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27 avril 2024
DIARY SOW DANS LA MÊME CLASSE QUE SENGHOR
Cette fille surdouée est admise dans un établissement qui a accueilli des personnalités aussi remarquables que les présidents Senghor et Pompidou, les philosophes Souleymane Bachir Diagne et Jean Paul Sartre, entre autres
Le temps s’est arrêté depuis quelques jours dans notre pays avec la disparition de Diary Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019. Etudiante en classe préparatoire scientifique au Lycée Louis le Grand, elle a mis le pays dans la consternation. Et manifestement, il y a de quoi ! Cette fille surdouée est admise dans un établissement qui a accueilli des personnalités aussi remarquables que les Présidents Senghor et Pompidou, les philosophes Souleymane Bachir Diagne et Jean Paul Sartre ainsi que les célèbres poètes Victor Hugo et Charles Baudelaire.
Le Sénégal est actuellement pendu aux lèvres des enquêteurs français qui recherchent activement l’étudiante sénégalaise Diarry Sow qui a disparu depuis plus d’une semaine. Les raisons de cette médiatisation et de cette angoisse qui transparait dans les multiples messages qui fusent partout se justifient amplement. Car au-delà d’être une sénégalaise qui traverse une difficulté dans un pays étranger, Diary Sow est un génie qui suscite beaucoup d’espoir pour le pays.
Deux fois consécutives meilleure élève du Sénégal, elle est en train de suivre au Lycée Louis le Grand les pas de grandes personnalités qui ont marqué le monde. Etablissement d’enseignement secondaire supérieur public français créé en 1888, le Lycée Louis le Grand a eu à accueillir trois Présidents et 9 Premiers ministres de la 5ème République Française. En effet, Valéry Giscard d’Estaing, Georges Pompidou, Jacques Chirac sont tous passés par cet établissement. En plus d’eux, l’établissement a vu passer des Premiers ministres du pays de Marianne aussi emblématiques que Michel Rocard, Alain Juppé, l’actuel président du Conseil Constitutionnel français Laurent Fabius qui est jusque-là le plus jeune chef du gouvernement de la cinquième République (Il avait 38 ans quand Mitterrand le nommait en 1984 à Matignon).
Le Lycée Louis le Grand, classé en 2018 par le journal Le Figaro 3ème meilleur établissement de France, compte des pensionnaires aussi émérites que les écrivains Charles Baudelaire, Victor Hugo, Denis Diderot, Molière, Voltaire, Jacques Derrida, Romain Rolland et Jean Paul Sartre (ces deux derniers respectivement prix Nobel de littérature en 1915 et 1964), des sociologues comme Emile Durkheim et Pierre Bourdieu. D’autres prix Nobel comme Maurice Allais (Economie 1983) et Henry Becquerel ont fait leurs humanités dans cette école qui accueille plus de 1.800 pensionnaires.
DIARRY SOW, HERITIERE DE CESAIRE, SOULEYMANE BACHIR DIAGNE ET ABDOUL MBAYE
Comptant une quarantaine de classes, principalement scientifiques, le lycée Louis le Grand a accueilli aussi plusieurs personnalités africaines en général et sénégalaises en particulier. L’actuel président du Cameroun Paul Biya, le poète et chantre de la Négritude Aimé Césaire ont aussi fait leurs humanités dans l’école de Diarry Sow.
Au Sénégal, la jeune romancière a de brillants devanciers à Louis le Grand à commencer par le premier Président du Sénégal Léopold Sédar Senghor. Outre le chantre de la «Femme noire», l’établissement français a donné au Sénégal un Premier ministre en la personne de Abdoul Mbaye et l’un des 50 meilleurs penseurs du monde. En effet, le philosophe et enseignant à l’université de Colombia, Pr Souleymane Bachir Diagne, y a préparé un concours d’entrée à l’Ecole Normale Supérieure. Il sera d’ailleurs le premier Sénégalais à intégrer cette prestigieuse école. Signalons par ailleurs que le lycée Louis le Grand compte une quarantaine de classes, principalement scientifiques. Il y a environ 920 élèves répartis dans 25 classes pour le second cycle et environ 900 étudiants répartis dans 21 classes préparatoires aux grandes écoles.
En ce qui concerne les classes préparatoires, le lycée accueille la filière scientifique, la filière littéraire (deux lettres supérieures - hypokhâgnes - et deux premières supérieures - khâgnes - A/L classique) et la filière économique (première et deuxième année).
AKADEMIYA 2063 ET LE CORAF S’ENGAGENT
Deux principales organisations paysannes à savoir Akademiya 2063 et le Coraf se sont engagées à fournir des données et analyses en appui au programme d’agriculture et de sécurité alimentaire de l’Afrique.
Deux principales organisations paysannes à savoir Akademiya 2063 et le Coraf se sont engagées à fournir des données et analyses en appui au programme d’agriculture et de sécurité alimentaire de l’Afrique. C’est ce que renseigne un communiqué du Coraf reçu hier, lundi 11 janvier.
La place de la recherche scientifique pour une agriculture résiliente, productive et durable est fondamentalement capitale. Une prise de conscience que deux des principales organisations du système alimentaire en Afrique entendent prendre en charge. Ce, en collaborant étroitement pour fournir «des recherches agricoles fondées sur des données probantes aux pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre», informe un communiqué, reçu hier lundi 11 janvier.
Le document précise que dans ce nouveau mémorandum d’entente signé, entre Akademiya 2063 et le Coraf, «les deux parties ont également convenu de renforcer la capacité des acteurs nationaux à mettre en œuvre efficacement le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (Pddaa)».
Les organisations paysannes travailleront ensemble pour générer les données et les analyses nécessaires pour guider la recherche et l’innovation agricoles en Afrique de l’ouest et du Centre. En clair, les deux institutions utiliseront des simulations technologiques et des techniques de modélisation économique et tireront parti des approches numériques émergentes et de l’intelligence artificielle dans leurs efforts pour fournir des données et des analyses fondées sur des preuves. Ces efforts conjoints aideront également «à améliorer la productivité agricole et l’accès aux marchés et à renforcer la durabilité et la résilience des systèmes agroalimentaires dans la sous-région», détaille le document. «Il n’a jamais été aussi urgent de nourrir les populations d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour ce faire, il ne suffit pas de conserver nos modèles de production alimentaire traditionnels. Cela nécessite le développement et le déploiement d’innovations de pointe appuyées par un travail analytique rigoureux et des preuves, en amont et en aval. C’est ce que nous espérons réaliser avec ce partenariat», a déclaré Abdou Tenkouano, directeur exécutif du Coraf. «Akademiya 2063 est très heureuse de signer ce mémorandum avec le Coraf, un leader dans la promotion de la productivité agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre», a déclaré le président exécutif d’Akademiya 2063, Ousmane Badiane.
Le Coraf et Akademiya 2063 ont des objectifs et des valeurs similaires pour améliorer la croissance agricole, la compétitivité et les marchés. «Ce mémorandum, nous permettra de travailler ensemble pour fournir des données et des analyses aux pays de la sous-région dans leur quête d’une croissance économique inclusive et durable, de la sécurité alimentaire et de la prospérité», a ajouté M. Badiane.
LE CASSE-TETE DES USAGERS, L’INSOUCIANCE DES CHAUFFEURS
Entre hausse illégale des prix des transports, «saucissonnement» des trajets et manque de véhicules, les usagers des transports en commun notamment privés vivent un énorme calvaire pour vaquer à leurs occupations, surtout aux heures de pointe
En cette période d’état d’urgence assorti de couvre-feu partiel décrété sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès, de 21h à 5h du matin, pour freiner la propagation de la deuxième vague de Covid-19, les déplacements pour aller au travail, en revenir ou pour un tout autre besoin constituent un véritable casse-tête pour nombre de Dakarois. Entre hausse illégale des prix des transports, «saucissonnement» des trajets et manque de véhicules, les usagers des transports en commun notamment privés vivent un énorme calvaire pour vaquer à leurs occupations, surtout aux heures de pointe et particulièrement le soir, à partir de16h. Un tour au niveau de différents arrêts-cars permet d’apprécier la souffrance de milliers de passagers des cars rapides, «Ndiaga-Ndiaye», Tata, taxis et autres «clandos» dont le seul souhait est de regagner leurs domiciles ou destinations finales avant l’entrée en vigueur du couvre-feu à 21 heures.
16h au rond-point Case-bi des Parcelles Assainies. Ici, des embouteillages rendent presque infranchissable ce rondpoint. De longues files de voitures sont visibles sur les différentes voies qui convergent vers ce «carrefour». Entre grondement de moteurs, klaxons, fumée se dégageant de certains pots d’échappement, l’atmosphère est invivable ou presque. Mais, comme à l’accoutumée, au niveau de ce lieu de la banlieue Dakaroise, de nombreuses personnes attendent des bus ou cars devant les conduire à destination, sous le vent frais et la poussière. Parmi la foule, Ahmad Ndiaye, un passager en attente de la ligne 34 se confie à nous. «C’est vraiment compliqué, surtout en cette zone où il y a les travaux de BRT (Bus rapid transit, ndlr). A certaines heures, c’est hyper compliqué. Je donne un exemple : si tu quittes Sacré-Cœur pour aller à Guédiawaye, tu es obligé de payer trois (3) tarifs. Le transport est un vrai casse-tête pour les Sénégalais ; vraiment on souffre. Il faut avoir les poches pleines pour pouvoir se déplacer. Là où on payait 500 F CFA aller-retour, maintenant, il faut 1000 F CFA ou même plus pour le faire. Les chauffeurs devraient être plus indigent vis-à-vis du peuple, surtout en cette période de pandémie où il est excessivement difficile de joindre les deux bouts», a fait savoir Ahmad Ndiaye. En effet, force est de constater que même si la pratique a précédé l’état d’urgence doublé de couvre-feu, elle a empiré ces derniers temps. Des chauffeurs et transporteurs revoient à la hausse les prix des transports publics aux heures de pointe, surtout le soir. Parfois, des chauffeurs des cars de transport en commun privé sectionnent les distances, poussant les usagers à payer le double, voire le triple du tarif normal pour arriver à destination, avant l’entrée en vigueur du couvre-feu à 21h. Et ces coups bas qui exposent ces derniers expliquent souvent les foules immenses constatées au niveau des arrêts-cars ou sur les trottoirs, avec certains optant pour la marche, à partir de16h, 18h ou 19h.
SORITE DU MINISTRE DES TRANSPORTS : LE MEDECIN APRES LA MORT
Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement (MITTD), à travers un communiqué qu’il a signé le 09 janvier 2021, reçu à Sud Quotidien, a rappelé que les tarifs des transports sont fixés par le décret n°2009-20 du 22 janvier 2009. Le décret précité étant toujours en vigueur, lesdits tarifs doivent alors être strictement respectés. Au demeurant, ni l’entrée en vigueur de l’arrêté n°0099 du 07 janvier 2021 relatif aux mesures de restriction dans le secteur des transports routiers pour la lutte contre la Covid-19, pris dans le contexte de l’état d’urgence instauré, encore moins le décret n°2021-0001 du 05 Janvier 2021 proclamant l’état d’urgence sur toute l’étendue des régions de Dakar et Thiès, ne sauraient constituer un prétexte à une quelconque hausse des tarifs des transports routiers publics en commun de personnes, a-t-il insisté. Non sans rappeler les sanctions encourues par les contrevenants. Pour Astou Sylla, étudiante en formation, l’augmentation des tarifs ne date pas d’aujourd’hui L’État devrait y veiller depuis la première vague de la Covid-19. «L’augmentation des tarifs a commencé avec l’ancien communiqué du gouvernement indiquant la limitation du nombre de places dans les transports en commun. Le ministre des Transports terrestres devrait veiller à cela, au lendemain de la levée des restrictions. Il ne fallait pas attendre jusqu’à maintenant pour le faire. La demande est supérieure à l’offre, concernant les moins de transports. Mieux vaut faire avec le sectionnement du trajet que d’être arrêté par la Police à 21h, dormir en prison et payer 12000 F CFA. C’est très difficile ; mais aussi il faut comprendre les chauffeurs. Ils travaillaient jusqu’à 2h du matin ; maintenant on les interdit de le faire avec le couvre-feu. Ce sont des pères de familles aussi ; donc il faut les comprendre, même s’ils ne sont pas en règles. Je pense qu’il faut une compréhension réciproque entre les chauffeurs et les clients», a conseillé Astou Sylla.
DES CHAUFFEURS FONT FI DE LA MENACE DE L’AUTORITE
Lui emboitant le pas, Ousmane Thiam, chauffeur de car-rapide trouvé à une station d’essence de Grand-Yoff a fait savoir que le ministre des Transports terrestres est en mesure de leur interdire le sectionnement et l’augmentation des tarifs. Mais cela demande de la volonté (politique) et des moyens mais aussi des mesures sont d’accompagnement nécessaires ; sinon, elles ne seront pas respectées. «Le ministre parle du décret juste pour apaiser la population ; mais les mesures nécessaires pour les faire appliquer ne seront pas respectées. Nos voitures nous appartiennent, l’Etat ne nous les a pas offertes. Donc nous utilisons ‘’notre loi’’ pour faire marcher notre entreprise. Oui ! C’est une entreprise, la nôtre. Eux, tout ce qui les intéresse, c’est leurs familles. Nous aussi, quand nos familles mourront de faims, eux ils seront dans leurs châteaux, avec leurs enfants.» Plus loin, M. Thiam a estimé n’avoir pas reçue de l’argent des subventions que l’Etat a octroyé, dans le cadre du Fonds «Force Covid-19» pour dédommager les transporteurs. «Pendant le couvre-feu passé, j’avais accepté toutes les mesures édictées par le gouvernement. Mais, je n’ai toujours pas reçu ma part du fonds. Cette fois-ci, je ne vais pas répéter les mêmes erreurs ; je ferais tout pour subvenir aux besoins de ma famille. Et ça, quoi qu’il en soit», a-t-il confié.
RELEVEMENT DE L’HEURE DE DEMARRAGE DU COUVRE-FEU JUSQU’A 22 HEURES OU 23 HEURES
Le ministre de l’Intérieur dit prendre bonne note des recommandations des députés
La question de l’heure de démarrage du couvre-feu fixée de 21 heures à 5 heures du matin dans le cadre du deuxième état d’urgence décrété par le président de la République, le mardi 5 janvier dernier, pour faire face à la deuxième vague de contamination liée à la Covid-19 s’est invitée au débat de la plénière consacrée à la modification la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.
En effet, dans le rapport de l’inter commission constituée par la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains et la Commission de la santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale lu devant cette plénière tenue hier, lundi 11 janvier, les députés, déplorant les manifestations constatées ces derniers jours contre l’instauration du couvre-feu, ont recommandé au Ministre de l’Intérieur entre autres, d’éviter la répression et la confrontation mais aussi d’accorder une attention toute particulière aux revendications exprimées.
Sous ce rapport, poursuit toujours ce texte, ils ont ainsi demandé la remontée de l’heure de démarrage du couvre-feu jusqu’à 22 heures ou 23 heures, compte tenu selon eux « des contraintes liées aux moyens de transport ; ce qui éviterait les bousculades et rassemblements constatés ».
Prenant la parole à son tour, le patron des flics qui défendait ce texte a indiqué au sujet des manifestations de quelques citoyens notées ces derniers jours contre le couvre-feu que ses services travaillent pour apporter des solutions appropriées. Loin de s’en tenir là, il a également « dit avoir pris bonne note des recommandations pour relever l’heure de démarrage du couvre-feu, tout en informant que le Chef de l’Etat a décrété l’état d’urgence assorti de couvre-feu après consultation des membres du Comité national de Gestion des Epidémies (CNGE) »
LA COMMISSION DE GOUVERNANCE DECHIRE LA NOTE DU COMITE D’URGENCE
La tension autour de l’éligibilité des candidats à la Présidence de la Confédération africaine de football (CAF) est loin de s’estomper.
La tension autour de l’éligibilité des candidats à la Présidence de la Confédération africaine de football (CAF) est loin de s’estomper. Au contraire ! La note de la réunion du comité d’urgence convoquée, sans qu’un seul candidat ne saisisse la CAF, par son président intérimaire, Constant Omari, l’accentue davantage. Cette fois, c’est le Président de la commission de Gouvernance, l’Ivoirien Michel K. Brizoua-Bi, qui est monté au créneau pour démonter les arguments des membres du Comité d’urgence et de sonner l’alerte.
Un véritable camouflet ! Le Président de la Commission de Gouvernance de la CAF a déchiré la note d’information publiée à l’issue de la réunion convoquée par le Comité d’Urgence samedi dernier, par le président intérimaire de la CAF, Constant Omari. Dans un mémorandum, envoyé au président de la CAF, aux membres du Comité exécutif et au Secrétaire général de la CAF, avec comme objet : «Décisions du Comité d’urgence du 9 janvier 2019 relatives au processus électoral à la Présidence, au Comité exécutif et au Conseil de la Fifa : clarifications et d’avoir d’alerte», dont Sud Quotidien a reçu copie, l’Ivoirien, Michel K. Brizoua-Bi sonne l’alerte tout en rappelant à Constant Omari l’ignorance des textes de la CAF dont il a fait montre.
Surtout au point 5, relatif à la décision suivante du Comité d’urgence selon laquelle : «la commission de Gouvernance de la CAF devra déterminer avec la Commission de Contrôle de la Fifa, une date d’officialisation dans les délais les plus brefs, de la liste définitive de tous candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres du Conseil de la Fifa et Président de la CAF», le Président Michel K. Brizoua-Bi estime qu’une telle injonction «procède certainement d’une malheureuse erreur de lecture des dispositions statutaires de la CAF».
Primo souligne-t-il, au plan de la compétence, «la commission de gouvernance n’a pas reçu selon les statuts de la CAF, la mission de déterminer, une «date d’officialisation» des candidatures. Il fait comprendre au Comité d’urgence que «cette compétence spécifique est attribuée exclusivement au Secrétaire général de la CAF». Sur ce, Michel K. Brizoua-Bi dira que la Commission de Gouvernance attend la respecter. Mieux, il informe M. Omari et ses membres que «le Secrétaire général doit communiquer les noms des candidats à toutes les associations, et ce, en même temps que la lettre de convocation de la réunion et l’ordre du jour de l’Assemblée».
Secondo, informe toujours Michel K. Brizoua-Bi, au titre de la date de communication des noms des candidats aux associations nationales, «elle est réglée avec clarté et sans équivoque par les statuts de la CAF». En effet, il résulte des dispositions de l’article 17 paragraphe 6 que «la convocation formelle se fait par écrit au moins 60 jours avant la date fixée de la réunion de l’Assemblée générale du 12 mars 2021. En pratique et conformément au chronogramme validé par le Comité exécutif, la convocation et la liste des candidats devraient être adressées au plus tard hier, lundi 11 janvier.
«AUCUN ORGANE DE LA CAF N’A COMPETENCE POUR INTERFERER DANS LE MODE DE CONDUITE» DE LA COMMISSION DE GOUVERNANCE
A cet effet, dira Michel K. Brizoua-Bi, «nous sommes d’avis qu’il convient d’inviter le Secrétaire général au strict respect de ces dispositions statutaires notamment en communiquant aux associations nationales la liste des tous candidats à la Présidence de la CAF, au Comité exécutif, au Conseil de la Fifa en mentionnant, s’il y a lieu pour les candidats concernés, l’existence de vérifications complémentaires en cours relativement à leur éligibilité». Il précise «qu’aucune disposition statutaire de la CAF n’interdit cette démarche». Toutefois, s’est-il empressé d’alerter à nouveau : «le non respect du délai d’envoi des convocations formelles accompagnées des noms des candidats exposerait l’Assemblée générale élective du 12 mas 2021 à un risque d’invalidation pour vice de forme».
Pour terminer son mémorandum aux allures de camouflet pour le Comité d’urgence de la Caf, Michel K. Brizoua-Bi, rappelle à qui veut l’entendre, au point 7, que «les travaux de vérifications complémentaires d’éligibilité et les auditions programmés se poursuivront selon les termes des décisions prises par la Commission de Gouvernance lors de ses délibérations des 5 et 6 janvier 2021». «Aucun organe de la CAF n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite, ni dans le calendrier de ces travaux dont la mission essentielle est d’assurer une protection optimale de l’institution», a-t-il conclu avec fermeté.
LE OUI…MAIS DE NGOUDA MBOUP CONCERNANT LA MODIFICATION DE LA LOI SUR L'ETAT D'URGENCE
L'enseignant en droit public, apporte ses éclairages sur le transfert des pouvoirs législatifs en matitère d'Etat d'urgent et de siège au président de la République
«Je pense que la loi était très attendue, il faut le dire quand même. Parce que la loi de 1969 qui, en réalité, applique l’article 69 de la Constitution qui fixe le régime de l’état urgence et l’état de siège, était obsolète. Donc, du coup, il fallait passer à un toilettage. Le régime de l’état d’urgence que nous avons est un état policier alors qu’aujourd’hui, l’Etat du Sénégal fait face à une pandémie sans précèdent et que cette pandémie sans précèdent, même si elle est prise en compte dans le cadre de cet état d’urgence, cet état d’urgence qui est une urgence sanitaire, nécessite un état social et non pas un état policier.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement sénégalais a pensé initier cette loi pour modifier la loi de 69 pour qu’il puisse intervenir de façon beaucoup plus rapide et beaucoup plus efficace pour régler les problèmes de la pandémie. Ou encore une question qui n’a pas encore eu lieu, mais qui est prévue dans la loi, c’est à dire les catastrophes naturelles. Et à ce niveau, la loi était innovante parce qu’elle ajoute un nouveau titre 5 qui permet de gérer les catastrophes naturelles. Mais par contre, au regard de la loi et de la brièveté des articles qui sont intégrés dans ce nouveau titre, il y a quelques difficultés et quelques anomalies. Et je ne pense pas que ce soit conforme à l’esprit et à la lettre de la Constitution dans la mesure où si nous sommes toujours dans le régime de l’article 69 de la Constitution strictement qui prévoit l’état d’urgence, on ne peut pas décréter l’état d’urgence quelle que soit la situation, que ce soit un état d’urgence appelé sanitaire ou un état d’urgence considéré policier. Il faudrait que le président le décrète et que quand même, l’état d’urgence ne puisse pas dépasser douze jours.
Au-delà, il faudrait impérativement l’intervention de l’Assemblée nationale. Cela étant, la nouvelle loi qui est initiée et qui doit être votée ne prévoit pas cela. C’est à dire que c’est une dérogation qui est appelée à être appliquée, qui permet au Président de la République de pouvoir décréter un état d’urgence en cas de pandémie ou de catastrophe naturelle, au bout d’un mois sans passer à l’Assemblée nationale et avoir la possibilité de le renouveler encore un mois. Et cela, pour moi, porte atteinte à l’esprit à la lettre de l’article 69 de la Constitution qui fixe ce délai à douze jours.
«LES CRAINTES SONT-ELLES FONDEES?»
Effectivement, les craintes sont fondées dans la mesure où le Président se renforce dans ses prérogatives et que le régime de l’état d’urgence est un régime très lourd. Je dis tout le temps que l’état d’urgence est un régime d’exception. Ce n’est pas un régime d’exceptionnel. Quand j’utilise le subjectif à la place de l’adjectif, cela signifie qu’en réalité l’état d’urgence est dans le cadre de la légalité et que l’état d’urgence ne signifie pas que la légalité est en congé. Cela signifie tout simplement que la légalité est assouplie. Mais que les autorités administratives, à commencer par le Président de la République, sont soumis à la légalité certes. Mais par contre, dans le cadre du régime d’exception, les pouvoirs publics et, notamment le Président de la République et l’ensemble des membres du pouvoir exécutif voient leurs prérogatives étendues, les libertés sont restreintes. Et qu’aujourd’hui, maintenant, si le Président renforce ses prérogatives là, et si le Président de la République cherche à se renforcer, d’autant plus que si nous parlons de l’état d’urgence sanitaire, la première chose à voir est qu’en réalité, ça doit être bien détaillé, bien défini avec les concepts et autres. Mais ce que nous avons vu, c’est un texte très bref avec la brièveté des articles et au-delà de ça quand même, ce qui fait peur, c’est que le parlement est contourné.
Et dans une démocratie, si le parlement ne parvient pas à contrôler l’Exécutif, cela peut être dangereux dans la mesure où des concepts de catastrophes naturelles et autres, ce sont des concepts valises que le gouvernement pourrait utiliser à sa guise. Donc, n’importe quelle situation pourrait être mise dans ce sac. Et voilà donc des craintes qui pourront être dissipées lorsque les députés auront regardé la loi pour faire les amendements. Mais je pense que c’est hypothétique dans la mesure où il y a toujours la question de la majorité mécanique qui se pose ».
11 DÉCÈS, 32 PATIENTS EN RÉA ET 152 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Depuis le début de la pandémie au Sénégal, 21 685 cas positifs dont 18 502 guéris, ont été recensés. 480 patients sont décédés de la pandémie. Actuellement, 2702 malades sont sous traitement.
11 nouveaux décès liés au coronavirus, portant le nombre total de morts à 480, ont été recensés, ce lundi, 11 janvier 2020. Faisant le point du jour de la pandémie, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a aussi révélé 152 nouveaux cas positifs. Parmi ces nouvelles infections, 50 sont des cas contacts suivis, pas de cas importés et 102 sont issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre : Kaolack 15, Maristes 8, Dakar-Plateau 6, Richard-Toll 6, Saint-Louis 6, Mbour 4, Mermoz 4, Touba 4, Dagana 3, Guinguinéo 3, Tambacounda 3, Diourbel 2, Kaffrine 2, Liberté-4 2, Matam 2, Mbao 2, Ngor 2, Parcelles Assainies 2, Sangalkam 2, Yoff 2, Amitié-3 1, Cité Cheikh Amar 1, Cité Djlily Mbaye 1, Dahra 1, Diamniadio 1, Diofior 1, Goudiry 1, Guediawaye 1, Joal 1, Kanel 1, Liberté-3 1, Liberté-6 1, Linguère 1, Mamelles 1, Medina 1, Ndoffane 1, Niarry Tally 1 , Ouakam 1, Sakal 1, Sacrée-3 1, Scat Urbam 1, Sokone 1
Selon le communiqué du ministère, 145 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Mais, 32 patients sont dans un état grave et admis en réanimation ?
Depuis le début de la pandémie au Sénégal, 21 685 cas positifs dont 18 502 guéris, ont été recensés. 480 patients sont décédés de la pandémie.
Actuellement, 2702 malades sont sous traitement.
EDUCATION SEXUELLE À L’ÉCOLE ?
Saourou Sène, assure rester vigilant concernant la tentative présumée d’introduction de l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires.
Thiès, 12 jan (APS) - Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), par la voix de son secrétaire national Saourou Sène, assure rester vigilant concernant la tentative présumée d’introduction de l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires.
"L’école peut être un lieu de dépravation, si jamais nous acceptons que certains modules soient introduits dans nos programmes", a averti le secrétaire générale du SAEMSS, lundi, au cours d’une conférence de presse.
Saourou Sène dit avoir pris acte de la déclaration du président de la République affirmant clairement qu’il ne saurait être question d’introduite l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires au Sénégal. La vigilance s’impose malgré tout, selon le syndicaliste.
Des syndicalistes avaient récemment dénoncé une tentative visant à introduire un module d’éducation sexuelle complète dans les programmes scolaires, lors d’un séminaire organisé du 21 au 23 décembre derniers à Saly Portudal (Mbour), suscitant une levée de bouclier dans l’opinion nationale.
Selon Saourou Sène, le SAEMSS était représentée à cette rencontre dont l’intitulé faisait croire qu’il s’agissait d’aborder la santé de la reproduction, déjà enseignée dans les établissements scolaires, en science de la vie et de la terre (SVT) et en économique familiale.
"Il y a des groupes, les GEP, qui prennent en charge ces questions dans les écoles, tout en respectant le plus naturellement du monde nos valeurs, nos coutumes, nos croyances religieuses", si bien que leur enseignement "ne heurtait personne", a-t-il relevé.
"S’il s’agit d’aller à une vitesse supérieure, en parlant directement et carrément de sexualité au niveau de l’école, nous ne l’accepterons pas", a martelé M. Sène.
Pour lui, l’école censée être "la gardienne" des valeurs et coutumes sénégalaises, "ne peut pas accepter" l’introduction de modules qui "heurtent nos consciences et notre compréhension des choses".
LES QUOTIDIENS COMMENTENT L’ADOPTION DU PROJET DE LOI RELATIF À L’ÉTAT D’URGENCE
Dakar, 12 jan (APS) - "Les députés votent l’hyperprésidentialisme", "Macky Sall en maître absolu", "Macky Sall illimite ses pouvoirs", "Macky Sall renforce ses pouvoirs déjà exorbitants" : l’adoption du projet de loi portant modification de l’état d’urgence et de l’état de siège confère un excès de pouvoirs au président de la République, estiment plusieurs quotidiens reçus mardi à l’APS.
Le texte proposé par le gouvernement à l’Assemblée nationale a été examiné et adopté par les députés, lundi.
Son adoption par la chambre parlementaire octroie aux ministres, gouverneurs et préfets la possibilité de prendre des "mesures exceptionnelles" qui ne relevaient que des prérogatives du président de la République.
Le projet de loi est décrié par plusieurs opposants et leaders d’organisations de la société civile à cause des nombreux pouvoirs qu’il octroie au chef de l’Etat dans un système politique depuis longtemps réputé pour l’excès de prérogatives constitutionnellement accordées au chef de l’exécutif, au détriment des pouvoirs judiciaire et législatif.
En plus des nombreux pouvoirs octroyés au chef de l’Etat avec l’adoption du projet de loi par les députés, c’est le soutien inconditionnel des députés de la majorité parlementaire au président de la République que semble dénoncer une bonne partie de la presse.
"La majorité mécanique a validé la loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège (…) La plénière d’hier a été la boucle d’une procédure politique livrant au chef de l’Etat tous les pouvoirs de décision dans un régime exceptionnel (…) Un coup politique stratégique qui fait jaser les adversaires du pouvoir mis devant le fait accompli d’une dictature rampante", commente le quotidien Kritik’.
L’As partage cette interprétation en écrivant que "l’une des principales nouveautés, c’est que désormais, en situation de catastrophe naturelle ou de crise sanitaire, le gouvernement peut restreindre les libertés sans proclamer l’état d’urgence".
Selon le même journal, des organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International (AI), dénoncent la "marginalisation de l’Assemblée nationale" par les… députés, chaque fois qu’il s’agira désormais de prendre des décisions en matière d’état d’urgence.
La section sénégalaise d’AI, la Ligue sénégalaise des droits humains et la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme tiennent à préciser que l’urgence sanitaire est différente de l’urgence sécuritaire, rapporte Tribune.
Dès lors, la première "ne peut donc pas relever d’une loi (…) sur l’état d’urgence comme l’envisage le gouvernement", arguent les leaders des trois organisations, cités par la même publication.
"L’Assemblée nationale s’automutile", écrit Lii Quotidien.
La "possibilité" est désormais accordée au chef de l’Etat, "si l’occasion se présente", de "décréter un couvre-feu sans qu’il ne soit nécessaire d’instaurer l’état d’urgence", sans "recourir à l’Assemblée nationale", explique le même journal.
En résumé, ajoute-t-il, "le pouvoir exécutif entend se donner des pouvoirs réels dans un domaine qui, jusque-là, relevait largement des compétences du pouvoir législatif".
Sud Quotidien est du même avis lorsqu’il écrit que "l’Assemblée nationale capitule".
Un juriste interrogé par cette publication estime qu’on peut à juste titre s’inquiéter de l’adoption du projet de loi "dans la mesure où le président de la République renforce ses prérogatives en matière d’état d’urgence, qui est un régime très lourd".
"Macky Sall obtient des pouvoirs accrus pour gérer désormais toutes sortes de crises, qu’elles soient sécuritaires ou sanitaires", affirme Le Témoin Quotidien, ajoutant que c’est valable aussi pour les catastrophes naturelles.
"Un super-héros"
Source A estime que l’adoption du projet de loi traduit la manière dont fonctionne la démocratie au Sénégal.
"Le combat était perdu d’avance" pour les députés opposés à l’adoption du texte, dans la mesure où "l’hémicycle (le siège de l’Assemblée nationale) a été barricadé dès les premières heures de la journée de lundi par les forces de l’ordre qui en ont fait un bastion (…) imprenable", affirme Source A, ajoutant : "C’est cela la démocratie à la sénégalaise. Le plus fort l’emporte toujours sur le plus faible et n’en a cure des objections soulevées par ce dernier".
"Des députés se sont interrogés sur le rôle des parlementaires lorsque l’Etat décidera de recourir à ce genre de procédure", rapporte Le Soleil.
Le ministre de l’Intérieur a tenu à rassurer ceux-là, qui semblent se désoler des nouveaux pouvoirs accordés au gouvernement et d’éventuels "abus" pouvant venir du pouvoir exécutif.
"Pour le ministre [de l’Intérieur], il y a une avancée significative en termes de liberté, avec ce nouveau régime qui vise surtout à assouplir les pouvoirs de l’exécutif au lieu de les renforcer", lit-on dans Le Soleil.
Le quotidien EnQuête n’y croit pas, qui affirme que "dans un régime hyperprésidentiel, le chef de l’Etat vient d’être doté de nouvelles prérogatives, lors de situations exceptionnelles, au grand dam, selon l’opposition, des acquis démocratiques de la représentation du peuple (l’Assemblée nationale)".
"Le Sénégal s’est trouvé un super-héros", qu’il faut aller voir "vers le palais de la République", commente-t-il.
"Des opposants et des militants de la société civile accusent (…) le président Sall d’avoir profité (…) de la crise sanitaire pour s’octroyer des pouvoirs exceptionnels", rapporte Le Quotidien.
De L’Observateur on apprend que certains députés ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel pour obtenir de ladite institution l’annulation du projet de loi.
"La constitutionnalité du projet de loi ne se pose pas, d’autant plus qu’il y a beaucoup de lois qui ont été votées sans [être] prévues expressément par la Constitution", argue le ministre de l’Intérieur, cité par WalfQuotidien et d’autres journaux.
KEEMTAAN GI – MERCENAIRES
Pan, pan, pan !!! Allez, au suivant ! Celui qui nous racontera encore des balivernes au poteau ! Ce pays est assurément celui des charlatans et des malentendus. A force d’observer et d’entendre des sornettes, on en vient à se demander s’il ne faudrait pas fusiller tous ces clowns et bonimenteurs qui viennent sous des habits de pseudos universitaires nous vendre leur science avec une rhétorique savante. Car enfin, à quoi servent nos innombrables juristes s’ils ne sont pas en mesure de nous pondre une Constitution qui dirait les choses de manière limpide, sans possibilité d’interprétation malicieuse ? Ce qu’ont réussi à faire avec brio les Béninois dont le pays n’était pas surnommé pour rien le « Quartier latin d’Afrique ». Hélas, en comparaison de ceux-là, les juristes de la « Grèce du monde noir » — comme disait le poète-président —, sont tombés bien bas, s’ils ne se sont pas « mercenarisés ». A propos de notre Charte fondamentale, dire que la même interprétation qu’en avait faite Me Wade fait toujours foi parmi ces messieurs et dames qui avaient combattu le Pape du Sopi coupable d’avoir voulu briquer un mandat supplémentaire ! Des contestataires d’un troisième mandat avaient mis le pays à feu et à sang avec, à la clef, la mort de jeunes gens. Parmi les mêmes juristes véritables chasseurs de primes et de prébendes qui étaient dans la rue et qui expliquaient l’impossibilité de se présenter pour une 3e fois consécutive à une présidentielle au Sénégal, y en a qui viennent nous soutenir le plus tranquillement du monde le contraire de ce qu’ils professaient en 2012 ! Certes, certes, seuls les imbéciles ne changent pas, comme disait encore le poète-président, mais enfin… Et dire qu’on avait rédigé cette fameuse Constitution pour ne pas devoir revivre l’épisode 2012 ! Hélas, l’histoire risque de se répéter. Plutôt que d’être des esprits éclairés et constructifs pour la masse, ces universitaires, intellectuels et autres politiques qui vont à la soupe sont de plus en plus décrédibilisés. A voir un brillant universitaire traité de « tailleur constitutionnel », on en arrive à faire également perdre toute crédibilité à nos universités et à l’enseignement qui y est dispensé. Avant - hier, un autre s’est illustré. Bêtement ! Trop de malentendus. Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. C’est du français et pas du créole, non ? KACCOOR BI
DIARRY SOW, ET S’IL S’AGISSAIT D’UNE ESCAPADE AMOUREUSE ?
Alors que le Sénégal tout entier s’inquiète, que les populations de Malicounda marchent ce matin, que les autorités consulaires sénégalaises en France sont sur le pied de guerre et que les étudiants de notre pays à Paname se mobilisent, Diarry Sow, meilleure élève du Sénégal en 2018- 2019, est toujours introuvable. Et tout le monde redoute le pire. Dans ce vaste climat d’inquiétudes, « Le Témoin » invite cependant à rester serein car une issue tragique est loin d’être probable dans cette disparition. A notre humble avis, il pourrait s’agir tout juste d’une escapade amoureuse…à laquelle les réseaux sociaux auraient donné des proportions telles que les concernés eux-mêmes auraient été dépassés. Rappelez-vous la « disparition inquiétante » de la fille de notre ami l’imam Moctar Guèye de « Djamra » et son épilogue singulier. Mais bon, on préfère en pas en dire plus à propos de l’affaire Diarry Sow ! Fraude sur les médicaments dans l’armée
LE COMMANDEMENT DENONCE ET MENACE !
Par le biais de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le commandement a sorti, hier, un communiqué pour dénoncer les nombreux cas de fraude sur la politique d’assistance aux blessés et malades des armées. Ces mêmes pratiques frauduleuses, « Le Témoin » quotidien les avait dénoncées en 2015. Exemple : Après avoir bénéficié des médicaments, des béquilles et autres chaises roulantes subventionnés par l’Etat, certains soldats blessés ou malades n’ont trouvé autre que de les revendre à Keur Serigne-Bi. Après coup, ils trouveront d’autres voies et moyens pour bénéficier encore des mêmes appareillages ou médicaments auprès des pharmaciens agrées. Justement, dans son communiqué, l’Armée se félicite d’abord du bon système social initié par l’Etat pour la prise en charge médicale visant en particulier la gratuité des soins de santé et des médicaments au profit des personnels bénéficiant d’une pension d’invalidité. « C’est ainsi que les bénéficiaires des corps militaires et paramilitaires, munis de leur ordonnance et de leur carnet de bons, perçoivent les médicaments qui leur sont prescrits auprès de pharmacies agrées. Celles-ci, dans le souci d’éviter de longs déplacements aux pensionnés, sont choisies sur toute l’étendue du territoire national » explique la Dirpa. Cependant déplore t-elle, suite aux vérifications opérées sur les états des bons pharmaceutiques du mois de septembre 2020, il a été constaté des retraits de médicaments dans des pharmacies différentes sur la même période pour des bénéficiaires. Selon le commandement, cet état de fait démontre clairement que des carnets en doublons sont détenus par des pensionnés qui les utilisent pour des perceptions indues auprès de pharmacies agréées. « Les pensionnés concernés ont été identifiés ainsi que les pharmacies où ils ont perçu les médicaments. Face à cette situation, la Direction du service de Santé a pris immédiatement des mesures conservatoires, en demandant aux médecins de ne plus prescrire pour les pensionnés concernés et aux pharmacies agréés de ne plus leur délivrer de médicaments. Ces mesures seront levées après vérification et délivrance de nouveaux carnets de bons de pharmacie par la Direction du service de l’Intendance des Armées » a précisé la Dirpa portant également la voix de la Direction du service de santé des armées. Fraude sur les médicaments dans l’armée
LE COMMANDEMENT DENONCE ET MENACE (BIS)
Par ailleurs, les Armées se réservent le droit de mettre en cause la responsabilité des auteurs de ces pratiques frauduleuses. « Au plan interne, une étude a été commanditée pour davantage sécuriser le système de gestion des carnets de bons. Il convient en outre de noter que la rigueur du contrôle mené par la Direction du service de Santé et la Direction du service de l’Intendance ont d’ores et déjà permis une baisse notoire de la facture mensuelle des ordonnances des pensionnés de 900 millions CFA à un maximum de 200 millions par mois » se félicite la Dirpa. Elle rappelle « que le Commandement a toujours fait de la prise en charge médicale de toutes les catégories de personnels un pilier essentiel de sa politique sociale. Toutefois, il ne saurait accepter que des actes délictuels soient commis par une catégorie qui a toujours bénéficié de l’entière sollicitude du Commandement. L’ouverture prochaine de « Keur Jambar Yi », structure entièrement dédiée à la prise en charge gratuite des grands blessés, constitue à cet égard un nouveau jalon dans la politique sociale des Armées » lit-on dans le communiqué. Bons de coupure
LA SENELEC SANS PITIE !
Durant le week-end, plusieurs foyers des quartiers SacréCœur, Mermoz, Ouakam etc. ont été privés d’électricité. L’Agence Senelec de Ouakam est passée par là avec ses fameux bons de coupure dont l’échéance de paiement des factures était fixée au 06 janvier 2021. Il a fallu soixante douze heures (72) heures seulement après l’échéance pour que les agents de la Senelec investissent les quartiers pour passer à l’acte ! Ainsi, des centaines de pauvres ménages accusant un léger retard de paiement ont été plongés dans le noir. Sans pitié ! Rien que ce nombre de coupures très élevé constitue un baromètre social pour mesurer l’impact de la crise sociale et économique que vivent les Sénégalais. Car, un agent de la Senelec a confié à un de nos collaborateurs qu’on lui avait remis à lui seul… 400 bons de coupure dans un quartier très résidentiel, Sacré-Cœur en l’occurrence. Sa confidence fait froid dans le dos : « Grand, fii yepp kène fayoufi dara ». Autrement dit, presque aucun des propriétaires ou résident de cette cité présentée pourtant comme bourgeoise — en tout cas abritant la classe moyenne — n’avait payé sa facture d’électricité ! Et la situation est la même dans pratiquement tous les quartiers résidentiels de Dakar. Souhaitons que le président de la République Macky Sall et le Dg Bitèye interviennent auprès des tout-puissants chefs d’agences pour qu’après échéance, un délai voire un ultimatum de 15 jours soit au moins accordé aux gorgorlous-retardataires. Surtout en cette période d’état urgence sanitaire ! audit du FicHier électoral
TOUSSAINT MANGA RECUSE ANTOINE FELIX DIOME ET LE CABINET ERA BAKER
Le député Toussaint Manga estime qu’ Antoine Félix Diome et le cabinet ERA BAKER TILLY sont incompétents pour auditer le fichier électoral national. Pour cela, le député du Parti démocratique sénégalais (Pds) les a récusés. Car, selon lui, c’est un grand complot qui se prépare actuellement pour l’audit du fichier électoral. Il estime que tout le monde est conscient que seul un fichier assaini, fiable et transparent pourrait garantir au peuple des élections libres, apaisées et crédibles lors des prochaines échéances électorales. Toutefois, il pense que le régime actuel, faisant semblant de donner des gages de transparence dans l’audit du fichier électoral, opère une fois de plus « une supercherie de grande envergure » pour tenter d’aveugler l’opposition, les observateurs étrangers et les amis du Sénégal. « Avec l’arrivée de M. Antoine Felix DIOME, l’homme de tous les complots politiques comme ministre de l’Intérieur dans le gouvernement, tous les Sénégalais avertis savent que cet homme dangereux a été nommé pour une énième mission politique commandée contre la démocratie, la transparence et la bonne gouvernance. En réalité, ERA BAKER TILLY n’a aucune compétence ni expérience en matière électorale et va tout simplement agir comme un filtre pour que Antoine Felix DIOME et le régime fassent certifier leurs manipulations du fichier électoral pour organiser la fraude et voler les échéances électorales à venir », soutient le député dans un document rendu public hier. Il a lancé un appel solennel à toute l’opposition et à la société civile pour que « le cabinet ERA BAKER TILLY soit récusé car étant à la solde de Antoine Félix DIOME qui va tenir les manettes et manipuler le fichier électoral à sa guise ».
LE CONTROLE SANITAIRE DU PORT DE DAKAR JUGE SATISFAISANT
Le dispositif sanitaire mis en place pour la riposte à la covid19 au sein du Port autonome de Dakar par le directeur général Aboubacar Sédikh Bèye a été jugé satisfaisant. Ce satisfécit est du directeur des Services de santé des Armées, le médecin-colonel Babacar Ndao. Ce dernier qui est descendu hier sur le terrain s’est dit satisfait du dispositif de contrôle sanitaire aux frontières mis en place au Port autonome de Dakar dans la lutte contre la pandémie à coronavirus. ’’Nous sommes ici au niveau de la Marine pour faire le point, évaluer les capacités requises, (…) ce que nous avons vu est très satisfaisant’’, a déclaré le médecin-colonel Ndao lors d’une visite au PAD. ’’Un tunnel de désinfection est mis à l’entrée, de même qu’un système qui peut détecter les patients qui présenteraient des symptômes pour ensuite les isoler et mettre en marche le protocole sanitaire qui est de rigueur’’, a-t-il souligné. Le Haut commandant du Port autonome de Dakar, Ibrahima Badji, a pour sa part relevé qu’un dispositif invitant les navires qui arrivent au port à envoyer des courriers au commandement a été mis en place. ’’Nous avons déjà mis en place un dispositif qui voudrait que les navires qui touchent le port de Dakar nous envoient par courriel à deux adresses, une adresse mail de la capitainerie et une autre au service de contrôle des frontières maritimes’’, a souligné M. Badji. ’’Ce dispositif devrait permettre à l’autorité d’avoir en 72 heures toutes les informations nécessaires sur les navires attendus’’, a expliqué le Haut commandant du port, citant notamment la déclaration de santé, les derniers ports d’embarquement et la liste des ports d’escale. ’’C’est un aspect très important qui nous a permis jusque-là de juguler, de gérer bien cette pandémie’’, s’est-il réjoui.
ERRATUM
Une erreur nous a fait écrire dans notre édition de vendredi dernierque Thierno Madani Tall a été grugé par un de ses talibés d’une somme de plus de 7 millions FCFA. En réalité, l’avocat dans sa plaidoirie et dans l’audition du prévenu à la barre du tribunal a parlé de Thierno Madani Tall en lieu et place de Thierno Mountagha Tall, d’ailleurs haut fonctionnaire dans l’administration sénégalaise. C’est pourquoi nous présentons, les mains sur le coeur, nos plates excuses au marabout et à toute la communauté Omarienne pour les dommages que notre article a pu leur causer