SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 30 septembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar BounKhatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. »
LA RELANCE ECONOMIQUE À PLEIN REGIME
Le président a instruit les ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 30 septembre 2020.
« Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 30 septembre 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, à, en introduction à sa communication, adressé ses remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE, pour l’accueil chaleureux, l’hospitalité et les prières, à l’occasion de sa visite habituelle à la Communauté Mouride, en prélude à la célébration, le 06 octobre 2020, du Grand Magal de Touba.
Le Président de la République a, dans ce cadre, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le déroulement adéquat de cet important événement religieux, dans le respect des mesures barrières liées à la lutte contre la pandémie de la COVID - 19.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé au Gouvernement sa volonté de renforcer le développement soutenu des infrastructures dans l’agglomération de Touba-Mbacké qui, avec l’Autoroute « ILA TOUBA », émerge en véritable métropole d’équilibre.
Le Président de la République a, enfin, demandé au Gouvernement de continuer à accorder une haute priorité aux Grands projets de l’Etat, en cours de réalisation à Touba, dont le nouvel hôpital de niveau 3, d’un coût de 32 milliards FCFA, doté de 300 lits.
Le Chef de l’Etat, abordant la question relative à la relance de l’économie nationale pour asseoir l’émergence du Sénégal, a, informé le Conseil avoir validé, en Conseil Présidentiel, le PAP 2 ajusté et accéléré du Plan Sénégal Emergent, en présence de toutes les forces vives de la Nation et des partenaires techniques et financiers.
Le Président de la République a, dès lors, engagé le Gouvernement à finaliser, sur les trois (3) prochains mois, la mise en œuvre intégrale du Programme de Résilience Economique et sociale (PRES). Il a, dans cet élan, souligné l’importance qu’il accorde à la souveraineté alimentaire du Sénégal, à l’intensification des réformes sectorielles, à l’amélioration globale de l’environnement des affaires en vue de l’accélération de la transformation structurelle de notre économie, propice au maintien de la trajectoire de croissance du PSE.
Le Chef de l’Etat a, dans cette perspective, lancé un appel aux acteurs du Secteur privé à se saisir des opportunités potentielles révélées dans le PAP II ajusté et accéléré, à se mobiliser davantage autour de l’action de l’Etat, afin d’engager, ensemble, le sursaut national face aux enjeux nouveaux de la reprise de l’économie nationale.
Le Président de la République a, notamment, rappelé les décisions qu’il a arrêtées lors du Conseil présidentiel. A ce titre, il a instruit les Ministres en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à appuyer davantage le nouvel élan de notre agriculture et des sous-secteurs de l’élevage et de la pêche.
Il a par ailleurs demandé au Ministre de l’Agriculture d’accélérer et d’intensifier la production de semences certifiées pour une amélioration continue du capital semencier national.
Le Chef de l’Etat a, dans cette dynamique, demandé au Ministre en charge de l’Energie et au Ministre des Finances et du Budget de veiller à la suppression de la prime fixe sur l’électricité, au niveau des stations de pompage et des rizières, et l’exonération de la TVA non récupérable sur les intrants pour l’industrie de la filière riz.
Le Président de la République a aussi instruit le Ministre de l’Industrie, dans le cadre de de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle « PSE Cap sur l’industrialisation », à accélérer le démarrage effectif des agropoles notamment l’agropole Sud d’un coût global de 57 milliards FCFA.
Le Chef de l’Etat a engagé le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à finaliser le programme de réformes à mettre en œuvre pour accélérer l’exécution du nouveau Plan d’investissements.
Le Président de la République a, dans cette lancée, instruit le Ministre en charge de l’Habitat, de démarrer, au cours du 4ème trimestre de l’année 2020, le Programme des 100.000 logements sociaux, composante essentielle du PAP 2A.
Le Chef de l’Etat a également, demandé au Gouvernement d’accorder la même priorité aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme. A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles
Le Président de la République, évoquant l’intensification de la mise en œuvre des programmes de développement territorial, a demandé aux ministres concernés, de veiller, à l’accélération de l’exécution, dans les délais, des différents projets et programmes d’inclusion sociale et d’équité territoriale. Il a, à cet effet, rappelé au Gouvernement la priorité à accorder aux régions et localités frontalières avant d’annoncer la tenue, le 10 octobre 2020, sous sa présidence, de la Journée nationale de la Décentralisation sur le thème : « Décentralisation et Equité territoriale ».
Le Chef de l’Etat, sur la relance du secteur de l’huilerie dans le cadre du « produire et du consommer local », a exhorté les ministres en charge du Commerce, de l’Industrie, de l’Economie, des Finances, en relation avec les différents huiliers, de mettre en œuvre une Stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie, surtout, dans la perspective des importantes productions d’arachides attendues cette année.
Le Président de la République a, enfin, invité le Gouvernement à veiller à la situation des Arabisants en matière d’éducation, de formation, d’entreprenariat et d’insertion.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le système national d’évaluation de la production nationale.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la préparation du budget 2021.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur la situation de la pandémie, celle des maladies du cancer et la célébration du mois d’octobre rose sur l’étendue du territoire national.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures, l’exportation des produits horticoles et le processus de création des chambres d’agriculture.
Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur le projet de loi d’orientation de l’Economie sociale et solidaire.
Le Ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications a fait une communication sur la concession des capacités excédentaires des infrastructures de connectivités gérées par l’ADIE et leur procédure de valorisation.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des réformes, notamment dans le secteur aurifère.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Samba NDIAYE, ingénieur en Génie civil, est nommé Directeur général de la Société anonyme, les Grands Trains du Sénégal, en remplacement Monsieur Oumar BounKhatap SYLLA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Saliou SAMB, Administrateur de Société, titulaire d’un diplôme d’Etudes Approfondies en Droit public, est nommé Directeur général de la Société des infrastructures de Réparation navale (SIRN), en remplacement de Monsieur Samba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions. »
par Yoro Dia
MACRON FAIT DU LIBAN UN DÉPARTEMENT FRANÇAIS
Un président étranger qui débarque dans un pays, demande à ses élites de renégocier le contrat social en refondant le «pacte national», donne des ultimatums, cela dépasse l’entendement. Ce n’est plus de l’ingérence, c’est une mise sous tutelle
En sciences politiques, on définit la souveraineté comme «la compétence de la compétence», c’est-à-dire qu’il y a rien qui soit au-dessus de la souveraineté. Apparemment, le président Macron est au-dessus de la souveraineté du Liban ou ce qu’il en reste. La plus petite des républiques bananières d’Amérique latine ou arachidières d’Afrique n’aurait pas accepté le ton que Macron emploie pour accabler les Libanais. On peut être dur et franc avec ses amis tout en y mettant les formes. Un président étranger qui débarque dans un pays, demande à ses élites de renégocier le contrat social en refondant le «pacte national», donne des ultimatums, cela dépasse l’entendement. Ce n’est plus de l’ingérence, c’est une mise sous tutelle.
«Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples», disait De Gaulle. Vers cet Orient compliqué, Macron a débarqué avec des idées simplistes fondées sur un anachronisme historique insupportable. Même si le Liban a été créé de toutes pièces par la France, qui l’a toujours soutenu et protégé, Macron semble oublier que nous ne sommes plus au temps du mandat, et encore moins à celui des «échelles du levant».
Le problème du Liban est que ce pays a toujours été un champ de bataille pour «la guerre des autres», comme dit le livre de Bernard Boulad. Chaque faction libanaise cherche un parrain extérieur et finit par devenir un pion d’un jeu d’échecs régional et international. La querelle des allégeances permanente va entraîner le Liban vers une mort lente mais certaine. Un pays où la première allégeance va souvent au parrain étranger n’est pas viable. On ne sait pas si la première allégeance du Hezbollah est le Liban ou le parrain iranien. L’Arabie Saoudite qui convoque un Premier ministre libanais et l’oblige à démissionner, suscite aussi des interrogations sur la première allégeance de Premier ministre. En plus de l’Iran et de l’Arabie Saoudite qui poursuivent leur guerre froide au Liban, la Syrie, Israël, la France parrainent aussi des factions. Si Macron n’était pas venu au Liban avec des idées simplistes, il aurait compris que la formation du gouvernement au Liban est complexe parce que chaque faction doit avoir l’aval du parrain. Ce qui fait de la souveraineté une fiction politique.
La France a toujours eu des devoirs historiques vis-à-vis du Liban et les a toujours tenus jusqu’à présent. La seule différence entre De Gaulle, Mitterrand, Chirac et Macron est dans la forme, c’est-à-dire le manque de finesse et de tact. La France, depuis la création du Liban, a toujours veillé sur ce petit pays mais ne l’a jamais traité comme une colonie, un département ou un territoire d’outre-mer comme le fait Macron. Toutes choses étant égales par ailleurs, les Etats-Unis font la même chose pour Israël sans jamais traiter les Israéliens de la sorte, parce que Israël tient à sa souveraineté et son élite politique n’est pas engluée dans une querelle des allégeances entre Israël ou l’Etranger. La survie du Liban passe par une difficile renégociation du «pacte national» pour mettre fin au confessionnalisme d’Etat, afin que la première allégeance aille à l’Etat et non plus à des chefs de guerre, de clans ou à des parrains extérieurs qui sont vitaux parce que l’Etat, l’allégeance collective est trop faible. La naissance de cet Etat laïc à la place de l’Etat confessionnel, sera l’acte de renaissance du grand peuple phénicien qui a donné au monde l’alphabet et Fayrouz (l’autre Oum Kalsoum), à qui Macron a eu la bonne idée de décerner la légion d’honneur.
LE MAIRE DE MÉDINA SABAKH DÉNONCE L'OCTROI DE TERRES AU PROFIT EXCLUSIF DES OPÉRATEURS PRIVÉS
"’C’est inacceptable d’attribuer 100 ou 300 hectares d’une commune à des privés dont les projets n’ont aucun impact en termes de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations"
Le maire de Médina Sabakh (centre), Ousmane Guèye, a dénoncé mercredi l’octroi de vastes superficies du patrimoine foncier des communes à des opérateurs privés qui les exploite à leur profit exclusif, sans y associer les populations.
‘’C’est inacceptable d’attribuer 100 ou 300 hectares d’une commune à des privés dont les projets n’ont aucun impact en termes de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations’’, a soutenu M. Guèye.
Il s’entrenait avec l’APS en marge d’une réunion consacrée à un projet d’agropole prévu à Médina Sabakh, dans la région de Kaolack.
Ousmane Guèye dit adhérer à la décision prise récemment par le chef de l’Etat pour mettre de l’ordre dans l’attribution des terres appartenant aux mairies à des particuliers.
‘’Aucun individu ne devrait accepter qu’on cède des terres (…) au détriment des populations locales moyennant de grosses sommes d’argent’’, a ajouté M. Guèye.
A son avis, les terres doivent être la propriété des agriculteurs surtout et ne devraient être octroyées à des opérateurs privés que si les populations locales trouvent leur compte dans les projets portés par les bénéficiaires des superficies octroyées.
Il prône ‘’une démarche inclusive’’ dans l’attribution des terres appartenant aux communes.
L’élu local a convié à la réunion sur l’agropole de Médina Sabakh des représentants des habitants de la commune, en vue d’une large concertation sur l’octroi de 15 hectares au projet d’agropole. ‘’Tout le monde a adhéré au projet’’, a-t-il assuré.
Le futur agropole, dans lequel seront cultivés divers produits agricoles et horticoles, est un ‘’projet ambitieux’’ qui va aider à résoudre l’équation de l’emploi dans la commune de Médina Sabakh, selon Ousmane Guèye.
Il est prévu de dédommager les habitants de la commune dont les terres seront octroyées à l’agropole, a-t-il dit. Le dédommagement va consister à leur attribuer d’autres terres cultivables, dans le périmètre communal.
MANSOUR FAYE RÉPLIQUE À SONKO
Le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale accuse, entre autres, le leader de Pastef d’avoir essayé de bénéficier de sa position de beau-frère du président de la République
Le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale accuse, entre autres, Ousmane Sonko d’avoir essayé de bénéficier de sa position de beau-frère du président de la République. Un déballage sur l’opposant qui l’a taillé, la veille, sur son refus de déférer à une éventuelle convocation de l’Ofnac.
Des comptes, il en a des tonnes. En rendra-t-il un jour ? Qui sait ? Mais, en attendant, Mansour Faye en solde. En particulier avec le leader de Pastef/Les patriotes. La veille, Ousmane Sonko avait souligné son ‘’ignorance’’ et son ‘’arrogance’’, suite à l’annonce de son intention de ne point déférer à une convocation de l’Ofnac (Office national de lutte contre la fraude et la corruption) sur la gestion des fonds alloués pour la riposte à la pandémie de coronavirus.
Hier, le ministre beau-frère du président de la République a d’abord soutenu, sur le plateau de la matinale d’une télévision, n’avoir ‘’pas de commentaire à faire, parce que ce jeune (Sonko, NDLR) ne sait pas ce qu’il dit’’. Puis, il s’est montré incisif : ‘’Lorsque tu ne sais pas, tu dois te taire. On va tous rendre des comptes. Un ministre va rendre compte. Quelqu’un qui a des charges publiques est également dans l’obligation de rendre compte. On ne peut pas se dérober. Je rendrai compte, ‘Inch Allah’ à qui de droit.’’
En réponse aux difficultés économiques, conséquence des restrictions imposées par le gouvernement pour limiter la propagation du virus, le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale était chargé de l’achat et de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence pendant la pandémie de Covid-19. Une aide de 69 milliards de francs CFA mise en cause pour mauvaise gestion, notamment par deux plaintes à l’Ofnac sur le manque de transparence autour du processus, du mouvement Frapp/France dégage et du président du parti d’opposition FDS, le docteur Babacar Diop.
Mais en défendant sa gestion qui ‘’s’est déroulée dans les règles de l’art’’, dimanche dernier, Mansour Faye a assuré que ‘’les contrats ont été signés en bonne et due forme’’ et qu’il ‘’n’y a aucun conflit d’intérêts’’.
A propos des plaintes citées plus haut, il a soutenu : ‘’Je les ai suivies à travers les médias. Je n’ai pas été convoqué. Si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. Parce que l’Ofnac n’a pas vocation, n’a pas compétence pour convoquer un ministre. Si des responsables du ministère sont convoqués, il n’y a aucun problème, mais moi, en tant que ministre, je ne répondrai pas à une convocation de l’Ofnac.’’
Lundi, le leader de Pastef/Les patriotes avait mis en garde Mansour Faye, en commentant ses propos sur l’Ofnac tenus dimanche. Ousmane Sonko assurait que ‘’ces déclarations attestent à suffisance de deux choses : d’abord, une ignorance extrêmement aggravée, lorsqu’il s’agit d’une autorité de ce niveau. Il ne connait même pas les lois de ce pays. Mais cela ne nous surprend pas. Car l’on parachute des personnes qui n’ont pas le niveau requis pour occuper de telles fonctions. Elles sont juste beau-frère, parent ou ami du président. Ensuite, cela dénote d’une arrogance que rien ne justifie. Des personnes ont exercé des responsabilités avant eux et l’on sait comment cela s’est terminé. S’il croit que du seul fait d’être le beau-frère du président Macky Sall, cela lui accorde une impunité totale, il se trompe. Tôt ou tard, ceux qui ont géré rendront compte’’.
‘’Il m’a demandé, à genoux, une audience’’
Hier, c’est un Mansour Faye loin de se sentir en danger, qui a répliqué au candidat arrivé troisième à la dernière Présidentielle. Celui qui n’entend pas non plus se justifier auprès du Comité de suivi du fonds Force-Covid-19 mis en place pour évaluer les aides accordées aux entreprises et ménages touchés par la pandémie, clame surtout sa fierté d’être lié à la famille du président Macky Sall.
‘’C’est vrai que je suis un beau-frère du président de la République à 100 % et je le revendique’’, assure-t-il, avant de déballer sur Ousmane Sonko : ‘’Lui-même est venu solliciter une audience au beau-frère. Il voulait que je fasse une intervention auprès du président de la République pour son propre compte. Il m’a demandé, à genoux, une audience. Je l’ai reçu dans mon bureau pour une médiation auprès du chef de l’Etat et devant témoin. Je ne vais pas entrer dans les détails. Demandez-le lui, s’il ose le nier. C’est un jeune, j’espère que son esprit ne va pas lui jouer des tours, comme avec les affaires Mercalex et Atlas.’’
Quand est-ce que cette audience aurait-elle eu lieu ? Dans quel contexte ? De nouvelles questions qui risquent d’entretenir la polémique entre les deux hommes. D’autant que le colonel Abdourahim Kébé, ancien collaborateur d’Idrissa Seck et néo-patriote, a répondu dans la foulée, à travers un post Facebook bien senti : ‘’Xamoul, meunoul, dieufoul. Il est une calamité. Accablé de toutes parts, il cherche du buzz et à détourner l’opinion, mais Sonko ne lui donnera pas l’occasion. Qu’il aille répondre à l’Ofnac et au Force-Covid-19. La brutalité de la chute sera à la hauteur de son arrogance’’, a-t-il posté.
Mais ce qui est sûr, est que le ministre Mansour Faye a compris la consigne du président Macky Sall qui a demandé à ses partisans d’arrêter de se contenter de répondre face aux attaques politiques et de commencer à attaquer.
Et pour en revenir à l’affaire de la convocation, le professeur de droit constitutionnel Ngouda Mboup, estime que Mansour Faye ‘’peut se tromper de bonne foi’’, mais l’Ofnac peut ‘’convoquer n’importe qui, excepté le président de la République’’. Et un tour sur le site de l’organe de lutte contre la fraude et corruption permet de constater que sur ses prérogatives, il est bien écrit qu’il peut ‘’entendre toute personne dans le cadre de ses enquêtes’’.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
OUSMANE SONKO, L’HOMME À ABATTRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Pour sa brillance intellectuelle et sa percée politique, il est au centre de toutes les attaques tant du côté du pouvoir que du côté d’une certaine opposition en collusion avec l’exécutif
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 30/09/2020
«Il (Macky Sall, Ndlr) n’aime pas la Casamance encore moins notre pays le Sénégal. Le président de la République Macky Sall qui a échoué sur toute la ligne dans sa politique en Casamance, voire le Sénégal, préfère plus l’Europe, la France, la Turquie, la Chine que le Sénégal. Des pays à qui, il offre nos milliards à travers des contrats en or qu’il signe avec leurs entreprises», dixit le leader du Pastef lors de sa visite à Ziguinchor, le lundi 14 septembre dernier. Il a fallu deux semaines après pour que des responsables de l’APR et peut-être des transhumants encagoulés, affichant une « casaphilie » soudaine, se rendissent compte que les propos de Sonko sont gravissimes au point de dégager des miasmes nauséabonds fractionnistes, voire sécessionnistes.
Ainsi à travers un texte truffé de fautes de toute nature (un indivis, héritage de plusieurs centaines de milliers d’années, jamais nous avons été, porte véritablement à équivoque…), Benoît Sambou, Innocence Ntap Ndiaye, Abdoulaye Badji, Abdoulaye Diop, Abdoulaye Baldé, Abdoulaye Bibi Baldé, Moussa Baldé, Aminata Assome Diatta, Aminata Angélique Manga et Mamadou Lamine Keita ont cloué au pilori Ousmane Sonko pour avoir commis le crime de la liberté de s’exprimer sur la Casamance. D’ailleurs, il faut souligner que le biffage d’une partie de la phrase de Sonko incriminée (encore moins notre pays le Sénégal) renseigne sur l’intentionnalité manipulatoire des scribouillards de cette diatribe. Est-ce une infraction de dire que « le président de la République n’aime pas la Casamance » même si l’irrédentisme quarantenaire qui a endeuillé la région méridionale n’autorise pas une certaine liberté d’expression de crainte d’être catégorisé de séparatiste ?
En tant qu’homme politique de surcroit parlementaire, le leader de Pastef a la latitude de s’exprimer négativement sur le bilan des réalisations présidentielles en Casamance tout comme les partisans de Macky Sall ont le loisir de louer les infrastructures qui y sont réalisées sous son magistère.
Si les signataires de cette philippique condamnent ce propos de Sonko dont la troncation d’une partie en réduit le sens et la portée, que devraient-ils dire de cette phrase du président-candidat Sall qui n’a pas hésité, lors de la dernière campagne présidentielle, à dire : « si vous voulez que la Casamance intègre le Sénégal dans le cadre du développement… » ? Ce qui veut dire que, depuis les indépendances, la Casamance n’est pas prise en compte dans les politiques de développement du Sénégal. Cela ne fait que corroborer les propos de Sonko et de tous ces fils et filles de la Casamance qui se plaignent de l’isolement voire de l’oubli de leur région dans les programmes de développement. Que dire de ces phrases de Macky prononcées lors de la campagne électorale de 2019 et qui subodorent une appropriation sur fond d’ethnicisme : «Matam est un titre foncier à mon nom. Donc qui va à Matam doit me demander la permission» ? Et quid des propos communautaristes de Farba Ngom itérés lors de la campagne des législatives de 2017 et traduisant la conquête des localités basée sur un électorat ethniquement coloré : « Tout le monde est conscient que le département de Matam est le titre foncier du président Macky Sall », « Agnam est un titre foncier du président Macky Sall » ? Dans les propos ethnicistes de Farba Ngom, on a affaire à une dérive cognitive, la cognition étant l'ensemble des mécanismes à travers lesquels l'être humain fait fonctionner son esprit en rapport avec le langage. J’entends la foudre tomber sur le Patriote en chef le jour où il commettrait l’imprudence voire l’impudence verbale de clamer urbi et orbi : « La Casamance est mon titre foncier ».
En quête de suffrages, le président Léopold Sédar Senghor déclarera le 18 février 1978 lors de sa campagne électorale à Sédhiou : « Casamançais, si vous voulez l’indépendance, votez PS ». Cette exaction discursive désintégrationniste a conforté en son temps tous les indépendantistes qui pensaient que la Casamance n’est pas partie intégrante du Sénégal. Aucun politique, fût-il Abdoulaye Wade son alors principal opposant, et aucun intellectuel n’ont condamné ce propos électoraliste irresponsable qui désintègre cette partie méridionale du Sénégal.
Il appert aujourd’hui que le principal opposant du président est incontestablement Ousmane Sonko. Donc le combattre devient un impératif politique catégorique. Mais il ne faut pas verser dans la surenchère de la caractérisation outrancière qui exhale les senteurs fétides d’un communautarisme exacerbé.
Lors de la dernière présidentielle, Macky Sall a enregistré son pire score à Ziguinchor avec 38,72 % des voix contre 57,27 % pour le candidat de la « coalition Sonko président ». Ce qui veut dire que les 450 milliards qu’il dit avoir investi en Casamance sous son magistère n’ont pas pesé dans le vote des Ziguinchorois. Ce qui veut dire aussi que ses responsables et autres alliés locaux n’ont pas résisté devant la bourrasque électorale dévastatrice de Sonko. Et par acquis de conscience, il faut, pour ses contempteurs, le crucifier à la moindre sortie, à la moindre incartade afin de bémoliser la défaite électorale amère à Ziguinchor encore rémanente.
C’est ici le lieu de déplorer que des hommes et des femmes de médias, qui doivent élever le niveau du débat politique, bafouillent des borborygmes incompréhensibles et s’incrustent dans le combat politique contre Sonko par des attaques ad hominem laissant de côté ses innovations et ses initiatives notamment dans le domaine agricole. Aussi, faut-il reconnaître au leader de Pastef une intelligence politique qui a su intégrer dans sa stratégie d’innovation la création des vacances agricoles patriotiques (VAP). Aujourd’hui, pour sa brillance intellectuelle et sa percée politique, il est au centre de toutes les attaques tant du côté du pouvoir que du côté d’une certaine opposition en collusion avec l’exécutif. Par conséquent, tous les coups semblent permis pour mettre hors d'état de nuire cet adversaire, potentiel empêcheur de gagner. Et l’attaquer sur des billevesées et non sur ses innovations, c’est, pour les signataires de ce réquisitoire, l’assurance de gagner quelques points politiques et l’estime du manitou. Mais la vacuité intellectuelle et l’inconsistance du contenu, au lieu de créer l’effet foudroyant tant attendu, risquent de faire de ce texte mal écrit un simple pétard mouillé.
MACKY SALL A PRÉSENTÉ UN PLAN D’AJUSTEMENT ET NON DE RELANCE
L’illusion d’une croissance forte en 2023 du fait d’investissements dans le secteur des hydrocarbures et l’exploitation de cette richesse naturelle ne changera pas le fait que nous ne créons pas de la richesse
Le gouvernement du Sénégal vient de nous présenter son plan d’ajustement à la suite d’une riposte budgétaire contracyclique conjoncturelle qui se justifiait par la nécessité qu’il y avait de substituer la demande publique à la demande privée en repli du fait de la pandémie et du ralentissement de la production. Nous l’avons soutenu dans notre tribune intitulée «Sénégal : Organiser la résilience systémique à la crise». De ce point de vue, le déficit budgétaire de 6% du PIB de 2020 sera progressivement ramené à 3% à l’horizon 2022, selon les engagements de nos autorités avec le Fonds Monétaire International. Ceci non pas parce que c’est ce qu’il faut, mais parce que nous n’avons pas les moyens de faire autrement. Cette impulsion budgétaire négative sur la période 2021-2022 s’appelle ajustement puisque la relance est le contraire sur le plan macroéconomique. Dans la mesure où l’annulation de la dette publique que nous souhaitions n’arrivera pas, la relance comprise au sens macroéconomique, ne sera pas possible puisque non finançable de façon soutenable selon notre façon habituelle de faire.
La Banque Centrale a bien campé le message invoquant la nécessité de préserver la stabilité macroéconomique, les équilibres extérieurs, et le bon niveau de réserves de change pour faire face à des chocs externes et temporaires et non pour une relance. Les banques, sans une relance monétaire, ne pourront pas non plus financer une relance sous le leadership d’un secteur privé national. Les ressources ne seront pas disponibles puisque le refinancement de la banque centrale ne suivra pas. Ces contraintes réelles découlent de notre cadre institutionnel monétaire. Des fonds de garantie ou des banques publiques ne changeront pas cette donne puisqu’il s’agira de mécanismes quasi budgétaires qui ne seront pas suivis par les banques, la banque centrale, ou nos bailleurs traditionnels.
Dans le cadre de cet ajustement, nos autorités ont donc développé un nouveau plan de développement (et non de relance) qui ne correspond pas aux orientations initiales du PSE mais qui, se servant de la pandémie, remet la transformation structurelle par le secteur privé national et le volontarisme d’Etat au cœur. En y ajoutant l’importance de l’humain au centre de tout développement, il se conforme ainsi aux appels de l’opposition sénégalaise et de la société civile. C’est donc contraints et forcés que nous allons enfin investir dans la santé, l’éducation, et les infrastructures de base.
Comme nous l’avons déjà documenté ailleurs, le Sénégal n’a pas amorcé l’objectif de transformation structurelle du PSE initial dans la période 2014-2019 et allait droit au mur avec des arriérés au secteur privé remboursés en partie grâce au FMI. Le nouveau plan de développement (et non de relance), comme le PSE initial, ne produira pas les résultats de croissance escomptés puisque l’endettement ne sera plus possible. La part du secteur privé qui a été augmentée, puisque le secteur public sera en ajustement, n’arrivera pas si les réformes nécessaires ne sont pas faites. Une loi de Partenariat Public-Privé ne sera pas suffisante. Les projets PPP nécessitent un pouvoir d’achat des populations puisque la rentabilité y est toujours nécessaire ou prise en charge par l’état qui lui n’a pas de moyens.
Le président de la République a insisté sur les réformes qui n’arrivent pas et le ministère de l’Economie compte sur la productivité pour augmenter la croissance. Cette productivité ne viendra pas car la croissance endogène voulue sera impossible sans un système monétaire et de change d’accompagnement. La productivité qu’il nous faut doit venir d’une demande intérieure ou extérieure que nous ne sommes pas en mesure de stimuler. Une réallocation budgétaire vers l’agriculture et des secteurs choisis pourrait donner de la croissance dans ces secteurs, mais sur le plan macroéconomique le résultat systémique sera nul. Nous reviendrons à notre tendance habituelle de croissance (pétrole et gaz exclus).
Il reste alors à notre Etat une seule voie. Faire ce que la représentante de l’Union Européenne a suggéré : « Orienter le budget vers les besoins humains, éducation, santé, infrastructure de base, environnement et préserver la stabilité macro-économique ». C’était la déclaration de Politique Générale 2 d’Aminata Touré que nous avions positivement évaluée. Les programmes sociaux tels que le PUDC, et même des programmes agricoles qui quant au fonds sont des programmes sociaux sont tout ce que l’Etat peut réellement faire dans son cadre institutionnel actuel et ses moyens. La révolution agricole quant à elle ne pourra se réaliser au Sénégal que lorsqu’une réforme foncière permettant l’investissement de vrais professionnels dans l’agrobusiness sera faite. Le président de la République l’a dit. Le développement des territoires quant à lui n’arrivera que lorsque l’Etat lui-même se dessaisira de leurs plans de développement. Un plan de développement est plus approprié au niveau local qu’au niveau de l’Etat central.
De notre point de vue, tant que notre pays ira de plan en plan sans changer notre cadre institutionnel et monétaire l’histoire se répétera toujours. L’illusion d’une croissance forte en 2023 du fait d’investissements dans le secteur des hydrocarbures et l’exploitation de cette richesse naturelle ne changera pas le fait que nous ne créons pas de la richesse. La pensée de groupe (group think) est nuisible pour un pays et c’est ce qui s’est passé à Diamniadio le 29 Septembre 2020.
L’alternance au pouvoir permet la respiration démocratique et le changement de cap. Il est difficile pour les mêmes acteurs de dire à leurs concitoyens qu’ils ont changé de cap lorsqu’ils font face à un mur. Le nom des plans reste le même et le contenu change toujours car on ne veut pas admettre ses échecs antérieurs. Ceci est mauvais pour un pays. Nous avons eu 20 ans de socialiste démocratique avec Senghor, 20 ans de libéralisme social avec Abdou Diouf, et 20 ans de la même chose avec Abdoulaye Wade et Macky Sall. Les prochaines 20 années ne doivent pas être la même chose avec le plan qui vient de nous être présenté et qui ne produira pas de résultats puisqu’il sera mis en œuvre dans le même cadre institutionnel et monétaire sans endettement soutenable possible. La seule issue est le secteur privé étranger qui voudra bien partager avec nous le fruit de la croissance qu’elle aura produite. C’est ce que j’ai appelé le libéralisme internationalisé socialisant. Nous lui préférons le libéralisme patriotique impossible dans notre contexte sans une architecture monétaire d’accompagnement et une véritable décentralisation en pôles régionaux autonomisés et finançables.
Librement
ÉCHAUFFOURÉES ENTRE MILITAIRES ET 79 FAMILLES D’ANCIENS MILITAIRES
L’ambiance est électrique et les choses risquent de dégénérer si les autorités ne réagissent pas rapidement. Les militaires utilisent des grenades lacrymogènes là où les familles ripostent avec des jets de pierres.
Ça chauffe à Ouakam plus précisément à terme Sud. Une vive altercation a éclaté entre les 79 familles des anciens militaires menacées d’expulsion et les militaires. L’ambiance est électrique et les choses risquent de dégénérer si les autorités ne réagissent pas rapidement. Les militaires utilisent des grenades lacrymogènes là où les familles ripostent avec des jets de pierres.
Tout est parti de la décision rendue par la Cour suprême. Laquelle a tranché sur le litige autour du titre foncier n°1143/Nga sis à Ouakam Terme-Sud. La juridiction a, par arrêt N°48 du 26 décembre 2019, confirmé la pleine propriété de la Coopérative militaire de construction (Comico) sur l’extrait dudit titre foncier qu’il a acquis à titre onéreux auprès de l’Etat du Sénégal, le 16 octobre 2008, ordonnant en même temps l’expulsion de ces occupants jugés « irréguliers » des lieux. Mais, le collectif des habitants du terme-Sud bat en brèche toute idée d’expulsion. Ces habitants qui occupent les lieux depuis plus de 40 ans refusent de quitter.
SONKO TRAITE MANSOUR FAYE DE MENTEUR
Un peu plus de 24 heures après les accusations du ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale sur le plateau de la 2Stv, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, est monté au créneau pour apporter une cinglante réplique.
Réponse du berger à la bergère. Un peu plus de 24 heures après les accusations du ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale sur le plateau de la 2Stv, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, est monté au créneau pour apporter une cinglante réplique. Sur sa page Facebook, le patriote a simplement traité de «menteur» le maire de Saint-Louis.
«Le président Macky Sall a lancé un défi à tous les Sénégalais et particulièrement à l'opposition que nous sommes. Il se dit enfin prêt à débattre, avec qui le souhaitait, de la question des inondations et de l'assainissement. Un tel exercice serait une grosse bouffée d'oxygène pour notre démocratie et pour la transparence», rappelle Ousmane Sonko.
Il ajoute : «Nous acceptons sa généreuse offre et saluons ce souci subit de transparence en relevant son défi. Pour l'honneur de la "descendance de la lignée de guerriers" dont il se réclame, il ne saurait se débiner tel que constaté récemment sur la même question...»
S’agissant des accusations de Mansour Faye, Sonko d’apporter sa réponse : «Sur un autre registre, beaucoup de Sénégalais m'ont supplié de ne pas répondre aux enfantillages de Mansour Faye, tant le mensonge est évident. Mansour Faye a menti, froidement. Cet homme, en plus d'être l'un des principaux acteurs de la gestion sombre et vicieuse de son beau-frère, est le plus grand menteur que le Sénégal ait jamais vu naître. Face à lui, Pinocchio serait un nain, sauf qu'à la place du nez de ce dernier, nous avons les fleuves de sueur de Mansour Faye.»
«Tout le monde sait que cet homme incompétent, cherche à se tirer de la posture inconfortable dans laquelle sa cupidité l'a plongé, en allumant un contre-feu. Je ne vais pas l'y aider. Pour nous, le seul débat dont les Sénégalais ne doivent pas être détournés, est celui de la reddition des comptes par tous les prédateurs de la République qui se croient immunisés du fait de leur proximité avec le président de la République», peste-t-il.
Toutefois, le député demande à Mansour Faye les preuves de ses accusations : «La preuve incombe à l'accusation. Mansour Faye ne peut se contenter d'une simple insinuation pour tenter vainement de jeter le doute dans l'esprit des Sénégalais. Notre Pinocchio national, par respect minimum, se doit de dire aux Sénégalais en quelle année, mois et lieu s'est tenue sa prétendue audience de demande de rencontre ou d'intervention auprès de son beau-frère de président. Quel est le nom du ou des témoins d'une telle audience. Et quel en était l'objet.»
Pour terminer, Ousmane Sonko rappelle à la presse de ne pas passer sous silence cette question. «J'en appelle à la sagacité des journalistes, tenus d'informer juste, vrai et complet, pour impérativement lui soutirer des réponses précises à ces questions, sans passer sous silence les questions dont il cherche à se tirer d'affaire. Il devra répondre aux questions des Sénégalais à propos de la gestion des centaines de milliards engloutis dans l'assainissement pendant qu'il en était le ministre, et des 1 000 milliards du plan de lutte contre la Covid».
Pour rappel, le beau-frère du président de la République avait accusé le leader du Pastef de lui avoir supplié pour une audience avec le chef de l’Etat Macky Sall.
37 NOUVEAUX CAS, BAISSE CONTINUE DU NOMBRE DE MALADES EN RÉANIMATION
Intervenant lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie, il a souligné que les nouvelles infections concernaient 15 cas contacts suivis par les services sanitaires et 22 autres issus de la transmission communautaire.
Dakar, 30 sept (APS) – En tout, 37 nouvelles contaminations de Covid-19, un décès supplémentaire et 102 guérisons ont été rapportés ce mercredi par les autorités sanitaires, alors que la réduction de nombre de malades en réanimation se poursuit.
Le ministère de la Santé a notamment fait état de 37 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures à travers des tests virologiques faits sur des échantillons de 1.266 individus, soit un taux de positivité de 2,92 %, selon le directeur de la Prévention, le docteur El Hadji Mamadou Ndiaye.
Intervenant lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie, il a souligné que les nouvelles infections concernaient 15 cas contacts suivis par les services sanitaires et 22 autres issus de la transmission communautaire.
Il a dans le même temps annoncé la guérison de 102 patients, tandis que 5 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et un décès a été enregistré au cours des dernières vingt-quatre heures.
Le Sénégal comptabilise à la date d’aujourd’hui 14.982 cas positifs depuis l’apparition de la maladie dans le pays, le 2 mars, a fait savoir M. Ndiaye qui signale que 12.437 patients ont recouvré la santé, 311 en sont morts et 2.223 suivent des traitements dans les différents lieux de prise en charge à travers le pays.