LE PLAIDOYER DE MOUSSA TINE POUR UNE LISTE UNIQUE DE L'OPPOSITION AUX LÉGISLATIVES
Selon lui, il est d’une impérieuse nécessité pour l’opposition de se regrouper face au pouvoir en place

Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique Pencoo, plaide une liste unique de l’opposition aux législatives de juillet prochain. Moussa Tine qui est allé aux locales sur liste propre prône l’unité de l’opposition. Selon lui, il est d’une impérieuse nécessité pour l’opposition de se regrouper face au pouvoir en place. Il était l’invité de l’émission Objection du dimanche 17 avril sur Sud Fm.
L’idée d’une liste unique de l’opposition aux législatives de juillet prochain gagne de plus en plus du terrain au sein de la classe politique, principalement du camp opposé au pouvoir en place. Après ouacar Camara de Tabax sa rew, c’est au tour de Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique Pencoo, se faire le porte-parole d’une telle stratégie.
Invité de l’émission Objection du dimanche 17 avril sur Sud Fm, le patron de l’Alliance démocratique Pencoo déclarera : « l’idéal est d’avoir une seule liste pour toute l’opposition ».
Et de poursuivre : « Le jour où je rejoindrai la réunion des leaders de Yewwi, j’en ferai la proposition. Au fond, ce qu’il faut à l’opposition, aujourd’hui, ce n’est pas d’avoir seulement une représentation au niveau de l’Assemblée nationale mais de parvenir à amener des forces nouvelles à l’Assemblée de sorte à pouvoir faire face à l’Exécutif et de mettre en place une gouvernance concertée entre l’Exécutif et le Législatif ». Quid de son retour en sein de Yewwi Askan Wi ?
Sur ce point, Moussa Tine qui avait quitté la coalition, suite à un désaccord sur le choix de la tête de liste à la ville de Thiès, à la veille des Locales, a fait comprendre que les liens sont en train de se tisser à nouveau. « Khalifa Sall m’a proposé de revenir. Je n’ai pas encore assisté à une réunion, mais on nous a remis dans le groupe de travail », a confié Moussa Tine. Avant de déclamer sa forte conviction aux chances de Yewwi Askan wi et de l’opposition en général de rééditer la razzia lors des prochaines législatives.
Aussi a-t-il dit : «Aujourd’hui, les départements les plus représentatifs du Sénégal, le président Macky Sall les a perdus (Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Thiès, Mbacké, Ziguinchor). C’est un premier signal. Le deuxième signal c’est qu’il est né un certain nombre de phénomènes politiques tant au niveau individuel qu’au niveau des coalitions. Et le troisième signal, c’est qu’il y a des forces montantes. Si on analyse tout cela, on se rend compte qu’il y a une dynamique de perte du pouvoir ».
Et de conclure en toute conviction : « Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en politique sénégalaise lorsqu’une dynamique est enclenchée, elle est irréversible».