LES OFF DU POP DE CE WEEK-END

L’avocat de Bibo Bourgi…
Arrêté, depuis avant-hier, par les gendarmes de la Section de recherches de Colobane, le co-accusé de Rimka vit mal son incarcération. Selon son avocat qui l’a rencontré, hier, au Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, Bibo Bourgi est dans un "mauvais état". "Je l’ai vu dans l’après-midi, mais il est dans un mauvais état. On pouvait s’y attendre", a d’abord informé Me Baboucar Cissé sur la Rfm. Avant de préciser : "Après consultation, nous allons demander qu’il soit mis en liberté sur la base des éléments qui seront mis à notre disposition, mais aussi les éléments justificatifs qui sont dans les dossiers".
…Demande la mise en liberté de son client
Sur ces bases-là, déclare son avocat : "Nous allons saisir qui de droit pour demander que le mandat d’incarcération qui a été décerné contre lui soit levé". Selon Me Cissé, Bibo Bourgi "est très affecté" parce que, renchérit-il, "pour quelqu’un qui est malade, pour quelqu’un qui est dans un état décadent, cette personne vit mal cette situation-là". Pis, souligne l'avocat, Bibo n’est "pas le seul parce qu’Alioune Samba Diassé est également dans les mêmes conditions parce que lui aussi, il est malade. Il est aussi au pavillon spécial et la maladie de ces deux personnes n’est pas discutée parce qu’au cours des audiences ils ont comparu, mais dans des conditions assez difficiles".
Combat de lutte…
Reculer pour mieux sauter. Aziz Ndiaye et Gaston Mbengue ont fait de cet adage leur credo. Les deux promoteurs se sont ligués pour monter Yékini-Lac de Guiers 2. Ce combat doté du trophée de l'émergence, en l'honneur du président SMS, est prévu le 24 juillet prochain au stade Demba Diop. La particularité de ce duel est qu'il marque les retours dans l’arène de Yékini resté 3 ans sans nouer son "ngemb" et du Don King qui avait manifesté son désir de quitter la lutte au profit du football. Gaston Mbengue, lors de la conférence de presse, organisée, hier, au Café de Rome, est revenu sur les péripéties de son retour dans la lutte.
…Et émergence
"Aziz et moi avions tourné le dos à la lutte. Nul promoteur ne peut organiser le retour de Yékini, ni le drapeau du Président (SMS). C’est ce qui a justifié notre coalition pour la matérialisation de cette affiche. Le 24 juillet, on verra du jamais vu. Seuls Gaston et Aziz peuvent engager le drapeau de (SMS)", a-t-il dit, avant de confier que "le mot émergence n’appartient pas à (SMS). Je ne fais pas de la politique et le référendum est derrière nous. C’est une affaire d’amateurs, de lutteurs. On est revenu pour marquer une époque. Si ça marche, on continue. Car notre présence dans la lutte est une bonne chose. Il y avait quatre grands promoteurs, les deux sont partis, ils ne restent que nous deux".
Gaston et Aziz
Pour sa part, Aziz Ndiaye a justifié son "wax waxeet". Le frère de Baye Ndiaye avait décidé de ne plus dépasser 50 millions pour un cachet de lutteur. Le promoteur en vogue de l'arène a souligné : "La collaboration avec Gaston Mbengue est très naturelle, il fallait organiser le combat que tout le (Sunugaal) attend. Le retour de Yékini était ainsi une belle opportunité. On lui a choisi Lac de Guiers 2. Car le président de la République mérite un combat de cette envergure. Lac 2 est le seul lutteur de sa génération qui n’a enregistré qu’une seule défaite. Pour les cachets, à un certain moment, on ne pouvait pas payer plus de 50 millions. Les conditions n’étaient pas réunies. Ici, ce n’est pas au nom d’Aziz Productions. On est à l’heure des coalitions. C’est possible avec l’entente avec Gaston. Et les conditions sont réunies pour payer plus de 50 millions. Depuis six mois, on a eu des garanties auprès des banques et des sponsors. On a misé beaucoup d’argent et Inchallah, Dieu nous accompagnera pour en faire une grande réussite".
Gaston Mbengue…
La nouvelle s’est répandue, hier, comme une traînée de poudre. L'un des immeubles appartenant à Gaston Mbengue sera vendu aux enchères pour non-remboursement d'une créance de 290 millions à la Banque islamique du Sunugaal. L'immeuble en question est un R+5 abritant des locaux à usage commercial et d'habitation. Très agité lors de la conférence de presse entre Yékini-Lac de Guiers 2, tenue hier après-midi au Café de Rome, Gaston Mbengue, qui est co-organisateur du combat, en a profité pour solder ses comptes, sans cependant nier l'hypothèque de l'immeuble en question auprès de la Bis. "Tout le monde s'endette, ce n'est pas seulement Gaston Mbengue. Même l'Etat du (Sunugaal) est endetté. C'est une action commerciale, j'ai plusieurs immeubles que je peux mettre en vente. D'ailleurs, j'ai hypothéqué trois de mes maisons. Ceux qui l'ont écrit où commandité vont continuer à payer le loyer durant toute leur vie. Je suis fier de mon parcours. Parce que, quand je venais à (Ndakaaru), je n'avais que deux poulets et un sachet d'arachide. Donc, si on saisit des biens que j'ai eus de ma propre sueur, je ne peux qu'en être fier", a-t-il clamé.
…Règle ses comptes
Aussi, par rapport à la saisie de l'immeuble, le Dong King de l'arène de charger : "Je ne trafique pas, je ne vends pas de la drogue. Ceux qui pensent en l'écrivant qu’ils vont me déstabiliser vont déchanter. Car ils ne peuvent pas me déstabiliser. Ma carapace est suffisamment solide. Si je devais rentrer à Louga même 1 000 conteneurs ne vont suffir pour mes bagages". En baptisant le trophée de l'émergence pour le combat Yékini- Lac 2, le patron de Gaston productions de préciser : "Je ne fais pas de la politique, mais je soutiens le projet de l'émergence. Quand je débarquais à (Ndakaaru), je n'avais rien et je suis fier de ce que je suis devenu".
Colloque sur…
Intertextualité dans les littératures sunugaaliennes. Tel sera le thème du Colloque international qui sera organisé les 12 – 13 avril 2016 au Goethe-Institut de Ndakaaru en partenariat entre l’Institut d’études romanes/ Chaire d’Études Culturelles Romanes et de Communication Interculturelle de l’Université de la Sarre (UdS) à Sarrebruck (Allemagne), le Département de Lettres modernes et le Département de Langues et Civilisations germaniques de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Ucad. L'intertextualité pour nous autres profanes, est définie par le dictionnaire Larousse comme la "relation établie par le lecteur ou le critique entre un texte littéraire et d'autres textes, et d'où procède le sens du texte".
…L'intertextualité
Ainsi la première journée du colloque dédiée à l'"Intertextualité, généricité et réception littéraire", il sera dit le mot de bienvenue par Dr. Hans-Jürgen Lüsebrink (Sarrebruck), Dr. Ibrahima Diagne, Michael Jeismann (Directeur du Goethe-Institut Ndakaaru). A leur suite, Papa Samba Kane, auteur du roman "Sabaru Jinne, les tam-tams du diable" (2015), sera le Key-Note Speaker. Il va délivrer le cours magistral avant qu'Amadou Ly n'évoque "l'intertextualité dans Sabaru Jinne, les tam-tams du diable (2015) de Papa Samba Kane". Par la suite l'intertextualité sera mise en lumière dans les textes de Cheikh Hamidou Kane, Senghor, Birago Diop, Ousmane Sembène. Après ces classiques, dans les textes de Boubacar Boris Diop, Fatou Diome, Mbougar Sarr seront l'objet des observations des panélistes.
Commémoration 50 ans du…
Un Colloque International de trois jours prévu les 8, 9 et 10 novembre 2016 à Ndakaaru sera l'occasion de commémorer le Cinquantenaire du 1er Festival mondial des arts nègres de 1966 organisé au Sunugaal à l'initiative du Poète Président, Léopold Sédar Senghor. L'évènement placé sous le thème : "1er Festival mondial des arts nègres 1966 -2016 : mémoire et actualité" est à l'initiative d'un groupe d'intellectuels sunugaaliens, regroupés au sein de la Communauté africaine de culture Sunugaal (Cacsen) sous la houlette de son président Alpha Amadou Sy (philosophe écrivain) et du professeur Saliou Mbaye ancien directeur des Archives Nationales et Président du Comité scientifique du Colloque.
…1er Fesman
Il faut relever que le Cinquantenaire est placé sous le Haut patronage de SMS, du Pm, du ministre de la Culture et de la Communication, du "nguurnement" et de la famille culturelle. En prélude, une cérémonie de lancement de la manifestation est prévue le samedi 16 avril 2016 au Théâtre national Daniel Sorano. L'évènement sera ainsi présenté par les membres du Comité scientifique avant que ne soit projeté un film soviétique consacré au 1er Festival mondial des arts nègres intitulé "African Rhytmus".
Finale coupe…
Les «Ndioumois» ont envahi, hier, en début d’après-midi, le stadium communal Colonel Mamadou Oumar Sy pour suivre la finale de la coupe du maire de Ndioum 2014-2015. Une finale qui a opposé l’Asc Diaguére à celle de Nianga Dioum et qui était présidée par le maire, Cheikh Oumar Anne. Ce dernier avait à ses côtés Mamadou Thierno Talla Dirpub de l’As, et invité d’honneur de la manifestation. Le temps réglementaire n’a pas permis de départager les deux équipes qui ont dû recourir à la fatidique séance des tirs au but. Et à ce jeu, les joueurs de Diaguére se sont montrés plus habiles en s’imposant (4 à 2). Longtemps, la foule de supporteurs avait pourtant cru que la décision se ferait dans le jeu. Mais les maladresses des attaquants et la vigilance des deux gardiens ont permis de garder les deux cages inviolées jusqu’à la fin de la rencontre.
…Maire Ndioum
Et en s’imposant aux tirs au but, l’Asc Diaguére s’est offert un doublé, puisque son équipe cadette a aussi remporté la finale de la petite catégorie. Il faut dire que le spectacle offert a quand même réjoui le maire de Ndioum qui a d’ailleurs profité de la finale pour offrir des lots de maillots et d’équipements aux différentes Asc de la ville. "Nous sommes venus pour apporter notre soutien à cette grande fête de la jeunesse ndioumoise. Nous voulons faire de cette grande manifestation le point de départ d’un vaste projet sportif cohérent qui, à terme, fera de Ndioum un bastion fort du sport dans la région. La ville de Ndioum regorge d’énormes potentialités qui devront nous permettre d’initier de nombreux programmes au profit de la jeunesse", a confié Cheikh Oumar Anne. Il ambitionne, en effet, de doter la commune d’infrastructures sportives de qualité pour aider toutes les disciplines sportives. Aussi, le maire a annoncé la réception des installations électriques du stadium dans le courant de ce mois d’avril.
Il se faisait passer…
Le Sunugaalien qui est dans le couloir de la mort en Indonésie, attendant de passer devant un peloton d'exécution à Jakarta pour crimes de drogue n'en est pas un. Vous avez bien lu, le condamné à mort n'est pas Sunugaalien. Le ministre des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l'extérieur est monté au créneau, hier, en marge de la signature d’accords de coopération entre le Sunugaal et la Turquie pour démentir l'info relayée par des organes de presse dont le Pop en prenant le soin de préciser que c'est le délinquant qui a choisi de se présenter comme… Sunugaalien. "Il n’y a aucun (Sunugaalien) condamné à mort en Indonésie où j’étais il y a quelques semaines. Ce monsieur dont on a parlé est un Nigérian", soutient le ministre.
…Pour un Sunugaalien
"Lui-même l’a expliqué à notre ambassadeur à Tokyo que j’avais dépêché à Jakarta il y a quelques mois", renseigne Mankeur Ndiaye qui ajoute que le condamné à mort a été incapable de dialoguer avec l'ambassadeur dans les dialectes locaux sunugaaliens. Et quand le diplomate l'a finalement interpellé en anglais, le condamné a pu enfin lui expliquer qu'il n'est pas ressortissant du Sunugaal. "Je ne suis pas (Sunugaalien), je suis Nigérian. J’ai préféré dire que je suis (Sunugaalien) parce que je sais que le gouvernement du (Sunugaal) apporte secours et assistance à ses ressortissants à l’étranger. C’est pourquoi j'ai dit que j'étais (Sunugaalien). Et j’ai eu raison parce que vous êtes là", a-t-il répondu à l'ambassadeur du Sunugaal, selon Mankeur Ndiaye.