LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

Excuses de Glez
Le sang des mourides n'a fait qu'un tour après la publication d'un dessin de Damien Glez, dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè dans un article publié sur le site de Jeune Afrique qui parle de l'affaire Waly Seck. Une caricature à l'humour choquant contre le fondateur de la confrérie mouride qui a soulevé une véritable broncha à travers le monde chez tous les mourides. En attestent les réactions hostiles (voir plus loin) et violentes. Il faut cependant noter que le caricaturiste Damien Glez a, quelques heures après, changé son dessein y ôtant la célèbre photo de Cheikh Ahmadou Bamba qu'il y avait incrustrée pour tenter de la tourner en dérision. Il a aussi présenté ses excuses toujours dans le site de JA et sous l'article en question. Visez la suite…
Excuses de Glez (Bis)
Nous vous livrons in extenso la note faite à cet effet. "EDIT le 28/01 à 17h39 : Une première version de ce dessin intégrait une photo du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba. Compte tenu de l’incompréhension de nombreux lecteurs, nous avons préféré remplacer ce dernier par une personne anonyme en boubou traditionnel. Dans ce dessin, notre intention n’est pas de blesser qui que ce soit, et encore moins de porter atteinte à Cheikh Ahmadou Bamba, mais de dénoncer la bêtise de ceux qui ne font pas la différence entre un caftan et une robe, avec toutes les déductions faciles et infondées qui pourraient en découler. Une simple analogie humoristique avec l’'affaire Waly Seck', donc. Et nous présentons nos sincères excuses à tous ceux qui ont été choqués par la première version du dessin".
Qui est Damien Glez ?
Pour savoir qui se cache derrière le coup de crayon qui irrite la communauté mouride, nous avons pioché sur wikipedia. Signant parfois sous le pseudonyme de Rox, Glez né le 13 juin 1967, est un dessinateur de presse franco-burkinabè, parolier et scénariste de séries télévisuelles. Il est directeur de publication délégué de l'hebdomadaire satirique Journal du jeudi. Dessinateur-éditorialiste, il est également l’auteur du comic strip Divine comedy. Il est membre de la Fondation Cartooning for peace1. Les dessins de Damien Glez sont publiés régulièrement dans Le Journal du Jeudi (Burkina Faso), Vita Non Profit Magazine (Italie), Slate Afrique (France), afronline.org (Italie), World Policy Journal (États-Unis), The Africa report (Afrique), Jeune Afrique (France-Afrique), etc. Ils ont également été publiés dans de nombreux journaux français et étrangers (Le Monde, Libération (France) et publiés sur diverses chaînes télévisées (TV5 (France-Afrique), RTB (Burkina Faso), France 24, etc.). Ils ont en outre été utilisés par plusieurs maisons d'édition. Époux de la comédienne et réalisatrice burkinabé Aminata Diallo Glez, Damien Glez est scénariste, notamment des séries télévisées Trois hommes, un village, Trois femmes, un village et Super flics. Il rédige des articles pour la presse écrite. Il est auteur de textes de chansons, notamment pour Bil Aka Kora pour qui il a écrit Sofia, Arithmétique, Frères de mots ou encore Sibiri.
Plaintes
Selon Dakaractu, malgré la déclaration de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre regrettant au nom du Khalife des Mourides la caricature de Cheikh Ahmadou Bamba par le site de "Jeune Afrique", les cœurs ne sont toujours pas apaisés au niveau de la cité religieuse de Touba. Pour Serigne Modou Sidi Mbacké Abdou Lahad, la riposte devra être à la hauteur de l'attaque." Nous avons décidé d'aller en guerre contre ce journal pour donner une leçon à tous ces détracteurs qui se préparent à saboter Touba!". Le Mbacké-Mbacké d'annoncer deux plaintes contre respectivement l'auteur de la caricature et contre le directeur de publication du journal incriminé. " Nous avons achevé les démarches nécessaires et nous allons traduire ces individus devant la justice. Nous ne permettrons pas que Serigne Touba soit l'objet de leurs dessins. Il est temps pour nous de faire face à ces exactions."
Ndamal Kajoor
Décidément, Mara Seck se plaît dans la banlieue ndakaroise. Dans le cadre de sa tournée politique, Ndamal Kajoor a, hier, encore sillonné le département de Pikine, où il a été chaleureusement accueilli par les populations. Dans la commune de Tivavouane Diacksao, il a visité le marché Diamaguene et les quartiers Diacksao walo, Diacksao 1, Lamsar, Diacksao 2. Dans la commune de Pikine Nord, le président de "Rewmi" et sa délégation ont visité le marché Zinc et les quartiers Marou khoudoss, Gueule-Tapée, Médina, Aïnoumane 2, mairie, Aînoumane 1, Nimzatt. Partout où il est passé, les populations lui lançaient : "Idy son nañu torop, geene ñu ci", "Idy ñune tan lañula ba pare". Lors de l’étape du marché zinc, les commerçants sont sortis en masse lui serrer la main et lui dire : "Idy nawna ñu la te soxla ñu sa xamxam bila Yalla diox".
Apr Koungheul
Les "apéristes" de Koungheul sont en phase avec SMS dans sa volonté de réduire la durée de son mandat de 7 à 5 ans. "Il l’avait dit, il l’a fait. (SMS) ne fait pas dans le ‘Wax waxeet’.C’est un homme de parole. Il n’est pas un pouvoiriste. En voulant organiser ce référendum, il veut impliquer tous les citoyens sénégalais, car il sait que l’intérêt général doit être en démocratie soumis à la discussion collective. Ainsi, il va écrire d’autres pages de gloire dans les annales de notre histoire politique", a confié à nos capteurs Alioune Badara Ly, responsable «apériste» dans ladite localité.
Me Kaba et anti-homos
Ceux qui s'attendaient à une réaction du Garde des sceaux Me Sidiki Kaba sur la demande du Collectif "non à l'homosexualié" qui réclame sa démission, peuvent déchanter. Le ministre de la Justice du Sunugaal ne compte pas se prononcer sur cette question. Hier, lors d'une rencontre avec les avocats, il a consenti à dire : "ce qui est important c'est que le président de la République (SMS) a défini quelle est la position du (Sunugaal) lors de la visite du Président Obama. C'est cette position qui prévaut". Il ajoute que "tout ce qui excessif est insignifiant" avant d'évacuer la question en répondant à ses détracteurs : "Je ne vais pas m'étendre davantage sur cette question".
Corruption
Il ne confirme pas, mais il ne dément pas le rapport de Transparency international qui place le Sunugaal dans la zone rouge en matière de corruption. Interpellé sur cette question, hier, Sidiki Kaba a juste déclaré :'"Il y a la corruption dans sa réalité et l'indice de perception de la corruption. A cette date, il y a une progression dans la lutte contre la corruption. Ce qui explique que le Sunugaal ait gagné 8 places. Nous disons qu'il faut aller plus loin. La corruption est un fléau qu'il faut combattre, il met l'économie à terre, il menace l'environnement des affaires, il pénalise les honnêtes gens qui veulent travailler dans la transparence parce que ça se fait dans l'opacité". Selon lui, le gouvernement veut "lutter contre tout cela et c'est pour cela qu'il y a l'Ofnac. Nous avons créé la déclaration de patrimoine sans compter que le Doing business a salué les efforts du (Sunugaal)".
Grève générale
Les travailleurs des collectivités locales qui étaient en Assemblée générale, hier, ont tiré un bilan satisfaisant de leur grève générale de 72 heures qu’ils avaient décrétée pour amener les autorités à prendre en charge leurs revendications. A l’issue de leur rencontre, Sidya Ndiaye et ses camarades ont décidé de décréter à nouveau 72 heures de grève générale à partir de lundi prochain.
L'Oms inquiète de…
Après l’Afrique, l’Asie et le Pacifique, le Zika frappe le continent américain. Début 2016, ce sont 23 pays et territoires de la région qui sont confrontés au virus transmis par le moustique du genre Aedes comme le sont la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune. L'Organisation mondiale de la Santé (Oms) s'inquiète de la propagation du virus Zika qui a atteint maintenant des "proportions alarmantes". Parti du Brésil, il est maintenant présent sur l'ensemble du continent sud-américain, se propageant via les moustiques tigres. "On peut s'attendre à 3 à 4 millions de cas", a déclaré un haut responsable de l'Oms pour le continent américain, Marcos Espinal. L’OMS craint d'ailleurs "le manque d'immunité parmi la population vivant dans les régions nouvellement infectées" et "l'absence de vaccins, de traitements spécifiques et de tests de diagnostic rapides". Une réunion consacrée au virus se tiendra d'ailleurs lundi 1er février, à Genève.
…La propagation alarmante…
Plusieurs pays du vieux continent viennent de découvrir des cas suspects. Parmi eux, les Antilles françaises, l'Italie, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suisse, les Pays-Bas et le Danemark. Ce mal, proche du virus de la dengue et du chikungunya, se transmet par piqûre d’un certain type de moustique, du genre Aedes, y compris par le représentant de l’espèce Aedes albopictus… mieux connu sous le nom de moustique tigre. Une fois contaminé, l’hôte peut contracter de la fièvre, des douleurs musculaires, ou des éruptions cutanées. Dans les cas les plus graves, des complications neurologiques ont aussi été observées. Les femmes enceintes et les personnes âgées doivent particulièrement faire attention. Ce virus, s’il est transmis à une femme enceinte, peut traverser le placenta et entraîner des malformations pour le bébé à naître. Principal risque : la microcéphalie.
…Du virus Zika
Il s’agit d’une diminution de la taille par rapport à l'âge (gestationnel ou à la naissance) de l'encéphale et donc du périmètre crânien (...) avec plus ou moins de lésions cérébrales", explique le professeur Jean-François Delfraissy, de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). D'ailleurs qualifiant l’épidémie de "zika" sérieuse, la ministre de la Santé de France, Marisol Touraine, a demandé hier aux femmes françaises enceintes d’éviter de se rendre dans les zones concernées, notamment en outre-mer. Le virus Zika est arrivé depuis une semaine en Martinique et en Guyane et des premiers cas d’infection ont été recensés en Guadeloupe et à Saint-Martin. Le Brésil, premier touché, tente d'endiguer l'épidémie de Zika mais le nombre de nouveau-nés atteints de microphalies depuis l'apparition du virus a littéralement explosé. L'ensemble des pays du continent américain pourrait être touché, selon l'OMS. La France métropolitaine n'est pas non plus à l'abri.
TAS flingue…
Le ministre de l’Energie qui était, hier, à Mbane, dans le Walo, a répondu à Khaf Sall, maire de Ndakaaru qui avait dit, jeudi dernier, lors d’un Conseil municipal que c’est à l’Etat de payer l’éclairage public dans les communes. Cela, comme il s’y était engagé. Selon Thierno Alassane Sall, la Senelëndëm a son siège à Ndakaaru, dans le Plateau, mais elle n’est pas tout le temps là-bas. Car elle a des abonnés jusque dans les coins les plus reculés du pays. Pourtant, c’est à Ndakaaru qu’elle paie ses taxes et autres charges. "Donc, ces communes profitent de l’argent de tous les (Sunugaaliens) et bénéficient des efforts de la collectivité nationale. Quand on a un éclairage public qui fait dix mille fois la facture de la dame qu’on a vu tout à l’heure au village Sinthiou Malème qui dit qu’elle est la première à être abonnée et qu’elle paie 4 000 francs Cfa, quand on a des budgets de plusieurs milliards, c’est une provocation de dire qu’on ne veut pas payer", selon le ministre.
…Khaf Sall
Dans sa charge en règle contre le maire de Ndakaaru, le ministre de l’Energie de clame: "Quand on a le réseau de route le plus dense du pays, qu’on a aussi le réseau d’école le plus dense du pays et que pendant ce temps, ailleurs les gens cherchent à avoir des écoles et à se tirer des abris provisoires, qu’on a le moyen de pouvoir donner le lait à l’école, tout ça c’est bien. Mais il faut d’abord participer à l’effort de solidarité nationale et payer l’électricité qu’on doit à la (Senelëndën)". Pour Thierno Alassane Sall, "on ne peut pas dire oui, si on touche à la place de l’Indépendance, c’est ma place, je la garde, que l’Etat n’y touche pas. Par contre, ma facture d’électricité, je l’ai consommée, mais je la passe à l’Etat qu’il paie". Jugeant cela inacceptable, le ministre et non moins patron des cadres de l’Apr de mettre en garde : "(Senelëndëm) a été instruite de faire le nécessaire. Tous les abonnés qui ont des factures et qui ne paient pas, leur siège social d’abord sera coupé. Et elle fera des appels à tiers détenteur pour le reste. Parce que, c’est de la provocation. Mais on ne va pas couper l’éclairage public».