Le Directoire national demande aux structures et militants du parti d’accorder leur soutien aux responsables de la majorité de leurs localités respectives pour travailler ensemble à la défaite de la coalition YAW - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du parti Bès Du Ñakk appelant à voter pour la coalition BBY lors des législatives du 31 juillet.
"L’An Deux Mile Vingt-Deux et le vingt-cinq juillet, le Directoire National de Bès Du Ñakk s’est réuni en son siège pour analyser la situation politique du Sénégal dans le contexte de la campagne électorale en cours pour les élections législatives du 31 Juillet 2022.
Analysant la portée et la pertinence de la décision de Bès Dou Ñakk de se retirer de la Coalition Yéwi Askan Wi (YAW), à la suite des manquements et violations des règles de fonctionnement démocratique par certains leaders de ladite coalition, le Directoire National s’est félicité de la forte adhésion des militants de base et des sympathisants à cette décision historique qui du reste est conforme aux valeurs et aux textes fondamentaux du Parti.
Le Directoire National, après de longues discussions, où tous les points de vue se sont exprimés dans un esprit démocratique fécond et prometteur, a adhéré à la forte demande des militants de participer activement aux élections législatives du 31 juillet 2022 pour confirmer la position et la place de Bès Dou Ñakk dans l’échiquier politique national, et aussi mais surtout déjouer les manœuvres malsaines de YAW tendant à usurper la représentativité Bès Dou Ñakk dans le landerneau politique actuel du Sénégal.
Le Directoire national de Bès Dou Ñakk appelle tous les militants et sympathisants à se mobiliser pour voter massivement pour la coalition BBY lors des élections législatives du 31 juillet 2022.
Le Directoire National demande aux structures et militants de Bès Dou Ñakk d’accorder leur soutien aux responsables de BBY de leurs localités respectives pour travailler ensemble à la défaite de la coalition YAW.
Nonobstant cela, Bès Dou Ñakk reste ferme sur les fondements de la démocratie et le respect des valeurs universelles de notre société. Bès Dou
Ñakk n’est pas dans la mouvance présidentielle, encore moins dans une opposition qui cherche son chemin.
Compte tenu des opportunités de l’heure qui s’offrent aux populations sénégalaises notamment la découverte de ressources naturelles immenses dont une bonne gouvernance citoyenne permettrait de supporter le développement et la stabilité économique de notre pays :
• Nous voulons créer les conditions d’un engagement patriotique pour que tout le monde se mette autour d’une table et travaille pour l’intérêt du pays.
• Nous appelons à un débat franc, ouvert et constructif sur les grands choix qui président à notre destinée, débat sur les orientations stratégiques de notre développement, débat sur les Lois et règlements dont devrait se doter le Pays, débat sur la société dans laquelle nous vivons, comment la transformer conformément aux conditions objectives du Sénégal et compte tenu du caractère de notre époque créant ainsi les conditions d’un partenariat efficace pour organiser Bès Dou Niákk sur la base du socle populaire dont il jouit.
Nous sommes Bès Dou Ñakk et notre démarche est de tenir compte du contexte qui change énormément, et nous n’avons pas de positions figées ce qui explique notre identité propre qui est d’être au service du développement et du bien-être du peuple Sénégalais !!"
DES DÉPUTÉS FRANÇAIS ALERTENT MACRON SUR LES DÉRIVES AUTORITAIRES DU RÉGIME DE TALON AU BÉNIN
Les élus évoquent principalement les condamnations de l'ancienne Garde des Sceaux Reckya Madougou à 20 ans de réclusion pour "terrorisme" et du constitutionnaliste Joël Aïvo, à 10 ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'Etat" en décembre 2021
Quelque 75 députés français de gauche ont alerté mardi le président Emmanuel Macron, actuellement en visite dans plusieurs pays d'Afrique dont le Bénin, sur "les dérives autoritaires" dans ce pays et la situation "alarmante" des prisonniers politiques.
"Nous souhaitons attirer votre attention sur la situation politique dans ce pays", écrivent les députés dans une lettre à Emmanuel Macron dont l'AFP a eu copie. "La situation des opposants politiques au régime (du président Patrice) Talon [est] de plus en plus alarmante". Cette lettre est à l'initiative de l'écologiste Hubert Julien-Laferrière, membre de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée, et signée par des élus et chefs de partis de la coalition de gauche Nupes comme les écologistes Julien Bayou et Sandrine Rousseau, les communistes Fabien Roussel et André Chassaigne, les socialistes Olivier Faure et Jérôme Guedj ou encore l'Insoumise Clémentine Autain.
Les élus évoquent principalement les condamnations de l'ancienne Garde des Sceaux Reckya Madougou à 20 ans de réclusion pour "terrorisme" et du constitutionnaliste Joël Aïvo, à 10 ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'Etat" à la mi-décembre 2021. Les avocats de l'ancienne ministre, arrêtée quelques jours avant un scrutin présidentiel auquel sa candidature avait été refusée, avaient dénoncés des juges "ni libres, ni impartiaux" qui condamnent "sans preuve". Les députés français dénoncent quant à eux des "parodies de procès".
Après ces deux condamnations, les Etats-Unis avaient fait part de leurs "graves inquiétudes quant à l'ingérence politique dans le système judiciaire pénal du Bénin", déplorant un "ciblage systématique des figures de l'opposition". La plupart des grandes figures de l'opposition au Bénin ont été poursuivies par la justice, et vivent désormais en exil, une situation que pointent également les élus dans leur lettre.
A cinq mois des prochaines élections législatives, les députés français espèrent donc que le déplacement d'Emmanuel Macron "ne servira pas de caution au régime, mais sera au contraire l'occasion de montrer que la France n'est pas sourde à la situation politique et aux dérives autoritaires du régime de Patrice Talon". Ils enjoignent le président à ce que "le renouveau des relations avec les pays africains que nous appelons de nos voeux passe à bien des égards par une position exemplaire quant à notre attachement à la démocratie et aux droits humains".
Après le Cameroun, Emmanuel Macron s'envole mardi soir pour le Bénin et terminera sa première tournée africaine depuis sa réélection par la Guinée-Bissau jeudi.
BAYERN : UN JOLI GÂTEAU POUR MANÉ APRÈS SON TITRE DE MEILLEUR JOUEUR AFRICAIN
Le Bayern Munich a dignement fêté ce mardi le titre de meilleur joueur africain de la saison remporté par Sadio Mané en lui réservant un chaleureux accueil et un joli gâteau
Sadio Mané a fêté ses 30 ans le 10 avril dernier mais cela n'a pas empêché le Bayern de lui offrir un beau gâteau ce mardi. Une pâtisserie destinée à célébrer son récent titre de joueur africain de l'année. Tout juste recruté par le club bavarois, l'attaquant sénégalais n'aura pas mis longtemps avant d'y être intégré par les dirigeants et le reste de l'effectif.
Arrivé en provenance de Liverpool au début de l'été, l'ancien joueur de Metz et Southampton aura notamment la lourde charge de faire oublier Robert Lewandowski, parti à Barcelone.
Kahn salue l'exploit "historique et génial" de Mané
Autorisé à quitter le stage du Bayern aux Etats-Unis pour se rendre à la cérémonie de la Confédération africaine de football (CAF), Sadio Mané a remporté la prestigieuse récompense devant son ex-partenaire d'attaque à Liverpool et finaliste malheureux de la CAN, l'Egyptien Mohamed Salah, et son compatriote Edouard Mendy.
Le chef de l'Etat camerounais, qui a reçu ce mardi Emmanuel Macron pour la première tournée dans la région de son homologue français , est le deuxième chef d'Etat africain par la longévité et va fêter dans trois mois ses quarante ans de pouvoir
Les Échos |
Yves Bourdillon |
Publication 26/07/2022
Sept mandats présidentiels, qui dit mieux ? Le chef de l'Etat camerounais, Paul Biya, qui a reçu ce mardi Emmanuel Macron pour la première tournée dans la région de son homologue français , est le deuxième chef d'Etat africain par la longévité et va fêter dans trois mois ses quarante ans de pouvoir. La liesse ne sera sans doute pas générale. Certes, ce brillant étudiant à la Sorbonne et Sciences Po après avoir envisagé une carrière de prêtre avait su instaurer le multipartisme, la liberté de la presse et d'association peu après son arrivée au pouvoir, il est vrai poussé par des manifestations d'ampleur.
Mais depuis lors les promesses de prospérité et de démocratie ont fait long feu. Un tiers des Camerounais vit avec moins de deux dollars par jour malgré les promesses du sous-sol. La lutte contre la corruption sert surtout de prétexte à l'emprisonnement de personnalités gênantes et les élections remportées largement par le président, malgré une Constitution empêchant initialement de briguer plus de deux mandats, ont été marquées par de nombreuses fraudes.
NOUVELLE SAISIE DE FAUX MÉDICAMENTS
Les trafiquants changent de modus operandi pour déjouer le contrôle. Mais c’est sans compter avec la vigilance des soldats de l’économie pour les contrecarrer. La Brigade commerciale des douanes de Keur Ayip, à Kaolack, a saisi un lot de faux médicaments.
Les trafiquants changent de modus operandi pour déjouer le contrôle. Mais c’est sans compter avec la vigilance des soldats de l’économie pour les contrecarrer. La Brigade commerciale des douanes de Keur Ayip, à Kaolack, a saisi un lot de faux médicaments.
"Nous avions effectué une opération de ratissage qui entre dans le cadre de l’opération bouclage des couloirs et réseaux de la criminalité transnationale organisée. Nous avons ainsi coupé les traces d’un véhicule en provenance de la Gambie, qui essayait de contourner le poste de contrôle, en prenant une piste qui mène vers Médina Sabakh, en vue de reprendre la Route nationale (Rn) pour continuer son trajet, a expliqué aux journalistes le lieutenant-colonel El Hadj Sokhna. Traqués, les malfaiteurs ont dû abandonner leur véhicule avant de réussir à prendre la poudre d’escampette. Les éléments de la Brigade, procédant à la fouille du véhicule, ont découvert la cargaison qui était conditionnée dans des cartons dissimulés sous des sacs de biscuits. La valeur des produits prohibés est estimée à près de 18 millions F CFA.
DROIT DE REGARD
Les populations de Saint-Louis (nord) doivent tirer profit de l’exploitation des ressources halieutiques, pétrolières et gazières, a affirmé, mardi, Alioune Tine, le fondateur du think thank Afrikajom center.
Saint-Louis, 26 juil (APS) - Les populations de Saint-Louis (nord) doivent tirer profit de l’exploitation des ressources halieutiques, pétrolières et gazières, a affirmé, mardi, Alioune Tine, le fondateur du think thank Afrikajom center.
’’Ici à Saint-Louis, les populations ont un droit de regard sur tout ce qui touche à l’exploitation de nos ressources et doivent tirer largement profit de l’exploitation de toutes ces ressources’’, a dit M. Tine.
Il s’adressait à la presse en marge d’un forum sur le thème : ’’Parole aux communautés’’ organisé dans le cadre de la caravane ’’YOBBALU DEPUTE’’.
M. Tine évoque notamment les ressources halieutiques, pétrolières et gazières au cours de ce forrum organisé en partenariat avec Oxfam.
Selon lui, il faut également que ’’les populations sachent pourquoi l’émigration clandestine persiste malgré l’existence de toutes ces potentialités’’.
’’Parole aux communautés’’ est une initiative qui vise, dit-il, à promouvoir la démocratie participative, le contrôle citoyen de l’action publique et l’élargissement de l’espace civique.
Alioune Tine a fait part de l’urgence d’œuvrer pour le renforcement de la démocratie locale au Sénégal, rappelant que ’’la vie sociale, économique et politique ne se limite pas à Dakar’’.
’’Nous devons avoir le réflexe de la décentralisation, de ne pas oublier la société civile dans tout ce que nous faisons’’, a ajouté M. Tine.
Il a estimé qu’il faut nécessairement lutter contre les inégalités et les fractures sociales en donnant la parole à tout moment, à la société civile
Après Kolda et Saint-Louis, la caravane sera à Dakar jeudi pour donner l’opportunité, selon lui, aux candidats aux élections législatives du 31 juillet d’écouter et d’échanger avec les communautés.
Le but est d’amener les députés à avoir le réflexe de défendre au niveau de l’hémicycle, les intérêts des collectivités territoriales, a-t-il expliqué.
LE TAUX DE PRÉVALENCE CONTRACEPTIVE EST ARRIMÉ A 25,5%
Le Sénégal a atteint 25,5% de taux de contraception. L’engagement était d’amener ce taux à 26% en 2021 et à 46% en 2026 chez les femmes en union.
Le Sénégal a atteint 25,5% de taux de contraception. L’engagement était d’amener ce taux à 26% en 2021 et à 46% en 2026 chez les femmes en union. Pour atteindre ces objectifs, la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme), en collaboration avec l’Ong Acdev et le Partenariat de Ouagadougou a tenu un atelier de validation des indicateurs de processus des nouveaux engagements du Sénégal en matière de planification familiale au sein de la Dsme.
D’après Mbarka Ndao, responsable communication et coordonnatrice du motion tracker de l’Acdev, les objectifs de l’atelier sont pour valider les différents indicateurs qui ont été identifiés par les parties prenantes pour les 06 engagements qui ont été retenus pour le Sénégal. Mais aussi faire une cartographie des différentes organisations qui devraient concourir à l’atteinte de ces indicateurs.
Elle renseigne que le motion tracker est un outil de suivi des différents engagements qui sont pris par le Sénégal.
Pour sa part, le chef de la division planification familiale à la Dsme a expliqué : « nous avons atteint des niveaux où le taux de prévalence contraceptive a doublé puisqu’en 2012, le taux était à 12% et aujourd’hui nous sommes à 25.5% ce sont des efforts qui ont été faits ». A l’en croire, les besoins non satisfaits en planification familiale qui était de « 29.1% dans la même période ont été ramenés à 21.7% ».
« Le Sénégal est dans sa 3é phase d’engagement »
Le docteur Marième Dia Ndiaye, souligne en poursuivant que ces 10 dernières années beaucoup d’efforts ont été faits et une contribution dans la réduction de la mortalité maternelle qui passe de 392 pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité néonatale est passée de 29 pour 1000 à 21 pour 1000 naissances de même que la mortalité des enfants de moins de 5 ans a baissé de 37 pour 1000 pour un taux qui était de 72 pour 1000.
Avec le sommet de Londres, les pays ont eu à s’engager de façon individuelle et globale. Ce qui a été retenu, c’est vraiment des engagements politiques, programmatiques et financiers. « Aujourd’hui, le Sénégal est dans sa 3é phase d’engagement », a fait savoir la praticienne. « Nous avons 6 engagements qui nous permettent de suivre notre taux de prévalence contraceptive. Mais aussi des besoins non satisfaits. Et un engagement financier qui est la ligne budgétaire pour l’achat des contraceptives qui est revue à la hausse depuis 2012 de façon consistante », a fait observer Mme Ndiaye. « Nous avons vécu la Covid et il faut la prise en compte des urgences humanitaires dans le monde. Ces engagements vont être suivis à travers un outil de redevabilité pour être sûr que l’objectif qui a été annoncé va être atteint », a-t-elle tout de même rassuré.
par Makhtar Diouf
MACKY SALL DANS SES CONTRADICTIONS ET INCOHÉRENCES
EXCLUSIF SENEPLUS - Lorsqu’on l’entend dire « notre démocratie », il ne s’agit pas du « notre » collectif. Mais du « notre » de majesté, autre façon de dire « ma démocratie ». Car il a sa propre conception de la démocratie et du légalisme
Être dans ses incohérences et contradictions, c’est manquer de logique, de continuité. C’est manquer de suite, s’activer dans l’ambivalence. C’est au volant de sa voiture clignoter à gauche, puis tourner à droite, créant ainsi des perturbations dans la circulation routière.
Macky Sall (MS) est un nœud de contradictions et d’incohérences. Lorsqu’on l’entend dire « notre démocratie », il ne s’agit pas du « notre » collectif, mais du « notre » de majesté, autre façon de dire « ma », « ma démocratie ». Car il a sa conception de la démocratie et du légalisme.
Il nous en avait donné un aperçu en mai 2002, lorsque maire de Fatick, premier magistrat de la ville, devant donner l’exemple, lors d’une élection locale, il avait refusé de se plier à l’obligation républicaine de présenter sa carte d’identité. Alors que son mentor de l’époque Wade s’y pliait. Vrai ou faux ?
MS accuse actuellement l’opposition de vouloir tuer la démocratie dans le pays en refusant les décisions du Conseil constitutionnel.
En 2011, il avait attaqué le Conseil constitutionnel de l’époque, l’accusant d’avoir tripatouillé la Constitution pour se mettre au service de Wade. Vrai ou faux ?
Il avait écrit au Comité des Droits de l’homme des Nations Unies pour dénoncer l’interdiction des manifestations par Wade et sa persistance à contourner la Constitution pour s’octroyer un troisième mandat. Vrai ou faux ?
Maintenant au pouvoir, il a refusé récemment la proposition de la CEDEAO de limiter à 2 (deux) les mandats présidentiels. Vrai ou faux ?
Selon la Constitution (article 37), « le président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique ». Ce qui dans le cas de MS donne : « une villa de 699 mètres carrés, un terrain de plus de 2 000 mètres carrés dans un quartier chic de Dakar, un appartement de 300 mètres carrés à Houston aux États-Unis, d’autres villas et terrains au Sénégal ainsi que des parts dans deux sociétés immobilières et de consultants, un parc automobile de 35 véhicules ». Un véritable "gorgoorlou".
Mais aucune déclaration sur ses comptes bancaires. Vrai ou faux ? Peut-être un simple oubli, comme cela peut arriver à tout le monde.
MS est le seul président sénégalais à avoir envoyé son fils étudier à l’étranger, aux États-Unis. Philippe Maguilen Senghor et Karim Wade ont étudié à l’Université de Dakar. Vrai ou faux ?
Pourtant, lors d’une rencontre avec la communauté universitaire, il ne tarissait pas d’éloges sur « l’université de Dakar qui a formé beaucoup de cadres », dont lui-même.
MS recommande aux Sénégalais la préférence nationale, promet des emplois aux jeunes. Ses deux ouvrages (rien que des recueils de discours) ont été publiés en 2018 par deux maisons d’édition françaises, ‘’Le Cherche midi’’ et ‘’ Michel Lafon’’. Vrai ou faux ?
Comme s’il n’existait pas au Sénégal des éditeurs faisant travailler des ouvriers imprimeurs nationaux. Pourtant, c’est son gouvernement qui finance le Fonds d’aide à l’édition pour encourager l’édition nationale. N’est-ce pas lui qui en 2021 crée le ‘’Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes’’, lui qui le 7 juillet 2022 présente l’emploi des jeunes et des femmes comme une surpriorité ?
En 2015, MS annonce réduire la durée du mandat présidentiel de sept (7) à cinq (5) ans pour, dit-il, « donner l’exemple ». En 2016, il annonce qu’il renonce à réduire son mandat de sept (7) ans à cinq (5) ans. Vrai ou Faux ?
Il s’en est justifié en disant que c’est après avis du Conseil constitutionnel. Avait-il consulté le Conseil constitutionnel lors de sa première décision en 2015 ? De toute façon, un avis n’a jamais eu force obligatoire.
En 2012, MS candidat à la présidentielle récuse le ministre de l’Intérieur comme organisateur de l’élection. Wade cède en nommant un ministre des Élections, mais MS persiste et signe : « le ministre des Élections sera sous la dépendance du ministre de l’Intérieur, ce qui ne va pas avec la transparence, j’ai été ministre de l’Intérieur, je sais comment les choses se passent. » Tiens ! Nous, on ne savait pas. Certaines choses peuvent donc se passer au ministère de l’Intérieur lors des élections ? Depuis qu’il est au pouvoir, toutes les élections sont organisées par son ministère de l’Intérieur, malgré les contestations de l’opposition. Vrai ou Faux ?
Mais il a son explication : « On ne peut pas revenir en arrière avec la création d’autorités indépendantes pour superviser les élections ».
Parce que 2012 c’était l’Antiquité ? Une fois que je suis au pouvoir, on ne peut plus faire ce qu’on faisait quand je n’étais pas au pouvoir.