Organisations évoluant dans le domaine de la culture, l’observatoire de la Musique et des Arts du Sénégal (omart) et «Say wi» réclament la tête du ministre Abdoulaye Diop. ils demandent sa démission de la tête du ministère de la Culture. Dans une lettre ouverte adressée au Président Macky Sall, ils reprochent à ce dernier ce qu’ils considèrent comme la gestion nébuleuse de la Sodav.
Le torchon brûle entre le ministre de la Culture Abdoulaye Diop et certaines organisations de ce secteur. Très remontés contre leur ministre de Tutelle, l’Observatoire de la Musique et des Arts du Sénégal (Omart) et «Say wi» réclament la tête du ministre Abdoulaye Diop. Ces deux organisations culturelles pensent que le responsable apériste de Sédhiou est à l’origine de tous les maux dont souffre la Sodav. «Alors que le Président Macky Sall a donné des instructions fermes lors du Conseil des Ministres du mercredi 14 octobre 2020 pour l’évaluation institutionnelle et financière de la Sodav et la mise en place de la Commission permanente de contrôle afin d’auditer la Société de gestion collective des droits d’auteur et droits voisins, rien n’est fait.
Pire, pour contourner la Commission permanente de contrôle composée de représentants de la Cour des Comptes, de la Cour suprême, de l’Inspection générale des Finances et du Ministère en charge de la Culture, un cabinet privé est mis en branle pour faire un semblant de contrôle. Ce qui n’est pas de son ressort.
Les textes de la Sodav sont clairs, nets et précis, car y figure la Commission permanente de contrôle», fulminent, dans une lettre ouverte adressée au président de la République, les responsables de l’Omart et «Say Wi» avant d’ajouter : «Donc, le ministre en charge de la Culture est complice de cette situation de précarité, de la gestion nébuleuse de la Sodav depuis que vous avez accordé par décret l’agrément le 7 mars 2016 pour sa fonctionnalité.
Avec votre subvention et les redevances perçues avoisinant des milliards, la gestion est décriée par les ayants droit, faute de commission de contrôle». Les contestataires rappellent par ailleurs que la Sodav a terminé, depuis le 7 Mars 2021, son cycle de validité suite à l’agrément délivré par le Décret n° 2016- 322 du 07 mars 2016. Ils estiment que la fin de l’agrément de la Sodav crée un vide juridique préjudiciable aux artistes, acteurs culturels et ayants droit. Ils signalent dans la foulée que «la Sodav, après cinq ans de gestion opaque, n’est pas soumise au contrôle de la Commission permanente dans les conditions fixées par la loi».
Thione Seck, Ablaye Mbaye, Habib Faye n’ont jamais eu de cartes de membre de la Sodav Poursuivant leurs dénonciations, l’Omart et «Say Wi» soutiennent que la gestion «nébuleuse» de la Sodav se traduit par l’absence de cartes de membre jusqu’à la date de l’expiration de l’agrément, le 7 Mars 2021. «Thione Seck, Ablaye Mbaye, Habib Faye, Baye Peulh entre autres sont décédés sans carte de membre de la Sodav.
Le management et la gestion de la Sodav sont très loin des attentes de l’écrasante majorité des ayants droit. Nous, sociétaires de la Sodav, déplorons la gestion opaque, nébuleuse de la Sodav par une administration tatillonne», assènent les deux organisations qui exigent dans le même sillage le départ du Conseil d’administration et de la Direction gérante de la Sodav pour faute de gestion. Toutefois, elles saluent les efforts financiers, sociaux, économiques, juridiques consentis par le Président Macky Sall.
MAMADOU TALLA ET LE G7 ENTAMENT LES DISCUSSIONS
Les choses bougent du côté du ministère de l’Education Nationale pour la mise en œuvre du programme de recrutement de 5000 enseignants annoncé récemment par le chef de l’Etat.
Dans le but de peaufiner une meilleure stratégie pour la mise en œuvre de la directive présidentielle relative au recrutement de 5000 enseignants, le ministre de l’Education Nationale, Mamadou talla a engagé hier les discussions avec le groupe des 7 syndicats les plus représentatifs (G7).
Les choses bougent du côté du ministère de l’Education Nationale pour la mise en œuvre du programme de recrutement de 5000 enseignants annoncé récemment par le chef de l’Etat. En effet, les services de Mamadou Talla et et les syndicats de l’enseignement se sont retrouvés hier afin d’étudier les meilleures stratégies allant dans le sens de concrétiser cette volonté politique du Président Macky Sall face à la problématique liée à l’emploi des jeunes. Dans leurs propositions, Mamadou Talla et ses collaborateurs ont mis l’accent sur la répartition des quotas au niveau de tous les cycles d’enseignement, les conditions et les modalités. Sur la répartition des quotas, il est prévu le recrutement de 3650 enseignants dans les cycles Préscolaire, Élémentaire et Dahras Modernes et 1350 autres au niveau du Moyen secondaire.
S’agissant des conditions, le candidat doit être de nationalité sénégalaise et âgé entre 18 et 40 ans. Il doit être diplômé de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Education et de la Formation (Fastef). Le candidat a également l’obligation d’être titulaire d’une Licence, du Master, du CAP et enfin du BAC. Le ministère demande également la mise en place d’un dispositif inclusif au niveau déconcerté pour le suivi du processus. En outre, il est demandé au candidat de s’inscrire via la plateforme qui sera mise en place à cet effet. Après la sélection des candidatures, une notification par SMS sera envoyée dans le courant du mois de juin à ceux qui remplissent les conditions.
A la suite de cela, il est prévu l’organisation d’un test ou concours pour les titulaires de diplômes académiques avec au minimum le BAC. «Ceux qui seront retenus feront une formation de 4 mois en présentiel dans les CRFPE et à la Fastef durant les grandes vacances pour être affectés entre octobre et novembre 2021. Les recrutés bénéficieront d’un accompagnement pédagogique durant l’année scolaire. Les recrutés seront d’abord MC et PC avant de prétendre à l’intégration conformément aux textes», informent les autorités du ministère de l’Education Nationale qui ont annoncé l’élaboration d’un plan quinquennal (2021- 2025) de résorption des déficits en enseignants, en salles de classe et en tables bancs. Le déficit en enseignants à résorber est de 35.552 d’ici 2025. Selon le ministère de l’Education Nationale, il sera procédé au recrutement de 400 Inspecteurs de l’éducation pour améliorer l’encadrement des enseignants à raison de 90 par An.
LE G7 DEMANDE LA PRISE EN COMPTE DE LA LISTE D’ATTENTE DES ELÈVESMAÎTRES
Dans leurs interventions, les responsables syndicaux du G7 ont insisté sur la nécessité de veiller à l’équité, à la qualité et à la transparence dans le recrutement, de former les enseignants non titulaires de diplômes professionnels avant leur prise de service et de recruter les titulaires du CAP et les titulaires de diplômes de la Fastef et de l’Ugb. La partie syndicale a, en outre, demandé au ministre Mamadou Talla de prendre en considération la liste d’attente actuelle des élèves- maîtres. Ce qui permettrait, à ses yeux, de gagner du temps. «Le G7 a également insisté sur la nécessité d’une reprise sans délais des négociations Gouvernement/ G7 relativement aux préavis de grève déposés qui mettent tous l’accent sur la fin des lenteurs administratives, la situation des enseignants décisionnaires et l’application du protocole d’accord du 30 avril 2018, seul gage pour un système éducatif apaisé», rappellent les syndicalistes qui ont salué la volonté du ministre Mamadou Talla en attendant la tenue prochaine d’une réunion en présentiel pour partager les conclusions issues des consultations des différents partenaires.
RECRUTEMENT DE 5000 ENSEIGNANTS : Le privé réclame son quota
La Coordination des Enseignants du Privé du Sénégal (CEPS) ne veut pas être laissée en rade dans le programme de recrutement de 5000 enseignants annoncé par le Président Macky Sall.D’autant que les membres du CEPS demandent que le recrutement soit destiné aux enseignants craie en main détenteurs d’autorisation d’enseigner, de diplômes professionnels et d’une expérience avérée dans leur domaine. «Nous considérons que l’Etat du Sénégal doit les mettre en ligne de priorité dans ce programme de recrutement dans la mesure où ils sont déjà opérationnels et peut-être n’auront besoin que de petites mises à jour», ontindiqué les enseignants du privé dans un communiqué. Ils ajoutent que la plupart des jeunes enseignants du privé désireux de servir leur nation sont sans contrat de travail et sont généralement victimes de caprices des déclarants responsables et directeurs d’écoles privées. En plus de cela, ils déplorent les licenciements abusifs qui contrarient la volonté manifeste de l’État de lutter contre le chômage. Manifestant toute sa disponibilité à accompagner l’Etat, le CEPS a exigé le maximum de transparence dans le processus de recrutement. «Nous alertons l’opinion pour que ce programme de recrutement ne soit pas l’occasion de caser une clientèle politique. Chose qui nous replongera dans l’affaire des quotas sécuritaires pendant qu’une ressource dynamique et professionnelle est disponible pour satisfaire dans les meilleurs délais la commande de l’Etat du Sénégal», avertissent-ils
LA CENA SE PLAINT DE SES RECOMMANDATIONS NON SUIVIES
La Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) a reçu, le vendredi 23 avril dernier, les experts internationaux chargés de l’évaluation du processus électoral et de la dernière refonte du fichier des électeurs.
La Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) a reçu, le vendredi 23 avril dernier, les experts internationaux chargés de l’évaluation du processus électoral et de la dernière refonte du fichier des électeurs. Au cours de cette rencontre, l’organe administratif chargé d’organiser et de superviser les élections au Sénégal est revenu sur ses recommandations qui tardent toujours à être prises en compte dans la mise en œuvre du processus.
Les experts électoraux chargés d’évaluer le processus électoral veulent travailler de façon inclusive. Ils ont entamé des séances de travail avec tous les acteurs présents à la table du dialogue. C’est dans ce cadre qu’ils se sont rendus vendredi dernier à la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena).
Profitant de cette rencontre, les membres de l’institution ont apporté avec franchise et clarté toutes les réponses nécessaires aux différentes interrogations formulées par les auditeurs. Le président Doudou Ndir a notamment rappelé que la Cena avait pour fonction essentielle de faire respecter la loi électorale de manière à assurer la régularité, la transparence et la sincérité des scrutins. Parlant du parrainage, il a précisé qu’elle ne saurait intervenir dans un domaine où sa présence n’est pas prévue par la loi.
De son côté, le vice-président de la Cena, Me Papa Sambaré Diop, a indiqué que depuis sa création, la structure a, conformément à ses rôles et fonctions, émis de nombreuses recommandations censées améliorer le processus électoral dans son ensemble. Il en est ainsi particulièrement de l’introduction du bulletin unique lors de l’élection présidentielle, a ajouté Me Diop. Qui regrette dans la foulée que la plupart de leurs recommandations n’aient pas été suivies.
Pour sa part, le secrétaire général de l’institution chargée d’organiser et de superviser le processus électoral, Ndary Touré a remis aux visiteurs des documents essentiels à la conduite de leur mission, notamment les rapports établis par la Cena sur les dernières élections organisées au Sénégal. Il faut souligner que cette séance a permis de soulever un certain nombre de questions parmi lesquelles : le système du parrainage, le couplage de la carte d’identité nationale et de la carte d’électeur, l’accès des candidats en lice au fichier électoral, l’implication dans cette opération de la Commission des données personnelles, l’inscription des citoyens sur le fichier électoral, etc.
DEBLAYAGE DU TERRAIN ET IDENTIFICATION DES MANQUEMENTS DANS LES PROCESSUS ELECTORAUX
Auparavant, en ouvrant les débats, le président Doudou Ndir a souligné que les experts devront, dans un délai d’environ trois mois, répondre aux différents questionnements, griefs ou doléances des acteurs électoraux et des citoyens du Sénégal sur le processus de refonte partielle de la liste électorale et des élections législatives de 2017 et présidentielle de 2019. A l’en croire, cette visite est salutaire dans la mesure où elle vise à pacifier l’espace politique et à assurer les conditions nécessaires à une tenue correcte des prochains scrutins. Pour sa part, la cheffe d’équipe des auditeurs, l’experte électorale belge Eva Palmans a souligné le rôle incontournable de la Cena dans le processus électoral au Sénégal. Elle a estimé que cette séance de travail constitue une prise de contact visant à déblayer le terrain pour une rencontre plus approfondie entre experts.
Et d’ajouter que la rencontre permettra également d’identifier clairement les manquements constatés ainsi que les problèmes sur lesquels butent les membres de la classe politique et qui empêchent d’avoir des processus électoraux et des scrutins incontestés. Conduite par l’expert juridique burkinabé Idrissa Traoré, l’équipe de spécialistes comprenait Sékou Kamara (États-Unis), expert en biométrie et bases de données, Peter Michalik (Slovaquie), expert en opérations électorales, et Akim Kora Guera (Bénin), expert statisticien. La cheffe d’équipe, l’experte électorale belge Eva Palmans, retenue à Madagascar pour fermeture de frontières liée à une situation sanitaire critique dans ce pays, a pris une part active à la séance de travail avec la Cena par visioconférence.
A souligner qu’outre la CenaA et ses démembrements, la mission d’évaluation du processus électoral rencontrera des entités et acteurs parmi lesquels le ministère de l’Intérieur et ses différentes directions opérationnelles, des responsables de l’administration territoriale (préfets et sous-préfets), les institutions judiciaires (Cour d’appel, Conseil constitutionnel), les partis politiques (majorité, opposition, non alignés), les organisations de la société civile, les médias ainsi que les prestataires/fournisseurs, de même que des experts, universitaires et électeurs ordinaires rencontrés sur le terrain.
LE GRATIN AFRICAIN ATTENDU A DAKAR
Dakar va abriter du 5 au 6 juin prochain, la 12ème édition du championnat d’Afrique de Taekwondo senior au complexe sportif «Dakar Arena» de Diamniadio.
Le gratin du taekwondo africain s’est donné rendez-vous à Dakar pour les championnats d’Afrique de Taekwondo prévus du 5 au 6 juin prochain à "Dakar Arena" de Diamniadio. Les combattants seront à la recherche des 40 points leur permettant de se qualifier d’office aux J-O de Tokyo cet été. En prélude à ces joutes, la Fédération Sénégalaise de Taekwondo (FSTKD) et le Comité local d’organisation (CLO), ont profité d’un point de presse pour faire le point sur la préparation de cet évènement.
Dakar va abriter du 5 au 6 juin prochain, la 12ème édition du championnat d’Afrique de Taekwondo senior au complexe sportif «Dakar Arena» de Diamniadio. En plus du Sénégal qui va s'aligner avec ses 16 combattants dont 8 garçons et 8 filles, une cinquantaine de pays sont attendus sur le tartan. En attendant, 26 pays ont déjà confirmé leur participation, informe la Fédération Sénégalaise de Taekwondo (FSTKD) et le Comité Local d’Organisation (CLO) lors de leur conférence de presse organisée hier, lundi 26 avril.
Outre le titre continental, ces joutes seront une occasion pour les taekwondistes sénégalais, de valider les (4O) points requis pour la qualification d’office aux Jeux Olympiques de Tokyo mais aussi d'être dispensés des tours préliminaires. «Ces 40 points vont jouer un rôle très important pour le classement de ces athlètes en vue de ces Jeux Olympiques parce que ça va leur permettre d’être bien classés dans cette compétition. Nous attendons des champions olympiques, des champions d’Afrique, des champions du monde. Tous ces athlètes vont venir au Sénégal juste pour obtenir le titre mais en même temps chercher les 40 points pour ces J-O», a souligné Balla Dièye, président de la FSTKD. Au plan organisationnel, le championnat d’Afrique est aussi un test.
Selon le patron du taekwondo sénégalais, il s'agit de de «relever le défi de l’organisation et de la participation» dans la perspective des Jeux Olympiques de la jeunesse prévus à Dakar en 2026 (initialement prévus en 2022 et reportés à cause de Covid-19). Pour la compétition proprement dite, les combattants seront répartis dans (3) aires de combats. Pour le dispositif sanitaire, la FSTKD dit adopter le protocole édicté par la Fédération Mondiale de Taekwondo et celle de la confédération africaine. Les participants seront ainsi soumis à des tests PCR ainsi que à des tests de dopage. A noter que les athlètes sénégalais sont actuellement en regroupement dans l’Arène nationale avec la direction technique, des encadreurs et les services sanitaires.
430 MILLIARDS F CFA DEGAGÉS POUR LE RENOUVELLEMENT DES INFRASTRUCTURES
La Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) s’allie avec la compagnie Ouest africaine de crédit-bail (Locafrique) et West Africa Capital Advisors (Wac Advisors) pour le financement de la modernisation de la pêche artisanale au Sénégal
Dans le cadre du projet de modernisation de la pêche artisanale au Sénégal, la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn), la Compagnie Ouest africaine de crédit-bail (Locafrique) et West Africa Capital Advisors (Wac Advisors) ont signé hier, lindi 26 Avril, une convention de partenariat pour la construction d’infrastructures. D’un coût global de 430 milliards de francs Cfa, ce projet va se réaliser sur une durée de 10 ans.
L a Société des infrastructures de réparation navale (Sirn) s’allie avec la compagnie Ouest africaine de crédit-bail (Locafrique) et West Africa Capital Advisors (Wac Advisors) pour le financement de la modernisation de la pêche artisanale au Sénégal. La cérémonie de signature de cette convention de partenariat s’est déroulée hier, lundi 26 Avril, en présence du Ministre des Pêches et de l’économie maritime Alioune Ndoye.
Ce programme de modernisation de la pêche artisanale dont l’un des volets consiste au remplacement des pirogues de bois par des pirogues en fibre de verre s’inscrit dans le cadre du projet de construction navale de la Sirn dont l’ambition est de positionner le Sénégal dans le sous-secteur de la construction navale, mais aussi de renforcer le positionnement du pays dans le sous-secteur de la réparation navale. Ce projet qui va se réaliser sur une période de 10 ans a un coût global de 430 milliards de francs Cfa. « La construction navale devrait prendre son envol dans notre pays par l’intensification de projets de renouvellement des pirogues artisanales en bois par des unités en fibre de verre. Actuellement, les pertes en vie humaine et les disparitions de pécheurs en haute mer continuent d’endeuiller les familles de ces derniers. Cette situation milite en faveur de la modernisation du parc piroguier avec des embarcations conçues dans le respect des normes sécuritaires minimales par le biais de l’intégration des Gps afin d’assurer leur suivi et leur localisation pour faciliter l’intervention des équipes de secours en cas de détresse et de danger imminent », a expliqué le Ministre des Pêches et de l’économie maritime Alioune Ndoye.
Selon lui, la construction de pirogues en fibre de verre permettra une mise aux normes des infrastructures de pêche artisanale devenues obsolètes. A cela s’ajoute, dit-il, la nécessité de renforcer nos moyens de transport, de contrôle et de surveillance de nos côtes. Aussi poursuit-il, la construction de nouveaux bateaux destinés à la modernisation de la pêche artisanale devrait nous projeter vers une pêche semi-industrielle. « Cette approche sera complétée en second lieu par la construction d’un port de pêche moderne ainsi que la mise en place d’un dock flottant de dernière génération dans le futur port de Ndayane et partout ailleurs », a fait savoir le ministre.
Se prononçant au nom des partenaires financiers, le directeur général de Locafrique, Khadim Ba, a estimé que cette convention permettra inéluctablement de changer l’écosystème de la pêche au Sénégal.« L’Etat n’a pas les moyens de tout faire seul. Il faut une implication de premier plan du secteur financier qui doit oser sortir de sa zone de confort pour aller vers les secteurs à enjeu national, où les Sénégalais évoluent majoritairement », a-t-il soutenu.
LE CONTEXTE N’EST PAS FAVORABLE AU CAMP DU POUVOIR, VU CE QUI S’EST PASSÉ DERNIÈREMENT
Incidence des locales sur les législatives de 2022, Serigne Thiam, enseignant-chercheur Ucad se prononce
«En réalité, les élections peuvent être différentes de nature, mais gardent toujours une certaine liaison. D’autant plus que c’est une occasion d’essayer de voir la force des acteurs politiques qui sont intéressés. En même temps, pour voir par rapport à cette demande exprimée devant la population quelle est la réponse de celle-ci par rapport à des choix d’hommes politiques. Du coup, quand on a une élection municipale, ensuite une législative et après une présidentielle, qui ne sont pas de même nature, mais elles permettent dans le fond de voir la position de la population par rapport aux différents partis politiques et aux acteurs. C’est une réponse qui peut être négative ou positive.
Donc, les élections municipales qui vont venir peuvent bien être un baromètre pour mesurer les rapports de forces devant régenter les élections législatives de 2022. Raison pour laquelle, que ce soit de l’opposition ou du côté du pouvoir, les acteurs ne se sont pas accordés sur les dates des Locales. Tout le monde sait que ces municipales pourraient avoir un effet négatif sur celles législatives de 2022. Il s’agit de l’expression populaire. C’est la population qui exprime un choix par rapport à une liste, à des hommes pour diriger la localité. Donc, ce choix expressif risquerait d’être reconduit en 2022 car il n’y a même pas d’intervalle entre les deux élections. De ce fait, si la population opte pour la majorité ou pour l’opposition par rapport à ces élections locales, cela va se répercuter naturellement sur les élections législatives.
C’est pourquoi, vu la situation actuelle, l’opposition en réalité dit que les élections devraient se tenir, le pouvoir dit que c’est cette même opposition qui avait demandé la révision du processus électoral ainsi que l’audit du fichier. Mais, c’est une question de timing, d’opportunité, de moment parce que le contexte n’est pas favorable au camp du pouvoir, vu ce qui s’est passé dernièrement, en début mars 2021. Nous savons que la force juvénile est en colère contre le pouvoir en place et raison pour laquelle la majorité sait qu’aller aux élections locales en cette période risquerait de plomber leur objectif de 2022 et éventuellement de 2024. C’est pourquoi, le pouvoir veut avoir une certaine assurance, d’où les mobilisations azimuts, les meetings et les rencontres qu’il a organisés partout à l’intérieur du pays et à Dakar, pour essayer de jauger ses forces, afin de savoir s’il pèse toujours lourd sur le choix des populations.
Parce que même si on le veut ou non, le camp du pouvoir a toujours gagné la quasi-totalité des élections locales et législatives. Maintenant, la question est de savoir est-ce la donne a changé ou non ? C’est une question où la seule réponse émanerait du choix qui sera fait par la population pour ces élections locales. Donc, il n’y a pas d’autres raisons car toute élection reste un baromètre parce que les locales, c’est le rendez-vous des populations locales par rapport à un acteur local, un choix pour diriger la municipalité. Mais ces acteurs locaux font partie du camp de l’opposition ou de la majorité donc c’est un choix qui serait étendue vers les législatives et qu’aussi un choix qui risquerait d’impacter sur les présidentielles qui seraient un rendez-vous avec un homme avec son peuple. Sauf que cet homme appartient forcément à un camp alors il y a conséquemment une liaison entre ces élections et celles de 2022».
POUR LE MOMENT MACKY SALL A LE CONTRÔLE SUR TOUT
Incidence des locales sur les législatives de 2022, Ibou Sané, professeur en science politique à l’Ugb se prononce
Il faut que les gens fassent beaucoup très attention. Ce n’est pas parce qu’il y a des émeutes, que le pays a bougé, que tout est plié contre le président. D’ailleurs, le fait que le pays ait bougé est un signe de vitalité pour la démocratie sénégalaise. Le contraire nous aurait surpris parce qu’à un moment de la vie, il y a des hauts et des bas. Malheureusement, les hommes politiques ou bien même l’opposition a tendance à croire que s’il y a une élection tout de suite, elle (opposition) serait sortie victorieuse, alors que c’est faux.
C’est parce que tout simplement la plupart des gens de l’opposition n’ont pas une base. Ce sont des personnes qui passent tous leur temps sur les plateaux de télévision, dans les journaux à crier aux choses qui peuvent transformer le pays. Mais je ne crois pas que le pays-là puisse être transformé puisqu’au Sénégal, il faut une reconversion des mentalités. La démocratie est un processus qui n’est pas parfait et il faut le parfaire tout le temps. Donc, il faut toujours inventer en prenant compte de nos valeurs socioculturelles et ça prend du temps. Est-ce que les gens ont fait une petite enquête pour savoir si Macky va tomber ?
Personne n’a mené une enquête. Parce qu’il y a eu des émeutes, les gens ont dit que Macky Sall va tomber. Si les gens ne mouillent pas le maillot, comment Macky Sall va-t-il perdre le pouvoir ? Etant donné qu’au Sénégal, la jeunesse ne vote pas, même cette jeunesse qui était dans la rue. Donc, tant que nous n’avons pas fait une enquête, nous n’avons pas le droit à la parole. Non ! Je crains fort que le Président Macky Sall puisse encore racler les élections. Attention, ce qui se passe à l’intérieur du pays n’est pas la même chose que ce qui existe dans la capitale, Dakar.
Pour le moment, il (Macky Sall) a le contrôle sur tout. L’Etat ou la politique est un problème de rapport de forces. Ce n’est pas parce qu’il y a des municipales qu’automatiquement, les législatives vont être pareilles. La raison, parce que là, c’est une élection locale mais pas globale. Dans les Locales, c’est des gens qu’on connait qui sont représentatifs pour des intérêts de la population. Pour ce faire, il faut quelqu’un du milieu, qu’on connait, qui rend service, prenne en compte la demande sociale et que l’on voit tous les jours. Une personne qui a une base, car en politique si vous n’avez pas de base, vous perdez votre temps. Même ceux qui sont au pouvoir, ils n’ont que la parole parce qu’être bon parleur, occuper les plateaux de télévision, les journaux alors que sur le terrain vous n’avez personne, n’est rien d’autre que perdre du temps.
Les hommes politiques doivent descendre sur le terrain s’ils veulent gagner et non en occupant l’espace médiatique. Il faut que nous arrêtions d’avancer des choses très rapidement, car quand nous nous rendons compte que nous avons échoué, nous disons qu’on a volé les élections. Or, c’est le terrain qui détermine le choix des acteurs.
LES LOCALES, DES PRIMAIRES AVANT L'HEURE
Le contexte sociopolitique ainsi que la reconfiguration politique, sans oublier les émeutes du mois de mars, semblent faire des élections prochaines un véritable test pour les législatives, et pourquoi pas pour la présidentielle de 2024
En dépit de l’incertitude qui plane sur la date de la tenue des prochaines élections locales et municipales, en raison du rejet par l’opposition de la date retenue au plus tard le 31 janvier 2022, les différentes chapelles politiques se mobilisent en perspective de ces joutes. Le contexte sociopolitique, ainsi que la reconfiguration politique, sans oublier les émeutes du mois de mars, semblent faire de ces élections prochaines un véritable test pour les législatives, et pourquoi pas pour la présidentielle de 2024.
Tout d’abord prévue en juin 2019, puis reportée pour décembre 2020, ou encore au plus tard le 28 mars 2021, et enfin la dernière date retenue pour le 31 janvier 2022 au plus tard, la date de la tenue des prochaines élections locales reste la plus grosse inconnue pour les acteurs politiques. Pour cause, la classe politique n’a jusque-là pas trouvé de consensus sur l’échéance prochaine, l’opposition ayant rejeté la date retenue à l’Assemblée nationale.
L’absence d’accord sur la tenue de ces élections locales et municipales renseigne à suffisance sur les enjeux des prochaines joutes. Si les différentes chapelles politiques restent conscientes du jeu ouvert pour tout le monde à ces élections prochaines, il n’en demeure pas moins que le contexte sociopolitique, ainsi que la configuration politique, sans oublier les tumultes du mois de mars dernier, paraissent faire de ce scrutin un test grandeur nature pour les acteurs politiques, en perspective des législatives de 2022. L’occupation et l’animation du terrain politique, ces derniers temps, en dit long. En effet, après avoir agrandi la mouvance présidentielle à tour de bras, pêchant ainsi dans la marre de l’opposition, le régime en place a été obligé par les émeutes meurtrières du mois de mars dernier, à jauger ses forces.
Les cascades de meetings et autres mobilisations des partisans du chef de l’Etat, chaque week-end, montrent à suffisance que le camp du pouvoir, qui a pratiquement gagné toutes les élections précédentes, veut lever toute équivoque sur son poids électoral actuel. La majorité présidentielle aura, toutefois, fort à faire face à l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’ensemble des secteurs économiques du pays, avec son corollaire de pertes d’emplois, surtout dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Quid des multiples rencontres et autres sorties des adversaires du président Sall ?
L’opposition qui semble reprendre du poil de la bête, suite à l’affaire Sonko et ses développements ayant entrainé plus d’une dizaine de morts, des centaines de blessés, ou encore des dégâts matériels inestimables, ne compte pas laisser cette chance s’amenuiser. D’où non seulement la pression qu’elle exerce contre le régime pour la tenue des Locales en fin 2021, mais surtout les rencontres et autres sorties qu’elle multiplie ces derniers temps contre le chef de l’Etat et ses alliés. Ce qui ne sera pas de tout repos pour les adversaires du régime habitués qu’ils sont à enregistrer des revers face au camp présidentiel. Pourrait-on voir, par conséquent, dans ces élections municipales et départementales l’esquisse des rapports de forces politiques devant régenter les Législatives de 2022? Le regard des analystes politiques (voir par ailleurs) est sans équivoque
KEEMTAAN GI - SENS DESSUS DESSOUS
Il se passerait quelque chose donc à Galsen et que des personnes ignoraient ? Mme Habré l’a claqué fort pour accuser une certaine presse sénégalaise d’avoir empoché 800 millions de Francs Cfa lors du procès de Hissène Habré via une agence installée dans ce charmant pays. Et depuis, ça jase sur les réseaux sociaux, ces grand ’places modernes. C’est à croire que ce beau monde ne lise pas cet irrévérencieux canard qui a eu 31 ans le 10 avril dernier. A moins que tout ce beau monde, qui pinaille sur ce sujet, s’était installé sur la planète Mars. Si l’on ignore le montant de l’argent dégagé pour vendre la peau de l’ancien président Tchadien aux Chambres africaines extraordinaires (CAE) chargées de le juger. Il est constant que beaucoup de confrères sont passés à la caisse après un séjour au Tchad où la mise en scène avait débuté. L’on avait présenté à cette bonne presse les horreurs de M. Habré avec de supposées victimes. En fait, c’était comme dans un film…. Et de retour de leur mission, ces journalistes avaient déroulé le film. Juste que c’était une mission commandé. Il était recommandé à ces bienpensants journalistes de tout faire pour enfoncer l’ancien dictateur. Facile n’est-ce pas pour se faire des sous ? Le boulot finement exécuté, M. Habré dort depuis en prison. La bombe lâchée – mais connue de ce canard- par Mme Habré montre encore certaines pratiques qui relèvent du mercenariat. Les atrocités que l’on attribue à M. Habré sont, bien sûr, pour la plupart sorties de l’imagination de supposées victimes corrompues par l’argent. Atrocités pour atrocités. La mort de quatre nourrissons dans un incendie à l’hôpital Maguette Lô de Linguère. Dans d’autres pays, le ministre de la Santé aurait démissionné avant de répondre de son acte criminel devant la Justice. Mais nous sommes malheureusement dans un pays qui se nomme Sénégal avec ses paradoxes.. KACCOOR BI
DOUANE OPERATIONS FRUCTUEUSES TOUS AZIMUTS !
Malgré les détracteurs, rien ne peut saper le moral des troupes du colonel Abdourahmane Diéye dans leur mission régalienne contre les faux médicaments et les produits prohibés. Pour preuve durant week-end, les douaniers ont mené plusieurs opérations sur les axes Keur Ayip- Kaolack et Keur-Ayip Nganda ainsi que dans les zones de repli des trafiquants, notamment les forêts et les zones de marécages des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Tenez ! Après avoir intercepté une berline de marque Peugeot 504, les agents des douanes y ont saisi des lots de faux médicaments composés de 497 boites de Chlorpheniramine, 150 boites de indomethacine capsules, 4000 paquets de savon « « Apetit », 3700 paquets de « relef extra », 1000 paquets d’omeprazole et 3200 tablets « Riyagra». Cette importante saisie composée essentiellement d’antalgiques, d’aphrodisiaques, d’antihistaminiques, et d’anti-inflammatoires a été opérée vers 5h du matin lors d’une course poursuite engagée par les éléments de la Subdivision de Kaolack. Les trafiquants ont fini par s’enfuir abandonnant le véhicule à l’entrée du pont de Ndiaw. La valeur totale des médicaments est estimée à 38 millions cfa. Le flair douanier a poussé les gabelous de faire une descente dans la forêt de Yongo. En ratissant la faune, les douaniers ont tombé sur une autre cargaison de faux médicaments : 2770 injections « Amicillin sodium », 360 boîtes « Irelly extra » , 127 boîtes de viagra , 134 bouteilles « Abuvita », 93 cartons de paracétamol , 440 paquets de savon « apetit » , 116 paquets « pearie action » et 256 cartons de divers autres médicaments contrefaisants. Des kilos de chanvre indien et des munitions ont été également saisis.
DOUANE OPERATIONS FRUCTUEUSES TOUS AZIMUTS ! (SUITE)
Ces produits prohibés étaient cachés dans un dépôt sauvage dans la forêt à hauteur de Yongo (département de Nioro) en attendant vraisemblablement d’être acheminés par des berlines vers des zones d’écoulement. Sur l’axe Nganda-Keur Ayip, les unités opérations opérationnelles très bien équipées, ne sont pas rentrées, bredouilles. Encore d’importants lots de faux médicaments pharmaceutiques et aphrodisiaques différents types de médicaments d’une valeur de près de 3 milliards cfa. Au cours de ces mêmes opérations, les agents de la Brigade mobile des Douanes de Kaolack ont saisi 554 balles de sachets plastiques de 12 kg chacun pour un poids total de 6,648t. Les balles étaient dissimulées dans les compartiments d’un camion en provenance du Mali. Au finish, trois individus ont été interpellés. Toujours dans le cadre de l’application de la Loi interdisant l’importation de produits plastiques à usage unique, le Bureau des Douanes de Dakar Port Nord et la Brigade commerciale des Douanes du Mole 8 ont saisi 159 cartons de 1000 pièces de barquettes jetables, 580 cartons de 1000 pièces de gobelets et fourchettes, 40 cartons de 1000 pièces de pots en plastique, 20 cartons de 1000 pièces de couvercles, 58 cartons de 4000 pièces de sachets, 19.600t de sachets plastiques etc. Une autre saisie portant sur 1136 ballots de sachets en plastique a été effectuée par les agents du Gprr sur un conteneur au cours d’un contrôle routier à Toglou sur l’autoroute à péage. Dans la même foulée, les agents du Poste des Douanes de Nganda ont saisi 3300 sacs d’engrais soit 165 tonnes. La valeur du produit et des moyens de transports (05 semi-remorques) est évaluée à 99 871 000 cfa, 3. 650 kg de chanvre indien saisis. Il s’agit tout d’abord de 06 colis de 25 kg chacun soit 150 kg de chanvre indien saisis près du village de Yayém dans les environs de Fimela par les éléments de la Brigade mobile des Douanes de Fatick. 5 individus ont été interpellés. Une autre opération combinée de livraison surveillée a permis aux agents des Brigade des Douanes de Bignona (Direction du Sud) et de Keur-Ayip (Subdivision de Kaolack) de mettre la main sur 500 Kg de chanvre indien enfouis dans des sacs de foin sur un camion lourdement chargé. Quatre individus dont le conducteur du camion ont été appréhendés. La valeur de toutes saisies est estimée à plusieurs milliards cfa y compris les camions et remorques. En tout cas, ce week-end de saisies record prouve que la Douane poursuit sa montée en puissance dans la lutte contre les faux médicaments et marchandises prohibées.
INCENDIE DE LINGUERE LES DEUX AUTRES BEBES DECEDENT, LE BILAN PORTE A 6 BEBES TUES
Le bilan macabre de l’unité de néonatalogie de l’hôpital Maguette Lô de Linguère s’est alourdi hier. Les deux bébés rescapés dans un premier temps puis évacués à l’hôpital de Touba ont finalement succombé à leurs blessures. Le bilan macabre est monté finalement à 6 bébés décédés suite à l’incendie de l’unité de néonatalogie. Samedi dernier, vers 9h, un violent incendie s’est produit dans cet établissement sanitaire, alors que plusieurs nouveaux-nés prématurés y étaient dans des couveuses. L’origine de l’incendie –on parle d’un feu est parti d’un climatiseur qui se trouvait dans la salle accueillant les bébés- qui reste encore inconnue à ce jour, mais une enquête est ouverte par la gendarmerie de Linguère tandis que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, qui s’est rendu sur les lieux le jour du drame ce samedi, a annoncé que les responsabilités seront situées après avoir annoncé l’ouverture d’une enquête. Les premiers de l’enquête étaient attendus hier sur la table du Procureur de la République de Louga et du ministre de la Santé.
DECES DU POLICIER JOHNSON EN FORMATION SES CAMARADES DE PROMO A L’UGB VEULENT LA LUMIERE
Le décès de Abdoul Kader Johnson, élève-adjudant en formation à l’Ecole nationale de la Police ce samedi prend des proportions. Les camarades du défunt au niveau de l’Université Gaston Berger sont montés au créneau pour exiger toute la lumière sur les circonstances de cette affaire. « Nous prenons à témoin l’opinion nationale et à toute la communauté Sanaroise. Abdoul Kader Johnson, élève-adjudant en formation qui avait réussi au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la police a rendu l’âme à l’hôpital Principal de Dakar, quatre jours après avoir entamé sa formation » indiquent ses camarades de promo. Ces derniers indiquent qu’après avoir pratiqué secrètement une autopsie sur le corps et sans l’aval des parents du défunt, la Police nationale s’est opposée à une autopsie officielle sous la demande des parents du défunt et voudrait que l’enterrement du corps soit diligenté. « Une pareille attitude expéditive sans que les circonstances réelles de la mort soient constatées par voie autopsie, caractérise une volonté manifeste de la part des éléments de la Police nationale d’étouffer l’affaire » soulignent-ils. Ce qui selon eux, est « inadmissible ». Ils estiment que « le dernier hommage à rendre à Abdoul Kader Johnson, étudiant à qui l’UGB doit beaucoup dépasse le cadre des prières pour le repos de son âme. « Il faut que les circonstances de sa mort soient élucidées. Ils nous le doivent, à nous ses proches. Ils le lui doivent » concluent-Ils ;
PROCES EN APPEL SAER KEBE PEINE CONFIRMEE DE 3 MOIS AVEC SURSIS...
Le jeune Mbourois, Saer Kébé qui avait écopé d’une peine de 3 mois avec sursis après avoir croupi 4 ans en prison pour acte terroriste, a remporté hier la première manche de son procès en appel à la fois à la barre de la chambre criminelle spéciale d’appel, ce lundi. Le juge d’appel a confirmé la peine de 3 mois avec sursis. Devant le juge, l’accusé qui a tout mis sur le compte de la jeunesse, s’est confondu dans une pluie de remords. « Je ne suis ni de près, ni de loin mêlé à une affaire de terrorisme », sont les premiers mots de l’accusé. Pour justifier ses propos postés alors à la page de l’ambassade des Etats-Unis. « Nous préparons des attentats contre l’ambassade d’Israël au Sénégal et l’ambassade des Etats-Unis. Vous subirez de lourdes pertes », il déclare qu’il était juste sous le coup de la colère. Sur les ondes de la RFM, son avocat, Me Moussa Sarr a apprécié le verdict avant de témoigner que son client a lourdement payé son erreur et qu’il est en train de s’insérer à nouveau dans la société. « Naturellement, je suis très satisfait de la décision parce qu’on a confirmé que M. Kébé n’avait commis aucun acte terroriste. C’est une satisfaction totale sous ce rapport d’autant plus que le garçon s’est bien socialisé, s’est bien intégré et qu’il est étudiant en 2ème année », dit-il. En dépit de tout cela, il attend la décision du parquet qui va sans doute décider annoncer un pourvoi en cassation dans un délai de 6 jours.
…BOUBACAR DIANKO ACQUITTE D’APOLOGIE AU TERRORISME AUSSI PAR LA COUR D’APPEL…
Restons toujours avec la cour d’Appel de la Chambre criminelle spéciale siégeant au tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. Cette dernière a rendu les verdicts des affaires opposant le ministère public aux accusés Boubacar Dianko et Ibrahima Ly accusés d’accointances avec des mouvements jihadistes. Boubacar Dianko reconduit devant le prétoire par le parquet général est ressorti libre. En première instance, l’Imam sénégalais qui a eu des accointances avec le jihadiste mauritanien Hamada Ould Mohamed Heirou, leader du Mujao au Mali, avait été relaxé au bénéfice du doute alors qu’il risquait les travaux forcés à perpétuité. Le parquet général qui croit dur comme fer que Dianko est coupable des accusations qui sont portées à son encontre, notamment l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et l’atteinte à la sûreté de l’État, avait requis 15 ans de réclusion criminelle. Pour le représentant du ministère public, le religieux sénégalais qui a reçu chez lui à Thiaroye le jihadiste mauritanien qui l’a ensuite invité à Gao, alors sous occupation jihadiste était conscient des activités terroristes de son ami. Des accusations que le concerné a toujours niées. Aussi bien lors de sa première comparution qu’au cours de la deuxième.