La politisation à outrance de la question du troisième mandat suscite moult interrogations. En effet, depuis la réélection de l’actuel chef de l’Etat pour un second et dernier mandat de cinq ans en février 2019, le Sénégal est suspendu à cette question qui semble reléguer toutes les autres au second plan.
A qui profite vraiment la politisation à outrance du débat public notamment avec cette question de la troisième candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, lors de la présidentielle de 2024. Alors qu’on croyait le débat autour de la possibilité d’un chef d’état élu de briguer plus de deux mandats à la tête du pouvoir exécutif définitivement tourné au Sénégal avec le référendum constitutionnel du 20 mars 2016 organisé (une consultation du peuple organisée par le régime en place autour des quinze points de réformes dont justement le verrouillage du nombre de deux mandats prévus par l’actuelle Constitution adoptée en 2001), et bien ce n'est pas encore le cas.
Comme une trainée de poudre, la question du troisième mandat continue de polluer et monopoliser non seulement le débat politique mais le débat public en général. Aujourd’hui, tous les faits et gestes du président de la République sont analysés à la lumière de cette question de la troisième candidature.
La Constitution qui a été pourtant très claire sur le fait que désormais « nul ne peut faire plus de deux mandats successifs » ne semble pas convaincre les adeptes de ce débat sur la possibilité ou non de l’actuel chef de l’Etat à se représenter pour une troisième fois en 2024. Résultats, derrière tous les actes qu’il pose dans le cadre de l’exercice de ses prérogatives présidentielles, on ne parle que de troisième mandat. Il en est ainsi du projet de loi n° 46/2020 modifiant la loi No 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et l’état de siège adopté par l’Assemblée nationale.
Alors que ce texte, adopté le 11 janvier dernier, permet à la Constitution de prendre dorénavant en compte la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires dans ses champs prioritaires, cette innovation a été malheureusement noyée par les suspicions d’une bonne partie de la classe politique et de la société civile qui craignent un détournement d’objectif quant à l’usage prochaine de cette loi sur l’état d’urgence et l’état de siège par l’actuel chef de l’Etat qui semble changer de ton sur la question du troisième mandat. En effet, la nouvelle écriture des articles 24 nouveau et 25 nouveau de la loi No 69-29 du 29 avril 1969 qui écartent l’Assemblée nationale au profit du président de la République qui peut déléguer ses pouvoirs au « Ministre de l’Intérieur, tout ministre dont l’intervention est nécessaire, les gouverneurs et les préfets » dans le processus devant conduire à la mise en branle d’un régime d’exception en cas de catastrophes naturelles et sanitaires, à son exécution et son renouvellement dans un délai d’un mois, a provoqué un sentiment de méfiance chez bon nombre d’acteurs de la scène politique mais aussi de la société civile.
Ces derniers, loin de rejeter cette réforme, dénoncent plutôt une « marginalisation de l’Assemblée nationale sur des questions aussi importantes que l’exercice des droits des citoyens dans un contexte de gestion des situations d’urgence sécuritaire et sanitaire ». Pendant ce temps, les autres questions non moins importantes pour le sénégalais lambda sont reléguées au second plan.
«LE PRESIDENT N’EST PAS DANS UNE POSTURE D’UN CHEF D’ETAT QUI FAIT SON DEUXIEME ET DERNIER MANDAT…»
Momar Diongue, journaliste analyste politique, se prononce sur la politisation du troisième mandat
Le président de la République, Macky Sall, est dans une dynamique de fragilisation des institutions, de renforcement de tous les pouvoirs entre ses mains, le tout accompagné d’une œuvre d’affaiblissement de l’opposition. Et ce qu’il vient de faire avec cette modification de la Loi sur l’état d’urgence et l’état de siège est dans la lignée des actes qu’il a posés depuis sa réélection le 26 février 2019.
Cette situation de dépouillement des pouvoirs de l’Assemblée nationale au profit de l’exécutif a commencé lors du référendum de 2016 avec la réforme qui empêche désormais l’Assemblée nationale d’avoir la possibilité de voter une motion de censure contre le gouvernement. De plus, si vous vous rappelez bien, aussitôt après sa prestation de serment, le premier acte qu’il a eu à poser et qui a surpris tout le monde, c’était la surpression du poste de Premier ministre. Or, la Primature avait été considérée comme une institution.
Malheureusement, elle fut la première institution à disparaître avec la suppression du poste de Premier ministre. La deuxième chose est que le président Macky Sall est toujours dans une logique d’élargissement de sa majorité. À la faveur du dialogue national, il a eu à copter Idrissa Seck qui est arrivé deuxième à l’issue de l’élection présidentielle de 2019 au sein de la majorité.
Ensuite, il y a Oumar Sarr et ses camarades sortis des flancs du Parti démocratique Sénégalais (Pds) qui l’ont rejoint. Et récemment, on l’a (président Macky Sall) entendu se targuer à la suite de ses ralliements d’avoir environ 95% de l’électorat avec lui au sein de sa majorité. Après le ralliement d’Idrissa Seck qui incarnait en quelque sorte le chef de l’opposition, il y a des menaces à peine voilées pour pouvoir museler quelqu’un comme Ousmane Sonko. Donc, quelqu’un qui est dans cette dynamique laisse penser qu’il se prépare pour 2024. Le président n’est pas dans une posture d’un chef d’état qui fait son deuxième et dernier mandat mais plutôt dans une posture de quelqu’un qui se prépare à briguer un troisième mandat ».
RESILIENCE DES INSTITUTIONS A L’HYPER-PRESIDENTIALISME
« Le cas de l’Assemblée nationale est une illustration parfaite que le président est dans une dynamique de vassalité des institutions. Surtout quand vous êtes dans un pays où la majorité mécanique du président de la République est prête à fonctionner à tout moment mais aussi que le président de cette Assemblée est plutôt préoccupé à multiplier les gages de loyauté et n’est plus dans ce que Badinter disait le devoir d’ingratitude.
Pour rappel, quand celui-ci a été porté à la présidence du Sénat français par le président Mitterrand, il n’avait pas hésité à lui dire Monsieur le président, normalement je devrais vous être reconnaissant d’avoir fait de moi le président du Sénat mais il se trouve, pour l’intérêt de la République que je vais être obligé d’être ingrat vis-à-vis de vous et ce que je mettrais en avant, ce n’est pas vos intérêts à vous personnellement mais ceux de la nation française. C’est ce qu’on appelle le devoir d’ingratitude et on est tout à fait à l’opposé avec quelqu’un comme Moustapha Niasse. Combien de questions orales ou de questions d’actualité sont déposées sur la table du président de l’Assemblée nationale et sur lesquelles Moustapha Niasse, pour ne pas gêner le président Macky, a mis sous le coude. Ensuite, lors de la prestation de serment du président Macky, tout le monde a entendu les propos très flagorneurs du président du Conseil constitutionnel à son endroit. Il l’a même félicité pour sa victoire éclatante et n’a pas hésité à jeter des fleurs à son épouse pour avoir contribué de façon active à la victoire de son époux.
Nos institutions sont fragilisées et vassalisées. Et récemment, on a vu la présidente de l’Ofnac mettre la pression sur le procureur de la République en indiquant lors de son passage à une émission dans une radio de la place qu’il y avait un certain nombre de dossiers traités par son organe et déposés sur la table du procureur de la République. Mais dans son discours de fin d’année, le président en réponse à cette sortie de Seynabou Ndiaye Diakhaté, a déclaré que l’Ofnac et elle n’ont qu’à se contenter uniquement de faire leur rapport mais que la suite de ces rapports lui incombe ».
LA SECTION SAES/FASEG DE L’UCAD FIXE UN ULTIMATUM AU RECTEUR
Face à ce qu’elle qualifie « d’abus de pouvoir de la part du Recteur », la section SAES/FASEG (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur/Faculté des sciences économiques et de gestion) menace de suspendre toutes les activités pédagogiques de la facult
Face à ce qu’elle qualifie « d’abus de pouvoir de la part du Recteur », la section SAES/FASEG (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur/Faculté des sciences économiques et de gestion) menace de suspendre toutes les activités pédagogiques de la faculté et de tenir une conférence de presse si rien n’est fait à propos de leurs revendications dans les 48 heures.
Dans un communiqué de presse qui nous est parvenu hier, vendredi 15 juin, elle exige «le retrait sans délai de 5 arrêtés de recrutements illégaux» et «le paiement de salaires qui sont dus à leurs 9 nouveaux collègues». «Suite à l’assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue le jeudi 14 janvier 2021, la section SAES/FASEG tient à informer l'opinion de la situation de crise qui prévaut dans ladite faculté depuis deux ans.
En effet, les instances délibérantes de la faculté avaient recruté 11 enseignants et le Recteur s'est arrogé le droit de recruter aussi 5 autres enseignants à partir de son bureau. Devant veiller à l'application des textes de gouvernance, le Recteur se permet de les violer et tente de distraire la faculté avec cette forfaiture flagrante», a indiqué le communiqué.
Selon la section SAES/FASEG, «les différents départements n'ont pas donné d'attestation de prise de service aux 5 enseignants du Recteur (et non de la faculté) face à cette situation». Mieux, ajoutera-t-elle, «en tant que seul ordonnateur du budget, le Recteur a décidé, encore une fois de ne pas payer les 9 collègues qui ont fourni toutes les pièces requises par la direction des ressources humaines ; une autre violation de la législation nationale et internationale du travail».
La section SAES/FASEG informe ainsi «l'opinion et les autorités qu'elle reste intransigeante sur ces questions et tiendra le Recteur pour responsable de toutes les perturbations qui pourront d'écouler d'un blocage des salaires des nouveaux collègues et du non retrait des arrêtés illégaux».
LE COMITE EXECUTIF ENTERINE LA NOTE DU COMITE D’URGENCE
Le Comité Exécutif de la CAF a ratifié la décision prise samedi dernier, par son Comité d’urgence relative à son processus électoral.
Le Comité Exécutif de la CAF a ratifié la décision prise samedi dernier, par son Comité d’urgence relative à son processus électoral. C’était au cours d’une réunion tenue hier, vendredi 15 janvier à Yaoundé, à la veille de la cérémonie d’ouverture du Championnat d'Afrique des Nations Cameroun 2020. Le Président de la FIFA, Gianni Infantino, invité spécial du tournoi, était présent.
La décision prise samedi dernier 7 janvier par le Comité d’urgence de la CAF enjoignant l’ordre à la commission de gouvernance de laisser à la Fifa le soin de poursuivre le processus électoral en perspective de l’Assemblée générale prévue le 12 mars prochain à Rabat, a été ratifiée par le Comité Exécutif. Au cours de la réunion du ComEx, informe un communiqué publié dans le site de la CAF, un certain nombre de décisions ont été prises concernant les compétitions, le processus électoral et la situation au sein de la Fédération tchadienne de football.
ÉLECTIONS DE LA CAF
Le Comité Exécutif a ratifié la décision du Comité d'Urgence de la CAF qui stipule : «La Commission de Gouvernance de la CAF devra soumettre, à la Commission de Contrôle de la FIFA, les candidatures reçues pour le Poste de Président de la CAF, étant entendu que le Président de la CAF a vocation à devenir le Vice-Président de la FIFA. La Commission de Gouvernance de la CAF devra déterminer, avec la Commission de Contrôle de la FIFA, une date d’officialisation dans les plus brefs délais, de la liste définitive de tous les candidats à toutes les élections à savoir : membres du Comité Exécutif, membres Conseil de la FIFA et Président de la CAF ».
COMPÉTITIONS
En ce qui concerne les aspects des compétitions, le Comité Exécutif a décidé de : La désignation du Maroc comme hôte de la Coupe d'Afrique des Nations Féminine 2022 ; La modification du nombre minimum de joueurs autorisés à démarrer un match en raison de la COVID-19 afin de permettre aux équipes de jouer avec moins de 15 joueurs pendant cette période. Si une équipe a 11 joueurs pour jouer un match, le match continuera. En cas d'absence de gardien de but, un autre joueur peut remplacer le gardien de but à condition que le nombre total de joueurs sur le terrain soit de 11. La COVID-19 ayant influencé le retrait de plusieurs équipes de diverses compétitions, le Comité Exécutif a décidé d'accorder l'amnistie à tous les cas de retraits enregistrés entre mars 2020 jusqu'à ce jour.
CAS DE LA FÉDÉRATION TCHADIENNE DE FOOTBALL
Le Comité Exécutif a recommandé la mise en place d'une mission conjointe CAF-FIFA, pour aider à la formulation de voies de sortie de crise entre la Fédération Tchadienne de Football et les autorités gouvernementales.
«NOUS AVONS PRIS L’OPTION DE CONFINER ET NON CELLE DE LA VACCINATION»
Dr Amadou Guèye, spécialiste en santé publique, non moins coordonnateur du comité technique de l’interprofession avicole du Sénégal confirme la gripper aviaire au Sénégal
La grippe aviaire est annoncée au Sénégal depuis le 23 décembre de l’année dernière. Aussitôt après les services vétérinaires ont pris la question à bras-le-corps. C’est ce que confirme d’ailleurs, Amadou Guèye, spécialiste en santé publique, non moins coordonnateur du comité technique de l’interprofession avicole du Sénégal.
«Des mesures conservatoires ont été prises en bloquant tous les produits jusqu’à après traitement. Ce qui a été fait. Après analyse, la maladie s’est avérée. Et tout a été verrouiller pour que la maladie ne migre pas», a confié M. Guèye. Et de poursuivre, «Depuis que cette grippe aviaire est apparue dans une exploitation avicole à Pout (Thiès) des mesures conservatoires (stamping out) ont été prises pour stopper net la maladie». «Jusqu’à ce jour (hier), c’est un seul foyer de 100 mille volailles, situé dans la foret de Pout (Thiès). Et tous ces volailles ont été abattus sur autorisation des autorités administratives en l’occurrence le préfet».
Certes, dira-t-il: «C’est une perte économique conséquente mais c’est une seule exploitation avicole qui est une unité épidémiologique». En d’autres termes, c’est «un seul foyer», tient-il à préciser. Pour abattre tous ces volailles, dira-t-il: «Le préfet a mis en branle la police, la gendarmerie, une entreprise avec des pèles mécaniques pour l’enfouissement en profondeur pour empêcher des contaminations». Toutefois, par rapport l’abattage, il précise: «Au Sénégal, la loi de police sanitaire a dressé une liste de maladies réputées contagieuses. Et pour chacune de ces maladies, lorsqu’elle apparait quelque part, l’Etat ordonne le stamping out. Et c’est sur cette base que l’éleveur est indemnisé à travers les services officiels, en accord avec l’exploitant».
A la question de savoir comment cette grippe aviaire est apparue au Sénégal, l’expert avicole confie : «Nous sommes tenus de comprendre, mais seule l’enquête nous le dira». Mais, ajoutera-t-il: «J’avoue que c’est une maladie que l’on connait même si on ne l’a pas au Sénégal mais ça peut passer par le vent, les oiseaux migrateurs, les vecteurs animés ou inanimés». Pour ce qui est de la stratégie adoptée ou à adopter, le docteur Guèye fait savoir ceci : «Pour le moment, nous pensons n’avoir pas à vacciner parce que nous avons pris l’option de confiner la maladie. Autrement dit, tuer dans l’œuf et c’est la raison pour laquelle nous avons fait le stamping out».
Toutefois, fait-il savoir: «Si la situation venait à nécessité la vaccination, nous n’hésiterons pas à le faire en passant la commande qui est disponible…». Enfin dira-t-il: «Présentement le poulailler a été entièrement désinfecté, fermé pour un mois et le vide sanitaire est en observation avant de donner le quitus au propriétaire afin qu’il reprenne ses activités».
LE DUEL DIAMBARS- JARAAF EN VEDETTE
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ouvre ce week-end la 3ème journée avec en vedette le duel qui opposera au stade Fodé Wade de Saly, Diambars au Jaraaf. Cette rencontre sera l'une des attractions de cette journée.
La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ouvre ce week-end la 3ème journée avec en vedette le duel qui opposera au stade Fodé Wade de Saly, Diambars au Jaraaf. Cette rencontre sera l'une des attractions de cette journée.
Les ‘’Académiciens’’ de Saly qui sont jusque-là la seule équipe de Ligue 1 à avoir aligné deux victoires de rang après deux journées, vont devoir batailler pour se défaire d’une équipe de la Médina qui monte en puissance à l’orée de cette nouvelle saison 2020-2021.
Exemptée de la première journée, pour préparer le match retour des préliminaires de la Coupe de la CAF contre l’équipe de San Pedro de la Côte d’Ivoire, les «Vert et Blanc» ont réussi à décrocher la qualification et engranger de la confiance. Mais aussi en signant leur premier succès dés leur retour en Ligue 2.
Tenu en échec d’entrée, Teungueth FC l’autre représentant du football sénégalais en compétition africain va tenter de lancer sa saison. Même s’ils n’auront pas l’occasion de communier avec son public, les Rufisquois ont un nouveau standing à faire prévaloir après avoir créé la sensation de se qualifier aux phases de poule de la Ligue africaine des clubs. Pour les autres rencontres de la journée, l’As Douanes qui a été délogée de son fauteuil de leader lors de la 2e journée du championnat accueillera Mbour Petite.
Le Stade Alassane Djigo fera place à un duel d’Académiciens entre Dakar Sacré cœur et Génération Foot. De son côté, le Ndiambour de Louga accueille au Stade Alboury Ndiaye, le CNEPS Excellence. La journée se poursuivra demain dimanche par la rencontre qui oppose à la Taniere Bruno Metsu, le Stade de Mbour à l’AS Pikine et celle qui mettra aux prises au stade Municipal de Mbao, l’US Gorée-Casa Sports
UN NOUVEAU RECORD DE 342 CAS
A ce jour, 22738 cas ont été déclarés positifs dont 19052 guéris et 3176 patients sous traitement.
Dakar, 16 janv (APS) – Les journaux parvenus à l’APS ce samedi mettent l’accent sur la pandémie du coronavirus abordée sous différents angles de traitement.
Ainsi, l’Observateur s’intéresse à la maladie dans le milieu scolaire et écrit à la Une ‘’Covid à l’école, le déni mortel’’.
Le journal donne la parole à des acteurs du secteur ‘’sur comment éviter une nouvelle fermeture des classes’’. Car, estime l’Observateur, l’école sénégalaise n’est pas épargnée, avec des cas signalés dans le privé comme dans le public’’.
Selon le Quotidien ‘’Les taux se resserrent’’ avec la barre des 500 morts franchie. Le journal évoque plus de 1280 cas et 98 décès à Diourbel, ajoutant que ‘’le khalif général des tidianes prédit une troisième vague’’.
Enquête réserve sa Une à la pandémie et rapporte ‘’des tensions sur le business du test’’.
‘’Avec l’arrivée des tests à diagnostic rapide, certains redoutent le retour de la situation ante, avec un quasi-monopole de l’institut pasteur, grâce à sa plateforme diatropix. Pendant que le docteur Ousmane Guèye du Sneips rassure, certains labos tentent de faire face à un problème de réactifs’’, écrit le journal.
‘’Coronavirus : la 3ème vague !’’, titre le journal Kritik, qui évoque ‘’l’inévitable confinement total’’.
Selon cette parution, entre lundi et vendredi, la situation s’est dégradée avec 41 décès et 750 cas communautaires. Elle signale aussi 33 cas dans la nature, à Kaolack.
Libération qui signale que ‘’le Sénégal a enregistré 506 morts’’ donne la parole au proviseur du lycée Jean-Mermoz sur les quatre élèves testés positifs dans son établissement.
‘’Devant l’ampleur de la seconde vague de l’épidémie du coronavirus au Sénégal avec 3256 cas positifs en 15 jours, Serigne Babacar Sy Mansour, khalife général, a fait hier une nouvelle déclaration. Il n’exclut d’ailleurs pas une troisième vague et pour lui, seules les prières et le retour à Dieu peuvent garantir des résultats probants dans la riposte contre la maladie’’, informe le journal L’AS.
Sur un autre aspect de l’actualité, le Soleil aborde la lutte contre la coupe illicite de bois, rapportant que ‘’Dakar et Banjul décrètent la tolérance zéro’’.
‘’Lors de la réunion bilatérale entre le Sénégal et la Gambie sur la coupe illicite de bois présidée, hier vendredi, par les ministres des affaires étrangères des deux pays, il a été décidé de se donner la main pour faire face à ce phénomène qui menace l’écosystème de la zone’’, écrit le journal.
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Le Khalife général des Tidianes a encore honoré son rang. Son appel d’hier rejoint ses multiples déclarations depuis le début de la pandémie de la Covid-19 au Sénégal. Serigne Babacar Sy a été toujours aux avantpostes du combat contre cette abjecte maladie. Il a associé le verbe à l’action pour montrer le bon exemple. Portant scrupuleusement son masque, respectant strictement les gestes barrières, tout en martelant des vérités crûment. Hier encore, tout en demandant de faire des prières et des dons, il a envisagé la possibilité d’une troisième vague du coronavirus. Au-delà de tout fatalisme, le Khalife a montré que notre salut dépend de notre volonté et de notre engagement à nous protéger et à protéger nos proches. Avant lui, le même message a été délivré par le Khalife des Mourides. Serigne Mountakha qui a incarné un leadership sans commune mesure, a été le premier guide religieux à participer financièrement pour aider l’État à stopper le mal. Ses efforts dans la sensibilisation sont remarquables. Son masque porté assidûment dans ses apparitions publiques, est un symbole fort dans la communication pour vaincre les plus sceptiques. D’autres chefs religieux se sont positivement singularisés en ces moments difficiles. Inutile de rappeler que l’Église connue pour son sens des responsabilités, a pris les bonnes mesures à la bonne heure. Nos guides ont été donc jusqu’ici irréprochables. Ils ont montré le chemin, le bon chemin. Face au coronavirus, nous sommes tous tenus à suivre le bon chemin. Hélas, ce n’est pas le cas. Des nouvelles du “prophète” de Kolda ? Entre les mains de Dame justice qui, manifestement, veut lui indiquer le droit chemin à suivre pour un mariage à l’heure indiquée, sans heurts. Pays, paradis de paradoxes. Mim Reew
Arrestation de Baba Malabé
Daouda Ba, alias Baba Malabé, est en train les mains de la brigade de gendarmerie de Kolda à moins qu’il soit déféré au parquet en début de soirée. En tout cas, nos sources ont constaté sa présence à la gendarmerie en fin d’après-midi. Très serein, Baba Malabé n’a pas varié sur ses déclarations devant les enquêteurs, d’après nos interlocuteurs. Poursuivi pour détournement de mineure, le Khalife de Mbackérouhou a réfuté les accusations portées à son encontre. Chouchou des jeunes filles, il va plus loin en soutenant qu’il n’a pas encore consommé le mariage. Il éduque d’abord la fille avant de la marier. Seulement, il n’a pas le consentement de la mère de sa dulcinée. D’après nos sources, le père de la fille qui est un proche de Daouda Ba alias Baba Malabé n’y trouve pas d’inconvénients. Il faut signaler que les parents de la fille ont divorcé. D’ailleurs sa mère vit en Gambie. Elle n’a jamais supporté que sa fille se retrouve chez Daouda Ba dont la «religion» n’est pratiquée que dans son hameau, Saré Ngaye. Il revient ainsi au procureur de Kolda de sceller son sort. Affaire à suivre.
Dr Cheikh Omar Hanne chez Diary Sow
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Cheikh Oumar Hanne, a rendu visite vendredi à la famille de l’étudiante Diary Sow à Malicounda (Mbour, Ndlr). Porteur du message du président de la République, Dr Cheikh Omar Hanne a témoigné du soutien du gouvernement du Sénégal à la famille de Diary Sow, l’étudiante perdue de vue depuis le 04 janvier. Il a tenu à souligner devant la famille Sow que Diary Sow est une fierté pour le Sénégal et la diaspora. Dr Cheikh Oumar Hanne rassure que le gouvernement du Sénégal est en étroite collaboration avec les autorités françaises pour retrouver l’étudiante en classe préparatoire de physique-chimie au Lycée Louis le Grand de Paris. M. Hanne rasure que toutes les dispositions sont déjà prises pour un dénouement heureux de cette affaire.
Les trafiquants de bois mieux équipés …
Une déclaration inquiétante. Les trafiquants de bois qui opèrent sur le territoire sénégalo-gambien sont mieux équipés que nos forces de défense et de sécurité. La révélation a été faite par la ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur. Aïssata Tall Sall présidait hier une réunion entre autorités gambiennes et sénégalaises sur la coupe illicite du bois. Tenue sur instruction des deux chefs d’Etat, la réunion a pour but de trouver une solution à ce problème qui porte un grand préjudice à la faune et à la flore des deux nations voisines. Précisant que la coupe illicite de bois n’est pas un problème sénégalais ou gambien, mais un problème sénégalo-gambien, Aïssata Tall Sall pense que cette pratique ne cesse de dégrader les conditions de vie des populations et constitue une sérieuse menace pour la stabilité de l’écosystème. Se réjouissant du fait que les forces de défense et de sécurité ont réussi tout récemment une saisie de plus de 1 900 voire 2 000 billons de bois, elle affirme que le défi reste majeur même si les deux pays ont déjà réussi à barrer la route aux délinquants internationaux. Elle a aussi appelé à une collaboration plus étroite entre les deux pays limitrophes afin de trouver des mesures fortes, immédiates et concrètes aux niveaux politique, sécuritaire, environnemental et socio-économique en vue d’apporter des réponses collectives et durables à la problématique de la gestion de l’écosystème commun.
Suspension des visites dans les prisons
Les personnes qui désirent rendre visite à leurs proches dans les différentes prisons du Sénégal vont devoir, à compter de lundi prochain, garder leur mal en patience et prier pour une baisse des cas de covid-19 sur le territoire national. Constatant une hausse progressive de la courbe épidémiologique au coronavirus dans le pays, l’administration pénitentiaire a décidé tout bonnement de suspendre les visites familiales aux détenus au sein des établissements pénitentiaires à partir du 18 janvier 2021 et ce, jusqu’à nouvel ordre. Cette décision prise hier a pour objectif de garantir aux détenus ainsi qu’aux matons une meilleure protection sanitaire dans le milieu carcéral. Cependant, l’administration pénitentiaire précise que l’entrée des plats venant de l’extérieur est toujours valable les week-ends.
Fermeture des marchés de Rufisque
Les autorités poursuivent les restrictions dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 au grand dam des populations. A la suite de la lettre circulaire du Gouverneur de Dakar, le Préfet de Rufisque a pris vendredi un arrêté pour fixer les heures d’ouverture et de fermeture des marchés dans le département. Désormais, les marchés qui se trouvent dans cette circonscription ouvrent à partir de 06h du matin et ferment à 17h. Ils sont fermés totalement les dimanches pour les besoins de nettoiement, de désinfection et de désinsectisation.
30 mille artisans se partagent 5 milliards
Le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur, Dr Pape Amadou Ndiaye, a entamé hier la remise de l’appui force covid-19 en faveur des artisans du Sénégal. Le montant global de l’aide s’élève à 25 milliards. Mais pour la première phase, l’Etat a dégagé un budget de 5 milliards Cfa. Ainsi les 30 000 artisans sélectionnés pour cette première phase vont bénéficier chacun d’une aide de 150 000 F Cfa. Au total, selon le ministre de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur, ce sont 160 000 artisans qui vont se partager les 25 milliards alloués au secteur. Dr Pape Amadou Ndiaye a par ailleurs salué le travail accompli par les artisans dans la riposte contre la covid-19. Bien que fortement impactés par la pandémie, selon lui, les artisans ont participé de manière décisive à la lutte contre la covid-19 en confectionnant des masques et des kits de lavage de mains. Il a tenu à rappeler que l’artisan constitue 48% des emplois actifs. Avec son corolaire le secteur informel, il contribue à hauteur de 41,01% du Produit intérieur brut (PIB).
8 décès liés à la Covid-19 à Diourbel
Le médecin-chef de la région de Diourbel, Mamadou Dieng, a indiqué qu’au total, 1 280 cas positifs au nouveau coronavirus dont 98 décès ont été enregistrés dans la localité, depuis le début de l’épidémie. Soulignant qu’à l’image de Dakar et Thiès, la région est touchée de plein fouet par la deuxième vague de la covid-19, le professionnel de la Santé a affirmé que Diourbel a connu une hausse notoire des cas de décès. Constatant que la pandémie est revenue en force, il déplore le fait que les gens ne respectent pas les mesures et que certains sont toujours dans le déni. Pour lui, les comportements de beaucoup de citoyens sont aux antipodes des mesures qu’édictent les autorités sanitaires.
Partenariat Orange Sonatel-GIZ
La société de téléphonie, Orange Sonatel et la GIZ, ont signé un accord de partenariat pour renforcer l’employabilité numérique des jeunes, l’entrepreneuriat et promouvoir l’innovation au Sénégal, au Mali, en Guinée et en Sierra Leone à travers les Orange Digital Centers. La contribution financière conjointe de cet accord de partenariat s’élève à plus de 30 millions d’euros. Le partenariat de développement est mis en œuvre par la GIZ et Orange dans le cadre du programme develoPPP du BMZ et contribuera à développer les compétences numériques d’au moins 20 000 jeunes et à créer 8 000 emplois dans ces 14 pays. Ainsi les Fondations Orange dans ces différents pays ont signé un accord de partenariat avec la GIZ pour déployer un Orange Digital Center et renforcer ses activités. L’objectif de ce partenariat est de faire du numérique une chance pour tous.
Décès de l’ancien député et membre fondateur du PDS
Sa disparition en début de semaine a échappé à la presse. Famara Mané, l’un des premiers députés de l’opposition au Sénégal, est décédé mardi à Bignona. Le défunt, un compagnon de Me Abdoulaye Wade, est membre fondateur du Parti démocratique sénégalais (PDS). Selon Ibrahima Ama Diémé, Famara Mané fait parti des cinq premières personnes à réfléchir, en 1973 déjà, sur la possibilité de création d’un parti d’opposition légal, dénommé «Sunugal». C’est dans les péripéties pour la reconnaissance du parti «Sunugal» que ce groupe de cinq jeunes de la Casamance, en l’occurrence Khalil Cissé de Goudoump, feu Alassane Cissokho etc. rencontrera plus tard Me Wade. Et c’est de cette rencontre entre le groupe et Me Wade qu’est né le Pds, témoigne M. Diémé. Famara Mané est devenu député de l’opposition en 1978 avec Pr Serigne Diop, Doudou Camara. Il était le Secrétaire général de la convention du PDS de la Casamance et Ibrahima Ama Diémé occupait le poste de secrétaire administratif de cette convention et secrétaire général de l’union des jeunesses travaillistes (UJT) de la Casamance. Selon M. Diémé, on doit l’envergure du PDS en Casamance à l’engagement de Famara Mané, alors enseignant au lycée Djignabo.