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30 avril 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Le Soleil, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Vox Populi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
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KEEMTAAN Gi - CRIMES ET MENSONGES
Ça vous fend le cœur ? Tant pis pour ceux qui ont été si naïfs ! Quand il se présentait à ses compatriotes pour solliciter leurs suffrages, il nous avait bien eus avec son air si candide. Du moins, c’est ce qu’il nous offrait à voir. Et puis, on pouvait bien le croire, lui, le fils du terroir, qui a subi les affres de la pauvreté contrairement à ces autres nés avec une cuillère en or dans la gueule et qui faisaient des rodéos dans les rues de Dakar-Plateau avec leurs puissants bolides. Lui, il est venu de loin. Ses parents cherchaient le diable pour lui tirer la queue. Avec une si touchante histoire, on était bien en devoir de le croire surtout avec ses slogans racoleurs qu’il nous vendait. La Patrie avant le Parti ou la gestion sobre et vertueuse en plus d’autres attrape-nigauds comme cette promesse électorale (qui n’engage que ceux qui y croient !) d’écourter son mandat. Autant en a emporté le vent ! A la fin, un bilan peu reluisant d’une centaine de morts et de milliers de jeunes gens et filles dans les prisons pour des peccadilles. Des jeunes dont certains ont vu leur vie complètement bousillée et parmi lesquels il y en a qui trainent encore le traumatisme de leur incarcération. Hier, ce que nous avons appris de la gouvernance prétendument sobre et vertueuse du Chef, a fini de nous fendre le cœur. Pourtant des hommes de l’art n’avaient cessé de tirer la sonnette d’alarme sur la fausseté des chiffres ainsi qu’à propos du maquillage auquel les gens de l’ancien régime s’exerçaient. En réalité, ces gens nous mentaient, nous peignant un avenir radieux avec la promesse d’une émergence qu’ils étaient les seuls à apercevoir. Ce alors que le Sénégal était au bord de la faillite ! Ce qui s’est passé sous leur magistère est d’une gravité extrême. Leur gouvernance s’est traduite par un véritable carnage financier. C’est incroyable de voir des personnes qui quémandaient, il y a moins de quinze ans, la dépense quotidienne se prélasser en moins de 12 ans au pouvoir sur d’épais matelas financiers. Le plus pathétique c’est de voir celui qui est à l’origine de tout ce carnage venir nous narguer pour sa désignation comme président du Centre mondial sur l’adaptation. Ce à peine quelques heures après des révélations sur les turpitudes financières de son régime. De garçon de courses de Macron, le voilà avec une autre sucette pour plastronner après avoir complètement déchiqueté nos finances publiques. Après le « livre blanc » de ses partisans sur ses réalisations, on attend un « livre noir » sur le carnage de nos finances publiques en attendant un dernier « livre rouge » (pas celui de Mao) sur les meurtres commis par des Fds et des milices pour protéger le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NECROLOGIE
C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès survenu hier à Touba, des suites d’une longue maladie, de Serigne Modou Abdallah Mbacké Borom Deul-bi. Ce chef religieux relativement jeune fut un temps très célèbre à Dakar où il avait notamment de nombreux amis dans la presse. C’était un grand ami du « Témoin » et il se considérait comme le petit frère de notre directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye qui l’avait d’ailleurs présenté à Ousmane Tanor Dieng, alors tout-puissant ministre d’Etat directeur de cabinet du président Abdou Diouf. Lequel Tanor ne manquait pas de se faire représenter aux chants religieux qu’organisait Serigne Modou Abdallah le 31 décembre de chaque année à Niary Tally. Le Témoin ne manquait d’ailleurs pas d’ironiser sur la concurrence que se livraient, à coups de bœufs immolés, dans la même commune de Niary Tally, Serigne Modou et le défunt chérif Abdourahmane Fall « Tilala ». Mais c’est surtout sous le magistère du président Abdoulaye Wade que Serigne Modou Abdallahi avait connu son heur de gloire puisque le Pape de Sopi avait fait de lui un conseiller personnel avec tous les avantages, le comblant de cadeaux et d’argent. Le défunt avait aussi beaucoup d’amis dans le milieu de la musique parmi lesquels Youssou Ndour et le regretté Thione Seck. Malade depuis quelques années, il s’était retiré à Touba où il s’est éteint hier. Durant toute sa maladie, il n’a jamais cessé d’appeler notre directeur pour prendre des nouvelles de notre journal. Le Témoin présente ses condoléances attristées à toute sa famille. Que Dieu accueille Serigne Modou Abdallahi Mbacké dans Son paradis.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS ET BLANCHIMENT D’ARGENT : LAT DIOP ANCIEN DG DE LALONASE ENVOYE EN PRISON
Lat Diop, l’ancien directeur général de la Lonase, a passé hier sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du Pool financier judiciaire qui a suivi le réquisitoire du Procureur du Pool financier judiciaire. Ce dernier a visé le détournement de deniers publics de 8 milliards de frs, l’extorsion de fonds et le blanchiment d’argent. Le détournement de deniers publics est consécutif aux 8 milliards de frs qu’il aurait reçus de Mouhamed Dieng patron de IXbet Sénégal. Ce montant aurait été extorqué par Lat Diop sur Mouhamed Dieng. Pour le blanchiment d’argent, c’est l’immeuble qu’aurait acquis à Grenoble l’ancien Dg de la Lonase qui explique ce délit. Les conseils de ce dernier ont trouvé ridicule les charges d’accusation retenues contre leur client.
FAUX CHIFFRES DE L’ECONOMIE LA BM ET LE FMI ACCUSES DE COMPLICITE ?
Si on suit la logique des révélations sur les tripatouillages des statistiques économiques parle régime de Macky Sall dans la période 2019 à 2023, autant on doit envoyer au poteau d’exécution l’ancien chef d’Etat, mais aussi ses ministres en charge de l’économie au cours de cette période notamment Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba, on devrait aussi le faire pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Parce que finalement tout ce groupe doit être accusé de haute trahison contre le peuple sénégalais. Les chiffres avancés comme des performances économiques inédites dans cette période ont été souvent validés par les différentes missions de contrôle des deux institutions de Bretton Woods. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont aussi régulièrement menti aux Sénégalais et aux autres partenaires sur la gestion économique du pays. En octobre 2023, le Fmi concluait une mission dans notre pays en disant que les performances des programmes économiques et financiers du gouvernement, soutenus par le Fonds monétaire international (FMI) ont été « satisfaisantes ». Dans la foulée, Macky Sall avait reçu en récompense une enveloppe de 169 milliards de frs. Même chose du côté de la Banque mondiale. Finalement l’on peut à juste titre penser comme ceux qui appellent à brûler ces institutions qui sont en réalité des partenaires peu crédibles et fiables. Et d’ailleurs, peut-on mentionner un seul pays au monde qui s’est développé grâce à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international ? En tout cas au Témoin, nous pensons qu’il est possible de vivre dans ce monde sans la Banque mondiale et le FMI. Il faudra surtout beaucoup de courage.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LE RECOURS DE L’OPPOSITION
Le Conseil Constitutionnel a rejeté hier le recours de l’opposition tendant à l’annulation du décret numéro 2024-1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral en vue des élections anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Un des moyens soulevés par l’opposition était de dire l’incompétence du PR à déroger au Code électoral alors qu’il n’y a pas été habilité par l’Assemblée nationale. Les 7 Sages ont rejeté la requête de l’opposition en estimant qu’elle est mal fondée.
MACKY SALL TRUSTE UN NOUVEAU LAURIER INTERNATIONAL
En attendant la suite des événements sur les révélations du Premier ministre dans sa gestion économique, Macky Sall continue de truster des lauriers internationaux. Ce mercredi, du haut de la tribune de la 79e Assemblée générale des Nations-Unies, son employeur Emmanuel Macron avait tissé des lauriers à l’engagement international du Président Macky Sall en tant Envoyé spécial et Président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples(4P). Ce jeudi, le président Macky Sall a annoncé lui-même sa désignation comme Président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA 79, en présence de 14 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Un truc bidon, évidemment. « Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien SG de l’Onu Ban Ki-Moon qui sera président honoraire du GCA à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique » a commenté Macky Sall.
ÉTATS GÉNÉRAUX DES TRANSPORTS EL HADJI MALICK NDIAYE INSTALLE LE COMITE DE PILOTAGE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a installé, hier, le comité de pilotage des États généraux des Transports. Ce comité rassemble divers acteurs, y compris des experts en transport, des directeurs des structures liées au MITTA, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile. Son objectif principal est de définir des orientations stratégiques pour l’organisation des transports publics dans notre pays et de valider les termes de référence ainsi que les productions scientifiques issues des États généraux. Lors de son discours, le ministre a mis en avant l’importance de cet événement, le qualifiant de moment clé pour l’avenir des transports publics au Sénégal. Il a également souligné le caractère inclusif des États généraux, visant à favoriser les échanges et la collaboration entre tous les acteurs du secteur pour mieux répondre aux besoins futurs des usagers en matière de mobilité
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Renflouer le bateau Sénégal
Plus qu’un pays en «ruine», le Sénégal que Macky Sall nous a laissé est donc une «épave». Dans sa déclaration économique générale, parfois politique, le «procureur» Sonko baayiwoul ponkal mi. Mais ira-t-il jusqu’à poursuivre le capitaine, Macky Sall ? Pour lui, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba sont les auteurs de ce «naufrage» économique à cause d’une «surcharge» de «mensonges». Walla c’est des songes ? En tout cas, si c’est vrai c’est grave. J’espère qu’on ne nous mène pas encore en bateau. Il faut vite renflouer les caisses. Et le bateau Sénégal. Campagne bi dina neex nak.
Nouveau poste à l’Onu sur le changement climatique Macky Sall succède à Ban Ki-moon
Macky Sall monte et monte. Après les 4P, il se rapproche davantage de la tête de l’Onu. Quand on remplace un ancien Sg de l’organisation, on peut rêver ! «Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’- hui (ce jeudi) président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien Sg de l’Onu Ban Ki-moon, qui sera président honoraire du Gca à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique», a posté sur X l’ancien président de la République.
Mamoudou Ibra Kane répond à Sonko «C’est un Premier ministre en campagne»
Ousmane Sonko a accusé les trois derniers ministres des Finances de Macky Sall dont Amadou Ba d’être responsables du «carnage» financier que son gouvernement a trouvé. Le camp du leader de La Nouvelle responsabilité réagit. Mamoudou Ibra Kane voit un «Premier ministre déjà en campagne». «C’est le jeu favori de Ousmane Sonko. Il l’avait fait en 2022 en accusant Aar Sénégal d’être à la solde Macky Sall. Au lieu de créer des emplois, ils ont envoyé des jeunes en chômage», a dit le leader de Demain c’est maintenant au micro de Rfm. Il ajoute que des responsables du régime ont pourtant été épinglés. «A l’Onas, Cheikh Dieng qui accuse directement le ministre Cheikh Tidiane Dièye ou encore à l’Aser. Mieux encore, Cheikh Diba, son ministre des Finances était le directeur de la programmation budgétaire il y a 6 mois. Au lieu d’être à la cérémonie d’ouverture du muséemémorial Le Joola, en tant que Pm et ancien maire de Ziguinchor, il a préféré battre campagne», a conclu M. Kane, membre de la coalition Jamm ak Ndiarin de Amadou Ba.
Soutien aux Législatives - Le maire de Mboss «Marc» pour Sonko
Le maire de Mboss a décidé de soutenir la liste de Pastef aux élections législatives. A travers son Mouvement alternatif pour la rénovation et la citoyenneté (Marc), Modou Diop Guène et ses camarades se sont réunis pour clarifier leur position en vue de ces échéances. «Après un long processus de concertation avec les responsables départementaux, le mouvement des femmes, la convention des jeunes, les autorités religieuses, les représentants de la Diaspora et l’ensemble des militants et sympathisants de Marc, le bureau politique décide de soutenir la liste de Pastef pour une victoire éclatante aux prochaines élections législatives pour donner à Monsieur le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye une majorité à l’Assemblée nationale afin de réaliser le projet de transformation systémique tant attendu par les Sénégalais», a annoncé hier, dans un communiqué, sa formation.
Détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux… Lat Diop placé sous mandat de dépôt
L’ancien ministre, Lat Diop, qui a été déféré aujourd’hui devant le parquet financier, a été finalement placé sous mandat de dépôt, après une semaine de garde à vue. Il est poursuivi pour 3 chefs d’inculpation : détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds, a appris Bés bi. Ces proches déplorent qu’il soit envoyé en prison «sans aucun rapport, même pas interne».
Ouverture du mémorial-musée Le Joola TAS invite à «méditer sur nos manquements collectifs»
Le 22e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola a été marqué par l’ouverture du mémorialmusée. Le leader de la République des valeurs a partagé sur sa page X sa compassion aux famille et lancé un appel. «Nous avons le devoir de ne jamais laisser s’éteindre la mémoire de ceux qui ont péri. Ce drame, qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, nous rappelle douloureusement que les négligences humaines peuvent engendrer des conséquences tragiques. Aujourd’hui encore, de nombreuses épreuves que nous traversons montrent que nous n’avons pas su tirer toutes les leçons de cette catastrophe. En tant que nation, il est impératif de repenser notre trajectoire et de méditer sur nos manquements collectifs», a dit Thierno Alassane Sall.
Ralliement à Pastef pour les Législatives Théodore Chérif Monteil se sépare de Mamadou Lamine Diallo
Allié du candidat de Mamadou Lamine Diallo à la dernière élection présidentielle, Théodore Chérif Monteil a tourné le dos à ce dernier qui vient de se ranger derrière le Pastef pour ces Législatives. Dans un communiqué publié ce jeudi, l’ancien parlementaire «se réserve le droit de prendre l’option qui lui conviendra le mieux en vue» de ces échéances anticipées. «La plateforme politique Alternative citoyenne Diisoo, vous informe qu’elle met fin ce jour mercredi 25 septembre 2024, à sa collaboration avec la coalition Tekki 2024 qu’elle avait intégrée lors des dernières élections présidentielles», a signé M. Monteil.
Dans son livre "Ils savent que je sais tout – Ma vie en Françafrique", cet ancien conseiller politique balance sans retenue sur les pratiques occultes qui ont longtemps régi les rapports entre l'Hexagone et ses anciennes colonies
Dans une interview explosive accordée à France 24, Robert Bourgi, figure emblématique des relations franco-africaines, lève le voile sur les dessous troublants de la Françafrique. À l'occasion de la sortie de son livre "Ils savent que je sais tout – Ma vie en Françafrique" (éditions Max Milo), cet ancien conseiller politique balance sans retenue sur les pratiques occultes qui ont longtemps régi les rapports entre l'Hexagone et ses anciennes colonies.
Bourgi dépeint un système bien rodé de financement politique, où les valises de billets transitaient des palais africains vers les coffres des partis français. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, mais aussi Laurent Gbagbo : aucune figure politique n'échappe à ses révélations incendiaires. L'ancien homme de l'ombre raconte comment des millions de dollars ont irrigué les campagnes présidentielles françaises, avec la complicité des chefs d'État africains.
Mais au-delà du scandale financier, c'est le cynisme diplomatique qui frappe. Bourgi rapporte les mots glaçants de Sarkozy menaçant de « vitrifier » Gbagbo lors de la crise ivoirienne, illustrant la brutalité des rapports de force.
TRAVAUX SUR LA CONDUITE DU LAC DE GUIERS, DES COUPURES D’EAU ANNONCÉES CE WEEK-END
Ces travaux, prévus du 28 au 29 septembre 2024, entraîneront l'arrêt de l'usine KMS3, avec un retour progressif à la normale dès la soirée du dimanche. Un dispositif de camions citernes sera mis en place pour les zones les plus touchées.
La SONES et SENEAU annoncent des perturbations dans la distribution de l’eau dans les villes et villages desservis par la conduite du lac de Guiers en raison des travaux de réparation d’une fuite d’eau prévus au cours du weekend.
« SONES et SENEAU informent les clients que des travaux de réparation d’une sur la conduite d’Adduction du Lac de Guiers n°3 (ALG)3 vont se dérouler durant le weekend du samedi 28 au dimanche 29 septembre 2024. Ces travaux nécessiteront l’arrêt de l’usine KMS3 et entraîneront des perturbations du service de distribution d’eau potable dans les localités notamment Dakar ville et la banlieue, Rufisque et environs Mbour et Joal Fadiouth, Villes et villages sur l’axe Thies-Louga », note le communiqué.
Le communiqué précise qu’en fonction de cet agenda des travaux de réparation et sauf événement indépendant de « notre volonté », le service reviendra progressivement à la normale à partir de la soirée rée du dimanche 29 septembre 2024.
Il précise par ailleurs qu’un dispositif de camions citernes sers mis en place pour soulager les zones les plus impactés.
CHAN 2024, LE KENYA, L’OUGANDA ET LA TANZANIE, HÔTES DE LA 8E ÉDITION
Le premier tour aller des qualifications se déroulera entre le 25 et le 27 octobre 2024, la manche retour étant prévue du 1ᵉʳ au 3 novembre 2024. Le deuxième tour se déroulera du 20 au 22 décembre et du 27 au 29 décembre 2024.
Dakar, 26 sept (APS) – Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie vont accueillir conjointement la prochaine édition du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN), prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025, a annoncé la Confédération africaine de football (CAF), dans un communiqué rendu public jeudi.
La semaine dernière, lors de la réunion de son comité exécutif à Nairobi, au Kenya, la CAF avait annoncé les dates retenues pour l’organisation du CHAN.
L’instance dirigeante du football africain avait précisé que cette huitième édition se tiendrait dans un pays de l’Afrique de l’Est.
Les informations concernant les stades et les sites d’entraînement seront communiquées en temps voulu, avait-elle souligné dans son communiqué.
Le premier tour aller des qualifications se déroulera entre le 25 et le 27 octobre 2024, la manche retour étant prévue du 1ᵉʳ au 3 novembre 2024. Le deuxième tour se déroulera du 20 au 22 décembre et du 27 au 29 décembre 2024.
Pour cette édition, dix-neuf nations prendront part à cette compétition au lieu des seize pays qui y participaient habituellement.
Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie sont qualifiés d’office pour le CHAN.
Chacune des cinq zones du continent sera représentée par trois équipes, à savoir l’Union des fédérations ouest-africaines de football zone A (UFOA-A), l’UFOA-B, l’Union nord-africaine de football, l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale et le Conseil des associations de football en Afrique australe.
La zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et Centrale (CECAFA), “incluant les trois pays organisateurs, bénéficiera d’une place additionnelle en raison de sa qualification automatique en tant que zone hôte”.
Les pays hôte “prendront part aux éliminatoires et seront rejoints au tournoi final par l’équipe qui obtiendra le meilleur résultat lors des éliminatoires de la zone CECAFA”.
La Fédération algérienne de football a annoncé que l’Algérie ne prendrait pas part à cette édition du CHAN pour “réorienter les efforts et moyens en direction des jeunes catégories, masculines et féminines”, selon Algérie presse service (APS), l’agence officielle algérienne.
Le Sénégal est le vainqueur de la septième et dernière édition du CHAN, qui a eu lieu en Algérie (13 janvier-4 février 2023).
Le Maroc et la République démocratique du Congo, avec deux trophées, sont les nations les plus titrées de cette compétition.
Le Championnat d’Afrique des nations est organisé tous les deux ans en alternance avec la CAN.
Désormais, les pays pourront faire appel aux joueurs évoluant sur le continent africain alors qu’auparavant, seuls les footballeurs jouant dans un club de leur pays étaient admis.
SONINKÉ, UNE LANGUE SANS FRONTIÈRES À L'UNESCO
L'ancien ministre malien Tiébilé Dramé retrace l'histoire de cette langue millénaire, des racines à sa dispersion mondiale, à l'occasion de sa première célébration internationale. Il invite à en faire une langue de l'écrit et du savoir à l'ère numérique
Dans son allocution à l'UNESCO le 25 septembre à Paris, Tiébilé Dramé célèbre l'avènement de la première journée internationale de la langue soninké. Il évoque avec émotion les figures marquantes qui ont œuvré pour la reconnaissance de cette langue, des pionniers disparus aux militants actuels. L'ancien ministre dresse un panorama saisissant de la diaspora soninké, illustrant la vitalité de cette langue parlée sur cinq continents.
"Monsieur le président Dioncounda Traoré, présent sur les fronts depuis Ménaka ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Cher frère Abdoulaye Bathily, présent dans l'arène depuis l'adolescence comme en témoigne son oeuvre, " Passion de liberté " ;
Monsieur le président du groupe des Ambassadeurs africains à l'UNESCO, Amahoro!
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs des départements de l'UNESCO ; et cher Firmin
Edouard Matoko, Malien de coeur, Malien tout court !
Mesdames et Messieurs, les leaders de la communauté
Chers frères ;
Chères soeurs ;
La première célébration de la journée internationale de la langue Soninké dans cette prestigieuse maison survient au lendemain de la disparition du Professeur Amadou Mahtar M'Bow, fils de Farah N'Diaye M'Bow et de N'Goné Kassé et qui fut 13 ans durant Directeur Général de la prestigieuse institution qu'est l'UNESCO.
Permettez-moi de saluer l'action dans la continuité de Madame la Directrice Générale, Audray Azoulay.
A.M. M'Bow a été un des baobabs les plus robustes de notre temps qui a traversé, la tête haute, tout un siècle au service du continent africain.
Avec cette disparition, l’Afrique a perdu l'un de ses dignes fils, un éminent intellectuel qui forçait l’admiration par son courage, ses combats en faveur de l’émancipation de l’Afrique, de la promotion de ses cultures, de toutes ses cultures, de ses batailles pour la paix et la compréhension mutuelle entre les peuples.
Le Professeur Amadou Mahtar M'Bow a marqué le monde par son parcours exceptionnel et son dévouement à la cause de l'éducation, de la culture et la de paix.
En 1974, il devient le premier Africain à diriger une agence des Nations Unies, à savoir l'UNESCO.
En ces temps, l'Afrique faisait bloc, parlait et agissait comme une seule entité pour défendre ses causes et défendre ses filles et ses fils.
Son action a laissé une empreinte durable sur l'UNESCO dont les programmes et les ambitions portent aujourd'hui encore la marque de son engagement : le Nouvel ordre mondial de l'information, la monumentale Histoire générale de l'Afrique, la préservation minutieuse du patrimoine immatériel de l'humanité, la valorisation du plurilinguisme et la célébration des langues et cultures des peuples du Sud.
La proclamation du 25 septembre de chaque année comme "journée internationale de la langue soninké" en vue d'assurer le rayonnement international de cette langue et de la culture de ses locuteurs est à mettre au crédit de nos États, des diplomates de nos pays que nous saluons pour leur dévouement et leur engagement.
Nous le devons à la détermination des pionniers comme Diadié Soumaré, Yacouba Diagana, ou comme l'immense intellectuel, le Pr Dimbo Diagana, le frère de Bouh, l'époux du Docteur Mansita Tandia.
Ces trois devanciers ont été prématurément arrachés à notre affection.
Après leur rappel à Dieu, d'autres combattants de la langue et de la culture soninké se sont dressés pour continuer la lutte. C'est l'occasion de saluer le président Ousmane Diagana, Harouna Mangasi, Thierno Tandia et tant d'autres intrépides militants pour leur contribution de qualité à la promotion de cette belle et grande langue transfrontière, transnationale parlée aujourd'hui sur tous les continents grâce au dynamisme de la communauté originelle.
Au delà du berceau originel qui recouvre partiellement la Gambie , les deux Guinées, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, allez dans les pays où sont installés nos compatriotes en Afrique occidentale, centrale et australe, allez à Poto-Poto, à Talangaye, allez à Montreuil ou à Saint-Denis, allez à Harlem, à Bangkok, à Guanghzou, à Djakarta et j'en passe, vous réaliserez la vitalité de la langue Soninké grâce aux migrants qui sont devenus, au fil des décennies, de véritables ambassadeurs de la culture et de la civilisation des pays d'origine.
L'histoire du soninké et des Soninkés est une histoire de voyage, de dispersion et de migrations. Depuis la nuit des temps, depuis l'ancêtre Maama Dinga, parti de la région d'Assouan (Égypte) pour s'installer dans le Sahel, suivi par divers chefs de clans.
Un diplomate sénégalais à Paris a dit un jour à Adrian Adams : "ceux qui viennent chercher du travail en France appartiennent à une race qui aime voyager" (in "le long voyage des gens du fleuve", François Maspéro, 1977). (Adrian Adams-Sow est la fille de diplomates américains qui après ses études en Écosse, en France et au Sénégal, s'est installée à Kounghany ( Bakel) après avoir épousé Diabé Sow, un dirigeant paysan de la région du fleuve, Est du Sénégal. A. Adams est malheureusement morte dans un accident de la route entre Bakel et Tambacounda en août 2000).
Venus de la vallée du Nil, les Soninkés s'étaient d'abord installés au Sahel autour de Kombi, capitale de l'empire.
Selon les généalogistes du terroir, la première dispersion des soninkés est partie de la punition infligée aux habitants du Wagadu suite à la mort du Wagadu-Biida, frère jumeau de Maghan Jaabé Cissé (Diara Sylla-G. Dieterlen-Y. Tata. Cissé, Karthala, 1992).
Des facteurs climatiques et économiques objectifs ont sans doute pesé dans la dispersion des Soninkés, dans leur propension à migrer, à voyager Ces réalités n'ont pas de lien avec "les gens qui appartiennent à une race qui aime voyager" comme l'a dit le diplomate sénégalais à Adrian Adams-Sow au milieu des années 1970.
Comme la langue, la culture et la musique sont entretenues depuis la nuit des temps par des communautés qui sont de véritables artisans de notre histoire narrée par les généalogistes qui enseignent l'histoire du terroir, comme Mahamadou Fatou Sacko.
C'est ici l'occasion de rendre un hommage appuyé aux cantatrices, aux musiciennes et aux musiciens, véritables vecteurs du Soninké depuis toujours, de la culture et de la civilisation soninké.
Par leurs chansons, par les récits qu'ils content, nos généalogistes et nos cantatrices font aimer la langue, donnent à des générations entières la fierté d'aimer leur culture, leur histoire.
Il me plaît, ici, d'évoquer la mémoire de "La Grand", Boo Khonté, la fille de Séga et de Nohin Tounkara de Gassambaro dans le Bakhounou.
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les ministres et les ambassadeurs,
Chers frères et soeurs,
Chers amis de la langue et de la culture Soninké,
le soninké est aujourd'hui une langue internationale parlée sur les cinq continents grâce au dynamisme des communautés soninké émigrées.
Il reste d'en faire, à l'ère du numérique, une langue de l'écrit, une langue de transmission de la science, de la technique et de nouvelles technologies.
Tel est l'immense défi auquel les générations actuelles font face !"
GUY MARIUS SAGNA DÉNONCE LES MALTRAITANCES À L’ÉCOLE DES SOUS-OFFICIERS DE POLICE DE KAOLACK
Le député a exprimé son inquiétude concernant les abus subis par les élèves sous-officiers victimes de "violences physiques, d'injures et d'intimidations de la part de leurs encadreurs", soulignant l'urgence d'une réforme dans la formation policière.
Le député Guy Marius Sagna a exprimé sa préoccupation sur la situation des élèves sous-officiers de l’école des sous-officiers de la police de Kaolack qui sont « victimes de blessures causées par leurs encadreurs, d’injures, d’intimidations… ».
« Il m’est revenu qu’à l’école des sous-officiers de police de Kaolack où est formée depuis le 04 mars 2024 la 49e promotion, les élèves policiers sont victimes de blessures causées par leurs encadreurs, d’injures, d’intimidations… », a-t-il annoncé sur Facebook.
Selon lui trois (03) à quatre (04) élèves de cette promotion « ont été tellement giflés que cela leur a causé des problèmes auditifs. D’autres ont été bastonnés par leur encadreur jusqu’à l’évanouissement ».
« Et cela étonne que des policiers insultent, giflent ou passent à tabac dans l’exercice de leur fonction des citoyens ? En réalité c’est à l’école de police que les policiers ont été formés à insulter, bastonner, mal parler, « massacrer » les citoyens qu’ils servent. Il faut que cela change », a-t-il soutenu.
Guy Marius Sagna d’affirmer que la dernière fois que la directrice de l’école de police a visité cette école, celle-ci a été « nettoyée et les repas servis aux élèves étaient exceptionnellement bons ce jour-là et particulièrement bien habillés », a-t-il révélé avant de demander où va le budget de l’école de police de Kaolack.
DIOMAYE ET GUTERRES UNISSENT LEURS FORCES POUR LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT MONDIAL
La rencontre entre les deux hommes, marquant un nouveau chapitre dans les relations entre le Sénégal et l’ONU, met en lumière le rôle déterminant du Sénégal dans la promotion de solutions concertées à travers la coopération multilatérale.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour discuter des enjeux mondiaux actuels. Cette rencontre marque une étape significative dans les relations entre le Sénégal et l’Organisation des Nations Unies, et souligne le rôle stratégique du Sénégal dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable.
Les discussions entre le chef de l’état et António Guterres ont porté sur les crises globales, notamment en matière de sécurité, de développement durable et de paix internationale. Les deux dirigeants ont exprimé une vision commune sur la nécessité de solutions concertées pour surmonter ces défis pressants, avec une volonté partagée de renforcer les efforts collectifs à travers la coopération multilatérale.
António Guterres a salué le leadership du Président Bassirou Diomaye Faye dans le cadre des valeurs fondamentales défendues par les Nations Unies. En reconnaissance de son engagement, il a proposé au président sénégalais de devenir l’un des champions du Pacte pour le Futur. Cette initiative de l’ONU vise à promouvoir la paix et la sécurité à l’échelle mondiale tout en favorisant un développement durable et inclusif pour toutes les nations.
« Le Sénégal a démontré à maintes reprises son engagement pour la stabilité et le développement durable, et je suis ravi de pouvoir compter sur le Président Faye pour renforcer ces valeurs à l’échelle mondiale », a déclaré António Guterres.
Cette rencontre entre les deux dirigeants témoigne de la volonté commune d’intensifier la coopération bilatérale et multilatérale entre le Sénégal et le système onusien. Le Président de la République et António Guterres ont convenu d’explorer des solutions innovantes pour relever les défis contemporains, en misant sur la coopération dans des domaines clés comme la lutte contre le changement climatique, la promotion de la paix et la mise en œuvre des
Le Sénégal, membre actif des Nations Unies, continue de se positionner comme un partenaire stratégique dans la résolution des crises mondiales. Cette rencontre illustre la détermination du pays à jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale, en contribuant activement aux discussions sur des sujets cruciaux qui affectent le monde entier.
Le dialogue entre le Président et António Guterres représente une avancée majeure dans la diplomatie sénégalaise. Il ouvre la voie à une collaboration prometteuse pour garantir un avenir meilleur pour tous, basé sur des engagements communs en faveur de la paix, de la sécurité et du développement durable.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts du Sénégal pour devenir un acteur clédes discussions internationales, en apportant des contributions concrètes aux solutions globales. Le leadership du président Bassirou Diomaye Faye, salué par les Nations Unies, renforce le rôle du Sénégal en tant que pays moteur dans la construction d’un avenir plus équitable et plus prospère pour toutes les nations.