pour des raisons politique ou des conflits - revient à ignorer que les mêmes phénomènes pourraient un jour toucher l’Occident qui desacueille de plus en plus. Cela est d’autant plus vrai que l’homme exerce une pression croissante sur la planète.
D’après Mame Fatou Niang, lorsqu’on parle d’hospitalité, il ne s’agit pas uniquement des relations entre les êtres humains, mais également de la manière dont l’homme interagit avec son environnement et prend soin de son milieu de vie. En saccageant la planète pour des besoins capitalistiques, l’homme la rend inhospitalière pour lui-même.
Les scientifiques ont depuis longtemps établi qu’une des principales causes du dérèglement climatique est d’origine anthropique. Pourtant, lorsque l’on érige des barrières contre les autres, ces postures finissent par s’avérer inefficaces, car les effets du changement climatique ne se limitent pas à une région particulière du globe : ils ne sont ni circonscrits ni localisés. Croire le contraire est une grave erreur !
Dans sa prétention à se croire maître de toute chose sur Terre, l’homme en arrive à détruire la nature, nourrissant l’illusion qu’il pourra un jour habiter sur Mars. Aussi, jusqu’à un passe récent, l’Europe ne pouvait penser se retrouver avec une guerre a ses portes comme celle entre la Russie et l’Ukraine qui dure 3 ans maintenant. C’est dire que rien n’est éternel sur terre.
Pour Mame Fatou Niang, en tout cas, l’humanité devrait faire preuve de plus d’humilité, ne serait-ce que pour sa propre survie. « Nous devons réaliser que l’homme ne vit pas à côté de la nature, mais qu’il fait partie intégrante de la nature. La dominer, la tuer, la faire disparaître revient à se condamner à disparaître également. Nous devons retrouver cette humilité qui nous rappelle que nous faisons partie de ce grand corps. Et donc, par instinct de conservation, préserver la nature revient à nous préserver nous-mêmes. »
Ainsi, l’avenir de l’humanité est entre ses propres mains. Elle a le choix de continuer sur une trajectoire dangereuse ou de se ressaisir pour opter pour sa préservation. À chacun de décider, conclut Mame Fatou Niang.
VIDEO
AES : FELWINE PLAIDE LE RETOUR DANS LA CEDEAO
Felwine appelle le Mali, le Burkina Faso et le Niger à réintégrer la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qu’ils ont officiellement quittée il y a quelques semaines, afin d’engager un dialogue constructif pour résoudre les problèmes
Felwine Sarr a récemment appelé le Mali, le Burkina Faso et le Niger à revenir au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qu’ils ont officiellement quittée il y a quelques semaines. Selon lui, le départ de ces trois pays, qui ont fondé l’Alliance des États du Sahel (AES), représente un gâchis, d’autant plus que les problèmes ayant conduit à cette rupture auraient pu être résolus par le dialogue. Il souligne que cet ensemble régional, malgré ses imperfections, a mis du temps à se construire et repose sur des acquis importants. « Pas besoin de jeter le bébé avec l’eau du bain », a-t-il déclaré
De nombreuses critiques ont été adressées à la CEDEAO, accusée par ses détracteurs, notamment par l’AES, d’être sous influence française, voire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Cependant, pour Felwine Sarr, bien qu’il reconnaisse les nombreuses erreurs commises par la CEDEAO, l’accusation selon laquelle cette organisation serait une marionnette entre les mains de Paris relève du complotisme et manque de fondements solides. « Je me méfie du complotisme. (…)Je ne crois pas que ce sont des pantins. », a-t-il dit au sujet des dirigeants de la CEDEAO.
Il est vrai que la CEDEAO a pris des décisions controversées, notamment en imposant des sanctions considérées comme illégales, comme l’embargo sur le Niger suite au coup d’État. Ce "deux poids, deux mesures" dans sa gestion des crises est un fait que Felwine Sarr reconnaît volontiers.
Cependant, il estime que ces erreurs ne justifient pas une rupture aussi radicale. « Les membres de la CEDEAO ont mis des années à construire cet ensemble régional. Même si elle n’est pas parfaite, la CEDEAO reste l’une des organisations régionales les mieux structurées du continent. » Il cite en exemple des acquis tels que le passeport communautaire et la libre circulation des personnes dans toute la région.
Felwine Sarr exhorte donc les membres de l’Alliance des États du Sahel à réintégrer la CEDEAO. Selon lui, la majorité des griefs exprimés par l’AES peuvent être réglés par le dialogue. Concernant les accusations portées contre la CEDEAO par l’AES, qui l’accuse de servir les intérêts impérialistes occidentaux, Felwine Sarr nuance : « Je ne crois pas que ce sont des pantins. » Ces propos, recueillis par AfricaGlobe TV, reflètent son appel à une résolution pacifique et constructive des tensions pour éviter une fracture durable au sein de la région.
LE LIVRE AU CŒUR D'UNE CITE, JADIS DOMINEE PAR LE CHEMIN DE FER
La capitale du Rail sera, du 8 au 11 avril prochain, la capitale du livre. C'est dans le cadre de la 7e édition du salon international du livre de Thiès (SILTH), initié par l'écrivain Moustapha Ndéné Ndiaye
La capitale du Rail sera, du 8 au 11 avril prochain, la capitale du livre. C'est dans le cadre de la 7e édition du salon international du livre de Thiès (SILTH), initié par l'écrivain Moustapha Ndéné Ndiaye. C'est le Pr Ibrahima Thioub, ancien Recteur de l'université Cheikh Anta Diop (uCAD), qui est le parrain de l'évènement, qui portera le livre au cœur d'une cité, jadis dominée par le chemin de fer.
La capitale du Rail, dénommée aussi la cité rebelle, a toujours joué un rôle de tout premier ordre dans les luttes syndicales et politiques qui ont jalonné l'histoire du Sénégal. Mais depuis quelques années, elle a emprunté un autre virage, en devenant la capitale du livre, le temps du Salon International du Livre de Thiès (SILTH). L'initiative porte la signature de Moustapha Ndéné Ndiaye, Ecrivain et Directeur Général de Fama Editions, l'une des rares maisons d'édition implantée en région et qui a publié de grands auteurs comme Seydi Sow, Louis Camara, Alpha Sy, etc. Le salon prévu du 8 au 11 avril 2025 est à sa 7e édition et c'est le Pr Ibrahima Thioub, ancien Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), qui en est le parrain. Il succède à l’écrivain Boubacar Boris Diop qui a été le parrain de la dernière édition du SILT qui s’est tenue à Saly Portudal en 2024.
Selon l'initiateur et écrivain Moustapha Ndéné Ndiaye, cet évènement qui se déroulera sur la Promenade des Thiessois constitue un retour aux sources de la scène littéraire sénégalaise. C'est ainsi que le thème retenu cette année est « L’écriture mémorielle : des vérités à la réconciliation». Il souligne que, lancé en 2011, cet évènement s’est enrichi au fil du temps de l’adhésion des écrivains notamment Ken Bugul, Sokhna Benga, Fama Diagne Sène et de tous les éditeurs du Sénégal. Et l'une des innovations cette année, c'est l'arrivée attendue d'éditeurs et écrivains ivoiriens et maliens. Dans ce même sillage, Moustapha Ndéné Ndiaye laisse entendre qu'en partenariat avec la ville de Thiès, «un autre aménagement qui compte accueillir plus de quarante éditeurs sera mis en place sur l’Esplanade de la Promenade des Thièssois, avec un espace animation pour les différents panels qui se tiendront autour du thème et de ses sous thèmes. Comme toujours, une large place sera réservée aux plus jeunes qui constituent le public le plus dynamique de cet événement. L’organisation compte déployer des moyens financiers et matériels très importants, en vue de leur mobilisation, grâce au concours de l’Inspection d’Académie de Thiès, qui est un partenaire stratégique de cet évènement».
Sur le plan financier, il a annoncé un budget prévisionnel d'environ trente millions de francs CFA «que comptent rassembler les organisateurs, grâce aux concours financiers attendus principalement du Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture et de la Ville de Thiès qui accueille l’évènement. Cette rencontre s’appuie également sur le partenariat des structures privées comme certaines entreprises mais aussi du point de vue stratégique sur le Réseau Africain des Editeurs (Apnet) et de l’Association sénégalaise des éditeurs (Ase)». L'initiateur de l'évènement d'affirmer que l'ambition à travers ce salon, est de «porter le livre, resté un outil de connaissance par excellence, au cœur d'une cité dominée jadis par le chemin de fer et qui connaît actuellement une mutation, vers un pôle universitaire et scolaire». D'autant plus, ajoute-t-il, que Thiès compte beaucoup d'écrivains qui publient chaque année.
Fondée par l’écrivain et éditeur Thiessois, Moustapha Ndéné Ndiaye, cette organisation aura cette année comme commissaire l’enseignant Mohamed Sow dit Baudelaire. Le professeur et écrivaine Andrée Marie Diagne Bonané dirige le comité scientifique depuis 2023. Pour lui, l'évènement qui est à sa 7ème édition est déjà pérennisé et l'objectif est de l'inscrire en lettres d'or dans l'agenda culturel du Sénégal.
LES AIGUILLEURS DU CIEL RALENT ET MENACENT DE RESTREINDRE LA CIRCULATION AERIENNE
Le secteur aéroportuaire sénégalais est sous tension. Deux grandes organisations syndicales évoluant dans le domaine se sont liguées pour dénoncer les conditions dans lesquelles les professionnels du contrôle aérien vivent dans le pays ;
L’Association Professionnelle des Contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) et le Syndicat des Aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS) ont signé hier conjointement un communiqué pour se prononcer sur la situation critique du contrôle aérien dans le centre ATS de Dakar. Déplorant un manque criard de moyens matériels et un sous-effectif du personnel dans leur secteur d’activité, les syndicalistes menacent de restreindre la circulation aérienne.
Le secteur aéroportuaire sénégalais est sous tension. Deux grandes organisations syndicales évoluant dans le domaine se sont liguées pour dénoncer les conditions dans lesquelles les professionnels du contrôle aérien vivent dans le pays ;
Dans un communiqué parvenu hier à “L’AS”, l’Association Professionnelle des Contrôleurs de la Circulation Aérienne au Sénégal (APCCAS) et le Syndicat des Aiguilleurs du Ciel du Sénégal (SACS) ont fait savoir que le Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) de Dakar et la Tour de contrôle de l’aéroport de DIASS rencontrent de grosses difficultés principalement liées à la vétusté avancée des moyens techniques utilisés pour la fourniture des services de la navigation aérienne.
Selon les deux entités syndicales, cette situation vient aggraver un contexte de manque d’effectif criard qu’elles déplorent depuis plusieurs années. Un manque d’effectif qui, soulignent-elles, faisait déjà l’objet du point 16 des revendications lors de la grève de septembre 2022 menée par l’ensemble des contrôleurs aériens de l’ASECNA, “le problème étant commun à tous les centres”. Déjà en 2019, ajoutent-elles, les contrôleurs aériens, exerçant dans ces deux (2) organismes susmentionnés, avaient commencé à lancer des alertes et n’ont cessé de prévenir depuis lors les autorités de l’ASECNA, de l’ANACIM et du ministère de tutelle
Toutefois, ces deux (2) dernières années, la situation s’est aggravée, déplorent-elles. Non sans indiquer que c’est donc dans ce contexte que vivent les contrôleurs aériens qui ont sur leurs épaules la responsabilité du guidage et de la sécurité de la circulation de tous les avions civils et militaires en l’air et au sol, y compris l’avion présidentiel. “C’est ainsi qu’après avoir autant alerté, et fait preuve de tant de résilience pour gérer l’espace aérien de près de quatre (4) millions de km² sous notre responsabilité, avec le maximum de professionnalisme, nous contrôleurs aériens du Centre ATS de Dakar réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le jeudi 12 décembre 2024 déclarons à l’unanimité ne plus être en mesure de gérer de manière sûre, régulière et ordonnée le trafic aérien qui nous est confié”, informent les deux syndicats dans une note parvenue à la rédaction.
En conséquence, à défaut d’activation par l’ASECNA du plan de mesure d’exception aussi appelé plan de contingence, les deux associations syndicales disent se réserver le droit de prendre des mesures restrictives de la circulation aérienne afin de réduire la charge de travail à un niveau raisonnablement gérable par l’effectif et les moyens techniques présentement disponibles pour préserver la sécurité de millions de voyageurs, la santé des contrôleurs aériens ainsi que notre outil de travail.
Un jeune de 24 ans retrouvé mort à Thiès
Une découverte macabre a été faite hier tôt le matin, au quartier Médina Fall. Il s'agit du corps sans vie d'un jeune, qui a été retrouvé par des passants dans un tas d'ordures, près de la voie ferrée à Thiès-Nord. La victime a été finalement identifiée sous le nom Sadibou Kâ, âgée de 24 ans et habitant le village de Thiaoune Peul, non loin de Thiès. Berger de son état, il avait quitté la veille la maison familiale, après le dîner, pour se rendre à Thiès, mais il n'a plus fait signe de vie. Selon nos sources, c'est récemment que le jeune Souadibou s'est marié et les festivités marquant l'arrivée de son épouse dans le domicile conjugal, étaient en préparation. Après la découverte macabre, la police s'est rendue sur les lieux pour procéder aux formalités d'usage et ouvrir une enquête pour élucider cette affaire. Les sapeurs-pompiers ont ensuite transporté le corps à la morgue du Centre Hospitalier Régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.
Ziarra annuelle de Thierno Mountaga Daha Tall
La 61e. édition de la ziarra annuelle dédiée à Thierno Mountaga Daha Tall va se tenir les 10 et 11 janvier 2025 à Louga. Le gouvernement a déployé d’importants moyens pour assurer le bon déroulement de cet événement religieux. A cet effet, le ministre de l’Intérieur a présidé hier la réunion préparatoire avec le comité d’organisation qui s’est dit rassuré des engagements pris par les différents services de l’État.
Le Sénégal doit 104 670 130 FCFA à l’OMS
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rappelle au Sénégal son retard de paiement de sa contribution statutaire en tant que pays membre de l’Organisation. Ainsi le pays de la Teranga doit 93 229 dollars, soit 56 192 800 FCFA pour la période de 2020 à 2023 et 80 390 dollars, soit 48 477 330 FCFA pour la période 2024-2025. A ce propos, l’organisation a adressé une correspondance au ministère de la Santé, par le biais du ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères pour rappeler les obligations du Sénégal en tant que membre. D’après la note de l’OMS, le non-paiement de cette contribution statutaire peut entraîner des répercussions significatives, notamment la suspension du droit de vote ; l’inéligibilité des candidatures sénégalaises aux postes de responsabilité au sein des organes dirigeants de l’OMS ; la perte des subventions et politiques de l’Oms. Elle souligne également que la suspension des avantages et de l’influence du Sénégal au sein de l’organisation peut avoir un impact négatif sur sa politique sanitaire nationale et internationale.
Un incendie réduit en cendre une maison à Saint-Louis
Un incendie, dont l'origine reste encore indéterminée, a entièrement détruit les quatre chambres d’une maison en bois, réduisant en cendres tous les biens matériels. Le sinistre a eu lieu au quartier Diamaguène de Saint-Louis. Les pertes sont lourdes pour la famille Faye qui n’en revient toujours pas. Elle a tout perdu. La ration mensuelle de la famille achetée la veille, les deux réfrigérateurs, les lits, les matelas, les nattes, tout a été réduit en cendres par les flammes. Les sinistrés ne savent pas l’origine de l’incendie. Cette situation n’a pas laissé indifférents les Saint-Louisiens qui ont lancé un élan de solidarité. Le collectif «Sauver SaintLouis Jotna» est allé au chevet de la famille. Il a apporté son soutien à la famille victime en apportant un important lot de denrées alimentaires composé de riz, sucre, huile, savon, café, lait, eau minérale. Selon Gas El Salvador, le lancement de la campagne de soutien aux victimes de l'incendie a permis de mobiliser ce lot. Ousseynou Soumaré, un émigré, a fait un geste remarquable, en mettant à disposition sa maison de 3 chambres et une salle de bain aux sinistrés. En attendant l’intervention des autorités, une enquête est ouverte afin de déterminer les causes exactes de cet incendie.
Saisie de 368,3 millions F CFA en faux billets
Les éléments de la Sûreté urbaine (SU) ont réalisé une opération majeure en démantelant un réseau de trafic de faux billets à Kounoune, dans le département de Rufisque. Sous la direction du commissaire Ismaïla Goudiaby, ils ont saisi 5 800 coupures de faux billets en dollars, d’une valeur totale estimée à 368,3 millions de francs CFA. D’après nos confrères de la Rts, l’affaire a été enclenchée à la suite d’un renseignement signalant l’existence d’une activité criminelle de faux monnayage à Kounoune. Le 31 décembre, les limiers ont effectué une descente dans cette localité. Ils ont procédé à l’arrestation de M. Ndong, un commerçant soupçonné d’être au cœur de ce réseau. La perquisition de son domicile a permis de découvrir les faux billets en dollars, soigneusement dissimulés. Selon les enquêteurs, M. Ndong bénéficiait du soutien d’individus dont les identités restent à être confirmées. Ce réseau était organisé pour produire et distribuer des billets contrefaits ayant cours au Sénégal et à l’étranger. M. Ndong a été déféré hier devant le tribunal de grande instance de Rufisque. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative de contrefaçon et falsification de signes monétaires ayant cours au Sénégal et à l’étranger. Cette saisine s’inscrit dans le cadre des efforts du commissariat central de Dakar, dirigé par Mamadou Tendeng.
Enquête sur le meurtre de Diary Sow
La famille de Souadou Sow dite Diary âgée de 12 ans tuée par le drogué notoire El H. M. Fall à Malika, réclame justice. Nos sources renseignent d'ailleurs que l'enquête ouverte par la police de Malika qui a mis la main sur le présumé meurtrier suit son cours en attendant les résultats de l'autopsie. Le ministère de la Famille exige l'application de la loi Restons sur le meurtre de Diary Sow pour dire que le ministère de la Famille et des Solidarités a condamné le viol suivi du meurtre de la jeune fille Souadou Sow à Malika. Dans un communiqué, le ministre Maïmouna Dièye dit apprendre avec une grande peine la mort atroce de Souadou Sow. A l’en croire, le Sénégal, sous l'égide du ministère en charge de la Famille, a fait voter en 2020 la loi 2020-05 du 10 janvier 2020 criminalisant le viol et la pédophilie en vue de bannir de tels actes de notre société. Elle présente à la famille de Souadou Sow ses condoléances les plus émues et s'engage à leur apporter le soutien du gouvernement. Maimouna Dièye exige l’application de la loi dans toute sa rigueur.
Destruction de biens
Ch. Wagne âgé de 37 ans croupit en prison pour destruction de biens appartenant à autrui, violences et voies de fait. Le mis en cause armé d’une pierre et d'un couteau a détruit le pare-brise et les pneus d'un chauffeur qui était venu appuyer une dame pour un déménagement sous prétexte qu'il était mal stationné. Condamné à plusieurs reprises pour détention et usage de chanvre indien, il risque un long séjour carcéral.
Avant-projet de loi portant Code de la Publicité
Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) organise aujourd’hui une journée de partage sur l’avant-projet de loi portant Code de la Publicité, informe un communiqué du ministère. Selon la Rts, cette rencontre prévue à 10 heures, au 10 étage du building administratif Président Mamadou Dia, réunira des acteurs clés comme l’Association des professionnels de régies publicitaires du Sénégal(APRPS) et la coordination des associations de presse du Sénégal(CAP).
Concertations sur la gestion de l’eau à Kaolack et Kaffrine
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a présidé hier à Kaolack les concertations sur la gestion de l’eau dans les régions de Kaolack et Kaffrine. On note la présence des autorités administratives et territoriales, du Directeur général de l’OFOR, des Directeurs généraux de la SONES, et de la Sen’eau, du Directeur des opérations de Flex’eau, société délégataire de service public de l’eau en zone rurale dans lesdites régions et de plusieurs associations d’usagers de forages. Il s’agit en réalité d’un dialogue entre les différents acteurs. A l’occasion, le ministre Dièye a insisté sur le dialogue car le secteur a une grande dimension sociale et économique. Cette option, dit-il, est en droite ligne des directives présidentielles. D’après le ministre, il s’agit simplement de faire prévaloir l’équité face aux disparités liées aux zones d’habitation, selon qu’on est du milieu rural ou urbain. Pour M. Dièye, cette ville est un choix approprié au regard de la double problématique de la qualité de l’eau et de l’accès au service d’assainissement. Il a souligné que des réajustements s’imposent dans la gouvernance de l’eau de manière générale sans distinction entre l’urbain, le périurbain et le rural. Il rappelle que «Malem Hoddar», un projet structurant et ambitieux, permettra de desservir les régions de Kaolack, Kaffrine, Fatick et Diourbel en eau douce.
Lutte contre la déforestation en Casamance
L’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (Asergmv) appuie le collectif des maires du blouf qui lutte contre la coupe abusive de bois. Aujourd’hui, les forêts de la verte Casamance sont de plus en plus dégradées. Raison pour laquelle l’Agence nationale a offert des milliers de plants aux édiles du département de Bignona ainsi que des tricycles pour l’arrosage des plants. Selon le Directeur général de l’Asergmv, Dr Sékouna Diatta, sept communes seront impactées par l’activité de reboisement. A l’en croire, ces tricycles vont permettre de faire l’arrosage des plans et des pépinières. Quant à Dr Sané, maire de Balingor et président du collectif des communes du Blouf, il déplore la dégradation de la forêt d’où leur initiative de reverdir la Casamance. Selon lui, la majorité des arbres fruitiers commence à se raréfier à cause des coupes abusives. L’idéal, c’est de mettre le focus sur le reboisement pour lutter contre la déforestation.
Intégration de l'énergie verte dans l’agriculture
Le ministre de l'Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop et son collègue de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Élevage ont signé une Convention-Cadre de partenariat pour mettre en œuvre des solutions d’énergies renouvelables afin de moderniser la production agricole, améliorer la transformation des produits et réduire l’empreinte carbone du secteur agricole dans notre pays. D’après une note du ministère, la promotion des énergies renouvelables dans l’agriculture, l’élevage et la transformation alimentaire, la recherche de financements pour des projets verts, la formation des acteurs, sont des objectifs essentiels de ce partenariat. Cette signature marque une étape pour l'intégration de l'énergie verte dans le développement agricole du Sénégal.
KIGALI HOTE DE LA DERNIERE FENETRE !
La prochaine et dernière fenêtre des éliminatoires du Group C de l’Afrobasket masculin 2025 devrait se tenir à Kigali, au Rwanda.
La dernière fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin, en février prochain, devrait se tenir à Kigali, au Rwanda. Si l’information n’a pas encore été confirmée officiellement par la Fiba-Afrique, le pays des Milles Collines aurait donné son accord pour accueillir les matchs du Groupe C.
La prochaine et dernière fenêtre des éliminatoires du Group C de l’Afrobasket masculin 2025 devrait se tenir à Kigali, au Rwanda. En effet, Le Quotidien a appris de sources proches de la Fiba-Afrique que c’est le pays des Milles Collines qui a le plus de chance d’abriter la compétition. Et cela, après la fenêtre de novembre dernier tenue à la Dakar Arena de Diamniadio. Les qualifications auront lieu dans la période du 17 au 25 février 2025.
Leader du Groupe C avec trois victoires en autant de sorties pendant cette fenêtre, les Lions sont presque assurés de se qualifier pour la phase finale qui aura lieu en Angola, du 12 au 24 août 2025. Le Cameroun (5 pts) occupe la deuxième place devant le Rwanda (4 pts) et le Gabon (3 pts).
L’incertitude du coach Desagana Diop
Une dernière fenêtre qui devrait être marquée par l’absence du coach des Lions, Desagana Diop. Une absence qui ne sera nullement liée aux problèmes d’hébergement, de retard de billets d’avion qu’il avait dénoncés lors du dernier rassemblement de la sélection. Coach des Westchester Knicks en G-League et qui vient de réaliser le back-to-back avec son club, l’ancien pivot des Lions ne pourrait pas être disponible pendant cette période et devrait être retenu par son club.
«Quand j’étais joueur, il y avait toujours ces problèmes de primes, de transport, entre autres. Il y a des joueurs qui ont reçu leurs billets tardivement, ce n’est pas normal. Certains ont passé des heures dehors, parce qu’on n’a pas payé l’hôtel. Ils sont restés de 12 h à 15 h en attendant qu’on règle le problème… On n’est pas une équipe de quartier. On ne peut plus continuer avec ces légèretés. Je ne voulais pas parler de ça avant la compétition. Si les choses ne changent pas, je ne vais plus coacher l’équipe», avait averti le coach des Lions
En attendant, il faut espérer que le ministère et la Fédération aient pu tirer les enseignements d’un tel coup de gueule et préparer de la meilleure des manières, la dernière fenêtre des qualifications. D’ailleurs, concernant la prochaine liste, elle ne devrait pas connaître un gros changement. Le staff technique devrait faire confiance au même groupe qui était là en novembre, avec comme capitaine, Youssoupha Ndoye. Certains évoluant en Euroleague devraient pouvoir bénéficier d’une libération de leurs clubs durant cette fenêtre des éliminatoires. Autrement dit, la balle est entre les mains de la tutelle et de l’instance fédérale.
UN PROCESSUS, 100 QUESTIONS
Depuis quelques jours, l’enveloppe de 5 milliards F Cfa, destinée à indemniser les ex-détenus politiques et autres victimes allant de la période du 1er février 2021 au 25 février 2024, provoque une controverse
Depuis quelques jours, l’enveloppe de 5 milliards F Cfa, destinée à indemniser les ex-détenus politiques et autres victimes allant de la période du 1er février 2021 au 25 février 2024, provoque une controverse. L’arrêté ministériel, qui fixe les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité technique, suscite des questions, notamment sur l’identification des personnes, surtout avec l’annonce de l’abrogation de la loi d’amnistie. Le décaissement des premiers montants crée déjà des polémiques même dans les rangs de Pastef.
Mollah Morgan a retrouvé ses amours de jeunesse : le clash. Alors que le débat sur les indemnisations des victimes pré-électorales de 2021-2024 enfle, l’insaisissable rappeur et impénitent hâbleur dans les réseaux sociaux en a rajouté une couche pour dénoncer le système de répartition de cette enveloppe financière, qui est en train de créer un gros malaise. «C’est le premier scandale du régime Diomaye», assène-t-il sans ciller. Pour l’instant, 108 millions F Cfa ont été décaissés par le ministère des Finances et du budget sur une enveloppe générale de 5 milliards F Cfa issus de la Loi de finances rectificative. Face à la polémique, qui gronde même dans les rangs de Pastef, le gouvernement a été contraint de publier un communiqué pour essayer d’éteindre l’incendie. Mais, le feu couve et les interrogations s’enchaînent, notamment chez les organisations de défense des droits de l’Homme, à l’image d’Amnesty et du Forum civil.
C’est l’Arrêté ministériel n°017450 du 30 juillet 2024 portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Comité chargé de proposer une assistance aux ex-détenus et autres victimes de la période pré-électorale, logé au ministère de la Famille et des solidarités, qui gère cette question extrêmement sensible. Il est chargé de «définir les conditions et critères d’identification des ex-détenus et autres victimes bénéficiaires de l’assistance, dresser la liste définitive des ex-détenus et autres victimes… ». In extenso, les missions du comité sont les suivantes : proposer une assistance multisectorielle aux ex-détenus et autres victimes (…) et d’en assurer le suivi. A ce titre, il est notamment chargé de statuer sur les bases juridiques et administratives de l’assistance à fournir ; de définir les conditions et critères d’identification des ex-détenus et autres victimes bénéficiaires de l’assistance ; de dresser la liste définitive des ex-détenus et autres victimes ; d’établir une base de données des personnes concernées et leurs profils ; d’identifier les besoins généraux et spécifiques des ex-détenus et autres victimes ; de proposer des actions urgentes à entreprendre ; d’identifier et de proposer des mécanismes sectoriels de soutien et d’accompagnement ; de proposer des mécanismes de mobilisation rapide des ressources financières destinées à la mise en œuvre de l’assistance par les structures concernées ; de proposer un plan de mobilisation sociale et de communication ayant pour objet de susciter un élan de réconciliation nationale, de pardon et de solidarité ; de définir un plan de mise en œuvre des actions identifiées ; de proposer un dispositif de suivi-évaluation des activités.
Quid de l’abrogation de la loi d’amnistie ?
Ce long paragraphe, contenu dans le document en question, devrait démontrer l’immensité de la tâche et pousse un membre d’une structure des droits de l’Homme à s’interroger : «Comment va-t-on identifier toutes ces gens-là ? C’est l’Administration pénitentiaire qui va donner les levées d’écrou ? Où vont-ils s’appuyer sur les ordonnances des juges d’instruction ou les réquisitions des procureurs pour identifier toutes ces gens-là ?» En tout cas, l’Etat a opté pour un processus qui ne serait pas «inclusif». Alors que dans l’arrêté, il est annoncé que la Société civile a droit à deux représentants. Aujourd’hui, il y a une nouvelle doctrine politique qui devrait remettre en cause cette mesure politique : l’abrogation annoncée de la loi d’amnistie. Car, les détenus politiques ont été sortis des prisons à la suite de cette mesure politico-judiciaire remise en cause publiquement par le Premier ministre lors de sa Déclaration politique générale à l’Assemblée nationale. «On a dit qu’on l’a fait pour nous. Pastef n’en veut plus», avait assuré Sonko devant les députés le 27 décembre dernier. Cela ne devrait-il pas gelé le process ? «Oui normalement ! Parce que le procédure peut être biaisée», ajoute un autre membre de la Société civile.
La Primature et plusieurs départements ministériels représentés
Depuis le 30 juillet, le Comité technique se planche sur la question devenue un enjeu politique pour le régime Diomaye Sonko. Comprenant trois groupes de travail, il se réunit une fois par mois et autant de fois que de besoin, sur convocation du Président. Dans les détails, il y a celui chargé de la définition des bases juridiques et administratives de l’assistance ainsi que du ciblage et de l’identification des ex-détenus et autres victimes. Il y a le groupe dont la mission est d’identifier les besoins des ex-détenus politiques bénéficiaires et les mécanismes sectoriels d’accompagnement et enfin celui dont le rôle est de gérer le plan de mobilisation sociale et de communication ainsi que d’un planning de suivi et des actions définies. «Les groupes de travail peuvent faire appel à toute personne ou structure dont les compétences s’avèrent nécessaires. Selon toujours l’arrêté, les comptes rendus, signés par le Président et le secrétaire de séance, sont adressés au Premier ministre et à tout ministre ou responsable impliqué dans la mise en œuvre des actions définies par le Comité dont le fonctionnement est pris en charge par le budget du ministère des Solidarités. Il faut savoir que le Comité, dirigé par le Secrétaire général du ministère des Solidarités, avec comme Vice-président le représentant du ministère de la Justice, est composé de plus de 35 membres comme, entre autres, des représentants du Premier ministre, des ministères des Affaires étrangères, des Forces armées, de la Justice, de l’Intérieur, de l’Economie, des Finances, de la Der, du Fonds de solidarité nationale, de l’Observatoire national des lieux de privation des libertés, des pupilles de la Nation, de détenus ou autres victimes et de la Société civile
LES UNIVERSITES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA PRESSE
Les quotidiens de ce vendredi traitent de sujets se rapportant entre autres au fonctionnement des universités sénégalaises, aux pertes causées par les inondations dans la partie nord du pays et au retrait annoncée de la circulation des ASP
Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de sujets se rapportant entre autres au fonctionnement des universités sénégalaises, aux pertes causées par les inondations dans la partie nord du pays et au retrait annoncée de la circulation des Agents d’assistance à la sécurité de proximité (ASP).
A l’université Assane Seck de Ziguinchor ‘’les étudiants reprennent le chemin des amphis lundi’’, indique Le Soleil. Le journal relève que ‘’c’est la fin d’un épisode malheureux qui a rendu célèbre l’UASZ vers la fin de l’année 2024’’.
‘’Les étudiants qui, le 22 novembre ont, décrété une grève illimitée pour exiger entre autres, l’achèvement des chantiers dont les travaux avaient démarré en 2015 sont revenus à de meilleurs sentiments. Ils ont mis fin à leur mouvement d’humeur. (…) La coordination des étudiants de l’UASZ appelle ainsi tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres, le lundi 6 janvier 2025’’, écrit le quotidien national.
‘’Les étudiants de l’UASZ reprennent les cours mais rejettent la session unique’’, tempère Sud Quotidien. »Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor actent leur retour dans les amphithéâtres pour le 6 janvier prochain mais rejettent fermement l’imposition de la session unique. Entre autres sur certains points de revendications et engagements des autorités étatiques, les étudiants expriment leur satisfaction tout en se disant vigilants’’, souligne la publication
Pour sa part, le quotidien L’AS s’intéresse aux concertations en vue sur l’enseignement supérieur en faisant savoir que les acteurs de l’enseignement supérieur vont vers des concertations.
»L’annonce a été faite par le chef de l’Etat, lors de son adresse de fin d’année à la Nation. En attendant, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) attire l’attention des autorités sur plusieurs préoccupations liées entre autres à l’augmentation des subventions allouées aux établissements, la dépolitisation de l’espace universitaire, l’inclusion des modules d’entrepreneuriat, la révision des règles de gouvernance dans l’université’’, rapporte la publication.
Le Quotidien met en exergue l’élection à la Faculté de médecine de l’UCAD, en annonçant que ‘’ le Pr Massamba Diouf se retire de la course’’. ‘’Ayant été en ballotage avec Pr Fatou Samba Ndiaye pour le poste de 1er assesseur, le Pr Agrégé en santé a pris la décision chevaleresque de retirer sa candidature sans même attendre une décision de ses pairs’’, informe le journal.
Source A s’intéresse dans sa parution du jour aux dégâts liés aux inondations dans la zone nord et nord-est du pays. Le journal rapporte que le rapport de la Direction de la prévision et des études économiques constate que du fait de ces inondations ‘’globalement les pertes sont estimées à 38 milliards de francs CFA dans le secteur agricole, 856 millions dans le secteur de l’élevage et 1,2 milliard dans les infrastructures’’.
EnQuête ouvre une fenêtre sur la mesure de retrait de la circulation des Agents de sécurité de proximité (ASP) prise par la Direction de la sécurité publique de la police nationale. “La police retire les ASP mise à sa disposition de la circulation, la gendarmerie conserve les siens, note le journal qui met en une : ‘’retrait des ASP : discordance dans la circulation’’.