Elle a partagé le mauvaise nouvelle sur son compte Instagram. Halima Gadji connue sous le nom de Marième Dial, a été testée positive à la Covid 19."Hello tout le monde, j’ai chopé le Covid 19 et jusqu’à présent, je suis encore malade. Cette maladie est vraiment sérieuse, je me sentais tellement mal que j’avais du mal à respirer et à me déplace", lâche-elle sur sa story. Dans la deuxième partie de son post, l’actrice sensibilise les Sénégalais: "Faites très attention svp. Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai pu réellement me sentir bien loin de ma famille. Je pensais vraiment mourir. Faites-vous dépister pour plus d’assurance."
PERMACULTURE
Agriculture : des solutions innovantes en Afrique pour une alimentation saine et durable
Sécheresses, stress hydrique, augmentation du nombre de bouches à nourrir... Partout sur le continent africain, les agriculteurs sont confrontés à de nouveaux défis, en particulier ceux liés aux effets du dérèglement climatique. Ils sont aussi de plus en plus nombreux à trouver des solutions efficaces pour proposer des productions plus écologiques et durables afin d'assurer une meilleure alimentation.
En Tunisie, deux start-up se démarquent : l'une élève des insectes pour les utiliser comme protéines dans l'alimentation animale. L'autre se sert de la technologie pour améliorer les rendements des agriculteurs.
Rencontre au Sénégal avec Goran N'Diaye, pionnier de l'agro-écologie qui a réussi à faire pousser des légumes... en plein désert ! Il applique les principes de la permaculture. Ce précurseur met aujourd'hui ses connaissances au service de la jeune génération d'agriculteurs, afin qu'eux aussi puissent vivre de leurs cultures.
Enfin, des potagers urbains fleurissent sur les toits de Cotonou. Une nouvelle façon d'assurer l'alimentation des habitants de la capitale béninoise. Cette initiative a vu le jour pour faire face aux difficultés d'approvisionnement en denrées alimentaires, dues à la crise sanitaire. Le Bénin dépendait fortement jusqu'alors des importations venues du Nigeria.
UN WAX WAXEET SUR LE TROISIEME MANDAT SERAIT TRÈS GRAVE
Hélène Tine reconnait à Me Doudou Ndoye sa légitimité à parler de la constitution. Mais, l’ancienne députée de Bës du Niakk n’est pas pour autant d’accord avec lui sur l’éventuel 3e mandat du président Macky Sall
Hélène Tine reconnait à Me Doudou Ndoye sa légitimité à parler de la constitution. Mais, l’ancienne députée de Bës du Niakk n’est pas pour autant d’accord avec lui sur l’éventuel 3e mandat du président Macky Sall. « Il ne faudrait pas qu’il fasse du Wax Waxeet. Dans le cas contraire, ce serait très grave. Le Sénégal n’est ni la Guinée ni la Côte d’Ivoire. Il faudrait que le président Macky Sall sache que le Sénégal d’hier est le même d’aujourd’hui. Il ne faudrait pas qu’il essaie de trouver des subterfuges pour se représenter. Les Sénégalais ne vont pas accepter qu’il revienne sur son engagement », a-t-elle déclaré, ce lundi, à l’émission Toc Toc Sénégal dont elle était l’invitée.
Pour Hélène Tine, le fait qu’il y ait des ’’boulevards’’ dans la Constitution ne signifie pas que le peuple va accepter un 3e mandat du président Macky Sall.
par Madiambal Diagne
SOUTENIR ANTOINE DIOME POUR L'ORDRE ET LA LOI
Les mauvais exemples viennent de l’élite sociale, politique, économique et religieuse. Le Sénégal se muant en un Etat où le désordre et la désobéissance sont les voies privilégiées pour se faire entendre
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, avait pu mesurer la charge qui l’attendait. Il n’était pas sans savoir que la fonction de ministre de l’Intérieur, pour prestigieuse qu’elle soit, n’en est pas moins prenante et l’exposerait. Seulement, Antoine Diome ne se laisse pas impressionner par l’adversité, encore moins par les diatribes ou les insultes. L’homme a bien fini de prouver qu’il sait être inflexible, pour mener à terme les missions qui lui sont confiées et surtout rester fidèle et loyal à l’Etat, à la République. Il a une autre qualité, celle de l’engagement et du dévouement. Le président Macky Sall sait pouvoir compter sur lui. Tout chef d’Etat a besoin d’un homme du genre, qui sait faire face. Vantant les mérites de son ministre des Affaires étrangères, Nikita Khrouchtchev disait un jour à Charles de Gaulle : «Gromyko, si je lui dis de s’asseoir sur un morceau de glace, il le fait jusqu’à ce que la glace fonde». «Couve de Murville en fait autant pour moi, lui répondit le général. Mais la glace ne fond pas.»
A la veille de l’élection présidentielle de 2019, un de ses amis voyait en Antoine Diome «un possible bon ministre de l’Intérieur de Macky Sall». Peut-être que Antoine Diome ne croyait pas trop à cette «prophétie», mais son interlocuteur lui prodiguait de s’inspirer, le cas échéant, de la vie de Maurice Couve de Murville et lui filait un des plus mémorables viatiques laissés à la postérité par ce fidèle d’entre les fidèles, du Général Charles de Gaulle : «La volonté, c’est celle d’être soi-même l’artisan de son destin – autant qu’on le peut, et on le peut bien davantage qu’on ne le croit communément. C’est de ne s’en laisser imposer ni du dedans ni du dehors, ni tout simplement par l’incident du jour. C’est de pratiquer une politique délibérée, voulue précisément, que l’on définit soi-même. Se laisser imposer sa politique, c’est d’ailleurs être assuré de recueillir, de chaque action, les seuls désavantages.»
Antoine Diome enfile le treillis de Macky Sall
Antoine Diome est sur les traces de Macky Sall. Quand le président Abdoulaye Wade décidait en 2003 de nommer Macky Sall au poste de ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, porte-parole du gouvernement, les appréhensions étaient grandes quant à la lourdeur des charges qui allaient peser sur les épaules de ce quadra. Très rapidement, Macky Sall aura l’audace de s’imposer dans son milieu. Il a mis les godasses et s’est mis à la tête des troupes pour relever le défi de la lutte contre l’insécurité qui était grandissante dans la grande banlieue de Dakar, où la présence des forces de sécurité de l’Etat avait commencé à être interdite par de jeunes caïds de tous acabits. Le ministre de l’Intérieur Macky Sall avait pour leitmotiv de restaurer l’autorité de l’Etat. Il y était arrivé.
Antoine Diome arrive à la Place Washington, dans un contexte où l’autorité de l’Etat se trouve atteinte. Les actes de défiance à l’endroit de l’Etat constituent le quotidien des populations. Combien de fois a-t-on déploré, à travers ces colonnes, l’affaissement de l’autorité de l’Etat ? Suite au saccage des locaux du Tribunal de Louga, nous mettions en garde, le 2 décembre 2019, contre «la défiance sans fin à l’autorité publique». Et le 23 décembre 2019, des forces de police se trouvaient pourchassées à Mbour par des hordes de pêcheurs en furie. Nous barrions notre chronique, en date du 2 janvier 2020, du titre Sauver l’Etat de l’humiliation. Nous écrivions notamment que : «Si les vandales du Tribunal de Louga étaient punis à la hauteur de leur forfait, les pêcheurs de Mbour auraient réfléchi à deux fois avant de pourchasser les policiers et de filmer à cœur joie leurs exploits.» Cette situation est encore d’autant plus regrettable qu’elle ne constituait guère une première. En effet, nous avions encore en mémoire les exemples de l’envahissement du Commissariat urbain de Kolda, le 17 mars 2017, par des conducteurs de motos Jakarta. La foule en furie, dans une expédition punitive contre la police, avait saccagé le domicile du commissaire de police. Le 15 juin 2019, la gendarmerie de Koungheul avait à son tour été saccagée. Le 13 novembre 2016, des populations du quartier Guet-Ndar à Saint-Louis avaient saccagé une école et un poste de gendarmerie. Les forces de sécurité de l’Etat avaient subi les mêmes affronts à Podor et à Kédougou, où des installations de la gendarmerie nationale avaient été attaquées. En mai 2018, les gendarmes de Saint-Louis avaient dû dégainer en laissant un étudiant sur le carreau, pour se sortir de l’étau des étudiants grévistes de l’Université Gaston Berger. En février 2020, des jeunes du quartier de Guet-Ndar s’en prenaient une fois de plus aux gendarmes.
C’est dire qu’à chaque fois l’Etat perdait la face, et l’émoi passé, les auteurs de ces forfaits restaient impunis ou absous ou tout au plus sanctionnés à de légères peines. Comble ! On avait vu un cortège du ministre de l’Intérieur, stoppé net en pleine circulation par des «baye-fall», qui exigeaient aux automobilistes de leur donner des sous pour, disaient-ils, préparer le Magal de Touba. Quand les éléments de la sécurité avaient cherché à dégager la voie, ils s’étaient vus désavouer et le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, disait aux médias, dans un rire : «Si je savais que ces personnes préparaient le Magal de Touba, j’aurais donné ma contribution».
Antoine Diome a ainsi hérité d’une situation catastrophique et désastreuse pour l’image de l’Etat ; le Sénégal se muant en un Etat où le désordre et la désobéissance sont les voies privilégiées pour se faire entendre. Il revient à l’Etat républicain, pour le bien de tous, de se montrer maître du jeu. Il y a un ordre et une stabilité à garder.
Au-delà des mesures contre le Covid-19, la nécessité pour la République de reprendre son souffle
A une succession d’actes isolés ou d’outrages commis par des groupes zélés, on en arrive à observer aujourd’hui systématiquement que toute instruction ou recommandation des autorités publiques suscite une défiance, voire une opposition prononcée. Cela, sans aucune raison valable, sans argument légitime, ces postures ne reposent que sur le simple fait de ramer à contre-courant ou de prendre le contre-pied de l’ordre commun. Ce triste spectacle a été malheureusement entretenu par les pouvoirs publics. Concessions après concessions, outrages après outrages, abus après abus, l’Etat du Sénégal n’a cessé de chercher des faux-fuyants et échappatoires, évitant de frustrer tout groupe, au détriment même des recommandations et orientations de ses services.
La levée de boucliers après l’instauration d’un nouveau couvre-feu, suite à la recrudescence des contaminations dans cette deuxième vague de pandémie du Covid-19, rentre dans ce registre. Des populations se disent qu’elles sont libres pour leur propre confort de s’opposer à des interdits et de ne pas se conformer à des règles imposées à toute la communauté. Des scènes de défiance avaient été enregistrées dans de nombreuses localités. A chaque fois, l’Etat lâchait du lest et acceptait le diktat des «révoltés». On a alors vu les conséquences des ravages de la pandémie, avec de nombreuses pertes humaines qui ont été enregistrées durement dans tous les milieux sociaux. Ces énormes pertes ont sans doute permis à de nombreuses personnes de retrouver la raison. Quelles attaques n’avions-nous pas essuyé quand on avait par exemple demandé, le 10 août 2020, «Doit-on célébrer le Magal et le Gamou comme d’habitude ?». Il est heureux qu’aujourd’hui le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, décide de surseoir au rassemblement du Magal de Porokhane.
Macky Sall bannit les laisser-passer
Les populations ont vu, au fil des ans et surtout dans les derniers mois dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, des abus commis à tous les niveaux de la société et dans une totale impunité. Ces populations ne font donc que mimer un mauvais exemple d’en haut, se disant que rien de dommageable ne leur arrivera en brisant des règles ou en instillant du désordre, quelles qu’en soient les conséquences sanitaires et sociales. Les mauvais exemples viennent en effet de l’élite sociale, politique, économique et religieuse. Dans ces milieux, les mariages, baptêmes, cérémonies de deuil, soirées festives et autres rassemblements de personnes continuent de se poursuivre comme si de rien n’était, en dépit des interdictions brandies par les autorités de l’Etat. Ainsi, voir des jeunes de plusieurs quartiers de Dakar s’adonner à un jeu du chat et de la souris avec les Forces de l’ordre symbolise à quel point tout dans l’unité sociale et familiale a failli. On a froid dans le dos en se disant que ce pays a produit une horde de fils qui sont tout sauf des citoyens et dont l’identification est avant toute chose à leur communauté immédiate qu’à la Nation. Il reste néanmoins que c’est à l’Etat, dans ce désordre qui n’augure rien de bon, de siffler la fin de la récréation et restaurer son autorité. Dans cet esprit, le Président Sall a rendu les choses faciles pour Antoine Diome en lui intimant l’ordre de ne délivrer aucun laisser-passer pour circuler durant les heures de couvre-feu. En Conseil des ministres, le chef de l’Etat a insisté sur ce point, indiquant que même les membres de sa famille ne devraient en recevoir. Ainsi, les autorités en charge de l’application de la mesure de couvre-feu sont assez à l’aise et pratiquent quelques tolérances au profit des membres des corps de métiers dont la circulation est nécessaire, sinon indispensable. A titre de comparaison, lors du premier couvre-feu décrété en mars dernier, des embouteillages étaient observés par exemple dans le secteur des Almadies du fait que le tout-Dakar avait reçu des laisser-passer. La pauvre Hiba Thiam aurait peut-être eu la vie sauve si le laxisme n’avait pas permis à des fils de riches de bénéficier de laisser-passer pour faire la fête à des horaires de couvre-feu.
Le Covid-19 est un mal contre lequel notre pays lutte, mais il devra être l’occasion de poser les vraies questions quant à notre modèle de vie en société. Il y a bien des années que notre République s’effiloche et est sous assistance respiratoire. Il revient aux dépositaires des prérogatives et de la force publique de la réanimer avant qu’il ne soit trop tard. Du reste, l’exemple venu des Etats-Unis d’Amérique la semaine dernière, avec l’invasion du Capitole par des militants extrémistes acquis à la cause du Président sortant Donald J. Trump, donne une idée assez hideuse de tout le mal que fait la désinformation et son relais incontrôlable dans les réseaux sociaux, l’irrévérence envers un ordre démocratique et à qui on reproche tous les maux, la tendance de faire du populisme la voie tracée d’une conquête politique sans foi ni éthique. En regardant les images de Donald Trump haranguant ses partisans pour prendre d’assaut le Capitole, on a pu se souvenir des images des Ousmane Sonko, Idrissa Seck et autres après la victoire de Macky Sall en 2019.
Ousmane Sonko donne le bâton pour se faire battre
Nous avions consacré notre chronique du 4 janvier 2021 à la levée de fonds, via internet, par le parti Pastef. Le ministre de l’Intérieur avait tenu à mettre en garde quant à l’illégalité d’une telle opération. Cela a peut-être eu le mérite de pousser les camarades de Ousmane Sonko à arrêter leur initiative, même s’ils continuent de dire que rien ne les détournera de leurs objectifs. Leur principale ligne de défense aura été que l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, du temps où il était opposant de Abdoulaye Wade, clamait partout qu’il bénéficiait de subsides que lui versaient des compatriotes sénégalais établis à l’étranger pour financer ses activités politiques. Est-ce parce que Macky Sall n’avait pas été poursuivi pour une supposée violation de la loi que l’infraction ne devrait plus exister ? Il y a cependant à souligner que Macky Sall, le 28 janvier 2009, à la veille des élections locales, avait été longuement entendu par la police pour des accusations portées par le régime du président Abdoulaye Wade de blanchiment d’argent et d’association de malfaiteurs. On reprochait à Macky Sall d’avoir reçu de l’argent provenant du Gabon, par le truchement de son compatriote Abdoulaye Sali Sall, pour financer ses activités politiques. Macky Sall avait fini par être relâché faute de preuves. Ousmane Sonko ne laisserait-il pas de preuves derrière lui dans le cadre d’une souscription publique à travers les réseaux sociaux ?
Au demeurant, Ousmane Sonko risque de donner le bâton pour se faire battre. L’argument de ses défenseurs serait que la loi n’interdirait pas à des Sénégalais établis à l’étranger de pourvoir des subsides au profit d’un parti politique au Sénégal. On peut bien deviner que ce serait un jeu d’enfant, pour un pouvoir politique qui songerait à nuire à un opposant, de trouver le moyen d’identifier, parmi des milliers de donateurs, des citoyens étrangers ou appartenant à des milieux interlopes qui participeraient au financement. Le cas échéant, Ousmane Sonko ne pourrait pas dire n’avoir pas été prévenu alors que rien n’obligeait Antoine Diome à estimer devoir tirer la sonnette d’alarme.
AÏSSATOU SEYDI, L’EX ÉPOUSE DE DIOP ISEG, ARRÊTÉE
Elle a été, informe-t-on, arrêtée, ce lundi, 11 janvier, par les éléments de la Brigade de recherches de la gendarmerie après qu’elle a refusé de déférer à la convocation qui lui a été notifiée la semaine dernière.
L’ex-épouse de Diop-Iseg, Aissatou Seydi, est dans de beaux draps. Elle a été, informe-t-on, arrêtée, ce lundi, 11 janvier, par les éléments de la Brigade de recherches de la gendarmerie après qu’elle a refusé de déférer à la convocation qui lui a été notifiée la semaine dernière. Son arrestation est relative à l’affaire de la maison litigieuse de Sacrée Cœur 3.
En effet, dans cette affaire, Aissatou Seydou, en instance de divorce avec Mamadou Diop, propriétaire de l’école de formation Iseg avait initié une procédure devant le tribunal des référés qui lui avait donné raison.
Dans une décision rendue vendredi dernier, les juges ont ordonné l’expulsion de Mamadou Diop, des membres de sa famille et de la société de gardiennage dite Ninki pro sécurité de l’immeuble. Les défendeurs ont aussi été condamnés aux dépens. Une ordonnance d’expulsion a été ordonnée au Directeur de l’Iseg qui, à sa sortie de prison, avait fait appel dans la procédure d’urgence.
« C’est une procédure qui est en cours et il faut savoir qu’il y a trois procédures en appel, en annulation et une autre ouverte à la gendarmerie ou nous avons été entendus », confiait le directeur de l’ISEG. Il révélait qu’ils avaient payé cette maison de sacré cœur 3 avec 7 chèques de 10 millions. Et, disait-il, c’est quand il a été en prison qu’Aissatou Seydi a commencé des démarches pour s’approprier la maison.
« Elle ne pensait pas que j’allais sortir et dès qu’elle a été informée de ma libération, elle s’est empressée de détruire les chèques. En complicité avec le propriétaire de la maison. Il y a eu un deal sur mon dos », dénonçait-t-il.
Avant de clarifier : « ISEG a décaissé 110 millions de francs CFA pour la maison dont le prix est fixé à 140 millions. Devant les enquêteurs, Aissatou Seydi a reconnu que la maison a été achetée avec des chèques de l’ISEG. On habite toujours ensemble et elle occupe une chambre dans la maison. Donc, l’ordonnance n’est pas valable car dans le code de la famille, un époux ne peut pas exclure l’autre tant qu’ils sont dans les liens du mariage ».
LU BEES AVEC LAMINE NIANG ET CHARLES FAYE
VIDEO
UN ÉTAT D'URGENCE INSTAURÉ SANS PRÉALABLES NÉCESSAIRES
EXCLUSIF SENEPLUS - Le dernier couvre-feu décidé en vase clos à la présidence témoigne du mépris des autorités envers la population. La confiance envers les gouvernants s'en trouve entamer. Il faut éviter toute extrapolation dans l'affaire Diary Sow
Dans ce numéro de Lu Bees, Lamine Niang pointe du doigt la manière dont le dernier couvre-feu est entré en vigueur. Le chroniqueur regrette une décision brusque pour les millions de populations contraints de s'y conformer. Il se demande alors si la défiance de certaines populations envers les autorités ne trouve pas un début d'explication à travers cette façon de procéder de l'Etat.
Charles Faye revient sur la disparition à Paris de Diary Sow et invite les uns et les autres à laisser les autorités habilitées mener les recherches.
Lu Bees est un talk hebdomadaire de SenePlus, réalisé et monté par Boubacar Badji.
NOO LANK VEUT ANTICIPER SUR LES DERIVES DU REGIME
Le collectif veut se frotter à l’armada judiciaire du chef de l’Etat afin de marquer leur désapprobation par rapport à la modification de la loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège qui doit être entérinée ce lundi
Foncièrement opposé à la modification de la loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège qu’il juge antidémocratique, le collectif «Noo Lank» va mettre en place une plateforme afin d’anticiper sur «la dictature rampante» du Président Macky Sall. A cet effet, Pape Abdoulaye Touré et Cie qui multiplient les rencontres avec les leaders politiques se sont entretenus samedi dernier avec Thierno Bocoum et le Congrès de la Renaissance Démocratique (Crd) de Mamadou Lamine Diallo et Cie.
Barrer la route à Macky Sall et à son régime, c’est le combat du collectif citoyen «Noo Lank». C’est pourquoi Pape Abdoulaye Touré et ses camarades veulent se frotter à l’armada judiciaire du chef de l’Etat afin de marquer leur désapprobation par rapport à la modification de la loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège qui doit être entérinée ce matin par les députés en séance plénière. Car, ils estiment que le vote de cette loi va officiellement faire du Président Macky Sall un dieu sur terre. D’où la décision de l’organisation de fédérer toutes les sensibilités, notamment les partis politiques, les organisations de la société civile et les juristes pour faire face aux différents sujets de l’heure.
C’est dans ce cadre que les dirigeants de «Noo Lank» ont rencontré, la semaine dernière, des leaders politiques comme Thierno Alassane Sall, le Congrès de la Renaissance Démocratique de Mamadou Lamine Diallo, et Thierno Bocoum pour sonner la mobilisation autour de la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège et concernant la vaccination. Joint au téléphone, le coordonnateur de « Noo Lank » a déclaré à « L’As » que leur collectif compte poursuivre ses visites auprès des différentes couches de la société notamment les partis politiques, les députés, les juristes et d’autres organisations de la société civile.
Par ailleurs, revenant sur ce projet de loi, Pape Abdoulaye Touré se dit convaincu que le président de la République Macky Sall veut, par cette loi relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, agresser notre démocratie. «Il cherche à casser le peu de pouvoir qui restait à l’Assemblée nationale. Macky Sall est en train d’agresser en flagrant délit notre démocratie en procédant à une modification constitutionnelle qui devra lui permettre d’avoir des pouvoirs exorbitants qu’il ne peut avoir dans un état d’urgence ou un état de siège», tonne Pape Abdoulaye Touré. Il ajoute que le texte de loi présente beaucoup de zones d’ombre. Si jamais cette loi passe, prévient le coordonnateur du collectif Noo Lank, «Macky Sall va devenir un dieu sur terre. Il aura la possibilité de décréter n’importe quelle décision et de prendre n’importe quelle loi sans pour autant faire recours à l’Assemblée nationale. Macky Sall veut officiellement, à travers la modification de cette loi relative à l’état d’urgence et l’état de siège, instaurer une dictature au Sénégal. Ce qui est antidémocratique», renchérit le jeune activiste.
UN RASSEMBLEMENT DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE CE MATIN, A L’OPTION
En outre, Pape Abdoulaye Touré renseigne que le collectif « Noo Lank » était hier en réunion pour mettre en place un plan d’action dans le but de dire non à la modification de la loi. «Nous sommes en train de discuter avec l’ensemble des forces vives, notamment la société civile, les juristes et les politiques dont des députés pour voir la conduite à tenir et montrer notre désapprobation. Il s’agit de voir s’il est opportun de faire une manifestation à l’Assemblée ou d’établir d’autres stratégies de lutte contre la modification de cette la loi relative à l’état d’urgence et l’état de siège», explique-t-il en indiquant que pour le moment, ils veulent édifier les citoyens sur les non-dits de la loi. D’ailleurs, la plateforme met les députés et les juristes face à leurs responsabilités. «Ce n’est pas parce que vous êtes un député de la majorité que vous devez voter toute loi soumise par le président de la République. Nous appelons aussi les juristes à faire face en expliquant aux Sénégalais les contours de cette loi», indique Pape Abdoulaye Touré.
À PROPOS DE LA LOGISTIQUE AUTOUR DU VACCIN ANTI-COVID
Le Sénégal doit régler quelques préalables avant l’acquisition de vaccins anti-Corona, selon l’immunologue, Tandakha Ndiaye Dièye. Il conseille notamment aux autorités d’anticiper sur la mise en place d’un dispositif de conservation
Idrissa Sané et Papa Demba Faye |
Publication 11/01/2021
Le Sénégal doit régler quelques préalables avant l’acquisition de vaccins anti-Covid-19. C’est l’avis de l’immunologue, Tandakha Ndiaye Dièye, qui conseille les autorités d’anticiper sur la mise en place d’un dispositif de conservation qui va préserver la propriété des vaccins. Sans quoi, l’immunité collective recherchée à travers la vaccination de masse ne sera pas atteinte
Le président de la République, Macky Sall, a annoncé que nous allons vers la vaccination des Sénégalais. Qu’en pensez-vous ?
La vaccination des Sénégalais annoncée par le président de la République est une très bonne chose. Le plus souvent, pour éradiquer une maladie infectieuse, il faut une vaccination obligatoire. Actuellement, même les profanes parlent de ces vaccins. La fabrication de ces vaccins en un temps si court, moins d’un an, est une victoire scientifique. Depuis le début de la Covid-19, il a été démontré que les sujets atteints développaient des anticorps neutralisants. C’est un indice qui présageait de la possibilité de mettre au point un vaccin. Nous n’avons pas parvenu à avoir un vaccin avec le Sida, le Paludisme parce que nous n’avons pas de bons anticorps neutralisants. Sans cela, c’est difficile de mettre au point un vaccin. Par contre, dans le cas de la maladie à coronavirus, nous avons beaucoup d’anticorps qui peuvent neutraliser le virus au cours de l’infection.
Maintenant, après la découverte du vaccin, il faut remporter la bataille de la logistique. Il faut aller vite, travailler à mettre en place tout un dispositif permettant d’aller vers la vaccination au moment opportun. Il y a plusieurs vaccins qui sont conservés à moins de 70 degrés Celsius. Nous devons travailler pour ne pas avoir une rupture de la chaîne de froid. Il faut aussi la même exigence pour le transport. Il faut assurer l’alimentation permanente en énergie pour le fonctionnement des congélateurs. Nous devons anticiper pour avoir un bon dispositif de transport et de conservation des vaccins.
L’Allemagne, les Etats-Unis et d’autres pays ont travaillé en amont pour disposer d’une chaîne de froid appropriée pour conserver les vaccins. Le virus mute. Sans la vaccination, nous risquons d’avoir d’autres vagues. Le vaccin nous permet d’avoir une immunité collective. Les onze vaccins disponibles dans le Programme élargi de vaccination couvrant plus de 14 maladies ont permis d’avoir une immunité collective chez les enfants. L’Israël a vacciné 20 % de sa population contre la Covid-19. Ce sont les autorités qui ont été les premières à recevoir les doses. Aux États Unis, Joe Biden a été vacciné. Les Etats-Unis ont vacciné des millions de personnes. En Angleterre, ils ont atteint le million de vaccinés. C’est une course à la vaccination.
Y’a-t-il une urgence à vacciner les Sénégalais après l’acquisition des vaccins ?
Nous avons une autre situation en Afrique où la propagation du virus est lente. En plus de cela, nous n’avons pas, pour le moment, des stocks de vaccins. Beaucoup de pays européens avaient fait leur commande avant que le vaccin ne soit découvert. Cela m’étonnerait qu’un seul pays africain ait fait la même chose. Nous devons nous préparer parce que jusqu’ici, nous ne maîtrisons pas beaucoup de paramètres. Cette Covid-19 a créé beaucoup de surprises. Si les Américains et les Européens parviennent à maîtriser le virus après la vaccination, ils laisseront l’Afrique se démerder.
Actuellement, avec le visa vaccin, êtes-vous surpris que l’Arabie Saoudite impose un visa vaccin pour le pèlerinage ?
Je ne suis pas surpris. Après l’Arabie Saoudite, d’autres pays vont imposer le visa vaccin. Beaucoup de personnes s’interrogent sur l’efficacité de ces vaccins. Mais nous aurons les réponses dans deux mois parce qu’il y a un espace de 21 jours entre la première et la seconde dose. Si les États arrivent à vacciner plus de 50% de leur population, ils atteindront bientôt l’immunité collective. C’est à partir de ce moment que les États vont contrôler ceux qui entrent dans leur pays.
Est-ce que la collaboration entre les firmes a été déterminante dans la mise au point de ces vaccins en moins d’un an ?
Je pense que c’est normal. Il y a même des firmes qui ont acquis la technologie et qui peuvent servir de relais pour fabriquer le vaccin. Il n’y a jamais autant de collaboration entre les firmes, les industries pour fabriquer et distribuer des vaccins. Plusieurs sommités ont collaboré au niveau mondial pour trouver un vaccin dans un délai raisonnable. L’enjeu était de taille pour l’humanité. La fabrication de ces vaccins n’était pas l’affaire d’une seule firme ou groupe pharmaceutique.
Aujourd’hui, des millions de doses sont disponibles. C’est important de souligner qu’avec le Programme élargi de vaccination, les cibles sont les enfants, mais avec les vaccins anti-Covid-19, les cibles sont les adultes. Ce sont des millions de personnes à vacciner à travers le monde.
LE G20 EN GREVE LE 17 JANVIER PROCHAIN
De gros nuages planent sur le système éducatif. Et c’est le Groupe des 20 syndicats d’enseignants (G20) qui menace d’aller en grève dès le 17 janvier prochain
Le secteur éducatif va connaître encore quelques remous. En effet, le Groupe d’une vingtaine syndicats d’enseignants (G20) a décidé d’observer une grève dès le 17 janvier prochain. Il l’a annoncé dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
De gros nuages planent sur le système éducatif. Et c’est le Groupe des 20 syndicats d’enseignants (G20) qui menace d’aller en grève dès le 17 janvier prochain. A travers ce mouvement humeur, il va exiger du Gouvernement le respect des accords signés avec les syndicats d’enseignants et l’ouverture de négociations sur sa plate-forme revendicative. «Le G20 prend à témoin l’opinion nationale et internationale que son préavis de grève déposé le 17 décembre 2020 expirera le 17 janvier 2021.
Passé cette date, le G20 se réserve le droit d’utiliser tous les moyens possibles pour amener le gouvernement à satisfaire sa plate-forme revendicative», a indiqué le coordonnateur du G20 Mamadou Tamba dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Et de poursuivre : «Si le ministère de l’Education nationale ne fait pas d’efforts significatifs dans un bref délai pour faire appliquer les protocoles sanitaires et pédagogiques dans tous les établissements et sur toute l’étendue du territoire national, le G20 n’écarte pas d’appeler les enseignants à une grève sur ce point précis pour protéger les élèves, les enseignants, les parents et toute la communauté contre la propagation inquiétante de la Covid-19».
Sur les raisons du déterrement de la hache de guerre contre l’Etat, ces syndicalistes du G20 dénoncent le non-respect du protocole sanitaire et l’inertie de l’Etatface aux revendications des enseignants.
Parlant du protocole sanitaire contre la Covid-19, Mamadou Tamba et compagnie se disent ahuris par la faiblesse des moyens mobilisés par les autorités. «Dans un contexte de recrudescence de la crise sanitaire de Covid-19 au Sénégal, le système éducatif continue de vivre des situations incroyables, inacceptables ou simplement d’actes répétés de sabotage. Par le retour en force des cas communautaires et l’augmentation fulgurante des cas de contamination, des cas graves et du taux de létalité dus à la Covid-19, le Sénégal se retrouve dans une «seconde vague» plus inquiétante que la première. Cette situation constitue une menace très sérieuse, en particulier pour la santé des élèves, des enseignants, des parents mais aussi celle de la population en général.
Pourtant, malgré la gravité de cette crise sanitaire qui exige des mesures drastiques partout, et singulièrement dans les établissements scolaires, nous constatons avec beaucoup de regret et d’amertume, que les protocoles sanitaires et pédagogiques ne sont pas respectés dans la quasi-totalité des écoles et des moyens de transport utilisés par les élèves et les enseignants. C’est dans ce contexte préoccupant que le ministre de l’Education nationale, au lieu de respecter ses promesses d’avant la reprise des Enseignements-Apprentissages du 12 novembre 2020 sur les différents protocoles afin de mettre les élèves et les enseignants dans des conditions optimales de sûreté et de sécurité, les a plutôt exposés, livrés pieds et mains liés aux dangers permanents que représente cette pandémie qui dicte encore gravement sa loi au Sénégal.»
Par conséquent, le G20 condamne cette attitude dangereuse et dénonce les manquements graves de la gestion catastrophique constatée de cette situation de crise de Covid19 dans les établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce qui est des revendications des enseignants, les syndicalistes déplorent le mépris de leur ministre de tutelle Mamadou Talla.
«L’incapacité du ministère de l’Education nationale à gérer efficacement la crise à Covid-19 dans les établissements scolaires et la tentative d’introduction dans nos programmes des concepts contenus dans «Education à la santé sexuelle et reproductive» se combinent à son incompétence de trouver des solutions aux questions essentielles à travers les retards exagérés notés dans le paiement d’indemnités de participation des enseignants aux différents examens et concours, au-delà du délai de référence du 30 novembre de chaque année ; le retard de paiement des salaires des nouveaux sortants des CRFPE ; l’arrêt de la formation diplômante à la FASTEF dont le G20 exige la reprise dans les plus brefs délais», soutiennent les membres du G20 qui condamnent fermement ces manquements incompréhensibles et inacceptables. Ils exigent également le paiement sans délai des salaires et paiement d’indemnités.
Quant au débat sur l’introduction de l’éducation sexuelle qui pollue l’atmosphère, le G20 crie au scandale et met en garde les autorités malgré les assurances fournies par le chef de l’Etat. «Cette fameuse Education sexuelle à la santé reproductive (Essr) est en réalité un acte pernicieux d’apprentissage à la déviance, à la débauche et à la perversion de nos enfants. Ce qui est surtout plus ahurissant, c’est la dénégation honteuse du ministre de l’Education nationale, après avoir intentionnellement dissimulé le terme « sexuelle » du déchiffrage du sigle ESSR et du libellé de l’objet de l’atelier de partage (restitution) mentionné. Nous dénonçons ce comportement suspect du ministre de l’Education nationale et marquons notre désapprobation totale de ce projet «éducatif» funeste destiné en vérité à installer de manière insidieuse des antivaleurs chez nos apprenants et dans notre société.
Nous mettons en garde le ministre de l’Education et disons tout haut que nous serons toujours prêts à mener le combat pour que jamais un projet aussi néfaste ne soit introduit sous d’autres formes ou prétextes voilés», martèlent les responsables du G20.
PISCINE PARTY AUX ALMADIES EN PLEIN COUVRE-FEU
Au moins 40 personnes seront déférées ce matin devant le procureur pour violation de l’état d’urgence. Elles ont été arrêtées par la gendarmerie de Ngor lors d’une «Piscine party» aux Almadies. Alcool, musique, chichia… il y en avait à gogo
Au moins 40 personnes seront déférées ce matin devant le procureur de la République pour violation de l’état d’urgence. Elles ont été arrêtées par la Gendarmerie de Ngor lors d’une «Piscine party» aux Almadies. Alcool, musique, chechia… il y en avait à gogo. Seul le couple de diplomates a été relâché en raison de l’immunité diplomatique.
Le nombre de morts inquiétant et la hausse des personnes contaminées au Coronavirus semblent ne pas heurtés la conscience de certains individus. Qui se permettent, en plein état d’urgence, de fouler aux pieds les arrêtés du gouverneur de la région de Dakar et du ministre de l’Intérieur, en organisant des rencontres festives dans des maisons privées. A preuve, une «Piscine party» a été dispersée, avant-hier samedi, dans le quartier des Almadies par le Commandant de la Brigade de gendarmerie de Ngor.
En effet, c’est en début de soirée que le chef de la Brigade de Ngor a été informé d’une noce privée dans une belle Villa aux Almadies, au bord de la piscine. Il y avait de belles filles, des couples de mariés, un couple de diplomates et des anonymes. Les boissons sucrée et alcoolisée ainsi que le Chéchia étaient servis à gogo. Le tout, sur fond musical avec des lumières tamisées. Munie de toutes ces informations, la gendarmerie de Ngor effectue une descente surprise sur les lieux. Informés de la présence des hommes en bleue à l’entrée de la villa en question, certains invités escaladent les murs des maisons juxtaposées pour prendre la tangente. Ce que ne pouvait faire tout le monde. Puisque, certains étaient accompagnés de leurs épouses ou copines. Et la Gendarmerie a réussi à mettre la main sur une quarantaine d’individus. Ils sont tous en garde à vue et seront déférés devant le procureur de la République aujourd’hui lundi. Parmi les personnes arrêtées, il y a des fils d’autorités, des femmes mariées, un couple de diplomates (avec son statut, le couple a été libéré)…
Des invités venant de la Suisse ont rebroussé chemin après avoir aperçu la Gendarmerie sur les lieux. Bizarrement, de hautes autorités sont en train de faire des interventions pour demander la libération des violeurs de l’état d’urgence. Mais, ils n’ont pas eu un écho favorable de la Maréchaussée. «En application des dispositions du décret n° 2021-01 du 05 janvier 2021 proclamant l’état d’urgence sur toute l’étendue des régions de Dakar et Thiès, sont interdits, du 06 au 17 janvier 2021, sur les territoires desdites régions : tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique ; toutes réunions publiques ; toutes réunions privées y compris les baptêmes, les mariages, les réceptions et les manifestations religieuses ; tous rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, les salles de spectacles, les dancings, les bars, les cafés, les salons de thé, les plages, les marchés hebdomadaires ainsi que les terrains et salles dédiés au sport», lit-on dans l’article premier de l’arrêté n°30 du 6 janvier 2021 portant interdiction temporaire de manifestations et de rassemblements dans les régions de Dakar et Thiès, signé par le ministre de l’Intérieur.