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25 avril 2025
PARITE EURO-DOLLAR, LES MENACES SUR LES PRIX
Ces derniers jours, le niveau du dollar a tellement grimpé, qu’il est quasiment au même niveau que l’euro. Une situation pas sans conséquences. Le professeur Abdoulaye Seck, spécialiste en monnaie et Finance à l’UCAD a expliqué
Ces derniers jours, le niveau du dollar a tellement grimpé, qu’il est quasiment au même niveau que l’euro. Une situation pas sans conséquences. Le professeur Abdoulaye Seck, spécialiste en monnaie et Finance à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a expliqué, sur Rfm, les menaces d’une pareille situation.
«On a noté depuis plus de trois mois maintenant un renchérissement du dollar par rapport à l’euro. Et l’euro est tombé à son niveau le plus bas depuis 2002 avec une progression du dollar de l’ordre de 7,45%. C’est-à-dire que maintenant on est à peu près à la parité euro-dollar. Parce qu’un euro, actuellement, équivaut à 1,01 dollar.»
"On va inéluctablement vers une hausse
généralisée des prix..."
«En vérité, ce sont les prix payés par les consommateurs à un niveau mondial qui sont gravement impactés et de façon négative. La forte appréciation de l’euro par rapport au dollar fait planer une forte probabilité de hausse des prix à l’importation. Et pour des économies comme le Sénégal, avec la consommation qui est à 90% tournée vers l’extérieur, les importations vont peser beaucoup plus sur la facture à payer.»
Le Danger pour les consommateurs...
«On va inéluctablement vers une hausse généralisée des prix. Parce que l’économie mondiale est tournée vers le dollar. Tout est en dollars. Et si maintenant cette baisse de l’euro par rapport au dollar continue, on ne peut pas ne pas aller vers une hausse généralisée des prix surtout à l’importation. Ce qui fait que l’importateur verra son budget réduit, face à ces prix qui ont gravement augmenté. Ce qui se ressentira au niveau de l’économie dans sa généralité et dans sa globalité.»
LE PIB EN REPLI DE 2, 2 % AU PREMIER TRIMESTRE
Le produit intérieur brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS) à enregistré au premier trimestre de l’année 2022, une baisse de 2, 2 % comparativement à son niveau du trimestre précédent
Dakar, 12 juil (APS) – Le produit intérieur brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS) à enregistré au premier trimestre de l’année 2022, une baisse de 2, 2 % comparativement à son niveau du trimestre précédent, a indiqué l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.
‘’Au premier trimestre de l’année 2022, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel, corrigé des variations saisonnières (CVS), s’est replié de 2,2%, par rapport au trimestre précédent’’, souligne la structure dans une note consacrée aux évolutions récentes de l’économie sénégalaise.
Le document rendu public mardi note que ce résultat était consécutif à la régression des valeurs ajoutées des secteurs secondaire (-8,3%), et tertiaire (-0,3%).
Sur la même période, les taxes nettes de subventions sur les produits ont également fléchi de 5,6%, relève le rapport consulté à l’APS.
L’ANSD fait remarquer que la baisse du secteur secondaire était liée au recul de l’activité dans la quasi-totalité des sous-secteurs tels que le raffinage du pétrole et cokéfaction (-88,8%), les activités extractives (-15,4%), la fabrication de produits chimiques de base (-14,7%), la fabrication de produits agro-alimentaires (-10,9%) et la fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction (-7,3%).
S’agissant de la baisse de la valeur ajoutée du secteur tertiaire, elle est due à la contre-performance des sous-secteurs des services d’hébergement et de restauration (-41,5%) et des activités financières et d’assurance (-0,5%), rapporte la source.
Elle signale toutefois que la baisse de la valeur ajoutée du secteur avait été atténuée par la progression des activités domestiques (3,1%), des autres activités de services (3 %) et des activités immobilières (1,9%).
En ce qui concerne le secteur primaire, il est noté une hausse de la valeur ajoutée de 3,7%. Une augmentation liée aux performances des secteurs de l’agriculture (5,1%) de l’élevage (1,3%) et de la sylviculture (0,8%), dans une moindre mesure, fait-on savoir.
Au premier trimestre 2022, le sous-secteur de la pêche s’est contracté de 2,2% en raison de la diminution des débarquements de la pêche industrielle en quantité (-1,2%), peut-on lire dans le rapport.
Il fait savoir que sous l’angle de la demande, un accroissement de 0,5%, en variation trimestrielle de la consommation finale et un repli de la FBCF (-0,7%) ont relevés, alors que les importations et les exportations de biens et services se sont contractées respectivement de 0,4% et de 6,3%.
par Farid Bathily
L'ENJEU DES DONNÉES PERSONELLES À L'ÈRE DE LA CRIMINALISATION DE L'IVG AUX ÉTATS-UNIS
La suppression par la Cour suprême américaine du droit à l’avortement accroît la pression sur les entreprises de la tech. Les données personnelles des utilisateurs peuvent servir de preuve contre la pratique dans certains États
La récente suppression par la Cour suprême américaine du droit constitutionnel à l’avortement accroît la pression sur les entreprises de la tech. Elles sont tiraillées entre partisans et adversaires du droit à l’avortement quant à leur gestion de l’empreinte numérique des utilisateurs du web.
Les données personnelles n’ont jamais aussi bien porté leur surnom "d’or numérique" que maintenant aux États-Unis. Elles sont en effet désormais plus que jamais précieuses dans cette Amérique qui a vu la Cour suprême revenir, le 24 juin dernier, sur l’arrêt historique de 1973, Roe vs Wade, qui ouvrait la voie à l’interruption volontaire de grossesse sur l’ensemble du territoire américain.
Cette décision lourde de conséquences pour la société américaine remet au-devant de la scène les entreprises du secteur du numérique. Et pour cause, les données personnelles de leurs utilisateurs peuvent désormais servir de preuve contre les citoyennes résidant dans des États où la pratique est interdite.
Google prend position
Les spécialistes des droits reproductifs citent à cet effet de nombreux outils technologiques susceptibles de mettre l’utilisateur en opposition avec la législation en vigueur selon les États concernés. Cela va des applications de suivi des menstruations au simple SMS échangé via son téléphone sur une méthode abortive par exemple.
Le géant des moteurs de recherche, Google, dont la plateforme concentre quotidiennement des milliards de données personnelles, a récemment pris position. Il a en effet annoncé, le 1er juillet 2022, la suppression automatique de son historique, des données de localisation concernant les visites dans des lieux comme les centres d’avortement, les cliniques de prise en charge de victimes de violences conjugales, etc. afin de les soustraire du regard des autorités.
Des inquiétudes demeurent
Cette mesure est destinée à rassurer les utilisateurs quant à la sécurité de leurs données personnelles. C’est d’autant plus essentiel de protéger la vie privée des internautes à l’ère post-Roe vs Wade aux États-Unis que même un chauffeur de taxi est passible de poursuite dans un État comme le Texas s’il transporte une cliente dans une clinique d’interruption de grossesse.
Reste à voir jusqu’à quel niveau l'entreprise californienne pourra résister en cas de sollicitation formelle des données par des autorités étatiques. On se rappelle que, selon un rapport publié par le New York Times en juin 2021, Apple avait notamment dû fournir des métadonnées de deux démocrates de la Chambre des représentants au ministère de la Justice sous la pression de l’administration Trump.
LES LIONNES EN OUTSIDERS CONTRE LES ZAMBIENNES
L’équipe féminine de la Zambie, au regard de son expérience et de la qualité de son jeu, est la favorite du quart de finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) devant l’opposer au Sénégal, a déclaré l’ancienne internationale sénégalaise Serena Léna Gomis
Dakar, 12 juil (APS) - L’équipe féminine de la Zambie, au regard de son expérience et de la qualité de son jeu, est la favorite du quart de finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) devant l’opposer au Sénégal, a déclaré l’ancienne internationale sénégalaise Serena Léna Gomis.
"On peut dire que la Zambie est favorite ce mercredi", a dit l’ancienne internationale sénégalaise, s’empressant d’ajouter que les Lionnes ont quand même des atouts à faire valoir lors de cette rencontre.
"Avec la qualité de notre équipe notamment de nos attaquantes, le Sénégal a largement les moyens de s’en sortir", a ajouté l’entraîneure de l’équipe de l’US Parcelles Assainies (élite sénégalaise), dans un entretien téléphonique avec l’APS.
Les Sénégalaises "ne doivent pas laisser les Zambiennes jouer parce qu’elles risquent de faire mal", a averti la technicienne sénégalaise, appelant les Lionnes à jouer dans le dos de la défense zambienne pour bousculer leurs adversaires et gagner cette rencontre.
"Nos attaquantes vont vite et sont très adroites", dit-elle, soulignant que l’initiative du jeu ne doit, en aucun cas, être laissée aux Zambiennes.
L’adversaire a "de belles qualités techniques et nos joueuses doivent réagir rapidement à la perte du ballon", a suggéré Serena Léna Gomis, selon qui la Zambie est affaiblie par l’absence de sa star Barbara Banda, exclue de la CAN pour "raisons médicales".
"Sans elle, elles ont fait un bon parcours mais avec elle, ce serait encore plus difficile pour toutes les équipes", a indiqué Léna Gomis, qui s’est dite optimiste quant à l’issue favorable de rencontre.
"Si le Sénégal joue avec ses valeurs, il n’y a pas de raison que ça ne passe pas", a ajouté l’ancienne internationale, entraîneure nationale adjointe chez les U20 féminines.
Dans cette rencontre, "le Sénégal doit jouer pour ouvrir la marque et avec la qualité physique et athlétique de nos joueuses, ce sera difficile pour la Zambie de revenir", a-t-elle dit, évoquant les possibilités de contres dont pourraient profiter les Lionnes.
’’Nous devons avoir une équipe engagée et déterminée qui aura tout à gagner au cours de cette rencontre qui doit montrer les progrès du football féminin ces dernières années’’, a-t-elle fait savoir.
BBY LANCE SA CAMPAGNE EN PRIERE A MBOUR
La coalition Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) a organisé, mardi, à Mbour, une journée de lecture du Coran et de prières pour lancer sa campagne en direction des élections législatives du 31 juillet.
Mbour, 12 juil (APS) – La coalition Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) a organisé, mardi, à Mbour, une journée de lecture du Coran et de prières pour lancer sa campagne en direction des élections législatives du 31 juillet.
"Nous remercions le maire de Mbour, notre coordonnateur communal, Cheikh Issa Sall, pour cette très belle initiative. Nous avons saisi cette opportunité pour prier pour la paix, la concorde, la cohésion sociale et pour des élections apaisées", a ainsi déclaré Me El Hadji Oumar Youm, tête de liste de la coalition dans le département de Mbour.
Cette journée de prières, organisée au terrain Santessou de Mbour, a enregistré une mobilisation des militants et de responsables de la coalition qui détenait la majorité dans la législature sortante.
"Ces élections devraient permettre à la liste de BBY d’être victorieuse, ce qui est une forte attente pour le président de la République, Macky Sall, également président de notre coalition, mais aussi une attente légitime du peuple sénégalais’’, a expliqué Youm, le coordonnateur départemental de la coalition.
Il a souligné que ce qui a été engagé à travers le Plan Sénégal émergent (PSE) depuis 2014 leur a permis d’avoir des résultats "significatifs", avec des performances "remarquables" sur tous les plans.
" (...) nous avons eu une consolidation de notre démocratie, une avancée significative dans la pluralité démocratique et médiatique ainsi qu’une avancée significative dans l’économie du Sénégal", a-t-il fait valoir.
"Ces éléments devront permettre aux citoyens de faire le bon choix, le choix de la cohésion sociale, du progrès, à savoir la liste BBY. Nous invitons toutes les sénégalaises et tous les sénégalais, particulièrement les populations du département de Mbour, à porter leur choix sur cette liste’’, a-t-il déclaré.
Dans le cadre de la campagne, BBY a élaboré un programme intitulé "Les raisons de voter BBY’’ qui sera vulgarisé lors des visites de proximité.
"Une fois ce programme dévoilé, vous verrez que Mbour a toutes les raisons de voter BBY pour une représentation au niveau du Parlement qui doit refléter les ambitions d’émergence qui sont portées par le maire de Mbour qui a commencé un excellent travail qu’il faut encourager", a soutenu Me Youm, par ailleurs maire de Thiadiaye.
Pour le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, le Sénégal n’a pas une autre ressource plus importante que la paix et la stabilité politique, ce qui a valu à ce pays un rush des investisseurs pour accompagner la réalisation du PSE.
GANA DANS L'INCERTITUDE
Dire que le géant du football turc, Galatasaray, a fait d’Idrissa Gueye une priorité relève d’un secret de polichinelle. Mais tout porte à croire que l’international Sénégalais, placé sur la liste des transferts par le PSG, ne fera pas de cadeau.
Dire que le géant du football turc, Galatasaray, a fait d’Idrissa Gueye une priorité relève d’un secret de polichinelle. Mais tout porte à croire que l’international Sénégalais, placé sur la liste des transferts par le PSG, ne fera pas de cadeau.
Alors que le PSG pourrait récupérer quelque 5 millions d’euros pour le rachat de la dernière année de contrat d’Idrissa Gueye, Galatasaray devra surtout trouver un accord avec le champion d’Afrique 2022. Ce qui, à en croire, L’Équipe, n’est pas le plus simple.
À l’en croire, « le joueur de 32 ans sait que les grands clubs turcs sont spécialistes des promesses grandiloquentes (et des salaires souvent impayés) et que les risques existent ». Toutes choses qui poussent l’Équipe à croire qu’ avec « un salaire confortable de 500 000 € brut par mois, et une fin de contrat fixée en juin 2023, la tentation d’aller au bout de son contrat à Paris est réelle, à moins d’un projet sportif excitant ».
Autre élément pris en compte : « la proximité de la Coupe du monde au Qatar (21 novembre au 18 décembre) qui ne le pousserait pas à précipiter un départ pas franchement désiré ».
CAMPAGNE ELECTORALE, BARTH DONNE LE TON
Le début de la campagne électorale pour les élections législatives a coïncidé avec la fête de la Tabaski. Deux jours après son démarrage, les hostilités ont commencé. Et c’est la tête de liste de la coalition de l’opposition YA W qui ouvre le bal
Le début de la campagne électorale pour les élections législatives a coïncidé avec la célébration de la fête de la Tabaski. Deux jours après son démarrage, les hostilités ont commencé. Et c’est la tête de liste de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi à Dakar qui a ouvert le bal. Dans son discours d’ouverture de campagne, Barthélémy Dias a demandé aux populations de Dakar de voter massivement leur liste afin d’éviter le troisième mandat au président Macky Sall. « Vous verrez parmi les responsables de la coalition du pouvoir investis sur la liste de Dakar et la liste nationale ceux qui se battent pour que Macky Sall ait une troisième candidature. On doit combattre le troisième mandat en votant la liste Yewwi - Wallu. Parce que voter Benno, c’est brûler le pays », a-t-il déclaré dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs maire de Dakar, Barthélémy Dias propose une Assemblée de rupture. « Nous allons représenter dignement le peuple et contrôler l’action du gouvernement. Vous savez que la coalition au pouvoir a été majoritairement représentée lors de la précédente législature. Malheureusement, ils n’ont pas bien représenté les sénégalais. Pis, Ils nous ont déçu. Ils se sont bagarrés, ont trafiqué des faux billets et des passeports diplomatiques. Au lieu de défendre les sénégalais, ils ont défendu le président de la République », a dit M. Dias. Avant de poursuivre : « pour étayer mes propos, je vous rappelle que tous les projets de loi ont été adoptés par l’Assemblée nationale. C’est une manière de vous dire que cette majorité mécanique ne représente que le président Macky Sall. Alors qu’une Assemblée nationale n’est pas un comité ou une association ».
Pour convaincre les sénégalais à voter la liste de la coalition de l’opposition, il a soutenu qu’ils ne sont pas des trafiquants de faux billets et de passeports diplomatiques. « Nous sommes aussi contre l’homosexualité et nous allons tout faire pour diminuer le coût de la vie au Sénégal, revoir le système de la santé, l’éducation, entre autres », a encore dit Barthélémy Dias.
ACCIDENT DANS LE CORTÈGE DU GOUVERNEUR
Parti installé le nouveau préfet du département de Goudiry, un véhicule de type 4x4 du cortège du gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a fait un accident terrible
Parti installé le nouveau préfet du département de Goudiry, un véhicule de type 4x4 du cortège du gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a fait un accident terrible suite à l’éclatement d’un des pneus gauches avant qu’il ne fasse un tonneau. Bilan : 5 blessés dont 2 dans un état critique. Selon notre correspondant dans cette région, ces derniers sont tous évacués au centre hospitalier régional de Tambacounda.
LA CÔTE D'IVOIRE DEMANDE LA LIBÉRATION SANS DÉLAI DE SES MILITAIRES RETENUS AU MALI
La présence de ces militaires à Bamako est bien connue des autorités maliennes. Aucun membre du contingent n'était en possession d'armes de guerre. La Côte d'Ivoire ne peut s'inscrire dans une logique de déstabilisation d'un pays tiers - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil National de Sécurité du gouvernement ivoirien daté du 12 juillet, relatif à l'arrestation lundi à Bamako, de 49 militaires en provenance de Côte d'Ivoire pour des accusations de mercenariat.
"Une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité s'est tenue, ce mardi 12 juillet 2022, au Palais de la Présidence de la République sous la présidence de Son Excellence Monsieur
Alassane OUATTARA, Président de la République.
L'ordre du jour de cette réunion a porté sur l'arrestation par les autorités maliennes de 49 militaires ivoiriens, le dimanche 10 juillet 2022, à l'Aéroport International Président Modibo Keita-
Senou de Bamako.
Le Chef d'État-major Général des Armées a fait une présentation sur les circonstances de la présence des 49 militaires ivoiriens sur le sol malien et de leur arrestation par les autorités maliennes. Contrairement aux allégations contenues dans le Communiqué N°034 du Gouvernement de Transition du Mali, du lundi 11 juillet 2022 :
Ces militaires sont régulièrement inscrits dans l'effectif de l'Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Éléments Nationaux de Soutien (NSE).
La présence de ce détachement des Éléments Nationaux de Soutien est conforme aux mécanismes de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupes dans le cadre des Missions de Maintien de la Paix et est bien connue des autorités maliennes. En effet, en vertu d'une convention signée, en juillet 2019, entre la Côte d'Ivoire et l'Organisation des Nations Unies, et conformément à un contrat de sécurisation et de soutien logistique signé avec la Société Sahel Aviation Service (SAS), des militaires ivoiriens sont présents à l'Aéroport de Bamako. Depuis cette date,7 contingents se sont relayés périodiquement sur ce site, sans aucune difficulté.
A leur arrivée au Mali, dans le cadre de la 8e rotation, le dimanche 10 juillet 2022, une copie de l'ordre de mission du contingent a été transmise aux autorités aéroportuaires maliennes, pour attester de la régularité de la mission. Le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale ainsi que le Chef d'Etat-major des Forces Armées
maliennes, en ont reçu copie.
Aucun militaire ivoirien de ce contingent n'était en possession d'armes et de minutions de guerre, à sa descente de l'avion. Les armes du contingent, comme autorisées par les Nations Unies pour la protection personnelle et les cas d'auto-défense et selon les procédures en la matière, se trouvaient dans un second avion.
Au regard de ce qui précède, le Conseil National de Sécurité demande aux autorités maliennes de libérer, sans délai, les militaires ivoiriens injustement arrêtés.
Le Conseil National de Sécurité tient à rappeler que la Côte d'Ivoire, qui a toujours œuvré au sein des instances sous-régionales, régionales et internationales, pour la paix, la stabilité et le respect de l'Etat de droit, ne peut s'inscrire dans une logique de déstabilisation d'un pays tiers.
Le Conseil National de Sécurité informe l'opinion nationale et internationale que les autorités ivoiriennes continueront d'œuvrer pour le maintien du climat de paix et de fraternité qui a toujours prévalu entre la Côte d'Ivoire et le Mali.
Enfin, le Conseil National de Sécurité appelle les populations au calme et à la retenue et assure que toutes les dispositions sont en cours pour obtenir la libération rapide de nos braves et vaillants soldats."
EL HADJI BADARA FALL REMPLACE IBRAHIMA KANE A LA TÊTE DE AIR SENEGAL
La Compagnie Air Sénégal change de patron. Selon une information parvenue à Emedia, une réunion d’urgence du conseil d’administration de la compagnie nationale, ce mardi 12 juillet, vient d’en décider.
La Compagnie Air Sénégal change de patron. Selon une information parvenue à Emedia, une réunion d’urgence du conseil d’administration de la compagnie nationale, ce mardi 12 juillet, vient d’en décider. Ainsi, Ibrahima Kane, jusque-là Directeur général de ladite compagnie, est remplacé par El Hadj Badara Fall. Selon notre source, la décision va prendre effet à la fin du mois de juillet.
Nommé en 2019, l’ingénieur-polytechnicien, qui provenait de la direction du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), avait remplacé à ce poste Philip Bohn.
Et c’est sans doute les nombreuses difficultés de la compagnie qui bat de l’aile depuis des mois, qui ont perdu M. Kane. Entre autres difficultés récentes qui ont plombé ses ailes de géant, ces Sénégalais bloqués depuis plus de 48 heures à l’aéroport de Milan, le 4 juillet dernier, à la même date, à l’Aéroport Paris Charles de Gaulle, un avion d’Air Sénégal a été endommagé, la pénurie de kérosène, l’annulation vol Dakar-Yaoundé lors de la Finale Can 2021…
Mais à l’actif de Ibrahima Kane, il a réalisé le record du plus long vol sur A330 neo fait par Air Sénégal, l’ouverture de la ligne Dakar-Washington via New York, l’arrivée de nouveaux appareils de type Airbus A220 dans la flotte de la compagnie…
L’un dans l’autre, les couacs à répétition du pavillon national ont emporté Ibrahima Kane, dont le management a été émaillé d’incidents et d’impairs ne militant pas à réaliser le rêve du Président Macky Sall de faire la Compagnie Air Sénégal, un champion à l’image de Ethiopian airlines, pour faire de Dakar un hub comme Addis Abeba l’est actuellement.
Le nouveau Directeur Général d’Air Sénégal , El Hadji Badara Fall est décrit comme un homme courtois, ancien pilote qui connaît bien le monde de l’aviation.