LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN DE MARDI

DE LA CRISE DES GRANDS PARTIS A LA RECOMPOSITION POLITIQUE, A LA VEILLE DE 2017 : La révoLtedes seconds couteaux
Moins d’une année avant la présidentielle de 2017 (si Macky Sall réussit son référendum), les grands partis qui se partagent l’électorat, depuis 2000, sont traversés de part et d’autre par des « crises » internes qui présagent d’une probable reconfiguration dynamique du champ politique. Du Parti socialiste (Ps) où le parfum de scission entre Ousmane Tanor Dieng (Sg du parti) et Khalifa Sall (maire de Dakar) se sent de loin, à l’Afp de Moustapha Niasse où l’exclusion de Malick Gakou (Sg du Gp) est aujourd’hui consommée, en passant par le Pds de Me Abdoulaye Wade où la fronde de Modou Diagne Fada a fait perdre au parti son groupe parlementaire, voire Rewmi d’Idrissa Seck où la rébellion d’Oumar Sarr n°2 est un véritable défi à l’ancien Pm et maire de Thiès, des leaders aux dents de loups cherchent vaille que vaille à bousculer la hiérarchie dans leur parti respectif. Souci d’alternance générationnelle, luttes de positionnement ou processus irrépressible vers la recomposition de l’espace politique, à la veille de 2017 ! Sud Quotidien pose, dans ce dossier, le débat sur la pomme de discorde entre jeunes leaders aux ambitions parfois démesurées et dinosaures de la scène politique toujours déterminés à s’accrocher au fauteuil de leader de parti. Tout en requérant l’analyse d’observateurs très au fait de la problématique, en l’occurrence Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, et Mouhamadou Tidiane Kassé journaliste éditeur et formateur.
INVENTAIRE DES INSTRUMENTS DE MUSIQUE TRADITIONNELS : 72 objets à préserver
Pour arriver à cette étude, entamée en 2013, et qui révèle que l’on trouve quelque chose comme 72 instruments de musique au Sénégal, il aura fallu faire appel à 738 représentants de communautés. Les résultats de cette recherche ont été dévoilés hier, lundi 1er février au Grand Théâtre National, en présence du ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui songerait même à un musée de la musique traditionnelle, quand on sait que certains de ces instruments auraient tendance à disparaître… Ou alors n’y a-t-il que des personnes âgées, pour pouvoir encore les utiliser…
JOURNÉE DÉDIÉE À CHÉRIF CHEIKHNA CHEIKH MAKHFOUSS : La communauté musulmane rend hommage à un érudit de l’islam
En prélude à la ziarra du saint homme de la famille chérifienne, Chérif Cheikhna Cheikh Mahfouz, prévu le 27 février à Baya (Kolda), le guide religieux, Chérif Mohamed Abdoulaye Aïdara et les fidèles musulmans ont organisé, le samedi 30 janvier, à la Place du Souvenir (Dakar), une journée pour rendre hommage au prodige de l’Islam. La 2ième édition de cette manifestation religieuse qui a eu comme parrain le grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a permis de découvrir le parcours, le vie et les enseignements de cet érudit de l’Islam
PELERINAGE 2016 : Craintes d’une édition ratée
Le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam a été dramatique en 2015. Marqué au début par de nombreux couacs au Sénégal avec l’abandon de 131 candidats au Hajj régulièrement inscrits, il s’est terminé par une tragédie. La bousculade meurtrière de Mina a coûté la vie à 62 Sénégalais (officiellement) qui resteront à jamais en Arabie Saoudite. La gestion cahoteuse de ce dossier a précipité la dissolution du Commissariat général chargé de l’organisation du pèlerinage. En attendant l’ouverture de larges concertations, avec les différents acteurs, pour la mise sur pied d’une nouvelle structure plus adaptée, des islamologues et autres prédicateurs diagnostiquent les failles de la défunte commission et dessinent les contours de la nouvelle entité annoncée pour une meilleure organisation du Hajj. D’ailleurs, selon nos sources, une équipe dirigée par le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur, Amadou Kébé, s’est rendue en Arabie Saoudite pour une visite. d’inspection