Des failles relatives aux règles d’éloignement des centres de traitement du covid19 ont provoqué plusieurs cas d’infections nosocomiales c’est-à-dire des patients ayant chopé des maladies lors d’un séjour dans un hôpital. Un autre front sur lequel les personnels soignants des centres de traitement covid de Thiès, Diamniadio, Dantec, Fann, Touba etc. sont appelés à lutter. « Le Témoin » a enquêté.
Créés dans le cadre du plan de riposte au Covid-19, la plupart des Centres de traitement des épidémies (Cte) sont implantés dans les hôpitaux. Il s’agit entre autres de ceux de Fann, Le Dantec, Principal, Idrissa Pouye de Grand Yoff (ex-Cto), Dalal Jamm, Matlaboul Fawzayni, Diamnidadio et El Hadj Amadou Sakhir Ndiéguène.
Des hôpitaux qui reçoivent tous les jours des patients souffrant d’autres pathologies, notamment des affections chroniques telles que les maladies cardiaques graves, les insuffisances respiratoires, l’asthme, le diabète, les accidents vasculaires cérébraux etc… De nombreux médecins et infirmiers déplorent le fait que ces patients vulnérables cohabitent dans une même structure hospitalière avec des malades du covid. « Avec cette proximité, ces patients souffrant de maladies chroniques en séjour dans des hôpitaux abritant des centres de traitement épidémiologiques(Cte) sont les plus exposés aux risques liés au coronavirus.
Malgré tous les efforts déployés par les autorités sanitaires et les mesures de protection prises par les personnels soignants, il y aura toujours des cas d’infections nosocomiales liées au Covid-19»expliquecemédecin-réanimateuren service dans un centre de traitement des épidémies (Cte). Selon lui, toutefois, tout en soulignant que la situation des cas d’infections nosocomiales, bien que paradoxale, n’est pas alarmante. « Parce que c’est le système sénégalais de gestion et de riposte au covid-19 qui est défaillant, faute de structures sanitaires dédiées pour la prise en charge des patients. Par exemple, dans nos Urgences, on a constaté qu’il y a des malades qui ont chopé le virus alors qu’ils étaient admis pour d’autres pathologies. C’est tout à fait normal puisqu’ils ont eu à partager la salle des Urgences avec d’autres malades dont la positivité au coronavirus a été révélée 48 heures après les tests.
Entretemps, ces malades ont pu en contaminer d’autres, ce qui explique certains cas d’infections nosocomiales liées au coronavirus que nous avons enregistrés au niveau de notre Unité Covid» déplore notre interlocuteur.
Des médecins trop sollicités
Au moment où le Sénégal est confronté à une deuxième vague fulgurante de contaminations, la bataille contre les infections nosocomiales n’est pas gagnée d’avance. Pis, le débordement des centres de traitement du covid des hôpitaux de Fann, Le Dantec, Matlaboul Fawzayni, Diamniadio, ElHadj Amadou Sakhir Ndiéguène etc. ainsi que le déficit de médecins-réanimateurs et le manque de lits de réanimation ne facilitent pas les choses. Selon un médecin spécialiste des maladies infectieuses, chaque médecin-réanimateur doit gérer dans les normes six (06) à dix (10)malades en Urgences-Covid pour un traitement de qualité et un suivi efficace. « Malheureusement, dans certaines Unité-Covid, on voit un médecin-anesthésiste ou un médecin-réanimateur très sollicité au point de faire la navette entre l’Unité-covid, le bloc opératoire de l’hôpital, les Urgences et la salle de consultations. Ce avec les mêmes équipements de protection individuelle !
Pire, il porte la même blouse et le même stéthoscope. Dans ce cas, aussi bien les médecins que les malades en consultation ou en urgence, personne ne peut être à l’abri d’une infection nosocomiale liée aux germes des patients du coronavirus. Surtout quand ces derniers sont en observation le temps que les résultats des tests-covid soient connus » regrette notre spécialiste.
Dans ce monde des contaminés en milieu hospitalier, les accompagnants des patients ne sont pas exempts de tout reproche. Car, il arrive souvent de voir un accompagnant de malade faire les courses pour d’autres malades en situation de détresse sociale (restauration, retrait argent, achat de cartes téléphoniques voire de médicaments à la pharmacie etc.) « Vous voyez !
Et comme certains accompagnants de malades ont l’accès « facile » aux structures d’urgence avec la compréhension du personnel médical, ils peuvent faire circuler ou transmettre certains virus ou germes à d’autres malades à travers les sachets de médicaments, les vêtements, les aliments, les fruits etc. En tout cas, la lutte contre les infections nosocomiales liées au Covid-19 est très loin d’être gagnée dans un système de riposte et de gestion comme le notre. Même dans certains pays développés, il est difficile de lutter contre ces infections à plus forte raison chez nous… » soupire notre médecin-réanimateur.
LES DÉBUTS DE LA VACCINATION PROJETÉS POUR MARS
Le plan est décliné en deux phases et vise dans une première étape à assurer la vaccination d’au moins 90 % des cibles prioritaires constituées du personnel de santé, des sujets âgés d’au moins 60 ans, des sujets présentant des co-morbidités
Même si une date précise n’est pas encore retenue, le chef de l’Etat et son gouvernement comptent démarrer la campagne de vaccination contre le coronavirus sur le territoire national en fin mars. C’est ce qu’indique une note de presse du ministère de la Santé dont «L’AS» détient copie.
C’est à travers une note de presse parvenue hier à « L’AS » que le ministère de la Santé a annoncé le mois prévu pour le début de la campagne de vaccination contre le coronavirus au Sénégal. Selon Abdoulaye Diouf Sarr et ses collaborateurs, celle-ci commence en fin mars. « Le plan est décliné en deux phases et vise dans une première étape à assurer la vaccination d’au moins 90 % des cibles prioritaires constituées du personnel de santé, des sujets âgés d’au moins 60 ans, des sujets présentant des co-morbidités mais aussi des personnes de par leur fonction ou modes de vie sont plus exposées que le reste de la population générale. Cette première étape va démarrer avant la fin du mois de mars 2021 et doit atteindre la totalité de la cible visée dans une période de deux mois. La deuxième phase du plan de vaccination qui fera suite à la première, s’inscrit aussi dans le même objectif que la première phase en visant au moins 90 % de la population globale restante dans un délai qui ne doit pas dépasser le premier trimestre de 2022 », font-ils savoir.
Le ministère de la Santé explique qu’il s’est doté, depuis ce 12 janvier 2021, d’une stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 qui a présenté les différentes modalités d’introduction du vaccin dans le dispositif de vaccination du Sénégal. Cette stratégie, précisent Diouf Sarr et ses collaborateurs, vise la réduction de la morbidité des cas graves etles décès liés à la Covid-19 par « la vaccination des populations cibles prioritaires dans une première phase et dans une seconde phase, interrompre la transmission de l’infection par la vaccination de la population restante ». Cette stratégie, selon les autorités sanitaires, vient en complément au plan national de lutte contre la Covid-19 en cours d’exécution depuis la notification du premier cas de Covid-19 le 02 mars 2020. « Durant la mise en œuvre de cette stratégie, les vaccins seront offerts à travers les services de vaccination habituels du Programme élargi de vaccination. Cette vaccination se fera en stratégie fixe au niveau des unités de vaccination, en stratégies avancées et mobiles dans certains lieux recevant les personnes cibles. Les responsables des formations sanitaires pourront convenir, avec les autorités locales, de sites de vaccination les plus pertinentes pour toucher toute la population. Les structures sanitaires privées, parapubliques et confessionnelles seront impliquées en collaboration avec les autorités sanitaires de leur zone de responsabilité », ajoute le ministère de la Santé.
LE MATCH CONTRE DIAMBARS VIENT À SON HEURE POUR LE JARAAF
Le match de Ligue 1 devant opposer le Jaraaf de Dakar à Diambars ce week-end au stade Fodé Wade de Saly-Portudal "tombe à pic" pour l’équipe de la Médina, estime son entraîneur Malick Daff.
Dakar, 14 jan (APS) - Le match de Ligue 1 devant opposer le Jaraaf de Dakar à Diambars ce week-end au stade Fodé Wade de Saly-Portudal "tombe à pic" pour l’équipe de la Médina, estime son entraîneur Malick Daff.
Ce match prévu samedi à partir de 16h, pour le compte de la 3e journée de la Ligue 1 de football, est "le genre de rencontre que tu dois prendre par le bon bout pour espérer gagner", a déclaré le technicien.
"Contre des équipes joueuses comme Dakar Sacré-Cœur et Diambars, nous sommes obligés d’être au taquet et d’être vigilants à tous les niveaux", a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
"Tu es sûr qu’avec eux, le ballon va rouler, et c’est le même style que le Jaraaf qui joue en ayant la possession du ballon", a indiqué Malick Daff, qui a passé deux ans dans l’encadrement es "académiciens" de Saly-Portudal.
Selon lui, le match s’annonce "difficile contre une équipe de Diambars qui a bien démarré le championnat", d’autant plus que les deux équipes vont, dit-il, jouer toutes les deux pour la gagne.
"Ce serait bien pour le spectacle", a retenu l’entraîneur de l’équipe nationale U17 dont plusieurs joueurs sont issus de Diambars.
Malick Daff rappelle avoir eu des joueurs de Diambars sous sa direction dans le cadre du tournoi de qualification à la CAN U17, mais aussi lors de la phase finale de la même compétition en Tanzanie ainsi qu’à la Coupe du monde 2019 de la catégorie.
"Les téléspectateurs vont aimer la rencontre et ce serait bien pour notre football", a-t-il dit au sujet du match Diambars-Jaraaf, qui sera joué à huis clos à cause de la pandémie de la Covid-19.
L’équipe de Diambars est la seule équipe de Ligue 1 à avoir remporté ses deux premiers matchs de championnat.
Le Jaraaf de Dakar, pour sa part, n’a pas pu jouer la première journée du championnat en raison de son déplacement en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Coupe de la CAF.
L’équipe de la Médina n’a donc jusque-là disputé qu’une seule rencontre de championnat, contre Dakar Sacré-Cœur qu’elle a battu (1-0) lors de la 2-ème journée.
LES SENEGALAIS EN ATTENTE DE SAVOIR COMMENT ILS SERONT VACCINES
La stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 est validée par le chef de l’état
Comment les Sénégalais seront-ils vaccinés ? La question taraude les esprits de nos compatriotes surtout qu’il est annoncé une lourde facture de 1597 milliards de francs selon le directeur de la Prévention, Dr. Mamadou Ndiaye. En attendant, hier en conseil des ministres, le président de la République a défini une nouvelle feuille de route du système médical national. Le point nodal sera la décentralisation effective et rapide du Samu national dans tout le pays…
On devrait connaître bientôt les contours de la stratégie nationale de vaccination. Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a déposé son rapport hier sur la table du Conseil des ministres a obtenu la validation du document par le président de la République. Le ministre promet une communication officielle sur le document dans les heures ou jours à venir. Cependant, lors d’une rencontre organisée avec le Clergé ce mardi au Foyer de Charité du Cap des Biches, Abdoulaye Diouf Sarr a révélé certains contours de la Stratégie nationale de vaccination contre le Covid-19. « Le Sénégal est sur deux tableaux.
La première est l’initiative Covax. Nous sommes en alliance avec beaucoup de pays pour nous préparer effectivement à acquérir le vaccin dans ce cadre… Nous allons bientôt mettre en place une convention pour que cette intégration soit affichée… Le chef de l’État Macky Sall nous a dit de manière ferme qu’en plus de l’initiative Covax, il faut aussi utiliser en perspective une stratégie nationale. Il avait demandé de lui déposer très rapidement une stratégie nationale de vaccination … » Cette stratégie est déjà bouclée et a été présentée ce 13 janvier en Conseil des ministres. En outre, plus de 200 000 doses de vaccin sont en train d’être négociés avec le laboratoire chinois Sinopharm. Plus de 20 % de la population sénégalaise sera ciblée dans une première phase. Le personnel de santé, les personnes âgées et celles qui présentent des comorbidités seront privilégiés… Toutefois, le vaccin coûtera beaucoup d’argent pas forcément à la portée du Sénégal. Et pour en donner un aperçu assez clair, Dr Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé, a livré quelques chiffres hier matin sur Iradio.
Joint par Seneweb pour plus de précisions, le spécialiste a livré quelques détails en plus. Le vaccin de Pfizer par exemple, dit-il, il coûte environ 20 dollars, celui de Moderna, 37 dollars. L’AstraZeneca produit en Europe est le moins cher actuellement avec 4 dollars. Le vaccin chinois de Sinopharm vaut 72 dollars et celui de la Russie Spoutnik revient à 5 dollars. Ainsi, pour vacciner les personnes vulnérables qui représentent 20 % de sa population, le Sénégal va débourser 19 milliards, s’il opte pour le vaccin le moins cher, contre 377 milliards pour le produit le plus coûteux. « Pour vacciner toute la population par contre, il faut 1697 milliards, si on prend le vaccin le plus cher. Si on prend le moins cher, c’est 88 milliards. Vous voyez que c’est des milliards pour avoir le vaccin. Maisla santé n’a pas de prix », estime Mamadou Ndiaye.
A l’en croire, toutefois, il ne s’agit pas là de chiffres définitifs, mais d’estimations obtenues après simulations. Il ajoute également que quand on parle de vaccin, il ne s’agit pas uniquement du liquide. Il faut aussi prendre en compte l’aiguille, la seringue, la boîte de sécurité… Sans compter la conservation à moins 80 degrés pour certains types de vaccins ! Une logistique lourde et sophistiquée qui coûte les yeux de la tête…
Décentralisation effective et rapide du Samu national dans tout le pays
Décentraliser le Samu, réguler les marchés, réadapter le fonctionnement des structures sanitaires, améliorer la prise en charge à domicile, contrôle des frontières tout en surveillant le virus: telssont les cinq points essentiels sur lesquelsle chef de l’Etat a invité les ministres sectoriels à travailler tout en leur demandant de mieux adapter les activités économiques et sociales à la situation de l’heure. Ce sont les mesures pris hier en Conseil des ministres pour freiner la propagation rapide du virus en attendant l’arrivée, d’ici fin janvier, des premières doses de vaccin. Le chef de l’Etat, en Conseil des ministres tenu hier, a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale à faire de sorte que le Samu soit actif dans les 14 régions du pays. Il a instruit le ministre Abdoulaye Diouf Sarr à « poursuivre la décentralisation effective et rapide du Samu national au niveau des régions ». Non sans souligner que « les moyens logistiques et les ressources humaines et financières de cette structure névralgique, doivent être renforcés ». Ce, « sans délai », a insisté le chef de l’Etat. Macky Sall a aussi mis l’accent sur la gravité de la situation avec l’augmentation des cas de coronavirus ainsi que la sévérité et la gravité de la maladie. Une situation qui l’a amené à décréter, le 06 janvier dernier, l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu dans les deux régions les plus touchées à savoir Dakar et Thiès.
A elles seules, elles concentrent 90 % de la totalité des cas positifs enregistrés dans le pays. Mais en réalité, c’est tout le pays qui est désormais touché. Ainsi, hier, les services sanitaires ont fait état de 38 patients en réanimation et 9 décès. Justement les décès inquiètent qui tournent autour d’une moyenne de 10 par jour. Une situation qui s’expliquerait par le nombre important de patients en réanimation car la plupart des malades arrivent trop tard dans les hôpitaux, souvent dans un état comateux…
MALGRE LE COUVRE-FEU, THIES ENREGISTRE 32 CAS COMMUNAUTAIRES EN 24H
La progression de la pandémie de coronavirus est toujours sur une pente ascendante dans la région de Thiès qui occupe toujours la seconde place au niveau national, derrière la région de Dakar, en termes de nombre de cas positifs notifiés.
Le nombre de cas positifs enregistrés depuis le début de la pandémie fait de Thiès la deuxième région la plus infectée, après Dakar. Il s’y ajoute une montée en puissance des cas, depuis le début de la seconde vague. Pour jouer sa partition dans la sensibilisation, l’Académie de Thiès a déroulé hier dans toutes les classes de la région, de l’élémentaire au secondaire, une leçon de vie sur le coronavirus.
La progression de la pandémie de coronavirus est toujours sur une pente ascendante dans la région de Thiès qui occupe toujours la seconde place au niveau national, derrière la région de Dakar, en termes de nombre de cas positifs notifiés. Depuis le mois de novembre, il est constaté une montée des cas positifs et le district totalise aujourd’hui près de 800 cas positifs depuis le début de la pandémie. C’est ce que révèlent les résultats virologiques publiés hier par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui font état de 32 cas communautaires dans la région dont 14 dans la ville de Thiès.
Devant la gravité de la situation, l’Académie de Thiès a organisé hier sa seconde leçon de vie, dans le cadre de son plan de résilience, pour sensibiliser davantage les élèves sur la maladie. Cette leçon de vie s’est déroulée simultanément dans toutes les classes de l’Académie, de l’élémentaire au secondaire. Il est également prévu d’autres activités, toujours dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus, pour créer un climat de confiance au niveau des écoles et établissements.
L’Inspecteur d’Académie de Thiès, Pape Baba Diassé, accompagné de l’Inspecteur de l’Education et de la Formation (IEF) de Thiès-Ville, du médecin-chef de District, des organisations syndicales et des parents d’élèves, s’est rendu hier à l’Ecole élémentaire Route de Mbour, pour assister à cette seconde leçon de vie sur le coronavirus. Selon lui, le Sénégal fait face à une seconde vague de la pandémie du coronavirus à l’instar du monde et c’est dans ce cadre que le ministère de l’Education Nationale a sorti une circulaire pour un retour sur les mesures barrières, notamment le port du masque.
Pour Moustapha Faye, médecin chef de District de Thiès, une telle leçon est d’une extrême importance, pour un changement de comportements, afin de mieux faire face à la pandémie. Pour lui, les élèves constituent une proportion très importante de la population et c’est pourquoi, s’ils respectent les mesures individuelles et collectives, cela peut diminuer de façon drastique la contamination. Il s’y ajoute qu’ils sont également des relais qui peuvent transmettre l’information au niveau des familles.
Toute la communauté doit s’unir comme un seul homme pour faire face à ce virus qui n’a pas encore dit son dernier mot et qui impacte tous les secteurs clés de la vie. En ce qui concerne les mesures concrètes de prévention prises au niveau des établissements, l’Inspecteur d’Académie déclare : « Nous avons reçu 582 000 masques et avec l’appui des partenaires, nous pensons que tout le matériel nécessaire sera disponible dans les établissements pour permettre de barrer définitivement la route à la COVID-19 et poursuivre les enseignements-apprentissages dans la sérénité. »
Depuis le déclenchement de cette deuxième vague, dit-il, un seul cas a été notifié au niveau des établissements scolaires de Thiès et qui a été vite maîtrisé. Ce qui témoigne que le respect des mesures barrières donne des résultats dans le secteur.
LES TRAVAILLEURS DES HYDROCARBURES MENACENT D’ALLER EN GREVE
Les travailleurs des hydrocarbures seront en grève dans les prochains jours si le gouvernement ne réagit pas à leurs doléances.
Le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du gaz (Sntpg) a déposé un préavis de grève pour non application de la convention collective. Dénonçant la situation qui prévaut dans le secteur des hydrocarbures et l’état des négociations sur le projet de convention collective du sous-secteur du transport d’hydrocarbures, le Ben n’exclut pas d’aller en grève pour se faire entendre.
Les travailleurs des hydrocarbures seront en grève dans les prochains jours si le gouvernement ne réagit pas à leurs doléances. En effet, le Ben du Sntpg qui s’est réuni avant-hier exprime sa solidarité aux travailleurs et au top management de la société Fortesa et aux populations des localités à la suite de l’incendie d’un puits de gaz dans le site d’exploitation de Ngadiaga.
Evoquant la pandémie du Covid-19, les syndicalistes magnifient la capacité de résilience des sociétés et entreprises du secteur du pétrole et du gaz. «Nous lançons un appel aux acteurs du secteur pour une vigilance accrue dans l’application diligente des mesures de protection édictées par les autorités sanitaires».
Après avoir déposé un préavis de grève depuis plusieurs mois, le Ben du Sntpg exhorte les délégués du personnel, les délégués syndicaux et les travailleurs membres du Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du Gaz du Sénégal/Force du changement (Sntpgs/FC) à se tenir prêts à tout appel de leur organisation. «Malgré la forte mobilisation observée dans le sous-secteur du transport au cours de la tournée de sensibilisation, le Sntpgs-Fc continue de subir l’indifférence et l’arrogance caractérisée d’une grande majorité d’employeurs du sous-secteur des transports d’hydrocarbures», clament les membres du Ben.
Ces derniers ajoutent que les employeurs font fi de la volonté de l’autorité de tutelle de faciliter les négociations de la convention collective de branche du sous-secteur des transports d’hydrocarbures et la résolution du conflit de Gazal transport, sous l’arbitrage de l’administration du travail. «Le Ben rappelle, que la négociation de la convention collective de branche dans le sous-secteur des transports routiers d’hydrocarbures, et le combat contre les violations des droits et libertés syndicaux des travailleurs constituent les points centraux de la plateforme revendicative, objet d’un préavis de grève toujours en vigueur», expliquent les syndicalistes qui réitèrent leur engagement et leur détermination à faire aboutir la plateforme minimale qui est l’objet du préavis.
«LE CABINET ‘’ERA’’ N’A PAS ETE CHOISI POUR AUDITER UN FICHIER»
Déthié Faye, le coordonnateur du pôle des non-alignés du dialogue politique sort de son mutisme pour éclairer la lanterne des Sénégalais
Alors qu’une polémique est en train de s’installer en ce qui concerne la désignation des experts pour auditer le fichier électoral et évaluer le processus électoral et l’implication d’Antoine Félix Diome dans le processus, le coordonnateur du pôle des non-alignés du dialogue politique sort de son mutisme pour éclairer la lanterne des Sénégalais. Selon Déthié Faye, le cabinet «Era » dont on parle n’a pas pour mission d’auditer un fichier.
«L’AS» : Toussaint Manga a fait dernièrement une sortie pour remettre en cause le cabinet «Era» impliqué dans le choix des experts chargés d’auditer le fichier et d’évaluer le processus électoral. Comment jugez-vous l’intervention du député du PDS?
Déthié FAYE : Il faut commencer par préciser à l’intention de l’opinion que l’audit d’un fichier électoral ne se fait pas par des cabinets, mais par des experts indépendants pris individuellement. Le cabinet « Era » n’a pas été choisi pour auditer un fichier. Il a pour mission de publier les Termes de références (Tdr) que la commission politique a élaborés dans différentes plateformes afin que les experts qui le souhaitent puissent soumissionner. L’autre mission du cabinet, c’est de présélectionner les meilleures offres après le dépôt des candidatures et de les présenter au comité de suivi et d’évaluation mis en place par la commission politique du dialogue national. Celui-ci examine les dossiers sur la base des critères définis pour pouvoir valider la liste. Une fois que cette validation est faite, le cabinet prend les dispositions nécessaires pour faire venir les experts et les présenter au comité de suivi. Une fois que ce travail est fait, le cabinet s’écarte et n’a plus de relation avec le comité de suivi et d’évaluation. A partir de ce moment, le cabinet désigné par l’USAID qui finance l’audit ne rendra compte qu’à cette dernière pour lui présenter ses états financiers et lui expliquer comment les fonds destinés à l’audit ont été dépensés.
Où est-ce que vous en êtes aujourd’hui avec le choix des experts indépendants chargés de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral ?
Nous avions donné au cabinet «Era » la mission de lancer l’appel à candidatures et de recevoir les candidatures jusqu’au 12 décembre. Et on lui a donné ensuite une semaine, du 12 au 19 décembre pour faire un travail préliminaire de présélection. Nous avons eu deux séances de travail à travers lesquelles le cabinet nous a présenté les résultats de son travail. Nous sommes en train d’examiner ces résultats, candidat par candidat, pour valider une liste. Nous comptons finir avant la fin de cette semaine ou au début de la semaine prochaine. Il nous reste une seule séance. Et après que nous aurons validé les choix, le cabinet prendra les dispositions pour le déplacement à Dakar des experts qui devront venir de l’étranger. Le cabinet va nous les présenter et se retirer. A partir de ce moment, nous allons discuter avec eux sur la méthodologie, sur ce que nous attendons d’eux, sur la périodicité de nos rencontres afin qu’ils nous restituent l’état d’avancement de leurs travaux. Ainsi, nous serons informés des difficultés qu’ils rencontrent, le cas échéant prendre les mesures nécessaires pour les mettre dans les conditions acceptables de travail pour pouvoir produire des résultats probants.
Est-ce que le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome a une mainmise dans le comité de suivi et de l’évaluation ?
Que cela soit Antoine Félix Diome comme son prédécesseur, nous n’avons pas de contact avec le ministère de l’Intérieur. Nous travaillons au niveau de la commission de dialogue politique et les rapports sont destinés exclusivement au président de la République. Le comité ne demande l’avis d’aucune autorité sur ce qui est en train de se faire. Nous disons voilà ce que nous voulons et les autorités regardent ce qu’elles peuvent nous apporter dans cette dynamique. Mais il n’y a pas de possibilité d’interférence et d’influence en direction du comité de suivi et de l’évaluation de la commission du dialogue politique national. Ce n’est pas possible.
MACKY SALL, LE GRAND TIMONIER
Suppression du poste de Premier ministre, tentative de dislocation de l’opposition, création d’une task-force... Comme son idole Mao, le président est de nature à recentrer tous les pouvoirs sur lui pour pouvoir régner en maître absolu
La modification de la loi sur l’état d’urgence continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Toutefois, elle entre manifestement dans le cadre d’un processus enclenché par le président Macky Sall depuis le début de son deuxième mandat. Suppression du poste de premier ministre, tentative de dislocation de l’opposition, création d’une task-force, les mesures qui laissent entrevoir comme son idole «Mao», qu’il veut s’arroger tous les pouvoirs.
Il faut croire que même après avoir passé plus de 30 ans à côté du très libéral Abdoulaye Wade, le président de la République n’a pu se départir de ses premières amours idéologiques. Et à la lumière de ses agissements, le maoïsme l’a plus influencé dans sa trajectoire politique que le libéralisme. Et le chef de l’Etat Macky Sall l’avoue même dans son livre : ‘’Lors d’une interview en 2012, dans le magazine Jeune Afrique, on m’a demandé quels étaient mes modèles politiques. J’ai donné deux noms attendus : Nelson Mandela et Charles de Gaulle. Mandela pour son courage légendaire qui le dresse face à un pouvoir fort et le paye de sa liberté. De Gaulle pour son audace, son nationalisme, son patriotisme.‘’ Et l’auteur du livre Le Sénégal au Cœur d’ajouter : ‘’Le troisième nom a fait sursauter mon interlocuteur : Mao Tsé Toung ! Je lui ai expliqué que l’on pouvait être, comme moi, un social libéral et admirer le Grand Timonier.’’ Comment ne pas constater que l’ancien président du parti communiste chinois a fortement teinté la personnalité politique du président Macky Sall.
Manifestement, c’est lui son modèle et les actions menées par le président de la République depuis sa victoire en 2019 semblent le démontrer à suffisance. Comme Mao, il est de nature à recentrer tous les pouvoirs sur lui pour pouvoir régner en maître absolu. D’abord pour ce deuxième mandat, le président Macky Sall a décidé d’opter pour un gouvernement sans premier ministre pour être, selon lui, beaucoup plus proche des administrés. Mais lors de son dernier face-à-face avec la presse à l’occasion de la fin de l’année, il a parlé sur un ton qui montre que pour lui, le premier ministre n’a aucun pouvoir et qu’il préfère gérer le pays sans intermédiaire. Par ailleurs, les relents hyper présidentialistes de l’ancien militant de And-Jëf ne se limitent pas à cette mesure.
En effet, le président Macky Sall qui avait déjà absorbé le PS, l’AFP et la quasi-totalité de la gauche historique lors de son premier mandat tente d’instaurer dans sa deuxième mandature la dictature du ‘’parti unique‘’ ou du moins de la ‘’coalition unique’’ avec le Benno Bokk Yaakaar. Avec le dialogue national qui visiblement n’a été qu’une chambre d’enregistrement de la transhumance, qui a permis l’arrivée dans la coalition présidentielle de grands ténors de l’opposition. Le président du parti Rewmi Idrissa Seck qui a eu à avoir des mots durs à l’encontre de son ‘’nouvel ami’’, estimant que la vision de ce dernier s’arrête à Diamniadio, entre dans le gouvernement.
LA TASK-FORCE, UNE VIEILLE RECETTE COMMUNISTE
Les anciens membres émérites du PDS comme Omar Sarr, Me Amadou Sall ou encore Babacar Gaye se réconcilient avec leur ancien frère de parti. Ainsi Macky Sall confirme sa logique de réduire l’opposition à sa plus simple expression. D’être seul à exister. D’autant qu’au même moment, le chef de l’Etat coupe les têtes de ceux à qui les sénégalais prêtent des ambitions présidentielles pour 2024 comme les ministres Aly Ngouille Ndiaye, Amadou Ba, Matar Cissé et l’ancienne présidente du CESE Aminata Touré. Et comme le Président chinois, il s’est débarrassé aussi de ses militants qui n’ont pas suivi la ligne du parti en se prononçant sur la possibilité ou non du chef de briguer un troisième mandant dans 3 ans. Et ce n’est pas l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk qui dira le contraire. En outre et sous la houlette de son directeur de cabinet Mahmouth Saleh, lui aussi trotskiste convaincu, le président Macky Sall a créé une Task-force qui est aussi une vieille recette communiste de propagande des actions du ‘’parti-état‘’.
MODIFICATION DE LA LOI SUR L’ETAT D’URGENCE, LA GOUTTE D’EAU QUI PEUT FAIRE ULTERIEUREMENT DEBORDER LE VASE ?
Et loin de se rassasier de ses pouvoirs déjà très étendus, le président de la République s’est arrogé le droit de décréter l’état d’urgence en cas de catastrophe sans passer par l’Assemblée nationale. Une modification qui a provoqué l’ire des organisations de la société civile qui y voient une dérive autoritaire et un coup de Jarnac donné à la séparation des pouvoirs. Les spécialistes du droit aussi crient au scandale. Pour le Pr Ngouda Mboup, la notion catastrophe est trop vague et peut prêter à confusion. Dans le même ordre d’idées, le docteur en sciences politiques Moussa Diaw pense qu’en votant cette loi, les députés exposent les sénégalais à un danger. Est-ce que ces appréhensions sont légitimes ? Peut-être. Car le chef de l’Etat maintient toujours le flou quant à sa participation à la prochaine élection. Les juristes sont divisés sur la question. Et tout cela dans une ambiance délétère où l’opposition radicale, incarnée par les Ousmane Sonko, Guy Marius Sagna, «Y en a marre» et autres, défie le régime. Donc cette nouvelle prérogative donnée à Macky Sall, si elle n’est pas utilisée à bon escient, peut dans les années à venir provoquer des troubles. Espérons simplement que le chef de l’Etat ne va pas se servir de cette loi pour museler des opposants trop gênants et asseoir sa suprématie. Non pas comme Mao encercler les villes par les campagnes, mais l’opposition par les dispositifs juridiques.
EMILE BADIANE, DIOULOULOU, BAILA ET TOBOR, LES PONTS DE TOUS LES DANGERS
S’il y a des infrastructures qui ne rassurent pas du tout les populations de la région de Ziguinchor, ce sont bien les ponts qui se trouvent sur l’axe Ziguinchor-Banjul via Séléti.
Des messages d’alerte sur la situation des ponts de la région de Ziguinchor s’intensifient depuis quelque temps. La dernière sortie sur la question émane du collectif Doyna lors de sa réunion le 29 novembre dernier. Ces infrastructures qui sont dans un état de vétusté très avancé inquiètent plus d’un dans la région sud.
S’il y a des infrastructures qui ne rassurent pas du tout les populations de la région de Ziguinchor, ce sont bien les ponts qui se trouvent sur l’axe Ziguinchor-Banjul via Séléti. La plupart d’entre eux sont vétustes. Les usagers qui affrontent un danger permanent en traversant ces infrastructures n’en peuvent plus de vivre avec la peur au ventre. «On ne peut pas avoir l’esprit tranquille en traversant le pont de Diouloulou. Personnellement, je tremble à chaque fois que je monte sur ce pont en voiture », raconte Aissatou Diatta, habitante du village de Diouloulou.
Pourtant, soutient-elle, de nombreuses promesses ont été faites aux populations de Diouloulou sans être respectées. «Après l’élection du Président Macky Sall en 2012, une équipe est venue faire l‘évaluation. Et en son temps, les autorités parlaient de construction imminente d’un pont à deux voies. Huit années sont passées, mais toujours rien. Pire encore, à chaque veille d’élection, ils viennent faire semblant pour leurrer les populations et repartir», peste-t-elle. Ousmane Diassy, notable de Diouloulou, lui emboîte le pas sur un ton on ne peut plus colérique. «Nous avons écrit des lettres au chef de l’Etat, nous avons fait des appels, nous avons envoyé des rapports. Mais jusque-là, rien. Je suis vraiment déçu. Chaque fois, on nous raconte la même histoire sans agir. Ils vont attendre qu’il y ait une catastrophe pour venir nous présenter leurs condoléances. Ce n’est pas du tout sérieux», s’indigne le sieur Diassy.
Ces inquiétudes sont aussi partagées par une bonne partie des chauffeurs et transporteurs de l’axe Ziguinchor-Séléti. «L’heure est grave et l’Etat doit réagir très vite parce qu’à tout moment, ces ponts vétustes peuvent céder et provoquer une catastrophe. Les risques sont énormes à chaque fois qu’un gros-porteur traverse ces ponts qui peuvent céder à tout moment», alerte Ousmane Thiam transporteur rencontré à une dizaine de mètres du pont Emile Badiane.
Selon lui, la vétusté de ces ponts expose toute l’économie de la Sénégambie. «Ces ponts se trouvent sur une route de la CEDEAO. Si un seul s’effondre, il n’y aura pas de circulation de biens et de personnes et toute l’économie de la zone sera grippée», signale notre interlocuteur. Mamadou Sarr, réparateur de moteurs de pirogues, officiant sous le pont Emile Badiane de Ziguinchor, déplore, lui, l’état des garde-fous. «Il y a deux ans, un camion gros-porteur a fini sa course dans les eaux du fleuve Casamance, occasionnant la mort de deux personnes.
Cela confirme la mauvaise qualité des garde-fous établis sur le pont. Et cela veut dire que nous qui travaillons sous le pont, nous sommes en danger», dit le mécanicien marin. Cette détresse des populations sera bientôt un vieux souvenir, selon le gouverneur de Ziguinchor qui a présidé le 12 janvier dernier la conférence territoriale régionale. «Les travaux de reconstruction des ponts de Baila et Diouloulou ont commencé et sont même exécutés à 25%. Les études sont déjà réalisées, le matériel de construction est en train d’être fabriqué. Donc, les travaux vont démarrer sur le terrain au mois de mars pour le pont de Baila et au mois de juin pour le pont de Diouloulou», annonce Guedj Diouf, chef de l’exécutif régional de Ziguinchor.
WEST HAM FAIT UNE OFFRE POUR BOULAYE DIA, NAPLES TOUJOURS INFLEXIBLE POUR KOULIBALY
Le marché du transfert hivernal est encore ouvert pour les internationaux sénégalais.
Le marché du transfert hivernal est encore ouvert pour les internationaux sénégalais. Convoité en Angleterre et en Allemagne, l’attaquant Boulaye Dia, actuellement co-meilleur buteur de Ligue 1, va faire l'objet d'une offre de West Ham lors de ce mercato. Selon Télefoot, c’est le club West Ham qui est passé à l’attaque en mettant 10 millions d’euros sur la table pour le joueur sénégalais. Le Mercato d’hiver pourrait rouvrir un nouveau chapitre sur le transfert de Kalidou Koulibaly. Sky sport, informe que le président du club napolitain Aurelio De Laurentis a encore prévenu tous les clubs qui souhaiteraient enrôler le capitaine des Lions en maintenant le prix à 110 millions d’euros.
Alors que son contrat avec Reims court jusqu'en juin 2022, Boulaye Dia se rapproche de plus en plus d'un départ lors de ce mercato d'hiver. Selon Téléfoot, West Ham, s'est séparé de son attaquant Sébastien Haller en le vendant 22,5 millions d'euros à l'Ajax Amsterdam va proposer 10 millions d'euros au Stade de Reims pour recruter l'attaquant sénégalais. Les Hammers qui ont cédé l'international ivoirien surtout dans le but de renflouer leurs caisses, souhaitent pallier le départ de leur joueur en utilisant une partie du montant de la vente. Meilleur buteur de Ligue 1 en compagnie de Mbappé avec 12 buts marqués en 17 de Ligue 1, l’international sénégalais de 24 ans a déjà été un temps dans le viseur de l'Olympique de Marseille. Mais s’il pourrait bien rejoindre la Premier League dans les prochains jours, cette première offre devrait être, a priori, repoussée par le club champenois, qui réclame 15 millions d'euros dans ce dossier.
Selon maxifoot, cette somme reste toutefois largement à la portée des décideurs londoniens, qui vont jouer la montre pour mettre la pression sur leurs homologues rémois. Le dossier de son compatriote Kalidou Koulibaly pourrait également être relancé de plus belle lors de ce nouveau mercato d’hiver. D’après des propos rapportés par le journaliste de Sky Sports , le président du Napoli Aurelio De Laurentiis aurait prévenu toute la concurrence qui souhaiterait encore s’activer sur le marché pour enrôler le défenseur international sénégalais. Le président napolitain aurait indiqué que l’international sénégalais n’est pas à vendre en janvier, à moins de 110 millions d’euros. «Il semble qu’en janvier, Koulibaly n’ira nulle part. Il reste et c’était encore le cas ce matin. Quiconque se présente avec autre chose que 110 millions d’euros pour Koulibaly peut l’oublier. Il n’est absolument pas à vendre, à moins que l’un des grands clubs d’Angleterre ne trouve 110 millions d’euros», rapporte le quotidien anglais.
Le dirigeant va-t-il réussir cette fois à convaincre ou participera-t-il à refroidir les les gros prétendant. Pour le moment les clubs les plus en vue dans ce dossier se sont vraisemblablement orientés vers d’autres options. Toujours privés de Virgil van Dijk et Joe Gomez, les Reds de Liverpool auraient en effet opté pour le défenseur turc de Schalke 04 Ozan Kabak ou la révélation du LOSC Sven Botman. Tout comme Manchester United qui surveillerait toujours le Français Dayot Upamecano en vue d’un transfert l’été prochain.