Transparency International a procédé hier, jeudi 28 janvier, à la publication du rapport 2020 de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC). Et selon les résultats de cette étude, la plupart des pays n’ont guère progressé dans la lutte contre la corruption en près de dix ans. En plus, 2/3 des pays ont un score inférieur à 50. L’analyse de ce rapport montre également que le score du Sénégal a cessé de progresser depuis 2016.
Le régime en place a-t-il enterré définitivement sa politique de lutte la contre la corruption et de reddition des comptes ?
En effet, selon les résultats de l’Indice de perception de la corruption (Ipc) rendus publics hier, jeudi 28 janvier par Transparency International, le Sénégal conserve pour la 5ème année consécutive sa place dans la zone rouge des pays les plus corrompus avec une sous moyenne de 45/100. «Le Sénégal a cessé de progresser dans son score depuis 2016. Il conserve son score de 45 sur 100 et reste dans la zone rouge à l’instar de tous les pays de l’UEMOA et de ceux de la CEDEAO, sauf le Cap-Vert qui a obtenu une note de 58/100 donc, 1er de la zone économique de la CEDEAO » souligne ce rapport 2020 Transparency International qui précise que la stagnation du Sénégal dans la zone rouge après une période de progression (36/100 en 2012, 41/100 en 2013, 43/100 en 2014, 44 en 2015) est due à un affaiblissement réel de la volonté politique effective de lutter contre la corruption mais, aussi à une situation de mal gouvernance, actée par un accroissement volontaire et inquiétant de l’impunité.
Au niveau africain, seuls 6 pays sont en dehors de la zone rouge, à savoir : Les Seychelles (66 points) suivi du Botswana (60 points) qui devance de deux points le Cap-Vert (58 points) par ailleurs seul pays de la zone Cedeao honoré. Le pays de Pedro Pires est suivi du Rwanda (54 points) de Paul Kagamé. L’Ile Maurice (53 points) et la Namibie (51 points) ferment la manche. Il faut souligner qu’entre l’archipel des Seychelles (1er Etat africain dans le classement des meilleurs) et le Sénégal, il y a un écart très important de 21 points.
L’analyse de ces résultats de l’Icp 2020 au niveau de la CEDEAO qui regroupe quinze (15) pays montre que le Cap-Vert, seul Etat situé en dehors de la zone rouge, devance de 13 points le Sénégal qui stagne dans la zone rouge avec la même note, au même titre que le Bénin (41 points), le Burkina Faso (40 points), la Gambie (37 points), la Sierra Leone (33points), le Niger (32 points), le Mali (29 points), le Libéria (28 points).
D’autres pays dans la zone rouge ont fait des progrès. Il s’agit du Ghana qui a réalisé un bond de deux (2) points et passe devant le Bénin. La Côte d’Ivoire, la Guinée et la Guinée Bissau ont réalisé chacun un bond d’un (1) point.
KEEMTAAN GI - QUEL PAYS !
Ce sont des séquences. Séquences de vies. Mais toutes montrent combien la Justice peut être injuste. Combien elle peut être cruelle, vengeresse et sans humanisme ! Huit mois de privation de liberté. Huit mois durant lesquels des avocats ont lutté pour une liberté provisoire de leur client. En vain... Celui que l’on présente comme l’insulteur public numéro 1 était poursuivi pour des délits qui nous paraissent bien loufoques. Ceux d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, rébellion et appel à un attroupement armé. Oui, vous avez bien lu. Appel à un attroupement armé. Il fallait, pour l’exemple, châtier sévèrement ce pauvre terroriste. Et voilà qu’après huit mois de prison, le magistrat n’a retenu contre lui que le délit d’outrage. Quelle vilaine farce ! Deuxième séquence. Des fils de riches qui contournent l’état d’urgence et un couvre-feu, organisent une belle fête arrosée d’alcool et où de la poudre blanche a circulé, et qui a s’est terminée par la mort d’une jeune fille. Au bout de quelques mois seulement, ces gosses de riches sont jugés alors que des malfrats originaires de Thiaroye, Yeumbeul, Khjourou Mbouki voire de Ndiongolor attendent depuis des années de passer devant une chambre criminelle. Holà, il ne fallait pas laisser nos fils à papa moisir en prison. Les principaux coupables prennent 6 mois ferme pour détention de… drogue — pas cet inoffensif « yamba » — et non-assistance à une personne en danger. Circulez, il n’y a pas rien à voir et, surtout, pas de quoi s’indigner. Troisième et dernière séquence. Le responsable d’une ONG émet des doutes sur l’utilisation de fonds dégagés par l’UE et consacrés à la lutte contre l’émigration clandestine. Il soupçonne un détournement. Il faut le faire taire. Un juge obséquieux l’entend et lui ouvre les portes de la prison, mettant ainsi notre pays sous le feu des projecteurs des médias internationaux. Et bien sûr, du bailleur. Et voilà que pince-sans-rire, le Chef demande en Conseil des ministres, au ministre des Affaires Étrangères de faire le point sur les fonds injectés par nos partenaires dans la lutte contre la migration. Pourquoi donc riez-vous ? KACCOOR BI
MAMADOU MBENGUE NOUVEAU MAIRE DE DALIFORT BBY REUSSIT SON HOLD-UP ELECTORAL
Le candidat Benno Bokk Yakaar, Mamadou Mbengue alias « Baye Diop », n’était guère favori pour rafler la mairie de Dalifort en remplacement du défunt Idrissa Diallo. Parce qu’au sein du conseil municipal de cette commune, Taxawu Sénégal de Khalifa Sall était largement majoritaire. C’est pourquoi, pour commencer sa minorité, BBY avait pris les devants. Le Témoin révélait un travail intense en coulisses de l’APR mettant en jeu le directeur des Domaines, Mame Boye Diao, qui aurait promis des terrains aux conseillers municipaux, et l’ancien ministre Mor Ngom, chargé des relations avec les élus du président de la République. Ces « démarcheurs » ont réussi le job puisque, contre toute attente, le tocard Mamadou Mbengue dit Baye Diop de BBY a été finalement élu au second tour maire de Dalifort en remplacement de Idrissa Diallo. Au premier tour du vote, le candidat de l’APR était déjà sorti en tête avec 17 voix, suivi du candidat de Taxawu Sénégal, Thierno Fall, qui en avait récolté 16. Venaient ensuite respectivement Astou Traoré du PS avec Tanor, par ailleurs 1ère adjointe au maire, du 2ème adjoint au maire Cheikhna Diop avec 5 voix et du candidat Abdou Diouf qui n'a récolté qu'une voix. Mohamed Mbengue, Thierno Fall et le dernier Abdou Diouf se sont donc départagés au second tour qui a vu la consécration du premier nommé... Juste après son installation, le nouveau maire dira que "Remplacer Idrissa Diallo n'est pas une chose facile, mais nous ferons de notre mieux". En outre, il a salué la maturité des conseillers municipaux et de la population de Dalifort qui ont su gérer la situation sans aucun problème. "Je remercie les populations de Dalifort et les conseillers municipaux, car ils ont fait preuve de maturité", a soutenu le nouveau maire qui a donné rendez-vous très prochainement aux journalistes pour discuter largement de la situation de la commune de Dalifort.
CASAMANCE L’ARMEE A L’ASSAUT DES BANDES ARMEES
L’Armée a décidé de traquer les bandes armées qui sévissent en Casamance. 72 heures après la reprise des bombardements de l’armée contre les positions « de bandes armées » qui ont fini de s’installer dans la forêt des communes de Boutoupa-Camaracounda, Adéane, Niaguis, … la Direction des relations publiques de l’armée (DIRPA) a envoyé un communiqué pour donner les vraies raisons de ces bombardements dans la zone Bissine-Bilasse. L'objectif principal de ces actions militaires est de « neutraliser les éléments armés qui ont pris refuge dans cette zone pour perpétrer des exactions contre les populations », souligne le communiqué qui explique que ces « exactions » « empêchent les populations menacées de vaquer librement à leurs activités socio-économiques ». La Dirpa précise que « ces bandes n’hésitent pas à attenter à la vie de paisibles citoyens » et comme preuves pour étayer ces propos, elle évoque l’exemple des jeunes de Niadiou portés disparus. « C’est ainsi que le 29 novembre dernier 2020, trois jeunes du village de Niadiou ont été enlevés par des éléments armés. Les restes mortuaires de deux d’entre eux ont été retrouvés le 18 décembre 2020 par une patrouille militaire dans la forêt de Bissine » Au-delà du démantèlement des positions « de groupes armés », la Dirpa souligne que l’armée a comme autre mission « l’accompagnement sécuritaire du retour des populations longtemps déplacées à Ziguinchor, en particulier celles de villages situés dans la communauté rurale de Boutoupa-Camaracounda qui ont retrouvé leurs terroirs depuis le mois de juillet 2020 ». Le colonel Mactar Diop, directeur de la DIRPA, signataire du communiqué, indique que la troisième mission de l’armée dans ces opérations est relative à « la lutte contre les activités illicites de ces bandes armées qui entretiennent une économie criminelle avec la culture et le trafic du chanvre indien, la coupe illicite de bois et la contrebande de marchandises »...
EFFONDREMENT D’UN BATIMENT A KHODOBA LE BILAN MONTE A 4 MORTS
Quatre morts déjà ! Le bilan du drame survenu mercredi 27 janvier 2021, avec l’effondrement d’une bonne partie d’un immeuble abritant l’usine 3-DMEnergie, spécialisée dans la fabrication de postes électriques pour le compte de la Senelec, implantée au village de Khodoba, entre les communes de Keur Mousseu et Pout (département de Thiès), s’est alourdi. En plus de la victime décédée sur le site du drame, trois parmi les cinq blessés qui avaient été admis dans un état critique aux urgences du centre régional hospitalier El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguène ont finalement succombé à leurs blessures. L’accident s’est produit avant-hier vers 13 heures. Un gigantesque bâtiment de deux étages s’est écroulé sur des ouvriers. Et il avait fallu plusieurs tours d’horloge pour que les sapeurs-pompiers et d’autres équipes de secours parviennent à extraire des décombres cinq blessés graves et un corps sans vie.
EN PRISON DEPUIS 8 MOI ASSANE DIOUF ENFIN LIBRE
En prison depuis bientôt huit mois, celui que l’on présente comme « l’insulteur public numéro 1 », Assane Diouf, a recouvré la liberté, hier, après sa condamnation par la deuxième chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar à trois mois ferme. Le juge l'a reconnu coupable du délit d'outrage à agents de la force publique dans l'exercice de leurs fonctions. Les autres chefs d'accusations à savoir : rébellion et appel à un attroupement armé non suivi d’effet n'ont pas été retenus.
ACCIDENT SUR L'AXE KAOLACK 9 MORTS DANS UN ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Quelque 9 personnes ont perdu la vie, hier, dans un accident de la circulation d’une rare violence qui s’est produit à hauteur de Daga Diakhaté, localité située dans la commune de Ngathie Naoudé (Kaolack). Elles sont mortes dans une collision entre un camion et un véhicule de transport en commun de type mini- car. Selon des témoins, plusieurs blessés ont été dénombrés. Les corps sans vie et les blessés ont été acheminés au district sanitaire régional de Kaolack par les éléments des sapeurspompiers et les forces de l’ordre. Le ministre des Transports terrestres était sur les lieux de l'accident. En compagnie du gouverneur de la région de Kaolack, Mansour Faye s'est indigné de l'imprudence de certains conducteurs qui sont souvent les principales causes des accidents mortels. « C'est avec tristesse que nous avons suivi cet accident ici Ngathie Naodé. Un accident rare d'une telle violence en plein jour où le chauffeur n'avait pas de problème de visibilité nous interpelle tous. Un véhicule avec une licence de 19 places en surnombre avec à bord 32 passagers et qui faisait un dépassement hasardeux est à l'origine de ce drame", dit-il. "Nous déplorons le comportement de certains usagers de la route. Conduire un véhicule en surnombre est une infraction dont les sanctions peuvent aller de l'amende au retrait du permis de conduire.
JEUX DE CARTES - Le mal mutant...
Le variant britannique du coronavirus vit donc parmi nous. On ne peut vraiment pas dire qu’il est le fils de la Covid-19. Mais c’est celle-ci qui s’est transformée pour être plus méchante, plus sournoise. D’ailleurs, selon le Robert, le variant est un “organisme qui se différencie des autres membres de la même espèce par des caractères mineurs”. Le coronavirus peut se transformer à chaque fois qu’il se transmet, explique-t-on. On parle de “mutation”. Une manière de survivre. La Covid-19 a ainsi connu de nombreuses mutations depuis son apparition fin 2019. Il y a d’autres variants comme le “Sud-Africain”, le “Brésilien”, mais le “Britannique” est réputé être plus mortel. “50% plus contagieux que le nouveau variant du coronavirus”, selon une étude de l’Ecole de médecine tropicale de Londres. En d’autres termes, ce variant est un tueur en série impitoyable et surtout déterminé à nous mener la vie difficile. Une vie déjà malmenée par les conséquences néfastes de l’activisme d’un des membres de sa famille qui est parmi nous depuis mars 2020. Que faire face à ces terroristes? Les empêcher d’entrer dans notre territoire en renforçant la surveillance de nos frontières. Contrôler strictement l’aéroport et les tests qui peuvent se révéler être faux. Il faut surtout respecter les mesures conseillées par les autorités sanitaires, en portant le masque, en respectant la distanciation physique et en évitant les rassemblements. Oui il faut de la discipline, en attendant l’arrivée d’un vaccin qui installe déjà la polémique dans notre belle terre de “polémiqueurs”. Miim Réew
Le bilan passe à 3 morts à Khodaba
Le bilan macabre de l’effondrement de l’immeuble R+3 de Khodaba, appartenant à la société 3MD « Energy » spécialisée dans le secteur de l’électricité, produisant des postes préfabriqués et située sur la nationale entre Pout et kilomètre 50, s’est alourdi hier. En effet, le nombre de morts est passé de 2 à 3. Et les recherches se sont poursuivies hier pour retrouver d’éventuels survivants ou d’autres corps sans vie. Hier, l’émotion était à son comble quand les sauveteurs ont enlevé des décombres, des sacs, des gilets et autres objets appartenant aux victimes. Le maire de Keur Mousseu, Momar Ciss, accompagné de la société 3MD «Energy», est allé au chevet des familles éplorées. L’une des victimes habitait le village de Signafil commune de Keur Mousseu et les deux autres, le village de Dagakholfa, dans la commune de Diass.
Les mises en garde du CNRA
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) brandit des menaces contre les médias qui laissent passer des insanités et autres propos grossiers dans les séries télévisées et certains programmes. Les médias, qui n’y veilleront pas, courent des sanctions pouvant aller jusqu’à l’interdiction de diffusion des séries et programmes concernés. Dans un communiqué parvenu à «L’As», le Cnra constate pour le déplorer que de plus en plus, est notée, dans les contenus audiovisuels, notamment les séries télévisées et certains plateaux, une exacerbation d’insultes, de vulgarités et autres propos, déclarations ou présentations visuelles qui offensent les mœurs et la morale en général. Face à ces dérives inacceptables, le président du Cnra, Babacar Diagne, met en garde tous les médias audiovisuels sur leur responsabilité et leur obligation de veiller à la protection et au respect dus aux populations. Babacar Diagne avertit que la recherche d’audimat ne saurait servir de prétexte à un recours à des contenus et programmes dont la diffusion est prohibée par la réglementation. Il prévient que la réglementation prévoit des sanctions contre les chaînes qui proposent ces programmes.
Nouveau cantonnement de l’armée
L’armée déroule sa stratégie de maillage du territoire. La région deKaffrine aura bientôt sa garnison. Le Chef d’Etat-Major Général des Armées (Cemga), le Général Birame Diop, va procéder aujourd’hui à la pose de la première pierre du camp militaire de Koungheul. D’après la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), ce futur cantonnement entre dans le cadre de la volonté du pouvoir de densifier le maillage territorial des unités. Il s’agit ainsi pour l’armée de s’adapter à l’évolution du contexte stratégique et de répondre aux besoins de sécurité des populations. Après la cérémonie, le Général Birame Diop fera cap sur Kaolack pour visiter les chantiers en cours au camp Sémou Djimith Diouf.
Un accident à Daga Diakhaté fait 9 morts
Un grave accident s’est produit hier à Daga Diakhaté dans le département de Kaolack et causé la mort de 9 personnes. En effet, une collision entre deux véhicules de transport en commun a occasionné ce drame. En plus des 9 morts, il y a eu 23 blessés. Devant la gravité de la situation, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, s’est rendu sur les lieux de ce sinistre. Les forces de sécurité, qui ont procédé aux constatations d’usage, ont expliqué à Mansour Faye que l’accident est causé par un véhicule qui tentait de dépasser un autre. «En plus d’avoir fait un dépassement dangereux sur une route avec une ligne continue, le véhicule de 19 places avait à son bord 32 personnes», a-t-on expliqué à Mansour Faye. Autrement dit, le véhicule qui a occasionné l’accident était en surnombre. Dénonçant le comportement de certains chauffeurs, Mansour Faye menace de retirer leurs licences. Pour lui, il faut la «tolérance zéro» sur la route pour préserver des vies. Les blessés ainsi que les corps sans vie ont été évacués à l’hôpital régional de Kaolack.
04 décès liés à la Covid-19 à Touba
La propagation du coronavirus ne faiblit pas dans le district sanitaire de Touba qui a été un cluster lors de la première vague de la pandémie. Les autorités sanitaires ont recensé hier 12 nouvelles contaminations à la covid-19. Il s’agit de 03 contacts et 09 cas issus de la transmission communautaires. Il a été déploré au même moment 04 décès liés à la pandémie, ce qui porte à 90 le nombre de personnes emportées par le virus. On dénombre aussi 03 cas graves et 15 patients hospitalisés. Le nombre de malades déclarés guéris s’élève à 694 dont un hier. A la date d’hier, le district sanitaire de Touba totalise 1 114 cas positifs. Moins infecté que Touba, le district de Diourbel compte 187 cas positifs depuis le début de la pandémie dont 07 cas importés, 143 cas issus de la transmission communautaire, 37 cas contacts. 127 patients sont déclarés guéris, avec 18 décès et 42 sous traitement.
Assane Diouf condamné à 3 mois ferme
Assane Diouf a humé, hier, l’air de la liberté. Le tribunal correctionnel de Dakar a condamné l’insulteur publicN°1 à 3 mois de prison ferme pour outrage à agents dans l’exercice de ses fonctions. Assane Diouf est libre puisqu’il a déjà fait 8 mois en détention préventive. Cependant, le tribunal a écarté les autres délits visés, notamment rébellion et appel à un attroupement armé non suivi d’effet. Même si son client recouvre la liberté, Me Ciré Clédor Ly dénonce le fonctionnement de la justice. A l’en croire, on est en train de dévoyer la justice et le système judiciaire en donnant des pouvoirs énormes au procureur et au Doyen des Juges d’Instruction. Soutenant que ces derniers en abusent, Me Ciré Clédor Ly plaide pour la réforme du système judiciaire.
L’ancienne directrice commerciale de la Sar grugée à hauteur de 70 millions
Ancienne directrice commerciale de la Sar, Sabel Diop n’a pas pu jouir du joli pactole de 70 millions Fcfa qu’elle a empoché en guise de prime de retraite. Et pour cause, elle a été roulée dans la farine par Abdourahmane Barry qui a fait main basse sur son argent. Revenant sur les faits devant le Tribunal, la sexagénaire indique que sa voisine Amy Mbaye qui l’a mise en rapport avec le sieur Barry afin qu’ils travaillent ensemble. Au cours de leurs échanges, le mis en cause lui a fait croire qu’il s’active dans le transfert d’argent qui est un secteur florissant. Ce dernier parvient à gagner sa confiance et la convainc d’investir dans ce secteur. «C’est ainsi que je lui ai remis 70 millions Fcfa en trois tranches. Je lui ai d’abord donné 40 millions, ensuite 20 millions et enfin 10 millions Fcfa. Il m’a fait des décharges. Pour ce contrat, aucune banque ne l’a signé. Il devait avoir un agrément, mais tel n’est pas le cas», raconte-t-elle.
L’ancienne directrice commerciale de la Sar grugée à hauteur de 70 millions (bis)
Pour mieux la ferrer, elle souligne que la domestique qui lui a été proposée par sa voisine (toujours la même Amy Mbaye) était une espionne au service du sieur Barry. «Lorsque j’ai réclamé mon dû, le prévenu m’a donné 5 chèques sans provision. Il ne m’a remis que 6.045.000 Fcfa. C’est par la suite que j’ai appris que la domestique travaillait avec lui avant de venir chez moi». Poursuivi pour escroquerie, Abdourahmane Barry, la quarantaine, a nié sans ambages les faits. «On est un startup qui travaille dans le milieu du transfert d’argent. La société de transfert d’argent a eu des difficultés au moment où j’étais en France. Je reconnais avoir reçu de l’argent de sa part, mais c’est la société Aceb qui me doit l’argent», s’est-il dédouané avant d’indique la domestique n’a travaillé chez lui qu’un seul jour .Dans sa plaidoirie, l’avocat de la partie civile, Me Seck, a demandé que le prévenu soit condamné pour les faits d’escroquerie. « Le prévenu a créé de faux contrats et une fausse société pour ces manœuvres frauduleuses», a soutenu Me Seck qui réclame 100 millions Fcfa pour tous les préjudices subis. Alors que le parquet a requis l’application de la loi, la défense a plaidé la relaxe. Délibéré au 11 février prochain.
Macky régularise les victimes de Mbour 4 extension
Du nouveau dans l’affaire de la destruction des maisons à Mbour 4 extension. Après l’arrêt des opérations de démolition des maisons entamées par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos), le préfet du département de Thiès a fait un communiqué hier pour demander à toute personne détentrice, dans la forêt classée de Mbour 4, d’une notification d’attribution du Receveur des Domaines, et dont la parcelle fait présentement l’objet d’une occupation, de se présenter à la Préfecture du département, munie dudit acte. Cette demande concerne également toutes les personnes détentrices d’un acte de vente de parcelle située dans la forêt classée de Mbour 4, aussi bien dans le périmètre du lotissement qu’à l’extérieur, et dont les constructions sont, soit en cours, soit achevées. Ajoutant que la réception des dits actes dans sa Préfecture démarre à partir d’aujourd’hui et se termine le lundi 1er mars 2021, il a précisé qu’aucun dépôt ne pourra être accepté, au-delà de ce délai.
Samba Tall Podor écope un mois avec sursis
Malgré la levée de boucliers lors de son arrestation, la justice est allée jusqu’au bout de la procédure. Ce qu’on peut appeler l’affaire Samba Tall, coordonnateur de la section Forum Civil de Podor et président du conseil de la jeunesse de Podor, a connu son épilogue hier au tribunal de Saint-Louis. Samba Tall a été arrêté et déféré au parquet de Saint-Louis suite à un post sur sa page Facebook où il dénonçait la corruption de certains chefs de service départementaux de Podor. Il avait obtenu une liberté provisoire. Mais l’affaire a été appelée à la barre hier, au tribunal de Saint-Louis. Finalement Samba Tall, enseignant au lycée de Podor, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis en plus d’une amende de 50 000 francs.
Collages, peintures, graffitis… Dans la Medina, des dizaines d’artistes investissent les murs des maisons et redonnent une seconde vie au cœur historique de Dakar
Sur la façade en bois de la petite maison à un étage, un regard fixe le passant. L’œil gauche est niché entre deux fenêtres grillagées ; le droit, à moitié dissimulé par une bâche qui traîne dans la rue. Le visage de l’enfant, de même que la petite boucle d’oreille qui pend à son oreille, sont bien visibles. La fresque a été peinte en 2015 sur l’une des plus vieilles maisons de la Médina par le collectif Sabotaje Al Montaje, qui réunit des grapheurs originaires des Canaries.
Collages de photographies, peintures murales, graffitis… Il suffit de déambuler dans le quartier pour profiter des dizaines d’œuvres plaquées sur les portes et les façades des maisons. Ici des femmes noires à la coiffure afro, aux robes tout droit sorties de l’époque de Louis XIV, s’apprêtent à monter dans un palanquin aux couleurs des cars rapides dakarois (Doline Legrand Diop, 2018) ; là un chat allongé attend paresseusement que des humains imprudents se fassent piéger par une souricière où les francs CFA tiennent lieu de fromage (Marto, 2016). « Mais depuis que le chat est là, il n’a encore attrapé personne », plaisante Mamadou Boye Diallo.
Des murs qui racontent une histoire
À 32 ans, ce Dakarois est le fondateur de l’association Yataal Art (« Élargir l’art »). Depuis sa création, en 2010, une centaine d’artistes de toutes nationalités sont venus peindre les murs du quartier. « Les fresques murales, elles sont d’abord pour les maisons elles-mêmes, explique Mamadou Boye Diallo. Pour rendre l’art accessible, il fallait bien le faire sortir des musées et des belles galeries, et l’amener jusqu’aux quartiers défavorisés. L’art que l’on défend est un art vivant. L’après-midi, les habitants sortent devant les fresques pour partager le thé, c’est devant ces œuvres que les gens baptisent leurs enfants, qu’ils se marient… Ce sont des murs qui racontent une histoire. »
En 1914, quand les colons décident d’installer leur administration sur le Plateau, ils déplacent (« déguerpissent », dirait-on aujourd’hui) les populations noires aux portes du centre-ville, donnant ainsi naissance à la Médina. Il s’agissait selon eux de prévenir une épidémie de peste. Foyer d’une population hétéroclite, le quartier verra naître des artistes iconiques tels que le chanteur Youssou N’Dour et le percussionniste Doudou N’Diaye Rose.
Dans une ville où la rue sert souvent de vitrine aux artistes, la Médina revendique sa spécificité. « À Dakar, le street art se pratique surtout le long des routes, sur des infrastructures publiques. Nous, c’est différent. On travaille sur d’anciennes maisons détériorées auxquelles on donne une seconde vie. Les artistes n’ont besoin d’aucune autorisation de la ville, juste celle des habitants de la maison sur laquelle ils travaillent, puisque c’est une propriété privée », revendique Mamadou Boye Diallo.
Bouche-à-oreille
L’un des artistes le plus représenté – et le plus connu – du quartier est aussi un enfant de la Médina. Toute la journée, Pape Diop peint, avec ce qu’il peut (café, huile de moteur, mégots de cigarettes) et sur tout ce qu’il trouve (murs, sols, morceaux de bois ou cartons). Son personnage de prédilection ? Serigne Touba [guide spirituel et fondateur du mouridisme]. Marginal pour certains, génie incompris pour d’autres, il a exposé ses œuvres en 2019 à l’Institut français de Dakar.
Le président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, s'est entretenu avec France 24 depuis Douala, au Cameroun, où se déroule le CHAN-2020*.
Le président par intérim de la Confédération africaine de football (CAF), Constant Omari, s'est entretenu avec France 24 depuis Douala, au Cameroun, où se déroule le CHAN-2020*. Interrogé sur la pertinence d'organiser la compétition dans un contexte de reprise épidémique du Covid-19 en Afrique et d'augmenter le nombre de spectateurs, le Congolais répond que "le CHAN devrait être organisé".
"Pour le moment, on n'a pas observé de propagation massive à cause de la compétition. Dieu merc ! Jusqu'ici tout se passe très bien", dit Constant Omari, qui écarte tout impératif financier à accueillir des spectateurs dans les stades. "Les droits d'entrée n'ont pas d'influence prépondérante sur les recettes. Elles proviennent plutôt les droits commerciaux et les droits de retransmission."
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LES MÉDIAS APPELÉS À L'AUTOCRITIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le patron du groupe e-média, Mamoudou Ibra Kane pointe un doigt accusateur vers les médias classiques concernant les dérapages récurrents notés dans la presse
Revenant sur le livre d'Ousmane Thiongane intitulé les ''Promesses du numérique'', Mamoudou Ibra Kane pense que la presse a intérêt à s'approprier le numérique pour parler au grand public. A propos des dérapages récurrents notés dans la presse, le patron du groupe e-média pointe un doigt accusateur vers les médias classiques. ''Je crois que les médias classiques ont une part de responsabilité. D'abord en abandonnant le métier aux autres. Et aussi en favorisant un genre nouveau dans le traitement de l'information''.
8 MORTS DANS UN ACCIDENT SUR L’AXE KAOLACK - KAFFRINE
Un accident de la circulation d’une rare violence s’est produit, ce matin, à Daga Diakhaté dans la commune de Ngathie Naoudé .
Un accident de la circulation d’une rare violence s’est produit, ce matin, à Daga Diakhaté dans la commune de Ngathie Naoudé (région de Kaolack).
C’est sur l’axe Kaolack - Kaffrine qu’un camion est entré en collision avec un véhicule de transport en commun de type mini car.
Le bilan provisoire fait état de 8 morts dont les 7 ont été dénombrés sur le coup et plusieurs blessés.
LE GÉNÉRAL SENE, UN AS DU RENSEIGNEMENT
Après sept (07) ans passés à la tête de la Délégation nationale au Renseignement, le général Papa Farba Sarr s’en va ! Il vient d’être remplacé à ce poste stratégique par un très fin connaisseur et spécialiste du renseignement, le général Cheikh Sène
Après sept (07) ans passés à la tête de la Délégation nationale au Renseignement (Dnr), le général (Er) Papa Farba Sarr s’en va ! Il vient d’être remplacé à ce poste stratégique par un très fin connaisseur et spécialiste du renseignement, le général Cheikh Sène, ancien Haut commandant de la Gendarmerie nationale.Celui que l’on qualifiait souvent d’« inamovible » dans les colonnes du "Témoin", le très mystérieux amiral Pape Farba Sarr, a donc finalement été contraint de céder la place, rapporte le Témoin repris par nos confrères de Leralnet . Une place stratégique que bien des généraux lorgnaient depuis des années ! Il a été nommé conseiller spécial du président de la République. Issu du Prytanée militaire de Saint-Louis, Dr Cheikh Sène, le nouveau « M. Grandes oreilles » du Sénégal avait une double vocation : Le Barreau et l’Armée.Le Barreau ? Pourquoi ?Certains de ses anciens camarades étaient persuadés que Cheikh Sène aurait été un très « mauvais » avocat puisqu’il est à la fois discret, pieux, effacé et calme. Des qualités humaines qui ne font pas un bon avocat, un métier où il faut des effets de manches pour « casser » le prétoire et subjuguer le public. Voire faire le buzz dans les médias…Ne pouvant être un bon avocat, l’ancien enfant de troupe ne pouvait donc que servir sous les drapeaux. Après son baccalauréat, l’enfant de Rufisque réussit avec brio le concours d’entrée à l’Ecole des officiers de la gendarmerie de Melun (France).Dès sa sortie d’école, il se voit confier un peloton de gendarmerie mobile avant de devenir commandant d’escadron. Au niveau de la Gendarmerie territoriale, Cheikh Sène a commandé les compagnies de gendarmerie de Thiès et de Diourbel.Puis, il a été tour à tour commandant du Groupement des moyens généraux, chef de la division Renseignements / Transmissions (tiens, tiens !), chef de la chaîne Emploi-Opérations de l’Etat-major, chef des Opérations de la gendarmerie, commandant de la gendarmerie territoriale etc.Titulaire d’un doctorat d’Etat en droit, le nouveau patron de la Délégation générale du renseignement reste et demeure toujours un « As » du renseignement c’est-à-dire l’un des plus hommes les mieux renseignés au monde. Des renseignements au service de son pays…