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27 avril 2024
PAR Yann Gwet
LE CRÉPUSCULE DES OPPOSITIONS EN AFRIQUE FRANCOPHONE
La greffe du principe d’opposition dans le corpus politique de maints pays africains a toujours été une gageure. Nombre de nos sociétés fonctionnent encore sous un mode colonial
Longtemps nous avons vécu dans l’illusion de la « fin de l’Histoire ». Nous avons pensé que les indépendances et, surtout, l’ouverture de la parenthèse démocratique des années 1990 marquaient le début d’une transition vers une Afrique plus juste, plus prospère ; que l’Histoire serait une longue marche vers un progrès inéluctable.
Mais alors que l’année 2020 vient de s’achever, que voyons-nous ? Sur le plan politique, elle aura été d’un cru plus que douteux. À coups d’arrestations arbitraires, de harcèlement des partis d’opposition, de répression des manifestations, de tripatouillages constitutionnels, les « mauvais élèves » de la zone francophone ont tenu leur rang. L’impunité dont ils jouissent a fini par inspirer des pays à la réputation moins entachée. Le résultat est un paysage démocratique considérablement dégradé. Cette dégradation mérite toute notre attention, car elle survient trente ans après les conférences nationales souveraines censées mettre l’Afrique (francophone) sur le chemin de la démocratie.
Rôle de faire-valoir
Nous en sommes plus loin que jamais. Les élections sont à tel point décrédibilisées par la fraude que l’on est en droit de s’interroger sur l’intérêt de poursuivre cette fiction. L’abstention ne cesse de croître. Les partis au pouvoir fusionnent avec des États dont ils se servent des ressources et des institutions pour écraser toute velléité de contestation, entérinant le retour de facto à des systèmes de partis uniques. Asphyxiés par une répression féroce, trop souvent fragilisés par leurs propres incohérences, les partis d’opposition qui rejettent le rôle de faire-valoir qui leur est assigné sont soumis à un régime de persécution qui leur laisse peu de chances d’émerger.
Dans ces conditions, et en l’absence du soutien d’une communauté internationale qui oscille entre realpolitik et défense de prétendues valeurs universelles, il n’est pas absurde d’acter la mort du principe de l’opposition politique en Afrique francophone et de préparer la prochaine étape.
Bien sûr, la fiction persistera un moment. L’économie de la « démocratie » est importante. S’y mêlent des ONG vivant du business des élections, des activistes financés par divers organismes pour réciter le catéchisme démocratique, des think tanks instrumentalisant la démocratie pour servir des desseins politiques, des médias moralisateurs, des opposants opportunistes en quête d’un statut, d’un strapontin ministériel ou de quelque prébende, de sincères militants réclamant une véritable démocratie, et, bien entendu, des autocrates en quête permanente d’une fausse mais nécessaire « légitimité ».
Des partis vieillissants
La greffe du principe d’opposition dans le corpus politique de maints pays africains a toujours été une gageure. Nombre de nos sociétés fonctionnent encore sous un mode colonial. La raison d’être des États, dont les structures sont souvent héritées de cette époque, est d’imposer un ordre unique. Lesdits États ont rarement été reconfigurés pour servir un projet démocratique. Dès lors, il n’est guère étonnant qu’ils s’accommodent mal d’un modèle politique qui repose sur l’idée que la dissension est fertile.
Toubab est employé en Afrique de l'Ouest, dans le sens noble originel ou alors, avec une nuance péjorative, dans celui d'homme blanc tout-puissant. Le mot vietnamien nhà quê désigne la campagne et, avec une forte couleur péjorative, celui qui en vient :
Avec Maudits mots, la linguiste et sémiologue Marie Treps publie une enquête originale : l'origine des insultes racistes. Peu de pays sont épargnés. Cette prose purulente, qui prospéra sur le fumier de l'Histoire, continue d'irriguer le discours des extrêmes. Un ouvrage salutaire.
D'emblée, Marie Treps avoue une crainte : " Je ne voudrais pas que mon ouvrage alimente la rigolade et qu'il devienne comme une bible".
Aucun risque.
Avec Maudit mots (Tohubohu éditions), la linguiste a mené l'enquête. Sérieusement. Avec sa curiosité en guise de lampe-torche, elle est partie explorer la forêt dangereuse des insultes racistes.
Elle nous éclaire sur les racines du mal, qu'elle exhume avec précaution pour mieux les porter à notre connaissance. "Je m'intéresse aux mots et à ce qu'il y a derrière. Les mots sont le miroir de notre société. Ils apparaissent dans un certain contexte" dit-elle. Son champ exploratoire concerne les mots outrageants et humiliants, les mots qui blessent, les mots qui tuent.
L'insulte xénophobe, publiée ou non, est un poison. Elle attaque le tissu sain de la démocratie jusqu'à la pourrir. En cas d'intoxication majeure, dans les périodes de crise aiguë, en cas de guerre par exemple, elle peut même banaliser l'irréparable. On ne rafle pas des hommes mais des "youpins". On ne fait pas monter au front des tirailleurs Sénégalais mais des "bamboulas".
L'être humain a disparu. On envoie à la mort sa caricature.
Pour le raciste, être différent, c'est être contraire.
Pendant la Première Guerre mondiale, la France coloniale utilisait des tirailleurs sénégalais, forcément "joviaux" et "disponibles" pour la grande boucherie. La marque Banania s'empara de leur image afin de promouvoir la marque d'un chocolat en poudre. Ce qui fit dire à Léopold Ségar Senghor, poète et chantre de la décolonisation : "Je déchirerai les rires Banania sur tous les murs de France".
Insultes adressées au Noirs, aux Arabes...
Voici donc quelques insultes et leurs origines dévoilées. L'auteure a pris soin, pour chacun de ces mots, de l'illustrer avec des extraits d'ouvrage où l'on trouve les "mots maudits". Les exemples empruntés relèvent de textes signés parmi les écrivains les plus fameux de la langue française : Maupassant, Cendrars, Céline, Pérec etc. Marie Treps compartimente ses chapitres avec un catalogue d'insultes adressées aux Allemands, aux Arabes, aux Asiatiques etc. Nous ne donnons ci-dessous, en guise d'amuse-bouches, que quelques précisions sommaires.
Bamboula
Terme culturel africain devenu appellation raciste à l'égard des personnes noires, des Africains en particulier. Ka-mombulon, kam-bumbulu, "tambour", emprunté aux langues sarar et bola, parlées en Guinée portugaise, est introduit par Michel Jajolet La Courbe, de la Compagnie du Sénégal, dans Premier voyage fait par le sieur La Courbe a la coste d'Afrique en 1685. (...) Entre 1914 et 1918, par l'intermédiaire de l'argot militaire des tirailleurs algériens, bamboula en vient à désigner une fête exubérante, notamment dans l'expression faire la bamboula. Il désigne dans un même temps un tirailleur sénégalais
Boucaque
Terme injurieux raciste, récemment apparu. Il est notamment utilisé dans le sud de la France à l'encontre de personnes dont la peau est sombre. Ce mot-valise, association de bougnoul, mot raciste appliqué aux Arabes, et de macaque, mot raciste appliqué aux Noirs, surgit à la fin des années 1990. (...) Toute référence raciale ou culturelle particulière étant gommée, boucaque est une sorte de terme générique, une injure raciste passe-partout.
Toubab
Le mot vient de loin. Son ancêtre, toubib, emprunté à l'arabe, est relevé au Maroc au cours d'un voyage exploratoire et glosé comme "médecin". (...) Toubab est employé en Afrique de l'Ouest, dans le sens noble originel ou alors, avec une nuance péjorative, dans celui d'homme blanc tout-puissant. (...) Dans les années 1990, quand la jeunesse française s'approprie toubab, en inventant au passage une forme en verlan, babtou, elle ne retient que le sens péjoratif du mot
Youpin, youpine
Désignations injurieuses et racistes appliquées aux personnes juives.
C'est dans le Tam Tam, revue créée en 1867 par le caricaturiste Alfred Le Petit, que youpin apparaît en 1878. ainsi vouée d'emblée à un usage dépréciatif, il a été créé par déformation de l'hébreu yëhûdî "Juif", selon certains, de youdi ou de youtre, selon d'autres. Et au moyen du suffixe argotique - pin, que l'on retrouve également dans Auverpin, désignation péjorative de l'Auvergnat.
Niakoué (e), Niaqué (e), Niaquoué (e)
Désignation péjorative et raciste appliquée aux Asiatiques, en particulier à ceux originaires de l'Asie de l'Est ou du Sud-Est. Le mot vietnamien nhà quê désigne la campagne et, avec une forte couleur péjorative, celui qui en vient : "paysan", "villageois", "péquenaud". Dans le contexte de la colonisation, le mot a d'abord été employé par les Français d'Indochine, pour se moquer des paysans vietnamiens, puis appliqué à l'ensemble des Indochinois.
Christiane Taubira, la ministre-guenon
Du passé tout cela ? Pas du tout. Christiane Taubira est originaire de Guyane. Quand elle était Ministre de la justice, une ex-candidate frontiste l'avait comparé à une "guenon". Minute, un hebdomadaire d'extrême-droite, affirma en "une" que la ministre était "maligne comme un singe" et qu'elle avait "retrouvé la banane". L'ex-candidate et l'hebdomadaire ont été condamné.
Mais est-ce bien suffisant pour décourager toute récidive ? Comme l'indique Marie Treps dans la préface de son ouvrage "L'injure raciste est portée sur la place publique via la presse, les médias audiovisuels et l'Internet. Or, ces lieux médiologiques de transmission et de mémoire assurent la circulation des insultes spontanées secrétées dans la sphère prive et ils les pérennisent. (...) En face de l'arsenal des sanctions propres à punir, on esquive. Les mots de répertoire sont soigneusement évités par les ténors du racisme et de l'antisémitisme, mais il suffit à chacun d'eux de parler par insinuation, d'user de périphrases, pour que tout le monde comprenne ce qui a été dit en réalité, car nous sommes dans une culture du racisme anciennement installée".
Cet ouvrage n'est pas un vaccin contre le racisme mais il permet de mieux appréhender les racines du mal.
Un mal, des mots.
par Sidy DIOP
LE MYTHE DE L'ÉMIGRÉ ET CE QUI EN RESTE
Depuis son départ de son pays où le manque absolu se nourrit de sarcasmes, il n’a cessé de préparer son retour. Des idées revanchardes, il en a tant cultivé pour cette société dédaigneuse à l’égard de ses milliers de semblables
Le cou cerclé de chainettes en or, les doigts chargés de bagues et le corps enseveli sous des tonnes de jean ou de cuir, l’émigré ne souffre pas de passer inaperçu. Il faut le regarder. Le voir. L’admirer. Son séjour long et lointain dans ces pays de la galère et du grand froid a gommé en lui la moindre parcelle de modestie. Oubliés les jours passés à enjamber les murs de l’indifférence dans ce pays qui ne voue un culte digne de ce nom qu’au dieu argent. Le voilà donc qui conteste aux femmes leur légendaire coquetterie. Bagues et chaines étaient, il n’y a guère, des signes d’aisance sociale de ces femmes qu’un mariage réussi invite à une exposition forcenée de leur bonheur conjugal. Mais l’émigré voudrait souffler l’aisance à l’œil nu.
L’or donc. Et une certaine manière de se nipper et de se guinder qui fout des complexes aux « locaux » et donne des envies de prendre le large. D’ailleurs, tout dans son propos tend à ravaler le vécu de ses compatriotes restés au pays à sa plus simple expression. Ce pays n’est rien, ses hommes n’ont rien. Y vivre, c’est ne pas vivre. La vraie vie se trouve ailleurs, dans cet Eldorado européen ou américain où il suffit juste de se courber pour ramasser les pépites d’or. Il y est revenu les valises pleines et l’ego surdimensionné.
Questionnez-le sur son activité là-bas. Il se transforme vite en zozo recru. Son existence est souvent recouverte de cambouis. Véritable Cincinnatus dans son pays d’accueil, il n’y connaît pas la ripaille. Il s’y amuse très peu, dort à l’occasion, c’est-à-dire rarement. Il y est indésirable parce que sans papiers. Tête de Turc des extrêmes droites européennes et des racistes de tout acabit, il rumine sa frustration et s’agrippe à son amour-propre pour ne pas sombrer dans le découragement. Son quotidien est une course sans ligne d’arrivée.
S’il parvient, malgré cette course d’obstacles, à se dégoter des papiers et à trouver un boulot, il se heurte à l’intransigeance d’employeurs qui ne proposent que des bouts de salaire parce que convaincus que dans sa situation, l’émigré ne peut rien refuser. Ce n’est pas grand-chose de gagné, mais cet exfiltré en quête d’espoir et de certitudes a trouvé la bonne astuce : se serrer la ceinture. Vivre dans un pays d’opulence sans réellement profiter de la belle vie. Le vrai paradis n’est pas, en vérité, dans cet Occident si prospère. Il est au pays, grâce à l’admiration et à la reconnaissance des siens. À condition, cependant, de réussir son retour.
De fait, depuis son départ de son pays où le manque absolu se nourrit de sarcasmes, il n’a cessé de préparer son retour. Des idées revanchardes, il en a tant cultivé pour cette société dédaigneuse à l’égard de ses milliers de semblables. Et quel retour ! Des billets de banque en veux-tu, en voilà (l’argent est le mercure de la noblesse), un comportement de seigneur, des détracteurs qui se muent en louangeurs, une foule courtisane qui lui colle aux basques, une compétition très relevée qui oppose des parents désireux de placer leurs filles. Bref, une nouvelle vie qui commence pour le moins-que-rien d’hier aujourd’hui servi comme un roi.
L’émigré est revenu au pays pour tirer sa flemme après des années de dur labeur. Gare, cependant, à l’errance qui guette. Sa fortune affichée est d’une telle volatilité, sa situation là-bas si incertaine… Sombrant aux délices de cette attention si couteuse, il a vite fait d’oublier le parcours de combattant qui l’attend pour reprendre le chemin du retour. Sans papiers légaux, sans identité fixe, il doit encore débourser pour se payer un nouveau visa. Sans argent, vogue la galère pour un retour à la case départ.
par Hamidou Anne
LE COMPLOT CONTRE L'AMÉRIQUE
Une nation a autant besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. Des hommes forts dans leur capacité à se soumettre aux lois et à gouverner dans la vertu et la décence. Les lois ne sont pas à l’abri de la dérive humaine
Je suis un admirateur de l’écrivain Philip Roth et du cinéaste David Simon. Leur observation fine de l’Amérique nourrit ma compréhension de ce pays. Simon a adapté l’année dernière Le complot contre l’Amérique, un roman chronique de Roth dans lequel il peint l’arrivée au pouvoir en 1941 de l’aviateur sympathisant nazi Charles Lindbergh, qui fait basculer son pays dans l’antisémitisme et le fascisme.
La présidence Trump, qui s’achève dans le chaos d’une foule qui envahit le Capitole, a l’air d’un complot de l’Amérique blanche contre ses institutions légitimes. Les rideaux de cette mésaventure de quatre ans, ponctuée de centaines d’actes tragiques, sont tombés sur un pays devenu la risée du monde.
C’est la fin du mandat unique de Donald Trump. Mais ses idées nauséeuses n’en sont qu’à leurs prémices. On ne peut tirer un trait sur 75 millions de voix qui se sont prononcées sur un suprémaciste blanc. Quatre ans auront suffi à Trump pour banaliser et disséminer via les réseaux sociaux la haine, le mensonge, le conspirationnisme et la division. Il a structuré autour d’une plateforme politique tout ce que l’Amérique compte de militants fascistes, et pris en otage le Parti républicain dans lequel il a promu de dangereuses figures. Parmi eux, des parlementaires qui, jusqu’au bout, ont refusé de reconnaître la défaite de leur mentor. Les sénateurs Josh Hawley du Missouri et Ted Cruz du Texas, le gouverneur DeSantis de Floride, tous présidentiables en 2024, sont les héritiers politiques qui vont poursuivre l’œuvre du «Trumpisme».
Le «Trumpisme», sorte de national-populisme des années 30, va demeurer après avoir exacerbé la fracture d’une Amérique déjà divisée entre progressistes et conservateurs. Le «Trumpisme», héritage de la révolution conservatrice de Newt Gingrich de 1994, est la traduction institutionnelle du Tea party, branche populiste du Parti républicain, la consécration des idées du média néonazi Breitbart de l’ancien conseiller Steve Bannon et le géniteur de la mouvance QAnon, flopée de «complotistes» ouvertement fascistes.
La horde armée du drapeau confédéré, symbole de l’esclavage, qui a occupé durant quelques heures le Capitole, défiait l’Etat le plus puissant au monde afin de maintenir un Président mauvais perdant. Les cinq morts dans ce baroud d’honneur de Trump sont la conséquence d’une extrême-droite qui n’accepte pas le jeu démocratique quand celui-ci lui est défavorable. La honte de l’Amérique, diffusée en direct sur les écrans du monde entier, infirme les propos de Obama tenus en 2009 à Accra. Une Nation a autant besoin d’institutions fortes que d’hommes forts. Des hommes forts dans leur capacité à se soumettre aux lois, à préserver et renforcer l’Etat de droit et à gouverner dans la vertu et la décence.
Les lois ne sont pas à l’abri de la dérive humaine. Même les solides institutions américaines ont vacillé face à un putsch commandité par celui qui doit en être le garant.
En regardant les images de l’humiliation de l’Amérique, j’ai pensé à la lame de fond d’un boulangisme du 21ème siècle qui émerge en Afrique, générant un danger pour la cohésion sociale et la paix civile.
Je demeure convaincu de la nécessité de ne pas affaiblir nos institutions, de les défendre malgré leur imperfection, pour que demain les Trump que nous ne manquerons pas d’avoir à notre tour échouent à nous faire basculer dans la guerre civile. Partout, la défiance vis-à-vis des institutions croît. L’absence de complexité, la polarisation des chapelles, la facilité de l’injure, voire la violence physique à l’encontre des élus, constituent un danger pour la démocratie.
Chez Trump comme ailleurs, le courant dit anti-système nourrit un anti-élitisme et une défiance vis-à-vis des élus et de tous les symboles de la démocratie représentative. Il ne recule devant aucun mensonge par opportunisme politique et par calcul électoral afin d’exciter sa base militante et hystériser le débat public. Voilà un danger de l’époque qui appelle à une plus grande exemplarité des élus et à une sacralisation de la République comme rempart face aux dogmes et aux passions tristes.
Trump a fait vaciller l’Amérique, mais elle a généré en trois siècles les moyens de résister à un coup d’Etat d’une foule excitée sur internet par un Président qui refuse de reconnaître sa défaite. La démocratie peut mourir. Elle tient à un fil : celui, nous rappelle Souleymane Bachir Diagne, de la confiance qu’on peut accorder à nos institutions.
ME MOUSSA DIOP DÉMENT BOUN KHATAB SYLLA ET ANNONCE UNE CITATION DIRECTE
Selon lui, il a fait ce qu’il a pu à Dakar Dem Dikk durant les 6 ans qu’il a été à la tête de cette société.
Réponse du berger à la bergère. L’ancien directeur de Dakar Dem Dikk a fait face, ce mardi 12 janvier 2021, à la presse pour démonter les accusations de son successeur, Oumar Boune Khatab Sylla. Ce dernier l’accuse d’avoir volé un véhicule de la société et d’être l’auteur d’emplois fictifs. Des accusations qu’il juge calomnieuses et diffamatoires. Ainsi, il a décidé de saisir la justice pour laver son honneur. « Au vu des déclarations mensongères et calomnieuses de ce nouveau Dg, une citation directe lui sera servie dans la semaine », a annoncé Me Moussa Diop qui a battu en brèche toutes accusations portées contre sa personne. Selon lui, il a fait ce qu’il a pu à Dakar Dem Dikk durant les 6 ans qu’il a été à la tête de cette société. Mieux, il indique, pour le préciser que Dakar Dem Dikk est une société de transport public qui ne peut jamais réaliser de bénéfices. C’est la raison pour laquelle, dit-il, elle a le système des compassions au réel. D’après lui, c’est l’Etat du Sénégal qui doit même des sous à la société. « L’Etat du Sénégal doit 7 milliards de francs CFA à la société », a-t-il révélé non sans dire que les états financiers montrent que les meilleurs résultats sont sous son magistère. Ce qui lui pousse à dire : « Je ne suis pas un voleur. Je ne connais pas le népotisme. Je n’ai volé rien du tout à Dakar Dem Dikk. Je n’avais pas de voiture de fonction. J’allais au travail avec la voiture familiale que je paie à crédit jusqu’à présent. Aucun corps de contrôle ne m’a jamais épinglé. J’ai fait ma déclaration de patrimoine à mon entrée et à mon départ ».
« C’EST LA BAMBOULA À DAKAR DEM DIKK »
De l’avis de Me Moussa Diop, c’est l’actuel directeur de Dakar Dem Dikk qui fait des magouilles. « Il n’a qu’à vous dire comment il a acheté, en trois mois, la Lang Cruiser Platinum de 85 millions FCFA qu’il conduit. En trois mois, il est à 9 conseillers et deux chargés de missions. Ces deux chargés de missions sont ces marabouts qui ont des salaires de directeurs. Ils ont chacun 300 litres de carburant par mois. Ils ne travaillent pas, ils se présentent à la fin du mois au bureau, récupèrent leurs salaires et repartent. C’est la bamboula à Dem Dikk depuis que je suis parti. Je pense qu’il a peur. Les charges sont très lourdes pour lui et il panique déjà », a fait savoir Me Moussa Diop. Pour lui, s’il a été limogé, c’est parce qu’il est contre le troisième mandat. Une position qu’il confirme et maintient. « Je ne lâcherai pas. Je ne suis pas quelqu’un qui tremble. Je suis parti la tête haute. J’ai parlé de troisième mandat et je ne transigerai pas sur ça. Je n’hésite pas », soutient-il.
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L'ÉTAT D'URGENCE EST LIBERTICIDE ET CONTRE-PRODUCTIVE
L'expert en coordination humanitaire, Ada Pouye, désapprouve les dernières mesures prises par l'Etat afin d'enrayer la vague de contamination à la covid-19. Il s'en explique dans cette interview
Le centre de traitement des épidémies (Cte) de Thiès est sous-perfusion alarmante après le départ des rares médecins-réanimateurs en fin de stage. Logée au niveau de l’hôpital régional El Hadji Ahmadou Sakhir Ndiéguene, la structure est sans médecin réanimateur. Pire, le centre est la proie d’un chapelet de maux qui décrète ainsi son inaptitude d’accueillir des malades en urgence covid.
La question a d’ailleurs été évoquée dans la timidité à la récente rencontre, le jeudi 07 janvier 2021, du comité régional de gestion des épidémies (Crge), convoquée d’urgence par le Gouverneur de la région, Mouhamadou Moustapha Ndao, du fait de la recrudescence à un rythme vertigineux de la pandémie de la Covid19, à Thiès où « la guerre est loin d’être gagnée, compte tenu des cas communautaires obtenus ces derniers temps et qui font craindre le pire ».
La région de Thiès arrivant en deuxième position, après Dakar, avec la barre de plus de 2500 cas de Covid-19 déjà franchie, avec une explosion de cas sur la transmission communautaire. D’une capacité de 32 lits, le centre de traitement des épidémies de Thiès n’en dispose à présent qu’une douzaine. En plus d’un déficit criard de personnel occasionnant l’impossibilité de la prise en charge d’un nombre important de malades. Du coup, la région médicale de Thiès n’a pu s’empêcher de transférer à ce jour plus de 250 patients au centre de traitement de Diamniadio.
A en croire certains agents en service au CTE de Thiès, « la situation est plus qu’alarmante au niveau de ce centre de traitement faute de médecin réanimateur. Il est vrai que le chef de service, une dame, est un médecin-anesthésiste-réanimateur. Mais elle ne peut pas à la fois s’occuper des urgences de l’hôpital, du bloc opératoire et du centre de traitement du covid. Un tel cumul de travail risque d’impacter gravement sur la qualité des services » dénoncent-ils avant de reconnaitre que les rares médecins-réanimateurs du centre de Thiès étaient des stagiaires en fin de mission. Malheureusement, la plupart d’entre eux ont quitté au terme de leur stage, laissant sur place des malades et des cas graves » se désolent-ils. Ils expliquent que « dans ce contexte de crise sanitaire due à la méchante pandémie de coronavirus, le médecin réanimateur reste et demeure le principal spécialiste dont la structure a besoin pour voler au secours des malades en détresse respiratoire ».
Son rôle étant « crucial en pleine crise sanitaire liée au Covid-19, une prise en charge lourde consistant à faire face à l’afflux de patients placés sous oxygénation avec des problèmes respiratoires aigus et pouvant rester pendant une longue période dans le coma, à les endormir pour aider leurs poumons à guérir, à se reconstruire » se justifient-ils, histoire de prouver le rôle vital d’un médecin réanimateur dans la prise en charge covid 19. Nous avons tenté en vain d’entrer en contact avec le médecin chef régional, pour savoir « comment un CTE aussi stratégique que celui de Thiès, qui polarise tous les cas de Covid-19 de la région, peut-il ne pas disposer de médecin réanimateur ?»
Toutefois des syndicalistes agents de santé rencontrés dans la cour de l’hôpital régional confirment « le manque de médecin réanimateur au dit centre, où il n’y a que des médecins généralistes ». Ils se demandent « comment est-ce possible dans ces conditions de traiter avec sérieux les malades ? s’interrogent-ils.
LE PERSONNEL DES RESTAURANTS CRAINT POUR SON AVENIR
Les acteurs du secteur de la restauration craignent pour leur avenir compromis par l’état d’urgence suivi du couvre- feu de 21 heures à 5 heures du matin
Les acteurs du secteur de la restauration craignent pour leur avenir compromis par l’état d’urgence suivi du couvre- feu de 21 heures à 5 heures du matin. Déjà mis à rude épreuve durant le premier couvre-feu de mai dernier, ces acteurs tentaient de se relever quand l’instauration du nouvel état d’urgence est venu donner un coup de massue à un secteur agonisant. Reportage
Accoudée à sa caisse, la jeune fille montre des signes de lassitude. Elle voit son avenir en pointillés, pour ne pas dire en noir, et se demande si son patron se relèvera de ce coup qui tombe au moment où sa petite entreprise commençait à voir le bout du tunnel. Et ce même s’ils n’avaient pas encore fini de payer leurs différentes dettes contractées durant le premier couvre-feu.
Au restaurant le Parigo de Liberté 6, l’un des employés fait partie de l’équipe matinale. « Nous n’avons pas fini d’éponger nos différentes dettes causées par le premier couvre-feu avec l’ensemble des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Et nous voilà de nouveau en plein dans un autre couvre-feu. Ç’aurait été plus pertinent pour les autorités de veiller au respect strict des règles barrières que de nous imposer un second couvre-feu qui risque d’hypothéquer nos chances de survie », confie, sous l’anonymat, la jeune caissière en l’absence du propriétaire du restaurant. Comme elle, beaucoup d’employés du secteur de la restauration craignent pour leurs emplois dès lors que ces établissements ne peuvent fonctionner à perte. Il leur faut, en plus de la location et des salaires, payer différentes taxes. Ce qui serait impossible dans la situation actuelle. « Cette nouvelle mesure n’est pas du tout en notre faveur. Et si ça continue comme ça, les conséquences seront désastreuses. Les risques de licenciements son énormes », fait savoir son collègue préposé à la cuisine.
Selon ces employés, le couvre–feu va tuer le secteur de la restauration à petit feu, surtout s’il devait durer. Dans ce milieu, l’essentiel du chiffre d’affaires se fait la nuit. Par conséquent, imposer la fermeture à 20 heures ou avant pour permettre au personnel de rentrer, c’est signer l’arrêt de mort d’un secteur qui emploie beaucoup de monde.
A en croire notre interlocutrice, il y a d’autres dossiers plus sérieux, mais seul le propriétaire du restaurant est habilité à en parler. Dans le même secteur, la caissière d’un autre établissement développe les mêmes arguments que sa collègue citée ci-dessus.
A l’en croire, l’avenir du secteur serait particulièrement sombre si l’état d’urgence devait durer. Car, les restaurants font déjà face à des problèmes insurmontables problèmes. Elle aussi s’excuse de ne pouvoir en dire davantage en l’absence de son chef. Trouvé sur les marches des escaliers du restaurant, un jeune étudiant d’origine ivoirienne dit ne pas comprendre du tout pas la pertinence du couvre-feu. Le deuxième du genre sans que les effets positifs du premier ne soient visibles. « Dans les bus, les gens sont entassés comme des sardines. Il n’y a pas plus dangereux que ça. Car la situation dans les transports à Dakar favorise la propagation du virus. En plus, la nuit, les gens vont dans les restaurants juste pour diner », s’offusque Alphonse Kouassou.
Gérant d’un petit restaurant dans le même secteur, Amadou Baldé ne cesse de pester contre la décision des autorités. « Nous ne sommes pas encore en règle avec les bailleurs. Et voilà que les autorités en rajoutent » dit-il. En plus des recettes de son restaurant qui vont diminuer, Amadou Baldé craint des lendemains sombres pour le quotidien de sa famille qu’il entretient grâce au fonctionnement de son restaurant.
BOULAYE DIA, LE «TUBE DE L’HIVER»
Co-meilleur buteur de Ligue 1 avec 12 buts, Boulaye Dia fait partie des joueurs qui animent le mercato hivernal des transferts.
Co-meilleur buteur de Ligue 1 avec 12 buts, Boulaye Dia fait partie des joueurs qui animent le mercato hivernal des transferts.
Il reste trois semaines avant la clôture du mercato hivernal qui avait ouvert ses vannes le 2 janvier. Dans le contexte actuel marqué par le coronavirus qui a « infecté » les finances de tous les clubs, le marché est relativement calme et aucune grande folie n’est espérée. Malgré cela, la côte de Boulaye Dia ne cesse de grimper. L’international sénégalais fait partie de ces joueurs convoités par des formations pour étoffer leur effectif. Ses 12 buts inscrits lors de cette première partie de saison l’ont propulsé dans le onze-type de la Ligue 1 à la mi-saison dressée par Foot Mercato. « La Ligue 1 pourrait perdre son co-meilleur buteur à mi-saison d’ici le 31 janvier. En effet, l’attaquant de 24 ans dispose d’un bon de sortie et pourrait faire entrer de l’argent dans les caisses rémoises. En attendant, ce sont les buts qu’il empile, avec 12 réalisations cette saison. Moins emballant que la saison passée, le Stade de Reims peut s’appuyer sur l’efficacité de son international sénégalais pour sauver les meubles et éviter la zone de relégation, et cela témoigne encore plus du talent de ce buteur » peut-on lire dans les colonnes du site sportif français.
West Ham et Marseille à l’affut
Co-meilleur buteur ex-aequo avec Kylian Mbappé de la Ligue 1, ses performances n’ont donc pas laissé insensibles les autres équipes mieux loties que le Stade de Reims. West Ham est celui qui a le plus manifesté son intérêt même si l’Olympique de Marseille, Brighton, Wolverhampton et Newcastle United n’ont pas dit leur dernier mot. Cependant avec le départ de Sébastian Haller, West Ham pourrait plus que jamais insister pour s’attacher ses services. Son actuel n’est pas contre son départ comme exprimé par un de ses dirigeants. « S’il y a un beau projet qui se présente au mois de janvier, Boulaye Dia pourra bénéficier de son bon de sortie. Maintenant, nous serons contents de pouvoir compter sur lui toute la saison. Il est déjà à 3 buts et influent sur notre jeu », lâchait Mathieu Lacour, Directeur général du Stade de Reims, au mois d’octobre. Désormais co-meilleur buteur de Ligue 1, avec 12 réalisations tout comme Kylian Mbappé, l’attaquant sénégalais de 24 ans pourrait quitter la Champagne dans les prochaines semaines.
« Je peux partir, tout comme je peux rester »
Ancienne piste de l’Olympique de Marseille, le natif d’Oyonnax est suivi ardemment par plusieurs écuries européennes. « Trois-quatre clubs anglais et deux Italiens ont pris des renseignements », dit-on au siège du club. Interrogé au sujet de son avenir proche par Téléfoot, l’attaquant double buteur face à Saint-Etienne a entretenu le flou. « Je peux partir, tout comme je peux rester. C’est la question. Mais ce n’est que le début. Le mois est très long. Je ne pense pas vraiment à ça. L’extra-sportif, ce n’est pas moi qui gère. Moi je suis bien ici. C’est une bonne famille. J’ai un bon de sortie, on connaît l’histoire, c’est tout ce que je peux vous dire» a indiqué récemment le buteur du SDR. Avec une indemnité tournant de moins de 15 millions d’euros (9,8 milliards FCFA), le départ de Boulaye Dia est plus que jamais d’actualité et pourrait se réaliser avant la fin de ce mercato hivernal.
Par Guimba KONATE
LA LECON DE «SEXE» DE L’UNESCO
Il aura fallu le voir pour y croire !! Quelle outrecuidance et surtout quel manque de respect pour notre pays le Sénégal, un pays qui, malgré toutes nos tares et nos avatars reste tout de même un pays de croyants
L’UNESCO, organisme des Nations Unies chargé de promouvoir l’éducation, les sciences et la culture dans le monde a donc voulu organiser un séminaire à l’intention des acteurs de notre système d’éducation pour y INCLURE des modules GENRE afin de préparer dit-elle, nos enfants, ces chers petits êtres innocents à comprendre et à connaître leur corps pour vivre en harmonie avec eux-mêmes et avec les autres.
INCROYABLE. INOUÏE.
Il aura fallu le voir pour y croire !! Quelle outrecuidance et surtout quel manque de respect pour notre pays le Sénégal, un pays qui, malgré toutes nos tares et nos avatars reste tout de même un pays de CROYANTS. Et à cet égard, la levée de boucliers et les protestations véhémentes des sénégalais, les enseignants en première ligne et auxquelles je m’associe pleinement, ont fini de montrer toute l’indignation et le dégoût du peuple sénégalais dans son ensemble contre une telle entreprise funeste et contraire à nos mœurs, nos coutumes et notre FOI tout simplement. Sur ce chapitre, il y’a lieu de se féliciter de la réaction du Président de la République qui sans doute, excédé a déclaré sans ambages que ces modules sataniques axés sur la sexualité à l’école ne passeront JAMAIS chez NOUS. Il fallait le DIRE avec FORCE et cela est FAIT.
JAJEFF.
Le Sénégal dont un des dignes fils aura contribué à donner à l’UNESCO ses lettres de noblesse. Je veux citer Amadou Makhtar MBOW qui, sous son magistère de treize ans à la tête de cet organisme, lui aura rendu toute son universalité en y initiant notamment le NOMIC (Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Communication) qui a permis à l’organisme onusien de sortir de son élitisme pour gagner en universalité en jetant les bases d’une société de l’information inclusive et partagée qui nous vaut aujourd’hui tout ce développement exponentiel des sites d’information et ce déferlement médiatique des réseaux sociaux et autres. Une gageure à l’époque !
Remportée de haute lutte contre tous les tenants de l’élitisme et de l’exclusion du plus grand nombre et Dieu sait s’ils étaient nombreux et puissants. C’est pourquoi, ils n’ont eu de cesse d’utiliser tous les moyens de dénigrements pour réussir à faire partir Le Professeur MBOW. Le même scénario de jalousie et de racisme a été ourdi pour discréditer Lamine DIACK afin de noyer tous les succès probants qu’il a fait faire à l’IAAF. Allant jusqu’à changer l’acronyme de l’IAAF afin d’effacer complètement les succès de DIACK. « Un nègre qui gagne ? » Vous n’y pensez pas ! Du racisme pur et dur qui ne dit pas son nom. Passons. Or donc c’est cette UNESCO-là qui veut inclure dans nos manuels scolaires des modules d’éducation sexuelle au motif que cela doit aider nos enfants à mieux comprendre leur corps. Quelle fourberie et quelle mauvaise foi… Ce faisant, l’UNESCO dévoile sa face hideuse d’officine des puissants lobbys LGBT qui ont fini de prendre le contrôle de tous les leviers de la vie économique, politique, sociale, académique et même religieuse à travers le monde et qui cherchent à imposer leur concept du GENRE à tout le monde et particulièrement aux pays africains. Car on ne les entend pas du tout du côté des Chinois, des Hindous, des japonais et des pays arabes. Pourquoi ? L’explication est simple et je vous la donne en mille.
1/
Le fameux concept du GENRE dont on ne cesse de nous rabâcher les oreilles pour nous faire accroire qu’il s’agit de rétablir et de reconnaître les DROITS des LGBT à vivre en société sans discrimination ni stigmatisation est un LEURRE qui masque bien des desseins plus funestes. Leurre parce que s’il s’agit de DROITS Humains, le premier DROIT HUMAIN et le plus IMPORTANT est celui de reconnaître que tous les Hommes sont nés libres et égaux. Comme le stipule l’article 1er de la convention de l’ONU. Or, depuis la nuit des temps et aujourd’hui plus qu’hier, le Droit de l’Homme NOIR d’être considéré comme HUMAIN simplement dépasse l’homme BLANC qui ne peut pas souffrir- alors pas du tout- d’être au même niveau d’humanité que le NOIR à qui, un certain auteur à succès français ira même jusqu’à lui dénier la possession d’une AME. N’est- ce pas Monsieur Charles le Baron de Secondat plus connu sous le nom de MONTESQUIEU ? Voilà un vrai déni de DROITS HUMAINS que les noirs continuent de vivre partout dans le monde sans que cela n’émeuve plus personne.
Pourtant, après l’holocauste, les juifs ont réussi à installer la honte, la contrition et le remords coupable dans le camp des occidentaux jusqu’à obtenir d’eux, toutes les formes de réparation, de culpabilisation et de respect au point que l’anti sémitisme déclaré est devenu UN CRIME. Le centième de l’énergie déployée pour faire du GENRE, aurait permis sinon d’éradiquer, du moins d’atténuer très fortement le racisme anti-Noir. CQFD. En union de prières pour Georges FLOYD et tous ceux qui sont morts et ceux qui vont continuer à mourir du racisme banalisé dont on préfère s’accommoder pour venir nous tympaniser avec ce concept du genre qui cache mal des desseins funestes.
2/
En effet pour moi, ce concept du GENRE qu’on veut faire prospérer à travers le monde, en dépit de toutes les contorsions sémantiques qu’on voudra faire et de toute la chapelure des DROITS dont on voudra l’oindre, n’est ni plus ni moins qu’une vulgaire recherche d’une LICENCE UNIVERSELLE ET PARTAGEE pour s’autoriser TOUTES LES LICENCES en matière de sexualité. C’est cela ma VERITE. Car que voyons-nous? TOUT tourne autour du sexe. Choisir son sexe, connaître son sexe, accepter son sexe, jouir de son sexe, assumer son sexe, changer son sexe etc. Une véritable obsession sexuelle qui ne dit pas son nom. Le sexe, est-il besoin de le rappeler est d’abord et avant tout un organe d’expulsion des déchets liquides de notre corps et ensuite un instrument de procréation de l’espèce avant d’être un arsenal de plaisir charnel et de débauche assumée. Voyez les animaux, ils ne s’intéressent à leurs femelles qu’en période de reproduction. Quand celles-ci sont en chaleur c’est-à-dire aptes à procréer, les mâles entrent en rut et les fécondent. Sinon en temps normal, les animaux ne copulent pas à tout bout de champ. Il n’y a que chez l’homme et chez quelques rares espèces animales où la sexualité peut revêtir des formes de plaisir charnel gratuit. L’autre aspect de la question qu’on préfère occulter, se trouve dans le fait incongru et effarant que ceux qui s’égosillent et dépensent tant d’énergie pour l’émergence et la promotion du GENRE ont été tous conçus, élevés et éduqués dans des familles pudibondes et croyantes où on n’osait même pas prononcer le mot sexe à fortiori en faire un objet de dévergondage… Ils ont été aussi instruits et formés dans des écoles prudes qui ont fait d’eux des hommes et des femmes accomplis, respectables et respectés, maîtres de leur destin et du monde etc… Alors pourquoi vouloir TOUT changer au motif qu’il faut libérer le SEXE?
NON NON ET NON…
3/
En réalité, le but funeste poursuivi par les adeptes du GENRE réside dans leur dessein de réduire le monde et particulièrement les africains à des zombies sexuelles afin de continuer à les dominer et à les exploiter sans gêne pour le plus grand bonheur et le développement des pays occidentaux. Ne nous y trompons pas la manœuvre est très subtile mais la finalité est terrifiante si on n’y prend garde.
En effet, après avoir légalisé et banalisé chez eux, toutes les formes de perversions sexuelles comme l’Homosexualité, la bisexualité, le lesbianisme, la zoophilie, la transsexualité, le transgenre et autres au nom de la LIBERTE, ils (les Blancs) cherchent toujours à IMPOSER au reste du monde leur VISION de la société humaine. Et pour cela ils ne reculent devant aucune manœuvre pour arriver à leurs fins. C’est ainsi que des structures comme l’UNESCO et d’autres officines et ONG qui pullulent à travers le monde- en plus d’être des nids d’espions politiques, économiques, militaires et autres niches d’escroquerie financière pour les pays pauvres qu’elles sont censées « aider », sont aussi les bras armés des lobbies LGBT pour « contraindre » tous les pays « bénéficiaires » de leur aide, à adopter des législations favorables à leurs funestes desseins au nom des « Droits de l’Homme ». Mais çà ne passera pas au Sénégal INCH ALLAH. Car quand bien même on serait dans une République laïque, Nous sommes DIEU MERCI, un PEUPLE DE CROYANTS…
Nous croyons en DIEU LE TOUT PUISSANT et nous nous efforcerons toujours de respecter autant que faire se peut, chacun à son niveau ,ses Interdits parmi lesquels l’Homosexualité qui est une véritable ABOMINATION. Les HOMO et autres déviants sexuels ont le Droit absolu d’être ce qu’ils sont. La Religion –rapports entre DIEU et l’Homme- étant INDIVIDUELLE ; chacun dans sa tombe, sera seul à répondre de ses actes devant DIEU LE TOUT PUISSANT…
SANS AUCUN DOUTE POSSIBLE.
Ne nous voilons pas la face, les adeptes de l’Homosexualité savent PARFAITEMENT que c’est une pratique ABJECTE. Ils s’y adonnent par pur vice et ils voudraient que TOUT le Monde accepte cela comme une NORMALITE. Mais Diantre !!! Pourquoi devrait-on forcément adopter une telle attitude vis-à-vis d’une pratique honnie par toutes les Religions révélées? Une chose honnie est Honnie. Point barre. Et comme telle, elle doit être rejetée, combattue et interdite. C’est tout. Tout le reste procède d’une fumisterie planétaire. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, comme ils veulent chez eux mais qu’ils ne nous mettent pas dans çà - comme diraient nos amis Ivoiriens- en nous demandant de LEGALISER pour légitimer des pratiques aux antipodes des valeurs qui fondent notre société. C’est pourquoi, il devient impératif pour nos pays et nos peuples de rester VIGILANTS afin de ne pas perdre leur âme NOIRE et AFRICAINE à l’autel des miroirs déformants des concepts importés comme le GENRE.
DIEU NOUS GARDE, GARDE LE SENEGAL ET GARDE L’AFRIQUE...