LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Déjeuner gargantuesque de Marième Faye
Ballet de grandes dames au Palais samedi dernier à l’occasion du déjeuner annuel que la Première Dame offre à l’association des femmes ambassadeurs et ambassadrices accréditées au Sénégal. Cette année, Marième Faye Sall a élargi la palette en conviant également des femmes leaders et des épouses de leaders. Nos radars y ont aperçu, en plus des divas de l’Apr (Aminata Tall, Me Nafissatou Diop Cissé, Aminata Touré), Coumba Kâ, l’épouse de Djibo Kâ, l’ex-Pm Mame Madior Boye, la magistrate Dior Fall Sow, la femme d’affaires Oulimata Dioum , la sociologue Fatou Sow Sarr, la femme d’affaires Adja Dior Diop etc . Comme à son habitude, Marième Faye Sall a mis les petits plats dans les grands en distribuant des sourires à tout le monde. En réalité, elle est en train de perpétuer une tradition qui date de Senghor où la Première Dame organise une cérémonie de présentation de voeux le 30 janvier de chaque année. A l’occasion, les hôtes viennent avec les mets de leur pays. Avant-hier, la Première Dame leur a servi des plats made in Sénégal à son tour. C’était une sorte de goûter partagé. D’après nos informations, c’est du riz au poisson (Ceebu Jen) et du Yassa qui étaient au menu du déjeuner.
«Jeune Afrique»
Le numéro de «Jeune Afrique» qui devrait être distribué à Dakar à partir d’aujourd’hui est très attendu. Non seulement du fait de la note d’excuse que l’on attend avec impatience de la direction de l’hebdomadaire, mais aussi du fait que le magazine panafricain consacre sa Une sur le Sénégal. Nos radars n’ont certes pas pu voir le contenu. Mais déjà «Ja» annonce la couleur en barrant à sa manchette : «Terrorisme : Pourquoi le Sénégal a peur ?».
JA, le Cheikh et les talibés
Le directeur de la rédaction de «Jeune Afrique», François Soudan, a pris sa plume pour se féliciter de l’esprit de dépassement du khalife général des mourides Serigne Sidi Mokhtar Mbacké après l’utilisation d’une photo de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké pour un article portant sur un sujet aussi sensible que l’homosexualité. Il affirme que cette représentation a été vécue par de nombreux fidèles de celui qu’on appelle aussi Serigne Touba comme un choc et une agression. Devant le tsunami de protestations, le dessin de Glez a été supprimé du site au bout de quelques heures, dit-il, sans que ce retrait et les excuses qui l’accompagnaient ne mettent un terme aux réactions parfois menaçantes qu’il a suscitées. François Soudan rappelle aux gens qui ont eu des réactions demeurées que «Jeune Afrique» a pour règle de n’insulter la foi et les convictions de personne. Cette conviction, dit-il, a été répétée lors du drame de «Charlie Hebdo» parce que le droit au blasphème n’est ni un devoir, ni consubstantiel à la liberté d’expression. Ainsi, loin d’eux de blesser, encore moins de porter atteinte à la figure vénérée du Cheikh. En revanche, M. Soudan de faire observer qu’il est des moments où le regard du lecteur est en totale contradiction avec les intentions de l’auteur. Dans ce cas, il faut savoir battre sa coulpe.
J.A., le Cheikh et les talibés (bis)
Rappelant le soufisme et la résistance anticoloniale du fondateur du mouridisme, le patron du journal panafricain dira que Cheikh Ahmadou Bamba incarnait un Islam de paix, de dialogue et de modération. A cet effet, en appelant au calme et en acceptant leurs regrets, les responsables de la confrérie des mourides, son Khalife général en tête, se sont placés dans le sillage des enseignements de Serigne Touba. Seulement, s’offusque-t-il, il n’en va pas de même, hélas, de ceux qui se sont distingués par des appels à la censure contre le Journal. François Soudan termine par un hadith : «Lorsque l’un de vous se met en colère, qu’il se taise !» a dit le Prophète. Car «Allah est doux et il aime la douceur en toute affaire».
Malick Noël Seck fusionne avec Yoonu Askan wi
L’ancien secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noel Seck, va cheminer désormais en politique avec les dissidents d’alors d’Aj/Pads. Préférant rester dans la gauche, le bouillant secrétaire général du Front national de salut public/ Mom Sa Reew va fusionner son parti avec le parti Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’autonomie populaire. Un protocole sera paraphé en ce sens demain entre les deux organisations à la permanence nationale Kër Askan Wi. Après avoir scellé la fusion, les deux responsables Malick Noël Seck et Madièye Mbodj, délégué général adjoint et porte-parole de Yoonu Askan wi vont se prononcer sur des sujets d’actualité.
Collectif des sortants de la Fastef 2015
Ultime arme de protestation dans le passé, la grève de la faim est en passe de devenir la méthode de lutte la plus courante. Le Collectif des sortants 2015 de la Fastef menace d’entamer une grève de la faim dans les prochains jours. Ils reprochent au Gouvernement d’avoir refusé leur recrutement dans la fonction publique alors qu’ils sont admis à la Fastef par voie de concours. Ce qui est une aberration à leurs yeux. Après une longue période d’accalmie suite à des médiations entamées par de bonnes volontés, les sortants de la Fastef promotion 2015 vont rejoindre les sortants de 2013 de la formation payante dans la lutte. Las d’atteindre et déçus par l’attitude du gouvernement, particulièrement du ministre de l’Education nationale, ils vont observer une diète.
Collectif des sortants de la Fastef 2015 (bis)
Les membres du collectif sont abasourdis par l’attitude des autorités d’autant qu’ils sont tous titulaires du Caem ou du Caes dans des disciplines diverses, notamment en histoire- géographie, physique-chiomie, Svt et Espagnol. Les multiples alertes n’ont servi à rien, puisque les autorités continuent de faire la sourde oreille. Le Président Macky Sall a été saisi d’une lettre qui est restée sans réponse. Pourtant, le collectif est d’avis que le système éducatif a plus que jamais besoin de professeurs en qualité et en quantité. Et le gouvernement, au lieu de combler ce gap, préfère surcharger aussi bien les heures de cours que les élèves dans les salles. Aujourd’hui, le gouvernement ne leur laisse aucun choix. Et par conséquent, leur ultime recours reste la grève de la faim au prix de leur vie pour que pareille situation ne puisse se reproduire au Sénégal.
Le Collège des délégués de Sénégal Airlines
Le Collège des délégués de Sénégal Airlines multiplie les actions pour le sauvetage du pavillon national. Il a adressé une lettre au Président Macky Sall pour solliciter une intervention personnelle et urgente. Car, cela fait bientôt trois ans que le gouvernement s’était engagé à sauver la compagnie dont la restructuration et le redressement, maintes fois, annoncés tardent à se concrétiser. Ces années d’attente sont comme un chemin e croix pour le personnel. Selon le collectif, au-delà du symbole que représente le pavillon national, c'est un drame social que vit le personnel dont une centaine est en chômage technique avec des arriérés de salaires et plus d'un millier d'emplois indirects menacés sur la plateforme aéroportuaire. Aujourd’hui, Sénégal Airlines est sans avion et 75% de son effectif initial ont démissionné ou mis en chômage technique. Aussi, le collectif réclame la déclassification du rapport du cabinet international Rolland Berger qui prévoyait un avenir radieux pour Sénégal Airlines si toutefois les corrections idoines étaient apportées. Il est inconcevable aux yeux du collectif d’ouvrir un aéroport d’envergure tel que l’Aibd sans une compagnie nationale forte. Le collectif demande une audience dans les meilleurs délais avec le président de la République et l’implication du personnel dans le processus de restructuration de la compagnie.
Mairie Sacré-Cœur et Sonatel
La commune de Mermoz Sacré- Coeur et Sonatel ont noué un partenariat. Cette collaboration a été matérialisée hier à travers une randonnée pédestre qui a débuté devant le siège de la société de téléphonie. L’initiative entre également dans le programme de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse). Le maire de Mermoz Sacré-Coeur, Barthelemy Dias, qui a participé à la randonnée, a souhaité une large diffusion dans les quartiers et mosquées des activités sportives ciblées par ce nouveau partenariat avec la Sonatel.
Ecoles primaires de Malikounda
Le maire de Malikounda, (département de Mbour) vient de poser un jalon pour résoudre le problème d’équipement des salles de classe dans sa localité. Avant-hier, à l’occasion d’une cérémonie de remise du matériel aux différents directeurs d’écoles primaires, le maire a donné 355 tables bancs et 35 ordinateurs soit une valeur de 25 millions de nos francs. Cet acte à l’en croire vient s’ajouter au programme de lutte contre les abris provisoires que la collectivité a entamée. «Nous avons commencé à construire un programme de 25 salles de classe dans les écoles qui ont des abris provisoires. Les besoins scolaires les plus urgents restent la clôture des écoles, la construction des toilettes, d’équipement des salles de clase, et les besoins de fourniture», énumère-til. Dans cette politique éducative, la mairie alloue une subvention de 8 millions FCFA aux étudiants de la commune qui regroupe 22 villages. «C’est juste un premier pas. Pour les étudiants chaque année, nous leur donnons 8 millions FCFA. Ceci prouve notre volonté politique de faire de sorte que notre commune connaisse un essor en disposant de cadres pour son développement et le développement du Sénégal car l’avenir d’un pays se construit par l’éducation de sa jeunesse. En plus, la construction d’un centre socio culturel qui nous a été fiancée par le ministère des collectivités locales à hauteur de 100 millions a été démarrée et d’ici quelques mois nous allons l’inaugurer» se réjouit le maire. En dépit des efforts consentis par la mairie de Malikounda, le président et le coordinateur du collectif des directeurs des écoles demandent au maire doter les écoles en électricité.«La mairie fait des efforts et cela est incontestable, mais nous demandons d’élargir le réseau électrique».
Gouy-Gui convoqué par le Cng
Gouy-Gui est convoqué par la Comité national de gestion (Cng) de la lutte. Pour le moment, nous ne savons pas les motifs de la convocation du pensionnaire de l’écurie Mor Fadam par l’instance dirigeante de la lutte. Mais, tout porte à croire que la convocation du roi du «Simpi» est liée à son comportement lors de son combat contre Ama Baldé durant la dernière journée du tournoi Tnt. Gouy-Gui qui était surpris par le
coup de poing chaotique de Ama Baldé avait vigoureusement protesté contre l’attitude des arbitres. Sûrement, le Cng va sévir en infligeant une sanction disciplinaire au pensionnaire de l’écurie de Mor Fadam.
Le complexe sénégalais !
Les Congolais n’ont vraiment pas tort de qualifier «Jeune Afrique» de sangsue qui pille les sociétés africaines sans retenue. Le numéro 2865 publié du 6 au 12 décembre dernier en est une parfaite illustration. Alors que la presse sénégalaise souffre lamentablement de manque du publicité, le magazine de Béchir Ben Yahmed s’est tapé près d’une dizaine de pages dans notre pauvre pays où, apparemment, complexe du colonisé oblige, on lui déroule le tapis rouge et lui octroie la publicité à son prix, s’il vous plaît. Cela concerne aussi bien le secteur public à l’image des Nsts, du Fongip, du Fonsis, les directions des Douanes et des Impôts et Domaines entre autres, mais aussi et surtout les entreprises privées comme Tigo, le Crédit Mutuel du Sénégal etc. Mais quelle est la cible de ces entreprises sénégalaises en achetant des pages dans «Ja» ? Que cherchent-elles ? Sans doute pas pour taper dans l’oeil du goorgorlou sénégalais qui peine à trouver une piécette de cent francs pour acheter du pain. Cela relève simplement du complexe sénégalais. Et les nombreux talibés qui ont déferlé dans le rues de Dakar, Diourbel et Thiès pour protester contre les caricatures du fondateur du Mouridisme ont raison de s’en prendre aux politiciens qu’ils accusent d’entretenir «Jeune Afrique».