Le personnel de l’Agence panafricaine de presse (Panapress) passe à la vitesse supérieure. En effet, dans le déroulement de son deuxième plan d’action de grève, il observe une grève de la faim à partir d’hier. «A partir d’aujourd’hui, après la prière de la 14 heures, il y a certains de nos collègues qui ont décidé de faire une grève de la faim», a fait savoir le secrétaire général du collectif.
Le Collectif des travailleurs de Panapress prévoit, entre autres, de manifester la semaine prochaine, entre lundi ou mardi, devant les ambassades des pays qui ne sont pas à jour dans le versement des sommes dues à l’agence depuis des années. Le secrétaire général du collectif d’ajouter : «Il y a des pays qui ne sont pas à jour dans leur contribution. C’est ce qui nous a menés à cette situation. Il faut que ces pays réagissent parce que s’ils ne payent pas leurs arriérés, nous ne serons pas aussi payés.»
A en croire ce responsable des travailleurs, le climat social est lourd à la Panapress et la direction ne fait rien pour trouver une issue favorable à leurs revendications. «Le directeur ne nous a pas approchés une seule fois pour parler de cette grève. Il n’y a pas eu de négociation. Le mardi (dernier), il nous a dit que le traitement est en cours et les salaires peuvent tomber à tout moment», regrette le collectif.
Le personnel de la Panapress est resté sans salaire depuis 33 mois. Dans son mémorandum, il exige de la direction le paiement intégral des salaires et le paiement d’un salaire régulier. Et invite le directeur général à prendre toutes les dispositions nécessaires pour apaiser le climat social au sein de l’Agence panafricaine de presse.
UNE DEUXIÈME CHANCE POUR IBK
Ibrahim Boubacar Keita dispose de cinq ans supplémentaires pour réduire le divorce avec les Maliens et remettre à flot le pays - Mais, à Bamako, ils ne sont pas nombreux à y croire
Ereintés par la pauvreté, déprimés par la conjugaison de violences intercommunautaires et d’attentats djihadistes, les Maliens suffoquent. Mais l’on peut douter que la réélection du président Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », annoncée jeudi 16 août, leur procure un bol d’air salutaire tant l’atmosphère du pays est viciée.
Sur le papier, le paysage n’est pas si sombre. IBK a remporté un scrutin pluraliste en distançant largement son adversaire, l’ancien ministre des finances Soumaïla Cissé, à l’issue d’un processus électoral jugé globalement acceptable par les nombreux observateurs internationaux déployés dans le pays. Les 31 points de différence entre les deux hommes auraient de quoi lui garantirsérénité et légitimité pour mener des réformes indispensables afin de réduirel’extrême pauvreté dont souffrent neuf millions de Maliens, soit la moitié de la population. La croissance économique – 5 % depuis plusieurs années – du premier producteur de coton d’Afrique, extracteur d’or non négligeable et récipiendaire, chaque année, d’un milliard d’euros d’aide internationale, offre une marge de manœuvre.
Défiance croissante de la population
Mais il y a une autre lecture, moins optimiste, des résultats de l’élection présidentielle. Elle pose la question de la vitalité de la démocratie malienne : à peine plus d’un électeur sur trois s’est en effet déplacé pour le second tour du scrutin. L’insécurité dans le nord et le centre du pays n’explique pas tout. Cette abstention massive traduit la défiance croissante de la population envers les leaders politiques. « Les Maliens voient les élections comme une impasse », analyse ainsi le philosophe malien Issa N’Diaye. En cause, une génération d’hommes politiques issue du même moule – l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema) –, qui écrase la scène depuis la chute de la dictature de Moussa Traoré, en 1991.
Ce n’est certes pas une spécificité malienne. Sauf que ces présidences successives n’ont pas pu empêcher le pays d’être miné par l’insécurité et rongé par la corruption, le népotisme ou les affaires douteuses, avec des trafiquants de tout genre. L’élection d’IBK en 2013 n’a pas inversé la tendance. Beaucoup l’espéraient, pourtant. Quelques mois plus tôt, la moitié du pays était sous le contrôle d’indépendantistes touareg vite supplantés par des groupes armés djihadistes. Il avait fallu l’intervention militaire française « Serval », en janvier 2013, pour éviter la dislocation du pays.
Soutien international
Dépeint comme un homme à poigne, Ibrahim Boubacar Keïta portait alors la promesse d’une paix durable, préalable indispensable au développement économique. Et il était soutenu par la communauté internationale, qui n’a pas mégoté sur son soutien financier ou sécuritaire avec le déploiement au Mali de ce qui constitue actuellement la plus importante mission de paix de l’ONU dans le monde, la plus meurtrière également.
Cinq ans plus tard, son bilan est maigre. A force de tergiversations dans l’application de l’accord de paix signé, en 2015, à Alger, « IBK » n’a pas restauré l’autorité de l’Etat dans le nord. Ni désarmé les groupes rebelles. Ni évité que le centre du pays ne devienne la proie de milices communautaires qui s’entre-tuent au nom de la protection de « leur » population, abandonnée par Bamako.
« IBK » dispose de cinq ans supplémentaires pour réduire le divorce avec les Maliens et remettre à flot le pays. Mais, à Bamako, ils ne sont pas nombreux à y croire. Dimanche 12 août, beaucoup ne se sont d’ailleurs pas déplacés pour allervoter.
L’Union pour le développement du Sénégal/Authentique (Uds/A) a lancé mercredi, à Thiaroye sur mer, le concept «Ma commune, ma force» ou «Sama gokh, sama doole».
L’objectif, selon sa présidente, c’est de d’inciter les responsables femmes à s’appuyer sur leur base et à travailler «en parfaite synergie avec les populations». «Nous allons faire le tour de différentes localités de Thiaroye sur Mer ainsi que d’autres pour permettre aux femmes d’être autonomes. Il s’agira pour elles d’être investies de la confiance des populations pour mieux assurer la réélection du Président. Thiaroye sur mer n’est pas un choix fortuit puisque la commune est dirigée par un maire libéral. Et nous avons réussi à mobiliser les populations autour de notre concept. Nous le ferons aussi dans toutes les communes du pays», a dit Adji Mergane Kanouté.
La vice-présidente des femmes de Benno bokk yaakaar (Bby) s’est aussi prononcée sur la manifestation de l’opposition le week-end dernier dans la banlieue. «C’est une marche qui n’a pas connu un succès d’autant plus que les populations n’y ont pas répondu. La population est mature. Nous avons une opposition qui ne sait plus où donner de la tête, sans programme», a-t-elle souligné. Mme Kanouté estime que les populations sont «conscientes» des réalisations du chef de l’Etat. «Nous ne doutons pas que nous allons gagner les élections de 2019 largement», a conclu la députée de Bby.
LATIF COULIBALY POUR LEUR VULGARISATION EN LANGUE ARABE
LITTERATURE – Promotion des œuvres des érudits sénégalais
Le ministre de la Culture a installé le comité scientifique chargé de l’édition et de la traduction de 20 volumes «Tafsiroul Qur’ane» de feu El Hadj Ahmadou Dème de Sokone. Composé de 19 membres, ce comité s’est vu rappeler l’importance de sa tâche qui, au-delà, participe non seulement à la vulgarisation des œuvres d’un érudit sénégalais, mais aussi à la sauvegarde d’un patrimoine qui mérite d’être transmis aux générations actuelles et futures.
Le Fonds d’aide à l’édition n’est en réalité pas seulement dédié aux œuvres sénégalaises écrites en français. Celles écrites en langue arabe ont aussi leur part de ces ressources. Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, l’a fait savoir hier, lors de l’installation du comité scientifique chargé de l’édition et de la traduction de 20 volumes Tafsiroul Qur’ane de feu El Hadj Ahmadou Dème de Sokone. «C’est un gros projet. Nous sommes dans le cadre de la réflexion autour du fonds dédié à l’édition. Comment faire pour que ce fonds soit plus opérationnel, qu’il puisse varier et diversifier ses cibles d’édition et ne pas seulement se limiter aux textes en français ?», a-t-il dit.
En effet, pour le ministre, il ne faut surtout pas oublier ces lettrés sénégalais qui lisent parfaitement l’arabe et non le français et qui, à ses yeux, sont une partie intégrante de la population sénégalaise. «Les plus grands érudits dans nos pays ne sont certainement pas lettrés en français, mais en arabe. Et les premiers intellectuels du pays ne sont pas des intellectuels francophones. Avant la colonisation, nous avions des intellectuels qui écrivent des textes», a-t-il mentionné, rappelant par ailleurs que la décision de rééditer et de traduire 20 volumes de l’œuvre de l’érudit de Sokone n’est pas de lui, mais du président de République. «Je précise que ce n’est pas une décision du ministre de la Culture, natif de Sokone, mais du président de la République qui a reçu en mai 2017 le khalife général de Sokone. Qui lui avait présenté une doléance allant en ce sens. Le Président a pris l’engagement d’aider la famille à le faire et j’applique ses engagements.»
Ainsi, c’est plus de 10 mille pages qui seront éditées par la maison Al-Bourakh, spécialisée dans ce domaine. Et malgré les quelques contraintes techniques, M. Coulibaly est confiant que le comité scientifique pourra faire le travail technique en trois voire quatre mois. «Au début de l’année prochaine, nous pourrons peut-être avoir les premiers livres édités», a-t-il déclaré.
Pour Khalifa Ababacar Sy Ndiaye, directeur d’Al-Bourakh, c’est un grand défi qui se pose. Il y a beaucoup de manuscrits qui dorment dans les tiroirs et qui sont en état de détérioration. «C’est un défi pour nous de faire en sorte que les grandes œuvres telles que le Tafsir de El Hadji Ahmadou Dème de Sokone puissent être dans les grandes universités. Et ces 20 volumes constituent un patrimoine pas seulement familial, ni sénégalais, mais pour toute la Umma (communauté) islamique». Et dans un contexte où le terrorisme fait rage, ce patrimoine mérite, selon lui, d’être porté partout. La culture est souvent assimilée à beaucoup de choses, mais finalement son rôle n’est-il pas aussi la sauvegarde et la vulgarisation du patrimoine ? «Le fondement de la culture, rappelle le ministre de la Culture, c’est le savoir et le savoir mérite d’être gardé et vulgarisé».
«MON HISTOIRE AVEC LE MINISTRE….»
Palabre avec …. Penda Guissé, animatrice et artiste- chanteuse
Après avoir explosé au grand jour au sein de la télévision Sen Tv, Penda Guissé alias Penzo vient de sortir un single d’envergure où elle fait étalage de tout son talent. Depuis lors elle occupe le devant de la scène avec son feeling qui attire. Le Témoin s’est entretenu avec la sulfureuse animatrice.
On connait la jeune fille qui fait exploser le petit écran à travers ses belles formes généreuses. Mais qui est réellement Penda Guissé ?
J’ai vu le jour à Pikine mais j’ai grandi aux Parcelles Assainies où j’habite avec ma famille. J’ai eu une adolescence très agitée. En fait, j’étais une fille terrible et bagarreuse qui ne se laissait pas faire. Plutôt que d’exceller dans les études, j’aimais beaucoup la danse. J’étais une grande danseuse qui maniait également la percussion. Je suis une grande percussionniste qui sait tenir un tamtam. De ce fait, je ne me considère pas comme une star mais plutôt comme une artiste née.
Racontez – nous un peu cette enfance
J’ai toujours été attirée par l’art que j’ai embrassé très jeune à travers le grand comédien père Demby Fall qui avait une troupe théâtrale au niveau de notre quartier. Avec cette troupe et l’animation culturelle au niveau de notre quartier, j’étais déjà dans le milieu. C’est par la suite que j’ai commencé à fréquenter les caravanes publicitaires. A l’époque, elles étaient animées par la comédienne Rama Thiam. Je fréquentais avec assiduité ce milieu où j’étais connue à travers la danse et le « Tassu » pour égayer le public. Et pourtant, je n’avais que neuf ans. Je faisais vraiment le buzz, comme on dit aujourd’hui, dans ces caravanes.
Vous avez évolué pendant longtemps dans le milieu artistique et vous venez de mettre votre premier single sur le marché. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?
Je suis d’avis que tout cela émane de la volonté divine. J’étais toujours dans les studios et je trouvais que tout était facile pour moi. Laye Diagne a mis à ma disposition son studio et son expertise pour me permettre de sortir ce single qui n’est qu’une des multiples facettes de Penda Guissé. A vrai dire, je n’ai pas encore montré toute l’étendue de mon talent…
Est - ce à dire que vous n’avez rien payé et que vous n’avez pas d’argent…
Je viens de débuter ma carrière musicale. Je crois que c’est tôt de parler d’argent. J’ai certes un carnet d’adresses bien étoffé cependant je ne suis pas riche. Si je l’étais j’aurais déjà ma voiture et ma maison.
Pourquoi dites- vous que vous n’avez pas encore montré toute l’étendue de votre talent ?
Je suis une artiste qui excelle dans de nombreux domaines. J’ai commencé par le théâtre avec des artistes comme Deureum, Tapha, Rapadia et beaucoup d’autres. C’est ce qui a vraiment gâché mes études. Comme je vous l’ai dit tantôt, la danse et le Tassou n’ont pas de secret pour moi. En plus de l’animation qui m’a révélée au public. J’ai toujours voulu entreprendre. Je suis très proche des gens et je veux toujours donner le meilleur de moi-même.
Vous faites dans la simplicité. Cela ne pourrait-il pas être un handicap ?
Pas du tout ! Je vous ai dit tantôt que je ne suis pas une star. Je n’ai aucun problème avec le succès car j’ai commencé à être connue très tôt. Je ne veux pas être une star de peur de choper la grosse tête.
Après le théâtre vous avez fait de la publicité. Comment avez-vous vécu cela ?
J’ai fait de la publicité avec Seune Sène qui m’a formée et encadrée. A l’époque, on percevait la modique somme de 5000F la journée. Je ne m’intéressais pas beaucoup à l’argent et j’ai appris beaucoup de choses au côté de Seune Séne. Elle m’a façonnée et je lui dois beaucoup.
Comment êtes-vous entrée dans l’animation ?
C’est après avoir rencontré Aba au cours d’un programme que j’ai intégré son équipe pour jouer le rôle de Yama. J’y ai passé de bons moments et je trouve que c’était un moment important. Quand l’émission est arrivée à son terme, j’ai pris l’avion pour me rendre en Europe et suivre ma propre voie.
Dites- nous pourquoi vous avez quitté la Sen Tv ?
Je vous ai dit et répété que c’est juste que c’était arrivé à terme et je devais faire autre chose. Je n’ai aucun problème avec la Sen Tv. La preuve, après la sortie de mon clip, c’est à la Sen Tv que je l’ai déposé en premier et j’ai été invitée pour faire la promotion de ce titre.
Vous travaillez avec LSD et Laye Diagne qui est votre mentor. Parlez- nous de votre relation ?
Il a toujours été à mes côtés. C’est un frère et un confident. Il me conseillait et m’assistait avant que je sois connue du grand public. C’est mon conseiller et mon parrain. Je reste à son écoute.
Après le single prévoyez-vous de sortir un album ?
Tout dépend de Laye Diagne. Il est vraiment le métronome de tout le projet. Je suis d’attaque pour sortir d’autres titres. Je suis concentrée sur mon album et je vais encore proposer de belles choses. Il faut éviter de dévoiler sa stratégie. Mais je prépare beaucoup de choses et je ne suis pas du tout pressée.
Certains vous reprochent d’être belliqueuse…
Vous savez, je n’ai pratiquement pas d’amies filles. Je m’entends mieux avec les hommes. Les femmes sont souvent jalouses et adeptes de médisances. Vraiment, je ne peux pas beaucoup composer avec les femmes.
On vous reproche également d’être trop directe…
On vous reproche également d’être trop directe… Non, pas du tout ! Je suis une femme de principes et je refuse de me laisser marcher sur les pieds. Je ne suis pas compliquée. Il se trouve que j’aime détendre l’atmosphère et surcout j’aime faire rire les gens. J’aime dire la vérité, mais les Sénégalais n’aiment pas qu’on leur dise la vérité.
C’est ce qui explique certainement vos problèmes avec des animatrices de Sen Tv…
Non, je ne vais pas revenir sur tout cela. Je n’ai aucun problème avec les gens de Sen Tv. Il faut vous en tenir à cela.
Vous êtes belle à croquer. Qu’attendez- vous pour vous marier ?
Le mariage découle toujours de la volonté divine. Je suis croyante et je crois que le moment n’est pas encore arrivé. Je serai une parfaite épouse et je souhaite que ma mère puisse voir un jour mon enfant car je suis l’ainée de ma famille.
Êtes-vous intéressée par l’amour ? Quel genre de questions !!!!
Bien sûr que je suis intéressée par l’amour. Je suis une belle plante qui mesure 1m80. Il se trouve que j’aime les hommes mûrs, les adultes. Les jeunes ne sont intéressés que par des frivolités et j’ai dépassé ce cap. Je veux avoir un homme responsable (kilifeu). Mais je ne désespère pas de trouver chaussure à mon pied. Je suis jeune et il y a d’autres personnes plus âgées que moi qui n’ont pas encore trouvé de mari.
Quel âge avez-vous alors….
Je suis la grande sœur ainée de quatre ans de Demba Guissé (Ndlr : musicien). J’ai juste un peu plus de trente ans
Parlez-nous de votre mésaventure avec le jeune guinéen et sur l’affaire d’agression sexuelle…
(Elle coupe) Je suis désolée. Je ne veux pas revenir sur cet épisode. L’affaire a été jugée et le coupable condamné. Je ne vais plus revenir sur cette malheureuse affaire.
On dit que vous avez déménagé après cette histoire ?
Pas du tout. Ilse trouve que j’avais juste un studio et c’était devenu exigu. J’ai donc quitté pour louer un appartement avec deux chambres et un salon.
Vous semblez vivre à l’aise avez-vous une autre activité ?
Je fais un peu de commerce et j’ai des amis qui m’offrent beaucoup de cadeaux. Ce n’est pas facile d’être une femme publique car tous tes parents te sollicitent et il faut toujours assurer. Heureusement que j’ai un groupe et j’anime beaucoup de manifestations comme les mariages et des baptêmes. J’ai un répertoire très fourni et je suis prête à aller à l’assaut du Grand Théâtre et de Sorano sans aucun problème.
Si vous n’étiez pas artiste quel métier auriez- vous aimé exercer ?
J’aurais bien aimé être une avocate ou même comme les gens qui portent les robes rouges et qui semblent être plus importants.
Vous voulez dire magistrat…..
Oui mais j’ai quitté les bancs très tôt en classe de CM1. J’avais tout simplement peur que l’on m’expulse et je suis partie avant la fin de l’année. Je n’aime pas qu’on m’exclut et c’est pour cette même raison que je suis partie de la Sen Tv avant que l’on ne me demande de prendre la porte. J’ai peur d’être congédiée en toutes choses. Les gens se trompent beaucoup sur moi. Je ne sors pas, je ne vais pas en boite et je suis très pieuse et je ne rate aucune prière. Je suis disciple de Serigne Babacar Sy et je me connais très bien.
Comment trouvez-vous l’évolution de la musique sénégalaise ?
Je pense que les choses bougent et chacun suit son chemin. Je souhaite vraiment que l’on joue un peu plus notre Mbalakh. En tous cas moi, je fais du Mbalakh pur et dur et pour l’instant je m’en arrête là. Youssou Ndour a réussi à proposer et imposer le Mbalakh au reste du monde. Il ne faut pas que l’on ait des complexes. Mon objectif est de jouer un Mbalakh endiablé et super dansant car je ne connais que cela. Cependant je peux bien chanter sur un autre registre. La preuve, le morceau que je viens de sortir est quand même joué sur un registre moins endiablée et très soft.
On a eu à parler de votre mariage avec un ministre…
Vous savez très bien que je ne connais même pas le ministre en question. C’était juste du bruit pour la promotion du single.
De quel amoureux parlez- vous dans voter chanson ?
Il s’agit juste d’un quidam qui était de passage. C’est pourquoi j’ai chanté avec le cœur et chacun a vécu son histoire d’amour qui l’a blessé. Je suis heureuse que cela ait pu plaire au public. Je rends vraiment grâce à Dieu et je ne m’attendais pas à cet accueil.
Avec quel artiste aimeriez-vous faire un duo ?
Je veux chanter avec Youssou Ndour, Wally Seck et Pape Diouf. Certains vont dire qu’elle est prétentieuse mais ce sont des personnes et des artistes comme moi et je crois que cela ne doit surprendre ou déranger personne.
Votre message à l’endroit de vos fans ?
Il faut vraiment que les Sénégalais soient plus solidaires. Je vis mal le fait que les Sénégalais n’arrivent pas à aduler et aimer les artistes. La presse doit mieux nous soutenir et éviter de nous accabler. Nous sommes des humains avec nos qualités et défauts et il faut vraiment savoir raison garder. Je prie pour que la paix règne dans le pays et dans le monde.
UNE PÉNURIE DE MOUTONS EN VUE À DAKAR
À cinq jours de l’Aïd El Kébir ou Tabaski, les moutons se font encore désirer à Dakar et sa banlieue
A cinq jours de l’Aïd El Kébir ou Tabaski, les moutons se font encore désirer à Dakar et sa banlieue. C’est du moins le constat au niveau de certains points de vente. Des vendeurs de bétail font état d’une probable pénurie de moutons cette année.
Au Sénégal, on a coutume de préparer cette fête avec toutes les difficultés du monde. A l’occasion de cette plus grande fête musulmane, les pères de famille remuent ciel et terre pour non seulement habiller toute leur progéniture—en plus d’eux-mêmes bien sûr—, mais aussi satisfaire la ou les épouses. Surtout, le gros du budget est consacré à l’achat du mouton. Une bête que l’on préfère grosse avec de grandes cornes.
A l’heure actuelle, le mouton est l’animal le plus recherché alors qu’il ne reste que six jours—cinq à partir de ce vendredi—d’ici la fête de la Tabaski. On voit certes des moutons pratiquement à tous les coins de rues mais, à vue d’œil, il semble y en avoir moins que les années précédentes à pareille période. C’est du moins le constat au niveau de la plupart des points de vente visités.
Au foirail de Diamaguène-Sicap-Mbao, l’un des points de vente les plus fréquentés de la région de Dakar, Il est11 heures en cette matinée du mercredi 15 août 2018. Comme à chaque période de laTabaski, le décor est campé.
Des bâches et des barrières sont installées un peu partout. Des tubes ou des pieux en fer ou en bois sont fixés dans le sol. Elles servent à attacher les ruminants. Contrairement à celle qui prévalait les années précédentes à une semaine de l’événement, l’ambiance est actuellement morose. Seuls les moutons élevés dans les maisons dakaroises ou ‘’Kharou Yar’’ (moutons de case)sont exposés sur les lieux. Ce alors qu’à cette période de l’année dernière, les principaux points de vente de Dakar étaient bien approvisionnés.
Selon les vendeurs officiant dans ce foirail de Diamaguene-Sicap Mbao, il est fort probable qu’il y ait, cette année, une pénurie de moutons. Boubou traditionnel bleu, ceinturon attaché au ventre, bâton posé sur les pieds, Mamadou Salif Sow, vendeur de moutons, souligne que « la fête de la tabaski sera célébrée dans moins de six jours. Mais jusqu’à présent, les moutons ne sont pas nombreux». Même si le décor a changé dans certaines rues de la capitale dakaroise avec notamment la présence en quantité de moutons élevés dans les domiciles, beaucoup craignent une pénurie de ruminants.
Venu acheter un mouton pour la Tabaski, Cheikh Ndiaye confie qu’il a eu beau sillonner les rues de Dakar et sa banlieue, mais ne voit pas de moutons à la portée de sa bourse ou remplissant les critères physiques requis. « Les moutons que j’ai vus ne peuvent pas être sacrifiés pour la Tabaski compte tenu de leur âge. Ils sont également trop petits.»
Agé d’un peu plus de 30 ans et vendeur de moutons au foirail de Diamaguene, Yankhoba Daffé soutient que les moutons ne seront pas suffisants cette année. Ce qui explique leur cherté. « Nos prix varient de 100 mille à 900 mille francs CFA. La cherté de nos moutons est due aussi à la cherté de l’aliment de bétail. Un sac de foin coûte entre7500francset8000francs.Cesans compter d’autres frais pour le bon entretien de nos bêtes », confie-t-il.
Autre endroit, même constat. On est au foirail de Rufisque. Ici, les vendeurs rencontrés soutiennent eux aussi que les moutons ne sont pas aussi nombreux que l’année dernière. Ce qui explique également la hausse des prix. «Il n’y a pas beaucoup de moutons à Dakar. Par conséquent, ils sont très chers. Même avec 90.000 francs Cfa, c’est difficile de trouver un bon bélier », soutient Modou Ndiaye, vendeur de moutons. Taille élancée, teint noir, la quarantaine dépassée, Sidya Samb croit savoir lui aussi qu’il y aura cette année une pénurie de moutons à Dakar. «Vous voyez le visage qu’offre ce foirail ? On est à moins de six jours de la Tabaski et les téfankés ne sont pas encore là. Si des mesures ne sont pas prises, on risque de vivre une situation catastrophique cette année » », soutient notre interlocuteur.
DES PRIX VARIANT ENTRE 150.000 ET PRES DE 2 MILLIONS DE FRANCS
Au niveau des points de vente éparpillés un peu partout à travers les artères de Dakar, ce sont les moutons de race qui dictent leur loi et en mettent plein la vue aux clients ou simples curieux. Ce en l’absence des moutons des « téfankés » ou autres bêtes de troupeaux. Une situation qui inquiète déjà des ‘’goorgoorlou’’ de la capitale qui vivent de plein fouet la flambée des prix des ovins. D’après quelques informations recoupées auprès des vendeurs déjà installés, le prix varie entre 100et300mille francs CFA pour les «peulh-peulh» (moutons qui ne sont pas de race et n’ont pas été élevés dans les maisons). Naturellement, il faut débourser une fortune pour acquérir des moutons de race «Ladoum» par exemple. A la Seras, plus précisément au foirail de Pikine, qui est le plus grand marché de ruminants de la région de Dakar, même si les « téfankés» (vendeurs de bestiaux) arrivent au compte - gouttes, la situation laisse à désirer.
Installé à l’intérieur du foirail, Yatma Samb, éleveur de son état, pense que « l’Etat doit faire de son mieux pour qu’il y ait suffisamment de moutons ». Selon lui, chacun doit pouvoir s’acheter un mouton selon les moyens dont il dispose. A en croire Mor Kane, un père de famille, le gouvernement doit venir en aide à la population pour que la fête se passe dans les meilleures conditions. « Moi, contrairement aux autres, je trouve qu’il y’a beaucoup de moutons et les autorités étatiques nous ont promis d’autres qui doivent venir. Je ne me focalise pas sur des promesses qui ne tiennent pas. J’attends de voir pour y croire », confie-t-il.
A en croire Assane Ba, un autre vendeur, les gens ont compris que les moutons peuvent tarder à venir ou même ne pas venir. C’est pourquoi, dit-il, ils courent pour acheter malgré les assurances du gouvernement. Aux Hlm, les prix planchers sont à 150.000 frs comme dans les autres points de vente de la capitale. Mohamed Diène, éleveur de moutons de race, jure qu’il n’est pas question pour lui de vendre à moins de 100.000 francs. « Les moutons dont je dispose, c’est moi qui les ai élevés. Je me suis toujours tué pour leur donner une bonne alimentation. Vous les voyez bien gras. Le plus petit d’entre eux, je ne l’offrirais pas à moins de 150.000 francs ».
Face à cette probable pénurie de moutons, beaucoup d’éleveurs rencontrés ont demandé aux populations de se doter très tôt d’un mouton pour éviter toute mauvaise surprise. « Nous ne pouvons pas garantir qu’il y aura assez de moutons sur le marché. Beaucoup de bêtes sont mortes dans le Nord et dans d’autres contrées tout dernièrement. Compte tenu de ces paramètres, il est quasi impossible de promettre qu’il y en aura pour tout le monde », soutient en conclusion Mohamed Diène. Parole de vendeur qui veut vendre tout son stock au prix le plus élevé possible en apeurant les acheteurs à propos d’une éventuelle pénurie ?
« JE FAIS PARTIE DE CE CLUB ET C’EST POUR TOUJOURS »
Cheikh Ndoye retrouve le championnat français - En manque de temps de jeu à Birmingham, le milieu de terrain sénégalais a rejoint le Sco d’Angers - Un club qu’il connaît bien pour y avoir évolué entre 2015 et 2017
Cheikh Ndoye retrouve le championnat français. En manque de temps de jeu à Birmingham, le milieu de terrain sénégalais a rejoint le Sco d’Angers, sous forme de prêt. Un club qu’il connaît bien pour y avoir évolué entre 2015 et 2017.
La valse des joueurs sénégalais continue en Europe en cette fin de mercato. Après Keita Baldé Diao qui a rejoint l’Inter Milan sous forme de prêt, c’est au tour de Cheikh Ndoye de changer de club. En manque de temps de jeu à Birmingham (D2 Angleterre), le milieu de terrain sénégalais a été prêté au SCO d’Angers (D1 France). L’accord a été conclu hier, avant d’être officialisé. «Le milieu de terrain sénégalais Cheikh Ndoye est revenu à Angers où il a été prêté pour une saison par Birmingham (D2 anglaise)», annonce le site Internet de L’Equipe. Juste après l’annonce officielle, l’ancien joueur de Créteil s’est exprimé sur les raisons de son retour dans son ancien club. «Je suis très content d’être de retour. C’est important de revenir chez soi. Je suis content de revoir mes coéquipiers. Les négociations étaient un peu longues. Mais par la grâce de Dieu, tout est rentré dans l’ordre. Nous sommes tous heureux de se revoir. Et c’est ça le plus important», a fait savoir Cheikh Ndoye en conférence de presse.
SAISON PENIBLE A BIRMINGHAM
Battu samedi dernier par le promu Nîmes (4-3) lors de la première journée de Ligue 1, le SCO Angers avait visiblement besoin d'un renfort au niveau du milieu de terrain. Et les dirigeants qui suivaient leur ancien capitaine n’ont pas perdu du temps. Le joueur de 32 ans qui avait quitté Angers en 2017, avait toujours un œil sur les performances des Angevins. «Je me renseignais à chaque fois sur l’actualité d’Angers. Je fais partie de ce club et ça le restera pour toujours», a expliqué l’ancien joueur d’Epinal 2009- 2012). Capitaine adulé du SCO d’Angers, Cheikh Ndoye avait rejoint la deuxième division anglaise, motivé sans doute par l’aspect financier. Mais à Birmingham, le teigneux milieu de terrain peinera à se faire une place. Barré par la concurrence, il aura tout de même 40 matchs (toutes compétitions confondues) lors de sa toute première saison. «J’ai eu une saison un peu compliquée en Angleterre. Mais malgré tout, je suis resté professionnel. Je faisais ce que je devais faire. Finalement, cette opportunité est venue», a ajouté celui qui compte 22 sélections avec les «Lions».
FLOU AUTOUR DU CONTRAT ?
L’arrivée de Cheikh Ndoye à Angers fait déjà du bien aux dirigeants. De son coté, l’entraîneur angevin se frotte les mains. «Il était la pièce manquante au niveau du milieu de terrain. Nous sommes heureux de le voir revenir. Nous sommes très contents aussi d’acter le retour de notre rock. Ça fait un moment qu’on souhaitait ce retour. Cheikh aussi souhaitait revenir», a déclaré Stéphane Moulin. Avec son expérience, l’international sénégalais pourrait être d’un grand apport en ce début de saison. Toutefois, le temps que fera le Sénégalais avec Angers reste un peu flou. Si Birmingham précise qu’il s’agit d’un prêt d’un an, le président du SCO parle de trois ans. «On suivait ce dossier depuis un bon bout de temps. On aurait aimé le voir plutôt. Mais tout n’était pas réuni. Il est avec nous pour quelques mois, quelques années. Cheikh Ndoye va rester avec nous pour les trois prochaines saisons», a fait savoir Said Chabane.
« J’ATTENDS MON HEURE AVEC L’EQUIPE NATIONALE DU SÉNÉGAL »
Formé à l’Académie Aspire de Thiès, Babacar Niasse évolue depuis 2015 à KAS Eupen (D1 Belgique) - ENTRETIEN
Formé à l’Académie Aspire de Thiès, Babacar Niasse évolue depuis 2015 à KAS Eupen (D1 Belgique) où il officie comme la doublure du portier belge Hendrik Van Crombrugge. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le joueur de 21 ans affiche ses ambitions. L’international sénégalais u20 veut avant tout s’imposer en Jupiler League et intégrer par la suite l’équipe nationale A du Sénégal.
L’AS : Babacar, où est ce que vous avez débuté le football ?
Babacar Niasse : J’ai commencé ma formation à Ndaguane Foot Center (Kaolack). J’ai eu à faire le test de Aspire Football Dreams que j’avais réussi. Par la suite, j’ai intégré le centre de formation qui se trouve à Mbour où j’ai passé 5 ans. Par la grâce de Dieu, j’ai eu la chance de signer mon premier contrat professionnel avec KAS Eupen. Je n’ai jamais joué dans le championnat sénégalais.
Peut-on alors dire que vous avez brûlé les étapes dans votre formation ?
Non je ne pense pas. En plus, il y a beaucoup de jeunes professionnels qui ont le même parcours que moi. Ils n’ont jamais joué dans le championnat local. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ont brûlé des étapes dans leur formation.
Pour un jeune qui vient de débarquer dans un nouveau pays, est-ce facile de s’imposer ?
Je dirai que ce n’est pas facile. Ce n’est pas du tout évident. Mais il suffit qu’on vous donne la confiance absolue. C’est cela qui permet au joueur d’être d’attaque, mais également le pousse à faire preuve d’abnégation. Ainsi, il pourra petit à petit prendre ses marques et finir par s’imposer.
Vous peinez à vous imposer depuis votre arrivée. qu’est ce qui explique cela ?
Pourtant ce n’est pas le cas. Vous savez, quand je suis venu ici, j’étais 4ème au rang de la hiérarchie. J’avais commencé à jouer avec les U19. Avant la fin de la saison, j’ai joué avec les U21 jusqu’en final de coupe que nous avions finalement perdue. La saison suivante, je suis devenu deuxième dans la hiérarchie. Je peux dire que j’avais saisi ma chance quand on me l’a donnée. C’est vrai qu’il y a encore une marge de progression. Mais on y travaille dur. Et si ce n’est pas ici, ce sera sans doute ailleurs.
Cela suppose que vous voulez changer de club ?
C’est sans doute cela. Nous y travaillons, avec mon entourage. Mais vouloir jouer ne va pas nous pousser à brûler les étapes.
Quels sont vos rapports avec les Sénégalais de la Jupiler League ?
J’ai de très bons rapports avec eux. Que ça soit avec Diawandou Diagne ou encore Moussa Wagué (transféré au FC Barcelone). Ce sont des frères pour moi. Ça fait presque sept ou huit ans que nous nous connaissons. C’est la même relation que j’ai avec les autres. Après chaque match, on se salue. L’autre jour, j’avais croisé Amara Baby. Il me disait sous un ton taquin : «Quand est-ce que tu vas arrêter de grandir »? C’est juste pour vous dire la fraternité qui existe entre nous. Nous devons tout faire pour la maintenir.
Avez-vous évolué avec les jeunes, au Sénégal ?
J’ai eu à évoluer avec la petite catégorie, notamment les U17. J’ai également connu les U20, qualifiés pour le Rwanda. J’ai été présélectionné avec les U23 avant les Jeux de la Francophonie.
Naturellement, la sélection A est dans un coin de votre tête ?
Absolument, c’est mon rêve. Tout footballeur souhaite défendre un jour les couleurs de l’équipe nationale. Mais ce n’est pas une chose qui s’obtient facilement. Il faudra beaucoup travailler pour espérer une place. C’est un de mes objectifs et je ne me précipite pas. Je dois travailler au quotidien et attendre mon heure.
Comment avez-vous vécu l’élimination du Sénégal lors du dernier mondial ?
Comme tout sportif, ce n’était pas facile à digérer. Personnellement, je pense que l’équipe méritait d’aller plus loin. Nous avions un bon groupe, avec de bons joueurs. Mais Dieu en a décidé ainsi. Et il faudra l’accepter et passer à autre chose.
Certains remettent en cause les prestations de Khadim Ndiaye, coupable de plusieurs erreurs contre le Japon ?
Vous savez, ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Mais en tant que gardien de but, je ne pourrais pas dire que Khadim est à l’origine de l’élimination du Sénégal. Ne blâmons pas la personne. Il a défendu la Nation comme il fallait.
Quelle est votre idole dans le football?
Je suis un gardien de but. Et ma référence doit sans doute être de cette lignée. Mon idole n’est autre que l’ancien international néerlandais Edwin Van der Sar. Ce dernier n’est plus en activité. Aujourd’hui, c’est l’Italien du PSG, Gigi Buffon.
Quelle équipe aimeriez-vous défendre les couleurs un jour ?
Je suis quelqu’un qui supporte beaucoup d’équipes. Mais si je devais choisir entre ces clubs, je dirai tout simplement la Juve.
« DES POLITICIENS PROFESSIONNELS SONT ASSIS SUR DES MILLIARDS DE L’ÉTRANGER POUR S’ACCAPARER DE NOTRE PÉTROLE »
Oumar Youm, directeur de cabinet du président de la République
Parlementaires, Hauts conseillers des collectivités territoriales, membres du conseil économique, Social et environnemental et responsables de la coalition Benno bokk yaakaar se sont retrouvés à Nguiguis à l’occasion de la cérémonie religieuse initiée par Aymérou Gningue (maire de Mérina dakhar). Me oumar youm, qui représentait le président Macky Sall, a soutenu que des politiciens professionnels sont assis sur des milliards venant de pays étrangers dans le but de s’accaparer de notre pétrole.
Le directeur de Cabinet du président de la République trouve que la situation économique du pays est satisfaisante, comme l’attestent les statistiques du Fonds Monétaire International (Fmi). A Nguiguis (département de Tivaouane) où il était venu représenter le Président Macky Sall à la cérémonie religieuse organisée par Aymérou Gningue, Me Oumar Youm a décrié «le comportement des politiciens professionnels qui perdent leurs repères dès qu’ils sont défénestrés des ministères et qui passent leur temps à raconter des histoires». A l’en croire, «certains d’entre eux ont reçu des milliards de pays étrangers dont l’objectif est de s’accaparer du pétrole et du gaz». Dans le but de barrer la route à tous ces fossoyeurs et préserver la souveraineté du pays, clame le maire de Thiadaye, les Sénégalais doivent voter pour Macky Sall. Il invite les Sénégalais à apprendre et à assumer leurs responsabilités. «On ne peut être avec un leader politique, afficher l’ambition de réélire le président de la République et passer son temps à se chamailler, à verser dans des querelles intestines. Tous ceux qui sont avec Macky Sall doivent s’inspirer de son comportement, c’est un homme qui fait preuve au quotidien d’une bonne éducation, mais qui ne se laisse pas faire, qui ne bavarde pas et qui privilégie l’action. Il faut dépasser les querelles de clocher, mais il fait aussi comprendre que certains se disent musulmans, mais ils n’en ont pas le cœur. Sinon toutes ces luttes de positionnement n’auraient jamais lieu», tonne Me Oumar Youm. En tant que citoyen et père de famille, dit-il, chaque Sénégalais doit prendre ses responsabilités en tant témoin des réalisations du Président Macky Sall. «Les Sénégalais étaient confrontés à trois problèmes fondamentaux. Il s’agit d’abord de la vie chère. A l’époque, les Sénégalais étaient prêts à élire n’importe qui, sur la base de la prise en charge de cette problématique, tellement ils étaient fatigués. Aujourd’hui, ce problème est totalement réglé. L’autre priorité, c’était la lutte contre les inondations. Les populations de la capitale vivaient en permanence sous la hantise des inondations, qui revenaient chaque année et certaines même cohabitaient à longueur de saison avec les eaux. Ce problème est également un mauvais souvenir grâce au Président Macky Sall. Rien que la prise en charge effective de ces deux points mérite que le Président Macky Sall soit réélu pour un second mandat», indique le directeur de Cabinet du chef de l’Etat. La troisième priorité en 2012, ajoute-til, c’était l’électricité avec des coupures qui étaient devenues la règle. «Le Président Macky Sall l’a réglée en moins de deux ans et la production est passée de 500 à 1.000 MW. S le «Ngorr» n’a pas été déménagé dans ce pays par la méchanceté, tout le monde doit œuvrer pour que le Président Macky Sall ait un deuxième mandat», martèle-t-il.
AYMEROU GNINGUE : «OUBLIER LES AMBITIONS PERSONNELLES ET UNIR LES EFFORTS DE FAÇON SINCERE»
Selon Aymérou Gningue, le train de la réélection a pris le départ dans le Cayor et le même mouvement est noté dans toutes les collectivités locales. Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a appelé tous les responsables à unir leurs efforts, à oublier les ambitions personnelles et à se consacrer à la seule tâche de l’heure, qui est la réélection de Macky Sall. «Dans l’unité le travail devient facile sur le terrain, tandis que dans la division, rien ne sera possible. En politique, l’acte de générosité est d’une extrême importance, il consiste à reconnaître et à agréer la posture de l’autre mais aussi à accepter de partager la sienne. Malheureusement, c’est ce que les gens ne font pas», se désole-til. Délivrant le message du chef de l’Etat, Omar Youm a affirmé que les relations très étroites entre le Président Macky Sall et Aymérou Gningue ne datent pas d’aujourd’hui. «Le Président Macky Sall ne savait pas en vérité qu’Aymérou Gningue avait tout le talent parlementaire dont il a fait montre depuis le début de cette législature. Ce n’était pas évident pour lui de donner cette satisfaction, étant entendu qu’il en est à sa première expérience parlementaire et qu’il était chargé de conduire les destinées de la majorité composée de partis ayant une tradition parlementaire comme le Parti Socialiste (PS), l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), et de leaders politiques très expérimentés dans ce domaine». A cela, s’ajoute le contexte politique particulier. «Malgré tous ces facteurs, le Président Aymérou Gningue a donné entière satisfaction dans l’accomplissement de sa mission. Au-delà de la compétence professionnelle, il a fait preuve d’un engagement politique sans commune mesure», souligne le maire de Thiadaye.
« C’EST UN CLUB CIRCONSTANCIEL DE FRUSTRÉS, DE HAINEUX ET D’INCOMPETENTS »
Réunie en Secrétariat politique exécutif (Spe), l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse s’en est pris vertement à l’opposition
Réunie en Secrétariat politique exécutif (Spe), l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse s’en est pris vertement à l’opposition qualifiée de «club circonstanciel de frustrés, de haineux et d’incompétents avérés qui s’emploient à déstabiliser un pays qui a été pris, pendant douze années, dans l’étau d’une gouvernance malsaine et populiste»
Les sorties virulentes de l’opposition contre la mouvance présidentielle ne laissent pas indifférent les alliés du chef de l’Etat. L’Alliance des forces du progrès est sortie de sa torpeur pour se payer la tête des opposants dans un communiqué, sanctionnant la réunion de l’instance exécutive du parti, présidée par Moustapha Niasse. « L’AFP ne saurait accepter qu’un club circonstanciel de frustrés, de haineux et d’incompétents avérés s’emploient à déstabiliser un pays qui a été pris, pendant douze années, dans l’étau d’une gouvernance malsaine et populiste, avec toutes les conséquences engendrées aux plans : Economique, social et culturel, eu égard à l’érosion encouragée des valeurs», lit-on dans le communiqué reçu à notre rédaction, faisant allusion à l’opposition. «Ceux-là qui donnent sans sourciller des leçons de patriotisme, en faisant semblant d’être amnésiques, devraient se rappeler les émeutes consécutives aux coupures d’électricité, qui avaient amené une certain ministre « du ciel et de la terre » à solliciter courageusement l’intervention d’une puissance étrangère, pour neutraliser les patriotes debout », poursuit la même source avec le même ton virulent, non sans signaler qu’ « à ceux-là qui empruntent, aujourd’hui abusivement le manteau de la vertu, il convient de poser quelques questions », le moment opportun.
L’AFP DEFEND LE BILAN DE MACKY
En considération des éléments remarquables du bilan réalisé en moins de six années, le SPE encourage le Président Macky Sall et son gouvernement à poursuivre l’exécution des différentes phases du Plan Sénégal Emergent qui prend en compte toutes les grandes composantes du développement concerté, à savoir : les Infrastructures, l’Energie, les Ressources minières et gazières, l’Agriculture, l’Education, la Santé et l’Emploi. Toutes ces réalisations sont visibles», souligne le document. Concernant la pénurie d’eau, l’Afp tout en compatissant avec les populations affectées, concède que «sans doute, y-a-t-il eu des retards dans les investissements, retards qui ont provoqué une pénurie d’eau très pénible, surtout dans le contexte de l’hivernage. Mais force est de reconnaître que le gouvernement, avec des investissements importants, des mesures hardies et intelligentes, est en train de résorber progressivement le gap, pour un retour à la normale». En ce qui concerne le monde rural, les progressistes sont d’avis que les difficultés qui ont frappé le secteur de l’élevage ont eu des conséquences sur le cheptel. «Là également, il convient de saluer la promptitude de la réaction du chef de l’Etat qui a fait allouer aux victimes une enveloppe de plus d’un milliard de francs CFA, distribuée dans la transparence et à la grande satisfaction des éleveurs», indique le texte sanctionnant la réunion de l’Afp de ce jeudi. «C’est précisément dans cette toile de fond d’écueils déjà surmontés, au moment des inaugurations d’infrastructures, notamment routières et sportives, qu’une certaine opposition s’emploie désespérément à ignorer les acquis réalisés pour privilégier le processus électoral, avec une approche insurrectionnelle dans le style «je gagne ou je gagne», conclut le communiqué.