Le président de la République n’a pas caché hier son exaspération suite aux manifestations violentes et mortelles notées dans le pays en mars dernier. Furieux de cette situation, Macky Sall a indiqué si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, le bilan aurait été catastrophique. Aussi, a-t-il prévenu que cela ne se reproduira plus dans le pays.
Le chef de l’Etat a invité hier les jeunes à engager avec lui la bataille pour la revitalisation des valeurs humaines, citoyennes, civiques, et patriotiques. Ce discours est apparemment le reflet de sa forte exaspération suite aux émeutes de mars dernier. Et tout porte à croire que le Président Sall ne s’est pas complètement remis de ces manifestations d’une violence extrême. L’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, accusé de viols répétitifs par une fille dénommée Adji Sarr, avait mis le pays dans le chaos.
Revenant hier sur cet épisode, le président de la République a soutenu que si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, le bilan aurait été catastrophique. Il dit ainsi ne pas comprendre que les gens se réveillent un jour pour détruire tout sur leur passage. «Il ne faut pas qu’on croit un seul instant que l’Etat est faible. Ce serait une grave erreur. Il faut respecter les valeurs civiques. Et la jeunesse est interpellée. C’est comme ça qu’on pourra les accompagner et les aider. Il ne faut pas laisser des gens vous faire miroiter des chimères dont vous sortirez difficilement. On doit avoir honte de faire certaines choses », a martelé Macky Sall.
Sans mettre de gants, le Président Sall a soutenu que rien ne peut justifier qu’on s’attaque à des gendarmeries là où sont logées des armes, qu’on saccage des tribunaux, ou des maisons de personnalités. «Que les gens sachent que c’est seulement dans un pays à forte démocratie qu’on peut faire ça. Dans certains pays, personne ne peut imaginer dans ses rêves les plus fous s’attaquer à une gendarmerie. C’est derrière nous maintenant. Mais cela ne se reproduira plus. Rendons encore une fois grâce à Dieu que le Sénégal soit une grande démocratie», a-t-il déclaré.
Poursuivant, le Président Sall estime qu’il y a des limites à toute chose et que personne ne peut détruire ce pays. «Le Sénégal a été bâti depuis des siècles par nos ancêtres imbus de valeurs patriotiques, par des générations de politiques qui se sont battus pour l’Indépendance de l’Afrique et du Sénégal. Toute cette génération de fonctionnaires depuis 1960 a fait de ce Sénégal ce qu’il est », rappelle-t-il avant de préciser que ce n’est pas par une baguette magique qu’on peut détruire tout cela et aller à l’aventure. «Il ne faut pas que les gens suivent ceux qui les poussent depuis l’étranger à aller vers l’anarchie. Il faut savoir marquer des limites», a indiqué le Président Sall. Il ajoute qu’il a toujours promu le dialogue et la concertation. En effet, souligne-t-il, au lendemain de sa victoire à la présidentielle de 2019, il a engagé le dialogue national. «Ce que l’opposition a eu dans ce dialogue, jamais elle ne l’aurait par la confrontation. Mais par le dialogue, on peut toujours arriver à des compromis dans l’intérêt supérieur de la nation», soutient-il.
Ainsi, il appelle la jeunesse à cultiver les valeurs humaines, civiques et patriotiques dans leur for intérieur et dans le secret de leurs consciences. «Ce sont ces valeurs qui fondent la grandeur des nations et portent les peuples qui les incarnent vers plus de progrès et plus de prospérité. Je souhaite que chacun de nous en fasse son viatique », a-til conclu.
LE SNTPGS REJETTE LA MAIN TENDUE DU GOUVERNEMENT
Le Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal/Force du changement (SNTPGS/FC) a reconduit son mot d’ordre de 72h de grève décrété depuis mercredi dernier.
Le Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal/Force du changement (SNTPGS/FC) a reconduit son mot d’ordre de 72h de grève décrété depuis mercredi dernier. En Assemblée générale, Cheikh Diop et compagnie l’ont fait savoir suite à leur rencontre avec le ministère du Pétrole et des Energies.
C’est décidé. A la veille de l’expiration de leur mot d’ordre de grève, le SNTPGS a opté pour la reconduction de son mouvement d’humeur. Cela fait suite à la rencontre qu’ils ont eue avec le ministère du Pétrole et des Energies.
En effet, les employés du transport des hydrocarbures sont en grève depuis mercredi dernier pour réclamer le réaménagement de leurs conditions de travail. En plus d’avoir exigé la reprise des négociations concernant la convention spéciale dudit secteur, Cheikh Diop, secrétaire général du CntsFc et des responsables du transport ont rencontré hier le ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, en vue de trouver un consensus face à ce problème. A l’issue de cette rencontre, plusieurs points ont été évoqués entre les deux parties. D’après Assane Fall responsable section transports hydrocarbures, plusieurs accords leur ont été proposés. « L’indemnité de logement est fixée à 50 000 F cfa, les primes de risques à 50 000 F cfa. Pour l’indemnité de retraite, il est convenu de donner aux retraités 3 mois de salaire de plus, chose qu’on accepte pour le moment en attendant la suite des négociations », a-t-il fait savoir.
A l’en croire, sur le point relatif aux indemnités de logement, les négociations n’ont pas encore commencé car ils ont reçu une contre-proposition de la part du ministre. Des propositions non acceptées par les transporteurs qui disent continuer leur grève jusqu’à l’obtention de gain de cause. «On ne peut pas l’accepter, ce qu’on leur a demandé est en porte-à-faux avec ce qu’ils nous ont dit. C’est pour cette raison que nous comptons poursuivre notre grève et revenir demain », a fait savoir un des transporteurs.
Toutefois, les négociations débuteront le 28 avril en vue de trouver de meilleurs consensus. A noter que parmi les exigences des chauffeurs figurent le retour du patronat sur la table des négociations et la formulation de contre-propositions par rapport à celles qu’ils ont faites. Ces deux points ont fait l’objet de négociation lors de cette rencontre et ont été acceptés par le patronat.
LE PATRONAT S’ENGAGE A REVENIR A LA TABLE DU DIALOGUE
Après s’être réuni mercredi dernier avec les syndicats des chauffeurs de transport d’hydrocarbures qui ont décrété, la veille, 72 heures de grève, le patronat s’est engagé à renouer le fil du dialogue.
Après s’être réuni mercredi dernier avec les syndicats des chauffeurs de transport d’hydrocarbures qui ont décrété, la veille, 72 heures de grève, le patronat s’est engagé à renouer le fil du dialogue. Cela, en attendant l’ouverture des négociations avec le ministère du Travail.
La reprise des négociations avec les grands transporteurs d’hydrocarbures et la signature de la convention collective du sous-secteur des transports d’hydrocarbures, c’est ce que réclament les syndicats des chauffeurs de transport d’hydrocarbures qui ont déclenché une grève de 72 heures depuis mardi dernier. Invitant les deux parties à privilégier la négociation, le ministère du Pétrole et des Énergies a réussi, mercredi dernier, à réunir patronat et syndicalistes.
Au terme de la rencontre, renseignent les services de Aïssatou Sophie Gladima Siby dans un communiqué parvenu à «L’As», le patronat s’est engagé à retrouver la table du dialogue avec Cheikh Diop et Cie après l’avoir déserté depuis 2018. «Le patronat a en effet formulé des contre-propositions et accepté de revenir à la table des négociations le 28 avril prochain», informe le ministère du Pétrole et des Énergies. Malgré cet engagement du patronat, le Syndicat National des Travailleurs du Pétrole et du Gaz du Sénégal (Sntpgs) n’a pas jugé nécessaire d’arrêter son mouvement d’humeur. «Les chauffeurs n’ont pas jugé opportun de lever leur mot d’ordre de grève, ce qui risque de créer des perturbations dans l’approvisionnement des stations-services (essence, gasoil et gaz butane) et dans la fourniture d’électricité», avertissent pour le déplorer les services de Aïssatou Sophie Gladima Siby.
Toutefois, ils rassurent que le pays est correctement approvisionné aussi bien en carburant qu’en gaz butane, éléments les plus usités par les populations ainsi qu’en fuel Senelec pour le fonctionnement normal des centrales.
A rappeler que de leur conférence de presse de mardi dernier, les membres du Sntpgs avaient émis de sérieuses réserves sur la sincérité du patronat à qui ils reprochent de les avoir envoyés balader à plusieurs reprises par des négociations sans aucune avancée majeure dans la satisfaction de leurs revendications. D’ailleurs, même si les responsables syndicaux avaient annoncé que ce mot d’ordre de grève constituait juste un avertissement à l’endroit du Patronat, les chauffeurs, eux, s’étaient radicalisés. D’autant qu’ils avaient demandé à leurs responsables de décréter une grève illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs doléances qu’ils jugent capitales.
Par Mamadou Mbakhé NDIAYE
ANTONIO GRAMSCI, LES CONFRERIES SOUFIES ET L’HEGEMONIE CULTURELLE
Si le pouvoir bourgeois tient, ce n’est pas uniquement par la main de fer par laquelle il tient le prolétariat, mais essentiellement grâce à son emprise sur les représentations culturelles de la masse des travailleurs.
Membre fondateur du parti communiste italien, le journaliste et penseur Antonio Gramsci (1891 1937) était un intellectuel marxiste brillant et très engagé. Gramsci est député lorsque, en 1926, il est arrêté par les fascistes et condamné pour conspiration deux ans plus tard.
Le procureur de Mussolini terminera son réquisitoire le concernant par ces paroles qui sont restées dans les annales : ‘’Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner.‘’ Et c’est justement durant son incarcération que le révolutionnaire peaufinera sa pensée, et ses réflexions donneront plus tard son célèbre ‘’Cahiers de Prison’’. Il y développe plusieurs concepts dont l’hégémonie culturelle. Constatant en effet que les révolutions communistes promises par la théorie de Marx n’avaient pas eu lieu dans les sociétés industrielles de son époque, Gramsci, comme le rappellent plusieurs spécialistes dont Aurélien Berthier, formule une hypothèse.
Si le pouvoir bourgeois tient, ce n’est pas uniquement par la main de fer par laquelle il tient le prolétariat, mais essentiellement grâce à son emprise sur les représentations culturelles de la masse des travailleurs. Cette hégémonie culturelle amenant même les dominés à adopter la vision du monde des dominants et à l’accepter comme ‘’ allant de soi’’.
Cette domination se constitue et se maintient à travers la diffusion de valeurs au sein de l’École, les partis, les organisations de travailleurs, l’institution scientifique, universitaire, artistique, les moyens de communication de masse. Et de son avis pour renverser la vapeur, toute conquête du pouvoir doit d’abord passer par un long travail idéologique, une lente préparation du terrain au sein de la société civile. Il faut, peu à peu, subvertir les esprits, installer les valeurs que l’on défend dans le domaine public afin de s’assurer d’une hégémonie culturelle avant et dans le but de prendre le pouvoir.
Au Sénégal en effet, depuis l’indépendance du pays, des voix se sont élevées pour dénoncer ce Système hérité des colons et qui est en déphasage avec nos valeurs culturelles, sociales et spirituelles etle combat qui avait été mené par Cheikh Anta Diop à l’époque (ses conférences sont largement partagées dans les réseaux sociaux) contre l’aliénation culturelle a pris un regain d’intérêt. Changer ainsi de paradigme pour impulser un développement qui prend en charge tous les aspects de l’homo senegalensis est plus que nécessaire. Mais comment et avec quelles valeurs ?
Pour ma part, il est important de puiser dans les enseignements tirés du soufisme de nos guides religieux pour jeter les bases d’une vraie révolution et d’un vrai développement. Ces derniers se sont très tôt attelés bien évidement et avant tout à la pure spiritualité, à la connaissance métaphysique, à l’initiation et à la réalisation personnelle et intérieure. Mais ces pères fondateurs avaient aussi des regards très pointus sur la manière de gérer la cité, donc de faire de la politique.
Et leur première bataille a été à mon avis celle de la connaissance dépouillée de tout complexe. ‘’N’abusez pas de ma condition d’homme noir pour ne pas profiter de moi, de ma connaissance‘’, avertissait le fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba, et repris pour alerter sur le même phénomène par Cheikh Ibrahima Niasse en 1922, lorsqu’il écrivit son premier livre ‘’Rouhoul Adab‘’ à 22 ans.
En outre ce dernier, lors d’un voyage en Egypte, avait émerveillé son assistance par sa maîtrise des sciences islamiques à telle enseigne qu’un jurisconsulte arabe lui posa cette question : ‘’Pourtant je connais tous ceux de ma génération qui sont passés par l’université Al Azhar, mais vous je ne vous connais pas .Vous êtes de quelle promotion ?‘’ La réponse de Baye Niasse fut sans appel : ‘’C’est mon père qui m’a appris tout ce que je sais et lui aussi a pris sa science de son père. Vous oubliez que la lumière de la connaissance mohammadienne n’est pas l’apanage d’une seule contrée et qu’elle a jailli à travers l’humanité.‘’
Tout ça pour dire que la connaissance, la foi en Dieu, le manque de complexe par rapport à leur héritage et l’éthique dans l’engagement social voire politique ont été les choses les mieux partagées par ces maîtres soufis sénégalais. Il urge de se réconcilier avec leurs pensées dans une perspective de voir un nouveau changement dans nos manières de faire dans l’espace politique et social dans les années à venir.
La révolution tant chantée ces derniers mois par la nouvelle génération doit nécessairement passée par cette éducation spirituelle léguée par ces guides. Leurs cours et leurs parcours peuvent asseoir davantage notre citoyenneté, notre amour pour la patrie sans verser dans un chauvinisme qui fait obstacle à tout esprit d’ouverture, notre rapport avec la chose politique et des deniers de l’Etat. La politique est avant tout un acte d’adoration pour eux, donc faite de manière désintéressée. Le même constat est fait d’ailleurs par le chercheur Abdou Aziz Mbacké Majalis dans son livre «KHIDMA: La Vision Politique de Cheikh Ahmadou Bamba où il s’est beaucoup penché sur la question. ‘’
A notre avis, le Sénégal souffre plus et avant tout d’une crise de comportement et d’inadéquation de son système de valeurs officiel que d’une véritable crise des valeurs en tant que telle. Crise systémique sustentée par une certaine inadaptation et une contradiction manifeste entre, d’une part, les valeurs culturelles, spirituelles et historiques auxquelles s’identifie profondément son peuple et, d’autre part, sa théorie politique fondée sur un système de pensée foncièrement opposé à ces mêmes valeurs ou favorisant au contraire, dans la praxis, nos valeurs culturelles les plus négatives. Relever cela ne signifie nullement, il fautle préciser, la remise en cause de certains acquis importants de la « civilisation universelle », ni une tentative puérile de s’enfermer dans des schémas non viables, sous prétexte d’une « authenticité » fictive ou manichéenne (notre système de valeurs ayant également ses insuffisances flagrantes)’’, fait-il savoir fort justement dans cet ouvrage.
A l’en croire, pourquoi et au nom de quoi notre nation devrait-elle continuer à se réclamer d’une histoire et d’un système politique né de la Révolution française de 1789, œuvre des Rousseau et Voltaire, de Robespierre et de ses jacobins alors qu’elle se reconnaît plutôt héritière d’une autre révolution : la Révolution Sénégalaise de 1895, celle de Cheikh A. Bamba, d’El Hadj Malick Sy et d’autres valeureux artisans du Siècle Sénégalais des Lumières ?
Ne fûmes-nous pas politiquement « mal partis » dès le moment même où nous avons bifurqué (serait-ce involontairement) notre trajectoire historique et politique vers celle d’autres peuples et civilisations ? se demande-t-il. Il ne s’agit pas pour nous de réclamer une république islamique.
Loin s’en faut. Mais il est triste de constater comme Abdou Aziz Mbacké Majalis qu’au lieu d’enseigner aux jeunes générations et aux futurs fils de ce pays les remarquables Masâlikul Jinân (Itinéraires du Paradis) de Cheikh A. Bamba, le brillant Kifâya arRâghibîn d’El Hadj Malick Sy, le Jâmihul Jawâmihu (Le Recueil des Recueils) de Cheikh Ibrahim Niasse, les sermons mémorables de Seydina Limâmou Laye et d’autres œuvres magistrales, on continue de faire la promotion de cultures républicaines, athées, maçonniques ou déistes qui ont montré leurs limites .
La liberté et l’humanisme sans Dieu qui ont produit la laïcité de 1095 en France et qui a fortement influencé la nôtre doivent être remises en question. Dieu ne peut pas et ne doit pas s’absenter dans les choix politiques au Sénégal à la lumière de notre trajectoire historique .Le culte du travail et l’adoration de Dieu sont les piliers incontournables d’une réforme de notre système politique. Et pour passer de La « guerre de position » dont parle toujours Gramsci et qui est une guerre culturelle contre les valeurs importées à ‘’une guerre de mouvement’’, les années à venir, il faudra nécessaire revisiter à mon humble avis les travaux des figures religieuses. Le Sénégal sera soufi ou ne sera pas…
Par Moumar GUEYE
LES EDITIONS NEI-CEDA DETOURNENT MES DROITS D’AUTEUR ET IGNORENT LA SODAV !
Le 23 avril 2021 sera célébrée la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette célébration continue d’être une triste journée pour moi et pour beaucoup d’auteurs à cause des éditeurs malveillants qui continuent de détourner les maigres droits.
Le 23 avril 2021 sera célébrée la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Cette célébration continue d’être une triste journée pour moi et pour beaucoup d’auteurs à cause des éditeurs malveillants qui continuent de détourner les maigres droits d’auteurs des écrivains!
Cette journée mondiale me rappelle toujours la scandaleuse confiscation de mes droits d’auteur par la Maison d’Édition NEI-CEDA de Côte d’Ivoire! En effet, après avoir signé un contrat d’édition avec M. Guy Lambin ancien Directeur Général de NEI-CEDA le 25 juin 2011 pour l’édition de mon roman “La Malédiction de Raabi“, l’éditeur ivoirien a imprimé 3000 exemplaires qu’il a facilement mis en vente en particulier au Sénégal.
Après épuisement du stock, une partie de mes droits d’auteur m’a été versée jusqu’au 22 octobre 2013.Après le départ de M. Lambin, la nouvelle Direction a curieusement arrêté de me verser mes droits d’auteur! En guise de réponse à mes multiples réclamations, la nouvelle Direction de NEI-CEDA Côte d’Ivoire m’a envoyé une correspondance transmettant 6 (six) factures correspondant à un montant de 1 095 000 (un million quatre-vingt-quinze mille) francs CFA pour de prétendues livraisons d’exemplaires de mon roman La malédiction de Raabi, que j’aurais personnellement commandés! Quand j’ai pris connaissance de ce surprenant courrier transmettant ces fausses factures, j’ai été pris de stupeur, de colère et d’une profonde déception.
En effet, j’étais loin de m’attendre de la part d’une maison d’édition de l’envergure des Éditions NEI - CEDA de Côte d’Ivoire, une démarche aussi légère et farfelue qui ne respecte aucune règle régissant la transaction commerciale. En effet, comment la comptabilité de NEI – CEDA Côte d’Ivoire peut-elle se permettre de confisquer mes droits d’auteur depuis 8 (huit) ans et de décider tout d’un coup et pour se justifier, de me coller sur le dos une dette imaginaire pour laquelle elle n’a produit ni “bon de commande”, ni “lettre de commande”, ni bordereau de livraison en bonne et due forme signés par moi-même ?
Comment NEI-CEDA Côte d’Ivoire peut-elle dans le cadre de notre contrat d’édition qu’elle a d’ailleurs toujours violé depuis sa signature, peut-elle se permettre de me réserver cette démarche cavalière, discourtoise et surprenante, malgré les énormes efforts que j’ai toujours consentis à sa place pour assurer la promotion de mon livre? Je dois rappeler que je n’ai jamais arrêté d’exprimer mes frustrations et préoccupations par rapport aux violations contractuelles perpétrées par NEI-CEDA Côte d’Ivoire qui n’a jamais daigné remédier à ces manquements! Autant j’ai apprécié la deuxième édition du livre, autant je suis extrêmement outré par les méthodes irrévérencieuses de NEI-CEDA Côte d’Ivoire!
Les manquements et contreperformances de NEI CEDA peuvent se résument ainsi:
· À ma connaissance, le roman «la malédiction de Raabi», en dehors du Sénégal n’était en vente, ni en France, ni dans la plupart des pays francophones, particulièrement dans les pays de la CEDEAO;
· Le livre «la malédiction deRaabi» n’était même pas visible sur le site Internet de NEI-CEDA depuis sa parution en 2011;
· En violation du Contrat d’édition, aucun rapport annuel de vente ne m’a été présenté par l’éditeur depuis 2013.
· S’agissant de la promotion du livre, c’est moi qui ai assuré seul et à mes frais la promotion de ce livre dans les télévisions, les radios et la presse écrite au Sénégal, au Canada et en Algérie à travers des communiqués et des débats à la radio et à la télévision.
Jamais je n’ai été accompagné ou soutenu par les Éditions NEI-CEDA de Côte d’Ivoire! ·J’ai présenté tout seul ce roman dans plusieurs universités, lycées et collèges du Sénégal, sans compter les caravanes littéraires de la Librairie Clairafrique ? ·NEI-CEDA a maltraité ce roman qui, bien que ne figurant pas au programme scolaire, a été proposé comme sujet d’examen au Baccalauréat scientifique de 2016 au Sénégal.
À l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du Livre et du Droit d’auteur, il est plus que temps de dénoncer et de mettre définitivement un terme aux activités malveillantes de cette mafia d’éditeurs coutumiers des détournements scandaleux des droits d’auteurs!
Ma frustration est immense et ma colère incommensurable à cause de cette deuxième “malédiction” que NEI-CEDA de Côte d’Ivoire a infligée à “La Malédiction deRaabi“, un roman que les critiques littéraires et les lecteurs ont qualifié d’intéressant, utile, pertinent, et instructif et qui porte la préface d’une personnalité mondialement connue, la grande Aminata Sow Fall, lauréate du Prix de l’Académie française!
Ce roman a été nommé au Grand Prix du Président de la République du Sénégal pour les Lettres! En dépit de ce ces succès NEICEDA de Côte d’Ivoire a complètement négligé, banalisé, étouffé et sacrifié l’ouvrage au lieu de lui réserver une promotion internationale exceptionnelle! Je ne comprends pas que ce livre dont la pertinence a été saluée par beaucoup d’intellectuels et critiques littéraires qui l’ont lu et critiqué soit indisponible et invisible en France, ainsi que dans les pays africains francophones, depuis plus de 8 (huit) ans! C’est incroyable! J’en suis arrivé à me poser la question de savoir, si j’avais bien affaire à une maison d’édition ou à une médiocre imprimerie ou à des détourneurs professionnels de droits d’auteur?
Dans tous les cas et en dépit de la considération que j’ai toujours gardée pour NEI-CEDA de Côte d’Ivoire quand elle était dirigée de main de maître par M. Lambin, un homme honnête et loyal, je n’accepterai jamais que mes droits sacrés d’auteur soient violés ou que ma dignité soit bafouée sur la base d’accusations mensongères, honteusement préfabriquées de toute pièce par la nouvelle équipe de cette maison d’édition! Dans mon combat contre l’injustice et l’arbitraire et pour défendre mes droits, j’avais constitué le Cabinet de Maître Emmanuel Pierrat écrivain et Avocat à la Cour à Paris! Maître Pierrat promptement a servi à NEI-CEDA de Côte d’Ivoire une mise en demeure en date du 26 juillet 2018, sans oublier d’exiger une indemnité de 3000 euros TTC à titre d’indemnité. Les Éditions NEI-CEDA de Côte d’Ivoire ont choisi la fuite en avant et ont fait le mort. Elles n’ont jamais retiré le courrier de mise en demeure de l’Avocat parisien déposé en fin de compte à la Mairie d’Abidjan!
Toujours pour amener NEI-CEDA de Côte d’Ivoire à la raison, une délégation de l’Association des Écrivains du Sénégal(AES) dirigée par son Président Alioune Badara Bèye, s’est rendue à Abidjan pour inviter la nouvelle équipe de NEICEDA Côte d’Ivoire à respecter son contrat et à me payer mes droits d’auteur. Malgré les fermes engagements et promesses de la Direction, rien n’a été fait après cette visite!
À son tour, la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) à laquelle je suis affilié, est entrée dans la danse et a interpelé officiellement NEI-CEDA Côte d’Ivoire qui, jusqu’à ce jour, continue de faire le mort, après avoir honteusement confisqué arbitrairement mes droits d’auteur!
Au moment où le Monde entier célèbre la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, j’interpelle solennellement le Gouvernement ivoirien en particulier M. Maurice Kouakou Bandaman, Ministre de la Culture et de la Francophonie ainsi que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) etle PEN International pour qu’ils interviennent vigoureusement et de toute urgence pour mettre un terme aux agissements peu honorables des éditions NEI-CEDA de Côte d’Ivoire qui, à l’image des vampires sucent le sang et la sueur des auteurs en s’accaparant les droits d’auteur des écrivains étrangers!
Voilà l’image peu reluisante que nous donne la maison d’édition NEI-CEDAde Côte d’Ivoire qui s’est souvent illustrée dans la violation de l’étique et de la déontologie qui régissent les contrats d’édition et qui s’est honteusement illustrée dans la confiscation des droits d’auteurs des écrivains!
Le Prédisent Macky Sall ne doit pas uniquement se limiter à trouver du travail aux chômeurs mais il doit également penser à ceux qui en ont déjà. Selon le Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), Amadou Aly Mbaye, « dans notre pays, il y a plus d’emplois à consolider que d’emplois à créer ».
Plusieurs personnalités ont été invitées à prendre la parole hier lors du Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes, tenu au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Parmi elles, le Recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), qui a visiblement enfilé sa veste de Professeur d’université pour sans doute attirer l’attention du président de la République sur la problématique de l’emploi au Sénégal.
Sans langue de bois, Amadou Aly Mbaye, après avoir salué la pertinence de l’initiative du chef de l’Etat, s’est voulu clair et précis dans ses propos. Selon lui, il y a plus d’emplois à consolider dans notre pays que d’emplois à créer. « Dans notre pays, il y a plus d’emplois à consolider que d’emplois à créer. Je pense que les statistiques sur l’emploi sont trompeuses. Ces statistiques ont été conçues pour permettre des données comparables entre pays mais ça ne rend pas compte fidèlement de la situation de l’emploi dans nos pays. Au Sénégal, le taux de chômage officiel tourne autour de 12,5%. Il y a des pays où ça tourne autour de 3%. Ça ne veut rien dire. Parce que les gens qu’on considère comme des employés ne se considèrent pas eux-mêmes comme des employés. Parce que la réalité est que leur emploi ne leur permet pas de vivre décemment. La proportion des emplois vulnérables est autour de 75% dans nos pays. Là, il s’agit des emplois à consolider contre seulement à peu près 12,5% ou 15% de la population en âge de travailler qui sont des chômeurs et qui donc constituent les emplois à créer », a déclaré l’agrégé en Sciences économiques.
D’après Amadou Aly Mbaye, pour mettre fin au chômage des jeunes, on a besoin d’une politique industrielle forte. Car celle-ci est fondamentale. Il préconise également la création d’emplois de masse qui permettront à beaucoup d’individus de trouver du travail à travers un seul secteur d’activité.
A l’instar du Recteur de l’UCAD, le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), Mody Guiro, a aussi pris la parole pour parler au nom des organisations syndicales. Indiquant que la rencontre suscite plein d’espoir, il a demandé à ce que les directives du président de la République sur le programme d’urgence pour l’insertion socio-économique et l’emploi des jeunes soient respectées.
Toutefois, Mody Guiro a précisé que l’Etat lui seul ne peut répondre aux besoins d’emplois mais son rôle est de créer un environnement propice pour le secteur privé. Invitant le gouvernement à développer l’agriculture et à transformer ce qui est produit dans le pays, il appelle les autorités étatiques à mettre l’accent sur la formation professionnelle et la communication pour permettre à tous les jeunes sénégalais de connaître les agences et les procédures à suivre pour trouver un financement. Venu représenter le secteur privé, le président du Conseil National du Patronat du Sénégal(CNP) a rappelé les difficultés rencontrées par les entreprises à cause de la covid-19 et manifesté la volonté de ses camarades et lui à jouer pleinement leur rôle dans le programme initié par le locataire du Palais. Il n’a pas manqué de formuler des propositions au chef de l’Etat. Selon lui, il faut que les entreprises qui gagnent les marchés de l’Etat soient amenées à prendre des engagements pour former et recruter des jeunes. «Nous avons entendu la jeunesse et nous allons la soutenir», soutient-il.
LA CHINE ACCELERE LA TRANSITION VERS UNE SOCIETE PROPRE ET SOBRE EN CARBONE
Le 14e plan quinquennal (2021-2025) correspond à la période fenêtre clé pour atteindre le pic des émissions de CO2.
LIU YI ET SUN XIUYAN, journalistes au Quotidien du Peuple |
Publication 23/04/2021
Vu les défis croissants posés par le changement climatique ces dernières années, le développement durable s’impose à tous les pays comme une réalité de plus en plus grave. La Chine a annoncé solennellement son engagement à atteindre le pic des émissions de CO2 avant 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. La Chine, de façon pragmatique, a adopté des mesures et des politiques encore plus vigoureuses pour atteindre ces objectifs, qui sont bénéfiques à l’ensemble de l’humanité.
Le 14e plan quinquennal (2021-2025) correspond à la période fenêtre clé pour atteindre le pic des émissions de CO2. Le 14e plan quinquennal a défini des objectifs contraignants, à savoir une réduction de la consommation d’énergie par unité de PIB et une réduction des émissions de CO2 par unité de PIB de 13,5% et 18%, respectivement. Ce plan a déployé des efforts sur tous les fronts pour lutter contre le changement climatique. Au début du 14e plan quinquennal, les villes prennent activement des mesures en faveur du développement vert.
Par exemple, Guangdong a introduit un double contrôle: sur la consommation énergétique totale et l’intensité énergétique, dans l’objectif d’atteindre le pic des émissions de CO2 par zone et par secteur. Ayant établi un calendrier et une feuille de route pour la neutralité carbone, Beijing va poursuivre l’ajustement du mix énergétique et la réduction de la consommation énergétique dans les domaines clés, tels que les transports et les bâtiments. Les entreprises restent les acteurs principaux pour réaliser des économies d’énergies et réduire les émissions.
La société Bayi Iron & Steel de BAOGANG Group accélère les essais de haut fourneau riche en hydrogène. Une fois réussi, ce projet, qui fait brûler l’hydrogène au lieu du carbone, augmentera considérablement le coefficient d’utilisation du four et réduira pour 30% les émissions de CO2. Atteindre le pic des émissions et la neutralité carbone est déjà le consensus auquel adhèrent un nombre croissant d’entreprises, qui agissent de leur propre initiative. Des entreprises du secteur de l’énergie comme State Power Investment Corporation Limited et China Three Gorges Corporation ont publié leur propre objectif d’atteinte de pic des émissions. “Les lampes sont de plus en plus écoresponsables, puisque nous sommes passés de la lampe à incandescence à la lampe LED, en passant par les tubes à basse consommation d'énergie”, a dit Tan Xiaojun qui choisit ses lampes dans un magasin à la ville de Pingdu de la province du Shandong.
En 2011, cinq ministères, y compris la Commission nationale du développement et de la réforme, ont publié la Feuille de route pour le retrait progressif des lampes à incandescence en Chine, ce qui a abouti finalement à l’abandon des lampes à incandescence. La Chine a économisé 48 TWh d’électricité grâce à cette action, ce qui correspond à l’émission de 48 millions de tonnes de CO2.
Par les subventions pour les appareils électroménagers peu énergivores et les voitures électriques, la Chine a boosté les achats écoresponsables et favorisé le développement vert des secteurs de l’électroménager et automobile ces dernières années. En 2020, plus de 1,3 million de voitures électriques ont été vendues, en hausse de plus de 10% en glissement annuel. La Chine a déjà atteint à l’avance les objectifs de 2020 en matière de réduction de l’intensité carbone. La Chine a réduit les émissions de CO2 par unité de PIB de 18,8%, alors que le 13e plan quinquennal (2016-2020) s’est fixé comme objectif la réduction de 17%.
Durant le 13e plan quinquennal, la Chine arrive à la 1ère place mondiale en ce qui concerne les capacités installées d’hydroélectricité, d’électricité éolienne, d’électricité photovoltaïque et d’électricité nucléaire en cours de construction. À la fin 2020, la capacité installée d'énergie propre a atteint 1,083 TW, dépassant pour la 1ère fois la capacité installée d'énergie thermique, à 49.2% des capacités installées totales.
LE 14E PLAN QUINQUENNAL ESQUISSE DE GRANDES LIGNES POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL DE LA CHINE
Le 13 mars, le 14e plan quinquennal pour le développement économique et social national et les Objectifs à long terme à l’horizon 2035 (ci-après dénommés le 14e plan quinquennal et les Objectifs) ont été publiés.
LU YANAN ET LI XINPING, journalistes au Quotidien du Peuple |
Publication 23/04/2021
Après le parachèvement de l'édification intégrale d'une société de moyenne aisance et l’atteinte du 1er objectif centenaire, la Chine a profité de la bonne dynamique pour démarrer une nouvelle période quinquennale, qui sera dédiée à la mise en œuvre du 14e plan quinquennal (2021-2025). Cela marque le début d’une nouvelle période où la Chine ambitionne de construire un grand pays socialiste moderne sur tous les plans et d’atteindre le 2e objectif centenaire.
Le 13 mars, le 14e plan quinquennal pour le développement économique et social national et les Objectifs à long terme à l’horizon 2035 (ci-après dénommés le 14e plan quinquennal et les Objectifs) ont été publiés.
Composés de 19 parties, 65 chapitres et 192 sections, ils esquissent de grandes lignes pour le développement de haute qualité de la Chine. Pour la première fois, le plan quinquennal n’a pas fixé l'objectif quantitatif spécifique de croissance du PIB. Le PIB étant l’indicateur principal pour évaluer le niveau de développement économique d’un pays, il est l’indicateur le plus global qui attire le plus d’attention dans les plans quinquennaux.
Le 14e plan quinquennal a gardé le PIB comme l’indicateur principal tout en quantifiant l’indicateur de croissance par une croissance annuelle moyenne “qui sera maintenue dans des marges raisonnables, et ajustée en fonction des circonstances chaque année.” C’est la première fois que le plan quinquennal adopte ce genre d’expression.
La Chine est déjà entrée dans une phase de développement de haute qualité, c’est la raison pour laquelle la croissance du PIB ne sera plus le seul critère. Il ne faut pas non plus chercher à tout prix la croissance économique, au détriment de la qualité et l’efficacité de la croissance, l’écologie et l’environnement. Or, la modernisation nécessite une croissance raisonnable. Le 14e plan quinquennal et les Objectifs ont donc répondu aux exigences des deux côtés de façon efficace. L’objectif de croissance économique est plutôt qualitatif, avec implicitement une description quantitative. Cela ne signifie pas que la Chine ne vise plus la croissance du PIB.
Lors du 19e Congrès national du Parti communiste chinois, la Chine s’est fixé l’objectif de porter le PIB par habitant au même niveau que celui des pays moyennement développés d’ici 2035. Cela demande à la Chine de maintenir la croissance du PIB dans des marges raisonnables dans les 15 ans à venir. La Chine est sûre de maintenir un certain niveau de croissance du PIB durant le 14e plan quinquennal. Ne pas fixer un objectif quantitatif spécifique de croissance permet de relever les défis de façon plus proactive et sereine, et de donner une plus grande souplesse au développement en prévoyant plus de marge de manœuvre face aux incertitudes. Cela encourage les acteurs à mettre l’accent sur la qualité et l’efficacité du développement.
Les indicateurs relatifs au bien-être de la population ont atteint une proportion record parmi tous les plans quinquennaux, ce qui met en avant le principe directeur d’un développement centré sur le peuple.
Pour atteindre les Objectifs à l’horizon 2035, le 14e plan quinquennal a défini 20 indicateurs principaux déclinés en 5 catégories, à savoir le développement économique, l’innovation comme la force motrice, le bien-être de la population, l’écologie et la sécurité. Il y a 7 indicateurs de bien-être, soit plus d’un tiers du nombre total d’indicateurs, une proportion record parmi tous les plans quinquennaux. “Quand le nombre d’autres indicateurs baisse, celui d’indicateurs relatifs au bien-être de la population a augmenté pour répondre aux attentes sur le bien-être et remplir les conditions préalables du développement de haut niveau”, a dit Liu Yuanchun, président adjoint de l’Université du Peuple de Chine.
En ce qui concerne l’éducation, la Chine continuera d’améliorer les conditions d’école dans les comtés où l’éducation reste peu développée, et les zones rurales. Plus de 4 000 établissements d’enseignement secondaire et primaire seront construits, rénovés ou élargis. La Chine va construire et élargir au total 20 000 écoles maternelles. Le taux brut de scolarisation pour l’enseignement avant l’école primaire dépassera 90%. Du soutien sera donné à l’enseignement de premier cycle de 100 universités dans le centre et l’ouest du pays. Le taux brut de scolarisation pour l’enseignement supérieur sera porté à 60%.
En ce qui concerne les services de soins, durant la mise en œuvre du 14e plan quinquennal, la Chine continuera d’améliorer le système de services de soins dont les établissements médicaux publics restent le pilier principal. Le nombre de médecins (assistants) par 1 000 personnes sera porté à 3,2. Le règlement direct interprovincial des frais médicaux sera assuré. La Chine poursuivra les réformes en faveur d’achat groupé de médicaments et de consommables médicaux afin d’alléger le charge financier des patients.
En ce qui concerne la protection sociale, la Chine a déjà mis en place le plus grand système de protection sociale du monde et envisage d’améliorer davantage le système de protection sociale à plusieurs niveaux lors du 14e plan quinquennal, pour assurer une gestion au niveau national de l’assurance vieillesse. La protection sociale va couvrir l’ensemble de personnes éligibles, pour que “toute personne qui doit être couverte le soit”. Le 14e plan quinquennal et les Objectifs ont placé avant tout le développement propulsé par l’innovation. Le 14e plan quinquennal a introduit pour la première fois “l’indicateur de proportion de dépenses de recherche fondamentale dans les dépenses totales de recherche et développement”, qui doit dépasser 8%. “Le 14e plan quinquennal et les Objectifs ont introduit pour la première fois l’indicateur ‘la proportion de dépenses de recherche fondamentale dans les dépenses totales de recherche et développement’, et a dédié un chapitre à l’explication de cet indicateur. Cela montre que la recherche fondamentale est très importante”, a dit Hu Zucai, directeur adjoint de la commission nationale du développement et de la réforme.
En 2020, la recherche fondamentale a représenté 6,16% des dépenses totales de recherche et développement en Chine, affichant encore un grand écart par rapport aux pays développés. “Les dépenses de recherche fondamentale pourront atteindre 280 milliards de yuans d’ici 2025 (prix constant de 2020). C’est une tendance très prononcée, soulignant l’attention croissante que nous accordons à la recherche fondamentale.” Durant le 14e plan quinquennal, la Chine accélèrera le renforcement de sa force scientifique axée sur les laboratoires nationaux.
L’accent est mis sur la construction de laboratoires nationaux dans des domaines innovants majeurs, tels que l'information quantique, le photon et la micro-nanoélectronique, les communications en réseau, l’intelligence artificielle, la biomédecine et l’énergie moderne. Il faut cibler des domaines d’avant-garde, tels que l'intelligence artificielle, l'information quantique, les circuits intégrés, les sciences de la vie, les sciences du cerveau, la bioreproduction, l’aérospatial, l'océan profond et la Terre profonde.
À cet égard, un certain nombre de grands projets scientifiques stratégiques nationaux à la pointe de la technologie seront mis en œuvre. Le remplacement des anciens moteurs de développement par les nouveaux favorisera le développement des industries de haute technologie et des industries stratégiques émergentes, telle est la source importante de la croissance économique chinoise.
Par Mamadou Mansour SECK
NOTRE JEUNESSE, NOTRE AVENIR
C’est le moment pour nous tous parents, de nous arrêter pour faire un tour d’horizon et une introspection, pour juger nécessaire de reprendre l’éducation de nos enfants
Après avoir témoin de l’évolution de notre société pendant plus d’un demi-siècle, je me sens interpellé par la situation actuelle de mon cher pays, le Sénégal, qui m’inspire l’idée suivante : C’est le moment pour nous tous parents, de nous arrêter pour faire un tour d’horizon et une introspection, pour juger nécessaire de reprendre l’éducation de nos enfants.
Qu’ils réapprennent le respect de l’autorité et des règles sociales telles que la politesse, en commençant par la famille.
Que le droit n’est valable que s’il est guidé par le devoir et la responsabilité.
Un enfant qui n’obéit pas à ses parents n’obéira pas aux institutions. Trois (3) civilisations différentes disent la même chose concernant l’éducation des enfants, sans s’être concertées :
- “ Spare the rope spoil the child”* pour les Anglais
- “Qui aime bien châtie bien” pour les Français
- Chez nous, «Yar» qui veut dit cravache et éducation
De Gaulle disait déjà, au début des années 1930: «Notre temps est dur pour l’autorité. C’est l’impatience et la critique qu’elle suscite plutôt que la confiance et la subordination.»
Quatre (4) siècles avant J.C, voici ce que le philosophe grec, Platon, exprimait sur l’éducation des enfants : «Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, Lorsque finalement, les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, Alors, c’est là en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie».
Ne démissionnons pas en disant «Xaleyi loo ci man», il en va de notre avenir.
Épargnez la cravache et gâtez l’enfant
MACKY ACCELERE LA CADENCE
Pour la mise en œuvre rapide de sa politique à l’endroit des jeunes, le Président de la République Macky Sall a validé le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes au Sénégal.
Le Président de la République Macky Sall a présidé hier, jeudi 22 Avril, le conseil présidentiel sur l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. Au terme des échanges avec la jeunesse, il a adopté la validation du programme d’urgence sur l’emploi et l’insertion. Ainsi, 9 mesures prioritaires ont été prises dans ce sens.
Pour la mise en œuvre rapide de sa politique à l’endroit des jeunes, le Président de la République Macky Sall a validé le Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes au Sénégal. C’était hier, jeudi 22 Avril, à l’issue du conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes. Il a instruit, à cet égard, le gouvernement à finaliser ledit projet avant le 30 Avril 2021.
Selon lui, le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour le recrutement des 65 mille jeunes à partir du mois de mai en veillant aux exigences d’inclusion et d’équité territoriale.
Le Ministre en charge de la formation professionnelle et de l’emploi poursuivra en collaboration avec les ministres de l’Economie et des finances le projet de construction des centres de formation professionnelle à l’échelle départementale. Macky Sall informe à cet effet que le budget de la convention Etat employeurs sera porté de 1 à 15 milliards de francs CFA. Aussi, indique-t-il, le ministre de la Jeunesse diligentera la mise en place des maisons de la jeunesse et de la citoyenneté soulignant que cette année, chaque maison coûte 800 millions de Fcfa.
« Les Ministres de l’Economie, de l’emploi et de la jeunesse me soumettront d’ici le 30 Avril une proposition de cadre de gouvernance et de pilotage innovant et opérationnel du programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes. Le gouvernement devra accélérer la mise en œuvre des projets à forts potentiels d’emplois notamment les projets financés sur ressources extérieures.
Le Ministre de l’Economie en relation avec celui des Finances prendra les dispositions nécessaires pour l’opérationnalisation diligente des mécanismes de financements du Pap2a », a-t-il laissé entendre. Macky Sall a également fait savoir que le Ministre des Finances et le Ministre de l’Economie proposeront des projets de contrats de performance que l’Etat signera avec les structures impliquées dans l’exécution du programme d’urgence selon une gestion axée sur les résultats.
« Cela veut dire la Der, l’Apej, le Fongip, 3 Fpt etc devront signer un contrat de performance avec des objectifs fixés. Les performances de chaque structure détermineront la mobilisation des ressources qui lui sont affectées au titre du programme. En outre ; je tiens particulièrement à la mutualisation des synergies. Je demande aux ministres de tutelle de travailler en synergie en complémentarité et en harmonie. Je ne tolérerai pas les concurrences et les pertes de temps », a-t-il insisté.
MACKY SALL SUR LES MANIFESTATIONS DU MOIS DE MARS : «Si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, le bilan aurait pu être catastrophique»
S’exprimant lors du conseil présidentiel de l’emploi et de l’insertion socio-économique des jeunes, le Chef de l’Etat Macky Sall a déploré avec énergie les émeutes du mois de mars dernier et engagé la jeunesse à la revitalisation des valeurs. « Il nous reste à poursuivre et engager la revitalisation des valeurs humaines, citoyennes, civiques et pariotiques. Ce qui s’est passé récemment dans notre pays, si le Sénégal n’était pas une grande démocratie, le bilan aurait pu être catastrophique. Il n’est pas possible dans un pays de se réveiller et de tout détruire sans conséquence. Quels que démocrates que nous soyons, il y a des limites. Il ne faut pas qu’on croit à un seul instant que l’Etat et faible. C’est une grave erreur », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Donc, les valeurs civiques, nous devons les respecter. Il faut la restauration des valeurs patriotiques. La richesse des pays réside dans ces valeurs. Je souhaite que chacun de nous fasse de ces valeurs son viatique pour conduire la transformation économique de notre pays ».